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LIC

Le

prio~ipe

de la

!icita&-iw Ce

trnuvc dans

la

loi

f,

su cod.

commutJÍ

div iJ11ndo ,

qui ell que

in communio–

fU

ve/ f qciú."ZtC

n~»/fl

cq1?[pellitf4r

!JtVitltJ

~dincri

..

Cette meme loi dócide

q~'il

n'tmporte o qucl m re la

ehofc

foi~

cq[runune ..entre

le~ c9-prqpriét:}ir~ ,

fqi,t

c11m

Jo:idate 'tu l ./ÍJ!e fo cie;ate :

Pour

~[re

sn

~roi~

<te

prOl/Oqucr

la

Uci!ati9."

d!un

hérit.1gc ou outrc lrnrr>eul¡le, il

q'd):

pa~ n.é<;eíf~tre

qu'il

y

ait impoflj bilité phytique de le portagc_r ;

11

Cu~t qq~

J'OO

Co:t

COIIV~I)U

d_e

0!!

pqÍQI

p~rt~ger ~~

CQQlC,

OU

qu'el)

1~ papage~,,~,

il

y e\1¡ de

1

in.com

•noqité

Qu

<le

1~

pcr¡c pour qq<lqq1qn

de~

co-propriétaircs.

La

lifitatiq>J

en ' " OjOI¡rs Cous-eqtendue

d~I]S

la do–

monde

8

ti~

de portagc, c'efi-ii-dire, que

fi

le

par!ag~

nc peut

ft>

fairc cqmtllO<!ément'

Ce

fer~

une fuite

ne~

cd13ire

d?qrdooqcr

l:t

Jidtatiow.

Des

qu~

le< co-propriét:Íircs ont cboHi cene voie,

p n

pr¡;(urr¡

0

qq'il y oqroii

e~ ·

pqur

~ux

de l'iqc¡:¡nvé,

nient d?et) ufer

~qtrerpentJ attcnp~

que cl¡acun

~iq¡e

ª f'

fez ordinairemcn¡

a

pren

re

r-~

¡¡ort en narure'

Che~

le¡ Jiorr¡ain¡, on ne pOliVQÍt ljciter

~ns

QOC

~flimation pr~al~~~~~

c,Qmme

i1

réfulte des

term'e~ de!'~'

Pit

pcrpéruel

d~ 1~

qi

3,

comnJrmi Jivid11n4q.

Pq~r f~ire

Qn partagc

QU

une

licitation,

ll falloit

ft:

pour,voir

d~va'!t

le jqge q11i donnojt

~~s ~rbitres

Qlj

!'Iperts,

&

qut adju¡;eoit fur leur avis ,

l.,~ I]Ot~ir~s O~

leS pOÚVOÍellt pas

f~ire,

parco qu'iJs

n'avoient

p~s

la jQrifditlion

volqnt~ir~

cqmme ils l'ont

parmi nous; les

paq:ag~s

or

licitqtipn¡

(e faiCqiert Rar

~d­

judicatiqn de Rortlqn: or il n'y

~voit

que le magiflra¡

'lUÍ pllt

Ce

Ccrvir de

c~s

terincs,

áo,

addico;

&

pour

Ja licitatiqn,

i1

di

foil

.¡J

tal~m [~mma~?J Conátmn~.

Le$

~tr:angers

n'étoicnt

admis

aut encheres ,

q~~

qu:md les

cq~propriétaires d~claroient

n'Crre

pa~ ~n

érat

,Je

pqr~~r

13

lifita~io'l

aux prix oU elle devoit

111onter,

J:e que l'on

n~exige

poinr parmi nous; il fulljt que

l~s

propriétaires

y

con(entent .

·

On a auffi retranché dans notre ufage

a

l'~gard

des

majet¡rh l'qbligation

d~

ticiter devam le jqge.

L~

lici–

taú~,fi~eut e~

faire

a

l'~!l)i~ql~ ¡l~v~n!

'ln

qqt~ir~

1 01!

en

JU

1~e.

11

n'efi plQs pareille!l)eqt l¡eCoiq d'un .apport préalh

ble, P.Ollr favoir

fi

lo choíe efl partagelble ou non, ni

d•ulle Cfiirn:Hhln;

JOJ.lt

c~la

nc s'9bferve

plt.¡s 'qu'':!

Pou(

}es

licitatio"'

des

qjen~ <t~• •IJ1Ín~qfs, I¡:Cf}~~lle¡ n~

peu–

vent Etre

fait~s

qu'en

jufli~e;

&

eq ce

c~s ,

o n

y

ad¡

¡n~t

tol\jqqr¡ le¡

~!ra!lg~rs ~

ljn

~~ fa!r~ 1~ ~r<?li\

<!'\

mmeur.

·

_

~

La

1/citati011

faite ílm¡ -fj-audo entre

plu,lieur~

cq-p¡o·

priét~ires

qQi

Cont

unis pª r Qn tjtre cqmmuó, tels qae

~n·h4ritiers , co-l~g~tair~~, co-dan~taires, affoCÍé~,

co–

acquéreucs , ne produit point de drqits

feignc;uria~n

Gll31Jd

f!l~tqe l~s

étrangers a'lroient été admis aux

f" –

cheres, :\-f!loins. que ce

n~

Coi¡ un

~lranger,, ~

q4i

l'~d-

judicario n ait

tté

faite .

~

l\I!Ji¡

les

acquéreur~

inter!J1édiaires, c'ell"i-dire, oeux

qui

~..:hetell~

4

't.ln

des co-héritiers , ca-léj.?ataires, ou

aulrt;~

eo-prop.riéraires,

4

qui

dem~ureqt acljudtGot~ires

de la to.,

u

lité

p_ar

Jifita.ti

!l",

doivent

de~

droirs

(eigneuriaQX:· p.oql·

le~

pQrtiqns qu'il'

~c;:quierent

par 1'1. voie qe

1~ liút~tio>t.

Llh6r11age

~,1-ju

par

li!ie~tio,n

a

1!'1

des co-héritiers ,

~~~

propre pour le tout, .quqiqu'il foit

char~tl

d'une

(ou–

te

~ r~tour

de partage .

P'oya:.

les titres du digene ,

ftvn.

#rcifo.

&:

1~ ritr~

du

co~e rot¡1m~ni di'lJi~.

rle

trll~tl d~

M.

Guyot,

.f~r

les

~icitalio11.¡

p.

.u::

r<Sp·•ort aux

fier• •

(4)

. .. _'

.

' r;- ..

JV,

L

1

C

l TE ,

adj. (

Jt4ri[pr11d.

)

fe di! de rout ce qui

n'eil. ¡>nint dé(endu

p~r

les !Qis;

e<

luí qui f)!it une cho–

fe

ftpte

ne

comm~t

P.Oint de mal,

4

conCéq uemmenQ

ne

p~ut ~tr~

puni; c«;peqdan¡

,.DI!

o.~7n

9_ttf),á

iiut ho -;.

n<fl.'""

~{1,

&

celu! qai fait quelque chofe de

(icíte ,

JI131S

qu¡ ell

cnntr~tr,- ~ !J\Iclqu~

bJenC\iance, perd du

cóté de la cqn6ance

&

de

Ja

COflfid'ér~tioq;

cela e(\

Dl~'l'!~

quelquefois

capab.le

de le faire exclure d•

certain~

ho!meur ,

Ce

qui

~{l •illi~itl

e{l

pppo(t

i

lifite.

V.•y~>:..

JLt.fClTE . (A)

Llé !TER,,

v. a&,

( 'J~<ri[prt!á.)

ligni6e p.ourfuivre

!•

~e.me

&

adjt¡dlcation d'un biC11 qui en poífédé par.

mdtvl~ eqrr~ ~!nfieurs

cQ-propri6raircs ,

&

qui nc. peu t

lans

mconv~men.t r~

p,ar.tage¡.

Voy(.Z

ci-áeva¡qt

~ICI­

TATJQN .

(A)

f:lC(UM,

C .•

m.

(

Li'!tl~.u.)

t>abit &

~inmre

parti–

~u!tere

aul_ oflic!ers pubhcs, établis pour

ex~cot~r

les

ordres des.

mag1llrat~;

le

/icium..

que portOient les

li~

aeurs étOI!

m~long~

de différenteS couleors comme

90

le voit. p>,r ce

p~{fage

de

P.étrot.le,

~~~

loni_t

J

pre–

colu,.

Afoltos jl11bat, •mslluJ

vcfie difcolorJ3

• t.t¡tu

i"

I~U~u argenu~ ~~~tliciu, f.?"'jia~m J!r~¡,;eb~/":..

Chcz

LIC

les

-Ron¡~aill.!

on cherchoit le lorcin cheoz. autrui ovcc

liQ

l;laffin

&

une

cein~nre

de filaífe,

p•r la11am

liciumque ¡

~

le larciQ ainfi trouvé, s':,lppf!lloit

conc~plum

[Nrtum

lance

&

licio;

d'oU vienr

dan~

le

Proi~

afli• conup1i'

p3rce

qu7on

ayoit

\laion

conne

cel~i

che1.

qui J'on

.trou~

yoit

1~

choCe perdue.

(p .

J .)

J_, I Q~Ot-f,

(

I,;ttfrat . )

,;,,.,;

c'étoit dans les ft!tes

qe

Docchus le voq

m~Lliqoe

de ce dieu, chofe eífentiel–

le aux D ionilhques,

&

fans b quelle

0 11

ne pouvoit

p~~

1<;~ c.élé~rcr

COt)venabletl)eOt.

ll y

avoit d.e> gens

d~fii·

péS

i

pQrter

le

ll~tl

du

diCU le

JiaJOH

(ªCré:

0 0 le$ 3p..

pelloit

par cene raifnn le:;

Lichnoph,ru,

,.~

..

,~tho'

.

Vqy.

l'ot~r,

A

rch.co)

.

~r~c.

l. ll.

<••

p .

tq171.

l.

p.

383.

/..)CQDIA

1

{Gio~.)

petire ville de Sicile , daos

1~

"alléc de Wow,

a

3Q

mjlles d!' Syraci)Cc.

L•ng.

31.

so.

lnt.

36.

s6.

. I..,ICO!--A,

L~G Q,

Dt,

(G!og .)

r~Cle

1

du

jac

Lu–

.cril}, ª pcicn la¡: <!e la Canwanie ( oujnurd'hui du royau'

n¡e de

~aples , d~ns

la terre de Labnur),

&

prcs de

l'apcienne ville' d¡: aayes.

L'~n

lf38

un rre11]blen.eot

d: terre

qo¡¡leverí~

ce Jac,

~levan!

de fon fonds une

D)<lqt~gr¡e

d!'

cendr~s '

&

~hangeant

le reiJ:e

~n

1111

IJ13·

r~is

foqgeu• qui oc produit plus qu¡: dos rqfeaux.

Voy,

L ugRn¡u& 1..¡.'\cus,

(GI~g.)

(D.

J.)

LICONOA

q11

ALJCONDA,

f.

D!·

(Hifl.

,~t.

B qt.)

grand arl¡re qui crolt ep Afrique dans les royau–

ll)e¡ de Gongo, de

Benguel~,

ainJ¡ qt¡e daos

d'~utre$

plrties.

On

dit qu'il devtent d'une grotfenr

fi

prodigieu–

Cc,

que dix hommcs ont quelqnefois

d~

!3 peine

i

l'em–

braífer; mais

il

c.,

pourrit facilement aq poiot qu'il efi

\tli~t

a

e~r!!

aq>llll

o~r

le yen¡; ce qui ell cauCe que

1q n éyire

d~

batir des

cab~nes

doos Cpn

voi(¡na~e:

on

craint au

!Ji · ¡~

ch4te <!e fon fruit qui

~(!

grqs

~ornm~

uae citrouilk. J,.'écorcc de ce¡ arbre

b~ltt¡e

&

mi

Ce

er¡

tllacératiOt¡ , doru¡e une eCpece de 61aífe

<jon~

qn fait de

groífes carde¡;

~'1

la

b~ttant

ovec <!_es rnafle de fer, ot¡

P.>rvi~n~ ~

en

fair~

une e(pe\'e d'étof!'e dont les gens du

commun couvrent

l~ur

nudité .

L'écorc~

du fruit

,

q Ulnd

ell~

a

ét~ féch~c

1

f~it rqut~

Corte ¡l'uflenfiles

d~

fnéq'!ge,

&

donne l.lne ·a.deur

arotnatique

aux

Hqueurs

qui y

féjourn~n!

. .Qans les te

m~

de diferte le peuple

G;

pourrit

ayec

la

p~lpe

de ce fruit,

&

m~n1e

avec

l~s

feuil–

!e~

4e

J'arbre; le$ ..pJys

l~rges

fervent 3 CQUVfÍr IC:S

toit~

des cabanes;

on

le~

brdlt: auffi. pour

avoir

leurs ct;ndres

&

pour en foire du favon. Qomme ces

a~bre~

fout

tr~s­

fouvept creux' ils

fen

1

~nt

de

citernes

ou de

réfervoirs

au x

1\~Qitaql,

qui

el)

~ireqt uq~

q"antité ptodigieufe d'eou

flu

ci~l

s¡ui s'_y en

~maífée ,

LlQORN~,

r.

f.

t

f!ifl.

'!fat.)

at¡imal fabuletu: oq

dit qu'il fe trouve

en

'\frique,

&

rlans l'l';

tljiop.ie

;

qu~

c'ef!'-u.n •nitJ111 ¡:¡aintif, habitan\ \e fond des foréts,

por[~nt

l m-

{c.gt¡

t une ¡¡Qrne btanclje

d~

cipq palmes de

long,' de _la grandenr d'Í111 cheval

m~diqcre,

d'uq

~011

brun

tir:tnt

fur le: noir,

&

ayant le cri\J courc,

noir,

&

pe~

foQrni Cur le CO[PI,

4

m

eme

a

la queue. Les cpr–

nes de

licorn~

qu'o,n

momre

~q

différens endroits ,

font

ou des carnes

d'j\urr~cs af\!mau~

voqous

t

91\

cJ.e¡ mor–

Ce3:ux d!ivoire tqnrn6, au des dents de

po\{foos.

Lt<;:O~NE

FOS&It.E, {

H ifl.

nat.)

eo latín

Mico.rn

"

fo.Jijlc ,

Q ¡¡elques at<teurs ont

donn~

ce nom

~

une fub–

fillance offeofe, 'cemblüble

a

de l'ivoire ou

il

une cor–

ne torCe

&

gornie de

fpir~les

qui 1'e(l trouvée, 91\oique

raremem, dans le

(dq

de la

terr~ .

l\1! .

Gmehq dans

fon

vp,y~ge

de Sibérie, croit que ce

fom

des. dems

d~un

poiífon.

11

rapporte qu'en

1

71~

on trouva

íou~

!erre une de ces oqrnes , dans

1~ t<rri¡uir~

de Jokutsk en

Sib~ríe;

il prc(ume qq'elle

n'~ppartÍJ;II!

Pt;lÍII[

a

l'aui.'!l~l

fabuleux ii qui on a dqoné le nqm de

luor•e;

In~IS

11

s=roir

avec beaucaup. de vrailfemblangc qu'ellc; vicnt de

!'animo!

c~tacé,

qu'on no

mm~

1;1arh,w,41.

!..te

m~me

au;

tenr por-le d'une autre

~orqe

de la 1n€tqe eCpece, qui

fut trou>¿6e en

1741 ,

d~ns

un terrein

mar~c;~geu1

du

!ll€rr¡c pays

¡

eepeodant

il

ob(er~e

que ¡e qarl¡wal que

l'on trouve communément dans les t'(lers dq (iroen–

land, qe fe rencontre po.iqt danl

1~ 111e~ Gl~ci~le

qui

b.orne Je nord de la Sib.érie .

Ge qui Cemblerojt jener du doute fur cet¡e matiere,

c'efl un fait rapporté par l'illuflte I.,eibnitz daos

ill

Pro–

·~~¡, ;

il

dit d'apres le

rémoign~ge

dt¡

cél~bre

_Qtron

G uerike, qo'en 1663 an

tira d'une

carrier~

de pterre

.:l.

cl¡aux de la momagne <le 7;euniken\>erg, daos le ter[!=

toire de

Quedlimbour~,

le fquelette d'un

qa~drupcde

ter–

reClre accroupi for

~~~

panies de derriere, mais

dont

la

t€te

~tojt

élev<!e,

&

qui porroit fQr Coq front. uoe corne

de cinq aunes, c'en-a-dire d'environ dit p1és de lon–

~IICQr

1

fL

groífe comme lo jamhe

d'u~ hom~e,

mais

tcrminée en poiute . C e fquelette fot brtfé par l ognóran–

ce des oovqers,

&

¡iré

p~r mor~e~u~

qe la ttrre ; ,¡

n~

· '

·

~ena.