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-

LIC

Le$

ljeUtetl~ns

les •moios anciem foj¡t renvoyl¡ dans

Jcurs provh¡ces, avec une

gratific~tior¡

pour leur <lonner

moy,o

<1~

s'y rendr¡:,

~~~ att~ndant qu~

les

~irconnap¡:~s

permeuenr de les

rappell~r

au fervice ,

Noos nous bornons

~

ce,s conr¡oilfances gtnérales fur

1~•

opérátions des deux fortes de

licenú,mens,

&

ren–

voyons aut ordonnances mili¡aires pour les autres dé–

laiiJ qui

y

ont rapporr.

Cet •r;icl,

•fl

de

M.

/)qRW,<f,.

eatiet.

LICENTEN, (

Comm.)

licenee, perrni.Cfion • Ce

ter<ne elt ufité en f:'!ollande, pour {jg!Jifier les

p~ífe·ports

qu'on délivre daos les l¡'ureaux des

~onvois

Ol!

dou~nes,

pour pouvoir

cl)~rger

ou

cjéch~rger

les rt}archondifes des

vailfe;ou~

qui enrrenr Ol! fqrtent par mer, ou celles qui

fe voiturent par terre·: il

fignifie auttj les droits

<l'~ntré~

4

d~

fortie .

Diéfio11. áe c;:ommer<e.

l.,ICliANOS,

f.

f. ell en

Ms¡Jiru•l~

nom que don–

J!Oie¡¡t les Grecs

il

la

troi6~me

corde de chacun de leurs

deux

pr~mieres térr:~,corcjes;

paree que cette troilieme car–

de

(e

¡ouchoit <le

l'ind~x. Z.i(h~nqs,

dit

l3oec~,

i¡/circo,

t¡1to11idm

Licba~tos

áicitur,

tpum

nos

ilfdicetfl

VQfamus.

La ¡ro!fieme carde

a

l'aigu, du plus

\>as

tétracorde

qui étoit

c~lui

ejes hypates

1

s'appelloit quelql!efois

licba-

7'01 hypaton,

quelquefais

hyp.atQI1 ái4to'lo1, •'!hArmqnios,

o

o

crqntati~l,

feIon

1~

genre , Celle du

f~cond

tétracor–

d.e, ou du t6tracorde ¡ies rnoyennes' s'appelloi,t

licba–

f!OI

'nlefon,

ou

rl!<fon áiqtqnq1

1

~~. Vqye~ TtiRA~QR,•

PE.

(.S)

.

L!CI:iAS, (

Glq,~.

anc.)

rocher qui éto(f entre I'Eu.

bée

&

la Grece propre. Qn cqnno!t !'origine fabulen•

fe

qu'Ovide lq( donqe dan, Ces mét1rnorphqfes, /.

[X.

v.

~26.

&

Jl¡iv.

Straban dit que les

l.,icha4n,

ain(j norr¡–

mée~ d~ I.,i~h(t!,

étoient au nombre

d~

trois, <¡u'il plac;

fur

1~

c6te

d~s

Loores J!:picqémédiens ,

LICiiE,

C.

f. '(

Hi/1. '!at.

[chnq{og.)

glat¡et~s

f?rN'I·

,lsu.

Rond. Poilfon

d~

lller; on le uomtne

pt!l~>?lide

eg

Languqdoc .

JI

ditfere de

1~ ~ichc,

en

e~

qp'il n'ell pas

fi

gr~nd.

Voyez

~¡¡:H!'.

JI

a'fur

19

~os ~pt

algqil)ons,

dont la poiote en.

dlfig~e

en arriere

1

&

un trait qui

s'~•

teqd en ferpentant ¡jepl!is

le~

oqi9s jufqu'aq

mili~u

do

corps,

&

de li

~n

ligne

drof¡~

jnfqG•a la queue; lo corps

ell plus étroit que

c~l4i

de la

bic~e .

lj

p'y a point dq

uches naires fur les

p~geoires

dq de!fqs

~

dq detfoús ;

au relle ces

geu~

p,oflfons fl'

relfcmbl~n~.

Rond.

bijt.

án poi}. liv.

0/ll:

1/o,y•z

PaJ~SON~.

LICHEN

1

C.

Cll·

{

lftfl..

nat. Bot<llt· )

geQre de plan,

re qui n'a

POJ!ll

q~

fteur;

Con

fruit

a

la forme d''ln baC.

fin.

11

COf!!Í•nl qne poulliere ou felnence qui paro¡t

~tre

arro

ndl~,

lor!\1u'on la voit au

mi~rqfcope,

Tollr\lefort,

in.ft

. rei herb. Voyrz

Pr.A>¡TE.

·

L

tCHEN

4•

Gr~u ,

(

Bot'an: •Jtot.)

efpece de

lich•lf

qui

for~

a

teindre efl rouge. M . de louroefort qni eq

a

dooné le premier la dcfcriptÍOQ,

Je

ll0tl1ffie

/iche11 gr41,

cul',

poly_poián,

tinéloriit~,

C:oroll.

40·

'

JI

cro!1

p~r

b,auquets

l¡'ris~tres,

loqgs d'enviroh deu:¡;

ou trois pb

0

ces, divifés etí' petits brins, prefque a

0

(ij

rpe–

nus que du crin,

&

partagés

~'1

qeux ou trols cqrnl–

chons; d61iés a leur

naitl~noe'

arrondis'

&

roide~. moi~

é¡>aiS de prl:s d'une ligqe

d~ns 1~

fuite; coQrbés eri fau–

ctlle,

4

terminé~

que!qqefqis par geux poin!es: ces cor–

llichon~

fon,t ga¡nls dons leurs

longue~rs.

d.'un

r~u¡¡

de

bafljns plus bla11cs que le relle,

d~ d~mt·ltgoe

de

di~,

métre,

relev~~

ele

petit~s

yerrues, femblables at\X baf•

lins qu ¡¡qlype de mer; foqte

1~ plaqt~

e(l, folide, blan,

che,

&

d'un goO.t fa le!'.

Elle

n'efl pas r'l,re da11s les !le< d<\ 1'

.1\rchi~l, rr¡ai~

f01l qfag<} pour la

~ein,ture

n'ell connq llll' a l\lllórgos.

. Elle vient fur

le,~

ro,chers de cette ?le;

&

fur ceux de

Nioam~ ,' Ji

y a beaucoup· d'apparence qa'elle

rf~rvoit

autrefoi~ ~

meure eh rouge.

les tuniques d\A morgas,

qui étoient fi rech"fcl\é.t:{, Cette plªnte fe venda,it en•

con;

d~ns

\'

Arc~ipel

fur-

la fin du dernier fiecle, di:.;

écus le qulntal, ce

lll\f

f~roit

vingt

éct~s.

de:

!JO~

¡ours;,

on

1'1.

trat~fportoit ~ Al~~andrie

&

en Angleterre, pour

l'employer .. teindre en ¡ouge, ca.wme

on

{l; "(brvoit en.

France de la porellc. d'Auyergne; mais \'qfage de la co–

cheniil~

a fait

to"::o~r

tautes les tei!lturc¡s que¡

~~~

plan-.

tes p.envent fourtur. (

j.)

'

LICfil,

f.

m. (

B•ta•. •xot. ),

fruit

tre~

-co;nmun.

&

tr~i·ellimé

a

la. Chlne; je trouv'e fon.

IW.rñ

écriliici,

letch.i, /itchi, liths,

ou Q.íen en deux Cyl

labes

féP,a.rées;

li·cbi;

li·~i, let·'~';,

lit-:.cbi , Ji-thi;

cene fe{Ojt

.t:len,

fi

j'en tio.uvois des

defc~lptions unifo~mes

&

i,n(\rué!ives

dans les relations de no,s. q¡iffionnair<;s, !l\IIIS

il

s'en faut

de l¡oaÚcoQp; la pi

O.

paÚ

~ulement

s' acccirdent

a

dire,

que c'etl

'te.

fru it d'·un .,rbte grand

&

élevé ," do11t

les

feuilles re(\emblent

~

c<;\l<;s du laurier;

& .

que. e'el! aux

~ltrémitéS

aes branches,, qu'iJ produit'

Ct;

(niit

COll\ll\C

L I .C

39I

en grappcs, be3ueoup plus claires que celle¡ du raiñn

&

pendan!

a

des queues plus lon_gues'

'

,l...e

lir:hi

eQ de la groUeur d'l!o petit abricot, oblong,

mol)ef, cot¡yert <!'une tcorce rr¡{nce, chogrinée, de cou·

)eqr ponceau éclarant, comeoa!)t

un

noyau blanc, fue•

ct¡lem, eje tre¡·bon godt

&

<!'une odeur de rofe; le

P.

Boyg:¡

a

fait graver la tigure de ce fruit dans

r.~

flora

fi-

11<11/Js,

mais

e)l~

ne

s'accord~

point avec d'autres defcrl·

ptions plus modernes'

Le

lirbi

yient dens les provinces de Canton, de Fo–

)den,

&

d'autres provinces mérldjonales. Les Chinols

!'~(limen¡

lingulieremen¡ pour le goilt

&

poor les qua–

Hrés blenfnifames; car lis a!furent qu'il dOJJne de la force

&

de la vlgueur fans échouffer, hormi; qu'on n'en mange

av~c e~ci:s,

Le

P,

Dentrecolles ajoute daos

l~s

/,·ttret

/difiantes, ¡ome

XX!V.

qu'il er¡

~1}

¡le ce fruit comn¡c

de nos

rr¡~lon¡

lle l'Europe, que pour l'avoir excellent,

iJ

faur

)e

manger C:ur le lieu

m~me,

&:

le cuelllir dons

fo!) point de maturité,

tr~s-dif!jcil~

i

attraper, plrce qu'il

n'a qu'un moment favoral¡fe.

Ccp~l)dant

comme dan•

¡oljt l'empire on fait groñd cas de

~e

fruit fec, on le

Jailfe iécl¡er

d~ns

fa peiJic:ule, al)

11

fe noir¡:it

&

Ce

ride

comme nas pruneatJX . On eQ mange toute l'antJéo por

ecHe

méthode; oo le vend

~

la livre,

&

l'on en mer

d~ns 1~

thé paur

pro~ur~r

a

ce(te liqljeur

¡m

petit gout

¡¡t~relet,

t,.es

/ichi

qn'on apportc

a

Péking pour l'empereur,

&

qu'on ret¡fer<t\e dan• des...vafes pleln.s d'eou-de-vie, oli

l'qn méle

cju

111lel

&

d'aytre~

i!)gródiens, confervent

píen

uq air

de

fra!ah~ur,

mals il¡ perd•ot bealjcoup de la

ñ–

pelfe,

4

de

l'e~cellonce

dq leljr

~ot\t

.

ke

nc~yau

dq

lichi

un

peu

rott

&

réduit en poudre

flne, pafle ciJez les Cl¡inois pour qn fp6cltiq ue cor.rrc les

douleurs de

~ravelle

c5¡

de coliquc néphrét!que . On voit

p_ar-U, qu_e l'on q¡et

fa

confianc¡e

a

1~

Chine , ainfi qu'cn

~urope,

cjaq¡ tous les remedes de bonoes femmes; les

m~ux

fjni!fent,

~

les remedes inutiles ou ridicules fe

mniptiennent eo

cr~d)¡.

(

Q.

J ,)

LIQHNOIOE,

Lichnoi'án,

(

Bot.)

ge!lr~

de plante

~

fleurs fans pétales

r~lfemb\~ntes ~n

quelque

m~uierc

~

une filjque,

c;r~ufes

&

remplie• d'air entre chaque

n~ud.

Ces fleurs foo¡

fl~rilcs

ll¡

nues;

ell~s

n'ont pqint de

ca•

!ice, de piftil, ni d'oramines;

~!les

foqt

r~nfermóes

&

r~unie~

c;lans une malfe gélatinellfQ, On trouve une, ou

deux, oq \rqis de ces nialfes dans qes

log~s

qret¡fes,

¡rouées par le haut

'(5¡

for\nées par la

ful¡rl~nce

<le

1"

plánté p,eme. Qn n'to éoqoo!t

p~s

et¡core les femet¡ces,

Nova

_pln11tam"!

g~n~ra,

&c¡.,pan

M.

M!chel~.

.

L!IG!-!0, (

Gb~.

'at!fi'.)

nvtere

~e

1'A (le l]ltneure qu1

~ll

le Lyc

0

s de Phrygíe, dont l.,aodicée fur

(e

Lycus

prenoic le

OQlJl ,

{/~{~"-

4

A

o n

¡e;

tE fur le

~ycus;

Lvcu&.

(D .

J .)

- Llt1HOS; (

Glog.

mr<.) nouv9 de 1a Phénicie ,

f~·

Ion

·Pomponl11~

M

el~,

/iv.

f.

ch. xij,

c'ell ªu¡li

le

4y·

fD~

de Pline.

f

Q.

J.)

· LICHTENBERG.

( G.log.)

ce n'e!l qu'un

c~!teau

de Franée dans la

bai{'e-Aif~<;t; m~is

ce cM,teau elt

re

ehef-lieQ cl'uq COf11íé

~e m~the

nQITl .

11

~-(1 fu~

un

ro–

cher

pre~

des montagnes de Vofges,

il

ctnq lteues de

Hagueneau .

L,ong,

:¡,sd,

<(

r{'.

(at.

'l-8d. rr'.

u ".

<a.

J.)

LIOHTÉNSTEIN, (

Glog.)

.,.¡ne

de SultTh dnns

le Toékemllour!(, ·re•wrquablo pªrce que le confeil du

pays s'y tient. El\e el\

fu~

le Thour:

lo."(·

:¡.6.

f'Q.,

/1#.

47·

2).

(0,.

j.}

·

4

r

<;:,

H

TE

N,

e,

11\. (

Comn"}

petits

b~tirnens q~¡

feiven.\

~ 1\m.f\~rd~m

1>aur

le

1<~1\f\?ort

des mar_chal\dt·

fes

qti

rnag!li\1\ au po,rt, ou dq port au q¡agalm . Ce

font- des c¡l)>eees ci'aleges de

30,

~

36

lart~

de

g<aim

¡

o'eíi

<ll;~Ore

la

yoi~ure

9es.

bl.~s,

&;

de~

Ce\s,

&c. Diél,

t/~

Comm.

· LiCH1'ST.1\LL

~

Glog.¿

qu'11ques

fran~o,i~

por–

té~ ~

eflro.¡>ler tQUS

\~s na~s,

ofit rendu celui•C! m<!–

connollfoble

en

6cri~·>,Ot L.~efftall;

c'ell une ¡ol1e pe–

tite ville de. 'suJIT'e

a:u

c;~mof\

de B:\le, fur l'E.rgetz,

a

2

lieues de

B~le:

long.

2f.

32,

/#,

47·

f'Q.

(O.

J.)

LiéiTA,TIQI'{~

r.

r:

C'J.';frifPmd.)

eQ

l'o~e

par

\equel un

iq¡,m.~uble

con\lnun.

~

plurleurs perfonnes,

&

quí ne peut fo pa_rtager

co~modément, e~

adJugé

il.

!'un d'entre eUJ[' ou meme

a

qn etranger.

• L'ufage de

\:1,

li(i(atioH"'

été empruntcl- des Romaíns;

il

remonte jnf<J,u'a la, loi <\<:s XI(.

tabl~s ,

qu' porte que

tes. biens

fl,ljet~

a

licita~i~"·

font

ceu~ qu~

ne. peuvent

(e pa,rt.ager

com,mod~m.«;ot,

'?U.

que l'on. na pas. voulq

~a~~~!

''Jo¡

me~

dans la, meme clalfe les alfodés,

&

les

~o-h<!riúers

..

J,.'édi~

¡>er¡¡étuel s.'en.

exl>liqt~e.

de

m~mc

Uv.

.K,~