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LIC

de

Flami~ill~.

Ce f!lt

a

Libyffa

felon Elltrepe, que c:e

gr;1nd .capa::une termtn:l í'a carriere par le poifon,

&.

qu'il

fut évner en mourant volontairen1eo.c

Ja

douleur

d'~tre

livré par Prufias

:.tu~

Romains

.

'

·

Libyffa

n'étoir qu'une bourgade du rems d' Anr¡i)>al;

ron rombeau l'illuflra;

il

s'y forma une ville qui fl¡t for–

titiée avec le tems, Bellon

m~me

croir avo1r vu le

tombeau

du

vainqueur de Fl:uninius

&

de Terentiu¡

V

arra;

(elon

lui, ce lieu

fa nomme

Diarihe.

Pierre

Gilles

p~étet~d

que ce lieu eij un fimpll! villag!' .qu'il :¡p–

pelle

Draetb~fTa.

. Appien ne conno\'t en cet endr'lit ni

vi

lle, ni bourg,

nt Vlllagc;

n

n'a vü ql}'une riviere nommée

Lib)'{f~s.

Mais qul empeche qu'il n'y aír eu ua village, une vil–

le, une campagne,

&

un~

riviere de:

n1.emc

nom , daos

un endroir q_u•}\.nnibal avoit choifi pnur

fa

retraite?

LICATE LA,

~n

latin

L~o~:zt<t,

(

G/og.)

petite vil–

le

de

Sicile, dans la vallée d!l N oto, dan• un pays fer–

tile en blé, avec un porr i'ur

la cótc méddion:tle. Elle

efl fur •les confin¡ de

1~

vatlée de Ma1.ara,

&

s'avance

dans la mcr en forme de prej.'qu'ite,

i

l'embouchurl' de

la riviere de Salfo.

Long.

30.

lf.

lat.

37· 44·

J:-ICATII,

(Giograph.

an~.)

•tt

LICATES Celan

Phne,

liv. lll. cb. .;r-x.

ancien pcuplc de la Vindétieie

done

Augufl~

tríompha. Prolomée les met au bord du

Lychs, aujourd'hui la dv iere de

Lce~e.

(D.

J.)

LICE,

C.

f. (

Gra»1m.}

ch;unp cl:>s ou earriere ou

les

ancicn~

chevaliers CI")O)bnuoieat foit 3

0Utt30CC

1

foit

par galanterie, dans tes jo

u

res

&

\e¡ tournois. C'!!fl auffi

une limpie carriere

i

courre la bague'

&

a

difputer le

prix de la courfe

a

pié ou

a

cheval.

Lic~

dans tes ma–

neges efl une barriere de t¡ois qui borde

&

termine la

carrier~

du maoegc.

L

1

e E

5, (

Pcnnsri~.)

on appetle ainli les chienne¡

courantcs.

LICE'E

ou

LYCE'E,

(Hi/1.

philo(Qp.)

en Ar.chi–

teélure, éroit une académie

a

Ati}enes oii Ptaton

&

Ari–

fiote enreignoient la PhilqfophiJ>. Ce lieu

é~oit

orné d<J

portiques

&

d'ar~res

plantés etl qninconces. Les philo–

fophe5 y difputoient en

[e

prt>menant .

LICENCE,

C.

f.

((irqmm.

Lit,lra;.

&

Mur,./~.)

re–

Jtchemcnr que l'on fe permet centre les lois , des mceurs

ou des 1\rts. ll )' a done deux

forre~

de

ti

unce

&

cha•

cune des deu.¡¡ peut l!tre plus ou moins vi<!ieufe, ou

m~me ue

l'~tre

point du tour.

l.es

grand; príncipes de la Morale !bnt uuiverfeli;

lis

fo

nt éc

rits daos

l~s

cteurs, on doir los regarder comme

inviol~bl~s'

&

ne

[IJ

permettre

a

lel)r égard aucune

li–

e~nc~,

mais oñ ne doit pas s•auacher trop

lninutíeufe–

Jl}ent aux derníercs coníéquenaes que l'on en peut tirer,

ce feroir s'expofer

a

perdrc de vtle tes príncipes mémes .

Un

hon1me

qui veut, pour q.infi dire, ch1caner l;t vertu

&

morqqer prúcifémenr

tes limites du

jufle

&

de

l'in–

jufle,

examine, coqrutte, chcrche des autvrités, & vou–

droit

~rouvcr

des rairons pour

s~a{farer,

s'il

ert

pcrmis,

par exemplc, de prendre cinq pour cent d'intér<!t pour

de ['argent

pr~té

a

fiX

mois; & q

uaHd

it

3 OU

qu'il CCOÍt

avoir la deUus toutes les

tomier.es

nécelf.1ires, it prc!te

a

cinq pQur ccnt tant que

l'on vent

, mais ni

a

molns, ni

fans

intér~t'

ni

a

perfonne qul u'a!t de bonpes hypothe–

ques

a

lui donner.

\)

n autre moins

fcrupuleu~

fur les potíts détails, (ait

feulement qQe ·fi tout ne doit ptu• érre commun entre

les hommes paree qu'il y a entr'eux un parrage fuit

&

acceptt!', qu'au moins H faut, quand oo aime fes freces

dcher de rét>blir

t'~galité

pnmitive , En partant de ce

príncipe, it préte

qQelqu~fois

a

plus de cinq pour cent,

qqelquefols faos

intér~t,

&

fouvenr it donne .

JI

s'accor–

de qne

liancc

p:¡r rapport

a

la lo! de l'u(Ure, mais cet–

te

/iune<

ain!i

rachet~e

p'efl elle pas touabls:?

On appelle

lian~ts

daos les Arts, des fautes heureu–

fes, des f;¡ures

que t'on n'a pas faites

fans les fent!r,

mais qui éroient préférabtes

a

une froide régularitt!: ces

li~m<U,

quand elles ne font pas outrées, íont

po~r

tes

grands génies, comme celles dont je viens de parlor

font pour les grandes ames.

Daos les

li<mas

morales

it

faut éviter l'écht,

il

fam

évlter les yeux des foibtes, it faut fairc au dehors !·pen

prcs ce qu'ils font; mais pour leur propre l)onheur, pen–

fer

&

fe condljire aotremenr qu'eux.

La

liunce

en Théologie, en Droit, en Mcdecine,

eft

le pou voir que l'on aequiert de profelfer ces [ciences

&

de les enfeigner: ce pouvoi( s'accorde

~

l'argent

&

au

méritc

l

quelquefois

a

l'un des deux renlement. D.e

li–

&e»(e

on a fait le 1not

/icenciettx,

produit par la,

/icence.

La 1igoitication de ce mot ell plus érendue que oette du

fubtlantif d'oii il dérive; il exprime un aíftmblag.e de

li–

e~ncu I=Ond~mnables ,

Ainfi des clifcours

licm~i~lfX,

U!lC

LIC

c:onduite

liccHJ:i.aft

font des difcours

&

une conduite

o

U.

l'on f

e pertnet t

ou.t, o

U

r'on n'obferve aueune bien–

féance,

&

que

p.ar

couf¡!qucur l'on ne [auruit trap

Coi–

gncu(ement évi

rer .

LJC!!WCE,

(

Jurifprt~d.

&

Th!olog.)

fignifie

cong!

ou

p~rmi/lion

accordée par

utt

fupérieur dans

les univcr!i–

tés. Le tenne de

licenq

fignifie quelqu.cfois le cours d'é–

tnde «u bout

duq~,tel

on parvient au degré de licencié ;

qllelquefois par

Cl!

tcrme on entend le degré meme de

Jice;ue.

L

1

empereur juO,inien avoit ordonné que l'oo

Nllero!t quatrc ans dans l'étudc

d~~

lois . Ccux qui

avoien¡; fatisfait

ii

cette obhgation écoient dils avoir

Ji–

un~~

&

perrnjfiion de

()!

retirer des études; c'ell de

tii

q~¡e

ce terme efl ufité en ce fens .

Le degré de

licmc~

efl auffi appellé de cettc manie–

re,

paree qu'on

donoe

a

ceJui qui l'oblient ls

/ipc¡zce

de

lirl'

&

enfeigner publiquement, ce que n'a pas un limpie

b;u:helier.

Voy<>:.

ci,aprJs

LICENC

1

É.

(A)

LtCENCE

poiti'!'",

(

Bclln-lettru.}

liberté que s'ar–

rogent les Pactes de s'atfrancltir des regles de la Gram–

malre .

Les principales

licen~er

de

k!

poéfie latine, confiltent

dans le diaflote ou l'allon,¡ement des fyttabes breves,

daos le fytlole ou l'abrégemeot des tyltabe&

longues,

d>ns l'addition ou pléonafme, dan• le retmnehernenr ou

opheref

e, dan;

tes tran[pofitions on métathefe : de Corte

que les

poet.es

latins manient des mors

'1.

teur gré,

&

font en

état de

former des fons qui peignent les chofcs

qu'its vculent

e~

primer. Horaec fe plaigr¡oir que les poc–

tes de fou tems abui.Oient de ces lice¡¡ces,

&

data ro–

''"'"

ir

vmia cfl

;,,Jign"

po~tú.

Auffi a-t-on dépouillé

peu-ii-pl'u les Poctes de leurs aneiens prlvileges.

Les poCite• grecs avo(ent encare beaucoup

plu~

de li•

bcrté que les lados : cette liberté eon!ifie en ce qua:,

1°.

ils nc mangent ·jamais la voyelle

de~an~

une autre vo–

yellc du mot fuivant, que quand ils mcuent t'opotlro–

phlO¡

:>.

0 •

ils ne rnang\'ut point

l'm

devane uue voydte;

3°. ils ufent

fouven~

de fynalephe, c'cfl-d-di•e qn'ils joi–

gnent fOIJVCnt deux mots cnf<mbtc; 4°. leuos vers 1ont

fouvant fans eéfurc;

f

0

,

ils emploient .fouvetlt

&

fans

néceffité

1~

vers fpondaYque; 6°, ils ont des particulco

explé¡ives qui rempliífent tes vuides; 7°. en fin ils

etn–

ploient le• différeps dialeéles qui étendent

&

relferrenr

les rnots, font les fyllabes IOn)(llCS ou breves' retan '"

befoin du vorfificatenr.

Voye::.

DrALECTI!: .

Dans la

v~r!i

ticatiou

fran.;oif~

on app,elle

licenc~

cer–

tains mot• qui

n~ f~roient

pqs

re~us

dat¡ s la profe com–

mune,

&:

qu'il efl permis aux Pactes d'employ<r. La

pl{ipart méme de ces mots, [ur-tout daos la haute poé–

fie, ont beaueoup plus de grace

&

de npbleUe que

c~u>.:

dont on fe fect ordinaitement; le nombre n'en cll P"'

graod, voici les

princip:~ux!

le¡

hranaíns

ou les

murt~ls

pour

les

homn1eS;

forfait

pour erime;

glaive

pour épée;

les

ondu

pour tes eaux;

1'

Etern~l

au lien de D ieu, ainfi

des :tutres qn'on rencontre dans nos mcilteurs

po~tes.

(G)

LJ ~ENCES ~n Peintur~,

ce font

las

libenés que les

Peintres prennent quelquefois de s'atfranchir des regles

de la perfpeélive

&

de• autres lois de tcur art. Ces

li–

ccncBJ

font tOUJOUrs

dc:s

fautci,

mais

il

y

a

des

/ifences

permifes, comme de

fa!r~

de• femmcs plus jeune• qu'el–

les n'ótOient Jorfque s'e(l paiJé la ('ccRe qu'on repréfen–

tC; de mettre dans un apportement o u dans un vellibu–

le celles qui fe font p>(fécs en campagne, lors cependant

que te lieu n'efl pas expre(fément décidé; de cendre

Dieu

tes faints

les anues ou tes divinirés payconcs té–

moin; de certair:s faíts,

0

quoique les hilloires

facn~es

oll

prophanes ne nous difent point qu'ils

r

aient

:t~fl~' &~.

Ces

li~e><cu

font toujours louables , a proportton qu'el–

lcs produifent de beaux etfcts.

L 1

e

E N

e

1 E' E N D

R

o

1

T ' (

Juri[prud.

) en celui

qui

apres '\VOlr obrem¡ daus une faculté de DrQit le

deg~é

de bncheli:r en Dr_oir civil ."u en D wit canon,

ou

in rttrot¡ne tz,re,

obncnr enfu1te

le

fcscund degré.,

qu'on appetle

degrl

d• lic.nce,

lequel lui donne le pou–

volr d'eníHgner le Droit.

Ce degr6 de llcenco rcvient il-peu-pres au titre de

1W1

1

.a.J,..,

que

du

tem~

de

J~tlin!en

lt!S

étlldtr~os

en

Droit

prenoient

a

la fin de la cmqmemc

&

dcrnlere annéc de

leur cours d'étude; ce titre !i¡!;nifisnt des gens qui font

capablcs d'enil:igner les antres .

L'édit du moi• d'Avril r6y9, portant réglement pour

le tcms des études en Droit,

ordonne

entr'auties chafes

que nul ue pou.rra pren.dre

aucu~lS.

degrés

ni

lcurts de

licence en

Dron

c"nomque ou ctvll daos ::mcnne des

~cultés du royaumo, qu,il n

1

ait étud16 trois années

e~ue­

rcs

a

comprcr du jonr qu'il fe fcra inferir fur le rcgtftre

de !'une de[dite< faculté

S;

qu'apres avoir

été

reQU bache–

lier

nour obtenir dei lettrei de lioencc, on fulma un re-

. ' r

·

cond