LIC
rellt que la eoroc
&
la
t~te
qui demc11rerent en entier
1
ainfi que quelques
c6t~s,
&
l'épinc du do<; ces o• fu–
rene port<!s
i
la princerre abbérfe de Quedlimbourg. M.
de
Leibnit~
donne dans ce
m~rne
ou.vr~ge
la repréfen–
ution de ce fquclettC.
lJ
dit
a
ce fUJCl, que fui.vant le
rapport d'Hyeronimus Lupus,
.&
de ilaltbafar Telln,
auteurs porwgais ,
il
fe trouve
.che~
les Abyffins un qua ·
drupede de la raillc d'un cheval, daD! le front efl armé
d'une eorae.
Voyn
Leibnit~ , Proto~,M,
pag.
63
&
64.
Malgrt! routes ces autorités,
il
et\ flcheu• que le fque–
lette dont parle Leibnin, n'ait point <!té plus foigncu–
fement euminé,
&
il
y a tout lieu de eroire que cetu:
carne appartenoit r<!ellement
a
un poi!fon .
JI
ne faut point confondrc la coro0e ou la fubflancc
orreufe dont il s'agit
ici.
avee une autre fubt\ance ter–
rcufe, calcaire, .
&
abforbante, que quclques aureur& ont
tr~s-improprernent
appellée
uuieor11u foffil•,
&
qui, fui–
vant les •PI'•rebces, ell une cfpeéc de eraie oo de tnar·
ne.
Voyn
UNtCORNU F'OSStLE. (-)
LtcORNE, (
Blajo11.)
la
lieorne
ell un des fupportes
des armes d' Angletcrre.
Voye:r.
SuPPOR
T.
Les 1\érauts rcprc!fentcnt ce.t animal
paf!ant
&
quol–
quefois rlmpant.
Quand il en dam celle dernfere attitude, comme doos
lec arillOS d' Angleterre, pour parlec proprement, il faut
qirc qu'il e(\
foil/""'
d'ar¡;cnt ; une
litorwe
faiUant de f•–
ble, armée,
on~lée,
&e.
Ll.COSTOMO, (
Glox.) iScotu[<t
ou
&cotuj]",
nn–
cienne ville de Gr.ece dans la TheiÍalie, :wjourdlhui dite
province de janna , fur le Péoée aupres du golfo de
6alonique,
Salo,iehi,
ave~
up
év~ché
fuffragant de La,
ri!fc.(D.J.)
L!COU
•*
L!OOL,
f.
m,
terlm
dr
[JOilr•elier–
Srlli<~·,
c'ell un hnrnoi• de
t~te
doot on fe fert poor
att•chcr les chevaux d•n.s l'écurie,
&
re
lieol
en com–
pofé de quatre picces, favoic une mofelicre, une tl.?cie–
re' dea¡ montaos qui joign,nt la
mufeli~re
a
la
t~tiere'
qui dlailleur.s fout joinrc!s fous la gorge par un .anRe11u
auquel el\ arfujeni une lon¡¡e do carde, de cuir, ou de
crin, p:1r laquclle on attaohc le
ch~val
á l'augc .ou au
ratelicr .
Voyn l.s Planches.
LIG:TEUR, f. m. (
f.ittlrat.)
en latín
lillor
huif–
fl<:r <40i marchoit de.,.ant les prcmiers rnagillrats
Je
Ro–
me,
&
qui r.ortoit la hache enveloppée daos un
faif~eau
de verges: ti faifoit tout eufemble l'(>fljce d&l
ltr~ent
/l1
de bourrcnu .
Romulus établit des
lillcurs,
pour •rendre la préfenoe
des mogiilroti plus· refpeélable,
&
poúr' exécut<r fur le
champ les iuKemens qu'ils prononceroicm. lis furent
IK>mmés
lill(ut s,
paree qu•au premier
oommandement
<lu
m•~illtat,
ils lioicnt les mains
&
les piés du ooopa–
ble,
/iélor
J
~~~anáo .
Apulée croit
qu7ils
riroicnt leur
atom d'une ceinture
~u
courroic qu'ils a\l'oient aurour du
corps,
&.
qu'on appo!loit
liti"m.
Paya:.
LtCtlJM.
Quoi qu'il en f<>it, ils ét<>ient tOt1Jours pr4lS
il
d6licr
1curs fa\fceaux de vcrgcs
1
pour fouettcr ou pour tran·
chcr la tt!te 1 fe:lon l'ordrc qulits recevoient,
1, lillor,
ctJIJ;g• ,..,,u,
txpedi virlf41, plellt fuuri.
lis
étoicnt
cependant, malgré leur vtl etnploi, da condiuon libre,
de race d'affranchi
¡
&
on n'admettoit poim d'cfclavc
a
cet office.
Quand les dil'l:ateurs paroirfolent eo publlc, ils ótoiein
précédés par vingt•quarre
li8wrs;
les confuls par dou1.e;
les
pro-con!hl~,
les prére11rs, les généraux par fir; le
préteur de lt vil!e par deu¡; & choque ve!blo qui pa–
roiffoit
en
pubtie,
en
avoit un par honneur. Comme
lea c!dilca
&
les tribuns ne jolliffoient point de
l'c~crcicc
de
la
haute junice, les huilliers qui les
pr~cédoient
s'np–
pctloient
tliator~s,
paree qu'ils étoient fouvent en route
pour donner des ajournemons aux parties.
La charge
des
lilltNrs
aonfirloit en rrois
ou
quatre
points,
t
0 •
fubmotio,
c'efi·i·dire
a
comenir le peuplc
:tlfemblé,
&
chaque tribu daos fon pot\e;
:1
oppaifer le
tumulte s'il s'cn
~levoit;
a
chaffer les mutins do la pla–
ce ce qu'il¡ e¡écutoient avec beaucoup de violencc
;
enfin,
a
c!carter &
il
diffiper
la
foulo. H oraco,
O
de
XVI.
l .
1/.
foit uue belle ollufion 3 cetce premierc foné\ion
. des
lill~~<rs,
quand il die :
]\.Ton ewin•
~4CtZ
1
ntqsu confnlaris
S11bmovd
hB:or
mi[eros
t~tmulttu
Me,tis,
&
euras la:rueat4
cirtlll11
Ttél4 vofltllltl.
Eullions-nous encare une efcorte plus nombreure que
ce1te de nos confu1s,
nous
ne
viendrions pa.s
:i
bout de
diffiper le tumulte de nos paffions, ni les foucis impor–
u¡ns qui "oltir;ent autollt des larnbris
dor~s;
le
lilleMr
Tome
IX.
LID
393
peut bien écuter
1
{ubmn~re,
le pcuple, ...mais non pas
les troubles de l'el"prit.
·
Matron,~
non
rummovebant'ur
J
m•~iflratilJJu
dit
Pe·
rlu.s: les .dames
avoicnt.ceprívtlége
i
Rome, 'de
n'~trc
pomt
ob~1géc.s
de
fe reurcr
d~vant
le magi(lrat; ni
li–
lleur¡,
l1t
.hulffiers,
nc pouvo1ent les contraindre de f;.lire
place;
011
le <léfendit
a
ces gens-la. de peur qu'ils ne
Ce
fer.virfeat de ce préte.xtc, pour les pourfer ou les too–
eh~.
lis ne pouvoient p3S meme f•ire defc.endrc leurs
JUaris ,, lorf1..1tfils étoicut en c:arroffe avec elles .
La
Cecon& fon8ion
des
lid~ttrs
Ce
nommoit
aJJi–
"'4d'Verjio;
Hs devoic:nt
avcrti.r te
p.eup¡e de
l'arrivée
ou
de la préfence des magiflrats, ofin que ch•cuo leur rén–
dit les
honneurs qui lellr étoienc
dus,
&
q.ui,conliftoicnt
i
s'arrEter, 3
fe:
levcr
fi
l'on étolt affis,
i
dcfccndrc de
cheval ou de cbarior'
&
a
metrrc has lc:s ar-mes
Ji
on
ea
p,ort.oir.
.
La troif.ieme fonGlion des
lié1~urs
.s'a.ppelioir
prteitio
·
1ls précedoiem les magiflrats, marchoient dcv11nt eu1.:
,
non
tous
cnfemble, ni deux ou
trois
de front
1n:1is
d~
file, un
i
un,
&.
3.
ia
fuite lc:s uos des
aotre~.
De·li
vi~nc
que c&ns Tite-live-, daos
Valere-Ma~ime, ~nns
C1ceroa, .on
lit
fouvent
priiruu
,
proximus,
J~.ctmr:lur
líé\or. Lipfe ropporte une infcription qui fait mentían
du
p_rtJximtu lillor.
·
Une quatrieme fonélion de>
liélrurs
, étoit de mor–
cher d:ms les rriomehes devant le cbar du triomphateur
en portant
l~urs
f$i(ce•u¡ emourés de branches de
lau~
r1er
.
,
Je
ne m'amuferai point
~ rec~ercher
fi
daos les cas
Grdinaires,
ih
portoient lcurs faifceaux droits, ou fur
Pép:mle;
je remarqucrai feulement, qu•outre les fai-.
f€eaU, iiS
tcnoient des baguettc:S 3 la maio,
dOl1t
ils fe
fervoient pour faire ouvrir la porte des msifons
oñ
le
J·Fla~Hlrat
vouloit emrer.
Pline obfervc qve Pompée apres <tvoir voincu M ithri–
date, défendit
il
fon
lillmr
de fe ferv ir de fes baguet–
tcs pour faire ouvrir la porte de Poffidonius, dont
il
refpe&oit le favoir
&
la venu.
Enfin, quond les magiOrats vouloient plaire au peu–
ple & gagner fa f:veur
1
il~
f:tifoient écarter leurs
lill~llrs,
&
e'
en ce qn'on
appclloitjitbmiterre [afees . P•yrz.
FAI–
SCEAUX.
f\1ais tes
magictrats
u'eurent
le
gl:live en main
que fous la république
"&
les premiers cmpeceurs; ce fu–
rem enfuite les foldats <!u prmce qui prirent la place do
liO~urJ,
pour a.rreter les coupables, & pour tranchcr la
tl!ce.
f/oyez:.
Rofinus, Pitifcus
1
B.ombardini,
áe '1zrure,
Middleton,
&
autres. (
lJ..
T·)
LIDA
1 (
Glog.)
en luin
Lida,
perite \"ille de Polo–
gne avéc une citadelle, lituée daos la Lithuonie, ou po–
lttinat de Troki, dont elle en
a
l'flieues S. E. fur le
ruirfeon de Dzila .
Lo"/(·
#·
4·
laeit.
f3 ·
fO.
(D.'}.)
LIDDA
ou
LIDDE,
(Giog.[arrle.)
ancíennc ville
dans la Palenine,
&
de la tribu d'Ephraim . Les Grecs
l'appellent enca-re
Diojpolis,
la ville de jupiter . Elle
étoit 11ne des onze topzrchies de la terre prornifc. S.
Pierre y goérit un paralytique,
&
cette ville, du tems
du regne des Chrétiens, devint un
év~ché,
mais a11jourd'
hui
Liádtr,
n'eft plus qu'un petit bourg,
mi
l'on ricnt
un marché por femaine.
Voy•
t.
Ir
P.
Rugcr,
voyage d•
la
Terr~ (trine~,
liv.
l.
chap. xiij.
LIDDEL, LA, (
Glog. )
rivtere de l'Ecorf< méri–
dionalo; elle a fes fources daos la province de Lidcfda–
le,
ii
laque!le afie donne
Con
oom , va fe joindrc
a
la
rivitrc d'Efck, & fe randent enfomblc da"' la baic do
Sohvoy.
LIDDESDALE,
Liddrfdalia, (Giog.)
provincede
l'Ecorrc méridionale, au¡ confins de !' Angletcrre, ou
elle el\ féporée par une chaine d" montagnes du N or–
thurnberland au levam ,
&
du Cumbcrland au midi . Elle
prend fon nom de la riviere de Liddcl, qui l'•rrofe.
fl
faot rapporter
a
cette province l'Eskdale, l'Eufdale & le
Wachopdale,
rrois territoires qui tircm
lcurs
noms de$
petites rivieres I'Efck, l'Ew & le W"achop . ( D.J. )
L!E-D~-VIN,
(
Cbimi<
.)
Voy<>:.
a
l'articlc
Vt N.
LtE f. f. (
Vinaigrier . )
c'e(\ la portie la plus épai!fe
&
la pius groffiere des liq<>eur5, qui forme un féd iment
en rmnbont au lond des tonneaux, lorfque les liqucurs
fe font éclaircias .
Les Vinaigriers font un grand commerce de
lic
de
vin qu'ils font fécher, & dont ils formen! des pains ,
aprcs en :woir
rctir~
ce qlli y rene de liqueur par le
mO}'en depotilS pre!foirs de bois.
Voyrz
VrNAlGRIER .
Lts
Cab:tretiers marchands de vin
&
3utres qui . ven ...
denr le vio en détail font temlS de vendre leur
/u
aur
Vinai5rfer~,
&
i1
ne '!eur cll pas permis d'cu fairc de;
eaui- e·i)'d.
d
La