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LIE

vers les- Pyr¿n6es

&

en Rouffi!lon.

11

donne une icor–

ce plus épailfe.

&

rnei!leure

a

proportion qu'il viei!lit.

& c'ell de cene écorcc inmile en Médecine, rnais qu'on

ernploie

a

divcrs autres ufagcs' que cet arbrc tire tout

fon lullre. Son fruit ferr

a

nourrir les cochoos,

&

lis

eograilfe mieux.

a

ce qu'on dit. que les glands des au–

rres

ch~nes.

(

/) .

J.)

·

LtEGE, (

Mat. meJ.)

on trouve encare parrni le peu–

plc des femrnes qui· croient

a

la vertu dn

lilge

porté

~n

amulette pour fairc perdre le lait fans danger. Les

M

édecins

&

les gens raifonoables n'ont plu• de foi pour

les proprié_tés de cene cla{fe, q_uoiqu'ils attochent cnco-

_re

un ·collter de bouchons de

lilge

cntilés au cou de

Jeurs chiennes

&

de leurs chates qui ont pcrdu lcurs pe–

tits.

(iJ)

LtEGE,

(Ares

&

C omm.)

écorce extérieure de l'ar–

~re

qui porte le

m~

me nom.

Pour lever cettc écorce, on fend le tronc de l'arbre

dcpuis le haut ju[qu'cn bas, en faifanr aux deux extré–

ttlités une iocifion coronale. On

choi rit

enCuite un tems

fcc

&

alfuré pour lever cettc groffe écorcc; car l'écor–

ce int'é rleure, qui e!l encare tendrc, fe ¡¡ateroit

&

fe–

toit périr l'arbre, s'it · furvcnóit des piUles abondantes

apri:s la récolte du

lilg e

•·

11

ell vrai que ce m al n'ur–

r!VC

·guere dans les pays chauds, ou le tems e(l en

{¡é–

nér:ll fon c:onllant. Quand on a dépouillé l'arbre, qui

P'OUr cela

De tnCllit

pas , on

met

l'écorcc en pile d::ms

quclque

more,

dans quelque étang, ou on la charge de

pierres •pefantes pour l'applatir de t9mes parrs

&

la ré–

doirc en rabies. On la retire enfuite de la more, 'On la

nettoic,

oil

la fait ftcher, & quand elle ell !btfifammcnt

feahe on..la met en bailes ·pour la commodité du tranf-

port.

,

.

.

On emploie le

/i!ge

po.ur

h?s pantonfles, poor des pa–

tins, mais fur·root poor

bou

cher des cruchés & des bou–

teillcs; ks

p~cheurs

s'en ferntit auffi

:l

fairc ce qn'ils

appellent des

patwojft·u

p.our fufpendre

leurs

til<:rs for

l'eau. · Enún, le

li!ge

Cert

i

divcrs autres. ufages . L es

ECpagnols, par exemple, le calcigent dons des pots cou–

vens pour

le réduire

en une

cendre

ooire, extrCmcmeo t

légere, que nous appellons

noir J'E[pag11e ,

qui oll forr

employé par plufieurs ouvriers . Aojourd'hui on fait ce

noir par·tout,

&

mieux que fur les lieux .

· On

~illingue

dans le c:olnmerce, dir M . Savary, deux

foctes de

li!J{e,

le

lilge blmu

ou

Je Franee,

·

&

le

/ílge

1fOir

ou

J'Efpllgne.

Le

lilg'e blanc

doit erre choiíi en

belles

tables unies, légeres, fans nreuds ni qrevaffes,

d' une moyenne épailleur, d' un gris jaupitre deífus

&

ciedans,

&

qui

fe

coupent nettcment.

L e

lié~

e noir

doit

avoir les mémes qualité$,

a

la réfe rve de

1

ép~iffeur

&

de la c:ouleur euérieure; car le plus épais

&

le plus uoir

au dehors, ell le plus cllimé. (

D .

J.)

LtEG E FúSSILE, (

Hijl.

nat.} fuber m•ntanrtm:

0 11

nomme ain

fi

une

efpece-

de pierre extrCmemem légere

qui parolt cornpoféo de libres ou de filets dexiblcs,

&

d'un tilfu fpongieux comme le

li!g•.

Wallerius le regar–

de cornme une cfpece d'amianre, auffi-bicn que la chair

foffilc ,.

caro fo.ffilis,

qui fe ¡rouve en quelques endroirs

du Laoguedoc. Cette pierre entre en fufion dans le feu,

&,

s'J.

change en un verre nair .

Vo)'e:t.

Wallerius_,

mi-

7Ura

tJgt~.

LtEGE, (

Glo¡¡, )

ville d'Allemagt¡e dans le cercle de

Wcllphalie, capitale de l'évéché du mcme norn, dont

l'év~que

ell fouverain,

&

fuffragant de Cologne .

O

u nomme ':J.ujourd'hui cc:tte vi!le en

larin

Leoáimn,

Lcodicum

& ·

L codica;

feloo

Boxhornius

on la nommoit

sncícnnement

L egi11

•~

a

caufe

d'unc

légion romaine que

ks habitans du pays défirent, de méme que cinq cohor·

tes commandées par Corta

&

par Sabinns, comme le

rcmar'que Céfar,

liv.

V.

On l'•p.pelle en allernand

L ut–

tich,

&

en Holl3ndois

L uyk.

La plupart des meilleurs écrivains prétendent que S.

Huberr, origioairc d' Aquiraine, qui ftoritfoic en 700

1

fue

le prcmier évéque de cette ville, qu'illa fonda, lui don–

na le uom. de

Legia,

&

qu'avanr foo tqms ce n'étoit

qu'on villagc .

Quoique cette ville fnit foumife

a

Con évéque pour le

ternporel

&

le fpiritucl, elle jouit de

íi grands .privile–

gcs qu'o n peut la regarder comrne une république libre,

gouvernéc par fes bourgrnellres, par

fe~ féuateur~

& par

T•m< IX.

{1) Ce n'cll p:u

une crreur

de croire

que

les

iruprlc:l[ion.f"

des

mou–

nns

&

en p:uticulier des púe.

juftemeRt irtitls.

foient

éx:~.ucdes .

Ccét

e crorance eft

fondle fur

l'cx.p~ricaee.

k

véri6te

p.:~

r des

h.iu

hifloriques . Tout Jc: monde

{~;m

qttel

f•t

l"etfct de la malé–

tliAi

on

~e

NoC

{IU

~t~aan f>~['port~e

au thap.

g.

de la

Gé.A,l(c;_.

LIE

39)

fe! autres ·miqi!l rats munic:ipau x; car elle a trentc-deu t

colléges B'aniHtns, qui P.art:tgent une partie de l'autorité

dans le

gouvcrncmcnt,

&

pvrccm l'aif:tnce daos la vil–

le; mais le nombre de fe< églifes, de fes abbayes,

&

de

fes monatlcres, .tui font un

tort

confidl!rable. Pétrarquc

en

fon:mt

d,e

cene ville,

écrÍvit

3

Con

amante:

f/idi

1,-eodiurn

¡,fignem cler• lomm ;

il diroit encare la m€–

rne chofe.

Son évcché rentermolt auirefois tottt

le eomré de

Namur, une grande parrie du d.uché de Gueldres

:5c

de

celuí de Brabanr.

11

n'a plus cette ttendue, cependant

il comprend encare fous fcpt archidiaconés vingt

&

un

doyennés

ruraux,

&

en touc enviran

lfOO

par.oifres.

Le pay,s de

Liege

ell divi[é en dix drolfarderies ou

grands bJilliages qui font

a

la collation d u prince . quel–

ques villes ,

Lúg~,

'Tongres, H uy, Mafeick , D inant,

Haffel,

&c.

plulieurs gros bourg• , boronnies

&

[cigneu–

ries, fur le[quellcs l'évéque a

1>

JUrifdié!ion de prince

on

d'év~que

.. Le terroir

y

el! fdtlic en grains, fntits

&

veoaifon.

11

fe rrouve dans le pays des mines de

fer

&

quelques·uncs de plomb, avcc des carrieres d'unc crpe–

ce de chorba n de rerre, qu'on appdle de la

hocullc .

La vil!e de

Licg(

eft

fit uée

d:ws une

val1éc

a.~ réa­

blc,

abondante,

eovirounée

de momagncs que

des

val–

lons [ép.:treot, avec des prairies bien arrofées, fur la

M eo–

fe,

a

5'

licues N. E. de Huy,

4

S.

de Matlricht,

'4

N.

E. de N atnur,

2f

S. O. de C o!ogne,

2<,)

N. de

Lu xe[llbourg, 30 N . O . de Mons, 77 N. E. de Pa–

ris.

Lo •g.

fclo u C::affini,

26d. 6'.. ;30".

latir.

fO. 40.

, C 'cft

ici qu' cll décédé

a

l'~ge

de

H

ans, le

7

,

Aoilt ,

l06 ,

Hcnri 1V, empcrcur d' A.llcmq.gnc,

plu–

,

vrc, erram,

&

fans fecours, plus miférablement en–

" cqre que G

ré~oire

VU,

&

plus obfcurém<:nt, apres

"

avoir

.fi

long-it:ms

rcnu

les

yeux de

1'

E

urape o uvcrts

,

fur fes

viéloircs,

fur fes gr:mdeurs , fur

fes

infonunes,

,

fu r fes vices

&

fur fes venus.

Il

s'écrioit

en

mou–

,

rant,

:~.u

fu

jet

de fon tils Hcnri

Y.:

D ieu

des

vcngean–

,

ces, vous vengcre'L ce

parricide!

De

tous rcms

les

,

hornmes

ont imaginé

que

Dicu

exau<;oit

les malédi-

él:ions des mourans,

&

[ur-tout dc!s peres ; errcur uti–

"

le

&

rerpeéhblc,

(j

elle

arrt':toit

le crimc ,

.

Voltaire,

Hijl.

uníverfelle, tom. l. pag.

280.

( D . J.)

( t)

LtEGE,

c'eH

nn

morce:m

de bois en forme de

petite

olle , qui ell au x dcux cótés du pommcau de

1~

felle,

&

qui s'appclle

batt, ,

lorfqu'il

e(l couvcrt de cuir

&

ein–

belli de clous. On dir: ce

liege

cll décollé. Ce mot

vien.t de ce qo'autrGfois la bauc (toit de

iilge;

mais on

la fait aujourd'hui de bois.

V.

SELLE .

L! E N,

r.

m.

(

Gramm.)

(1

fe dit .de tour ce qui

unit deux chafes !'une·

i\

l'autre; il fe prcnd au phytiquc

&

au moral. Le

lien

d'une gerbc;

le

lieD

d(! l'

amiti

l!.

LrEN,

4ouble,

(

Jurifpr11d.) voyn

D ounL>:

I.IE

>:.

LrE NS,

(Chimr~ie.)

bandcs de foic, de fil

011

de

Jaine, done on fe ferl

ponr

comen ir les matades, prin–

cipalement dans-l'o¡;6r>tion de

Ja

totllc , afin qu'ils nc

changent point de fituation ,

&

ne puitrcnt l:1i_re a':lcun•

ma.uvcmens· quj pourroicnt rC"ndre da.ngere::ufe a d1ffCrens

égards une opération qui eJiige une

fi

grande préciuon.

On met ordinairement le maladc fnr

le bord d'une

rabie ¡¡arnie d'un matelas,

&

de

quclqt~es

orerlkrs pour

fou temr la t€te

&

les épaules. Cctte htuatron prefque

horifontalc, ell préférahle au plan incliné qu'on obtenoit

avec une chaife tenverfée fous le matclas

1

ou avcc un

doffier

a

crénuillicre ,

Plan. X/l. fig.

2.

- Lorfque le malade etl affis fur le bord do la tablc, on

applique les

lims .

Ce fonr ordinairemcnt des bandcs de

cinq ou

fix

~nmes

de long, largcs de trois .:•u

qu::urc

tra–

vers de doigt . On pof" le milieu des denx

lims

fur le

col au·deífns des épaules:

den~

ai<les placés, l'un

a

droi–

te' l'autre

a

gauchc'

font parTer, chacun de fon cóté un

chef de

limJ

par-devant lo

el

avicule,

&

l'autre chef !irr

l'omoplatte.

11~

les amenenr fous l'a¡!felle ou on les tonr–

ne deu t on trois fois

en

les

cor.ielant . Enfnüc

on

fait

approcher les genour du malade le plus que l'on peut

vers fon ventre,

&

dans ce tems on fait paffer

!lll

des·

lienJ

entre

les

cuifft:s

&

l'antrc par dehors ; on

les

joinr

enfcmble taos deux par-cefiüs, en les corddam nne fois .

On fait pareillemcnt approc:her les rolons du malode vers

les feffes, tandis. qu'on engage la jambe de la

m~mo

f.1-

~on .

Apri:s quoi on tui fait >nettrc quatr< doigts de la

D d d

2

lU.iÍD

0n

en pourroit citcr bien d·.:lutrcs uem 1

t!c:S".

ro3is nouc

r:~.ppone.

rons {eulement ce p21fage de

l"~ccl1!fiaf'tc,

ch.1p. 3· "·

1_1.

Btfi~·

tlilfltJ

P11tri1 ftrnMr tltMtJI

filurMm

malaJillio A14tun

MAtrll

trtlfir–

ut

/Mnd•mtnr• ;

&:

cet autre dc1 .Provcrbc• ch2p. 30.

v.

lO

Nc

•uu[ts [t,.uum-

4d

Dm1inHtA,

tu

[tTte m•lulic•t

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