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LIE

Quant

il

12 qualit<!

lythontriptiq

.ue qn'oa lui

a

auffi ae–

cordée, nous 1a lui refuferons

form

cllc:men[

avec la plus

{aine partie des Medecil)s rnodernes .

f/~ya:;

L:rruox-

1"JliPTIQUE.

Cette pla.nte fé prefcrit eo dc!coél:ion

.&

.en <nrufion•,

dans de l'eau o u daos du vio, depuis une piocée Juf–

:¡u'i une

derni-~oignc!e

pour <rois

011

quotre ralres, qu,c

1 on peut prendre le •:na.tin ou dans )e cours r;le la jour-

r~ée

daus

d~s

iutervalles régtc!s.

.

Oo en donne anlli alrez

COI;Jlmunérn~ot 1~

d!Ocoél:iol)

coupc!e avec parcille quantité de lait, fur-tout

<\an~

les

maladics de poiuine.

Quelques medecins prefcriven.t auft)

·Les

feuilles feches

réduites en P?udre_,

a

1~

dofe de de'!'i:gros jufqu'a

U(',

prife deux fots

~e

JOur, avec l'eau d}lhflt!e de

la

m~,

me plante, ou d2ns une autre liqueur appropril!e.

Wii–

Jis propofe ce remede pour )a toux opinlá<re

&

l;t pthi–

f!e.

v.y.n

fa PhArm.

ratipn~<.

Oo fait avec les fomrnit<!s <le

lierr< t<,rr<flr<,

un~

conferve

&

un fyro¡>

.ti

m¡>le, qui foot des rerned!:s uo

pcu plus doux que

'infulion

&

que

b

d.écoél:ioo:

OJJ

ea

pr~p~re

auffi uo e.xtrait qu.i a une fave1,1r

trop vi!"c,

comrne nous l'avons dc!Ja

ob~rv<!,

pour qu'o\1 puilfe

]e donnC'r fc:ul,

·~is

.qu'oo

p.eu.t

faire entrcr avec .;wan–

tage dans les cornpoút1óns

ma~inrales

fous forme foli–

de. Les feu,illes de ceue plante entreot dans l'.eau vul–

néraire

4<

fes íommités danJ; le baume vuloérairc.

(6)

LlESINA,

(Gipg.)

par les Efclavons

HMar,

ile de

Dalmo,.tie

d~ns

le gol(c de Venife,

•11

fonJ du golle

de T.¡\rellté,

a

8

milles de la terre-fermc, Elle n'a

qu~

16

m,i.lles daus fa plus gnodc largeur,

70

de, longueur,

&

130

de c'i,cuit . Elle app.artient

aOJ V

c!nitiens. L;¡ pe_,

tite vnte de¡..;,¡;,... en

cll

la capiJale.

(D.

J.)

LtESINA,

~G'Iog.)

\,jlle d_s: Dalmatie, qpitale de

l'isle i!c

q~eme

oom, avec

titr~

de comtt!,

/k

un

év~ehé fuffra•ant de Spalatro.

~\le

eil bltic au pié

.c;Jc

dcux

montagneS', n'a ¡poi

m

d'enceimc de murai)les,

&

ell do–

.gJinée

po,r

UIU'

torterelfe ,

Lo,t:it.

34· f8.

lif.t· '1:3r

30,

(o.

1- )

LIESSE ou NOT'!.E·DAME DE

Ll~SSE,

N9,

jtra Do"'i"a de L .ditia, (

Gl•g.. )

les aékcs de

Cb~rtcs

Y

L r'u¡

~e

F r:mce,

~.crits

par un moine de Con

tcms,

oomrn,cnt ce lieu

Lie111;

nos ;tnciennes

table.,s

g~ogr3ph ir

ques l'appeltent

Liawe~

ou

Lí~n'~.

que

J~

pc:uplc a

c:hanp,.é 'vraillemblabl<ment en celui de

/.,i•JT',

~ e~ qu~

pcnfe M. de Valois daos fa

Notit.

Ga/1. pag_ 2.1fr

Quoi qu'il en foit, c'.en un bourg :le France en Pi–

c;ardic, au dioci: fc de Laon,

&

a

trOj~

lielles E . de ¡:et–

te ville;

il

ell trCs·connu

p3r

une

1mage

de la fa.iote

Viergc, qui y a11ire ¡es p¿lerinages de pctit peup)e,

&

l'entreticnt dans l'oi livctc!.

JI

nu4.roit bien rnieux qu!il

fOt rcm3rq1,1ab!e par quelque bonne tnal}ufaél:ure, qui

oc~

c:upSt les habitaos

&

les mtt

a

!'alfe.

Long.

2.1 .

;¡o.

lat.

i9· a6. CP.

J .)

Lll':SSIES,

L.,.;,;.,,

(

G!qg. )

potite ville, o

plu ,

tót

bour~

du Hainaut,

r~marquable

par

fon abbaye de

B~n~diékins,

fondée en

''L..

C¡:: lieu

2

pds ron

!JOil)

des

peuples qu'on nommoit

~li,

&

qui faifoieo< une por–

tie des N erviens .

Lie.fli<J

el} fur la petite

riyi~re

d'Hef·

pres, diod:fe de Cambray,

a

4

licues de Maubcugc,

&

a

8

licues S.

de

Mons.

Long.

11.

34·

¡,,,

ro.

r8.

(D.

J.)

.

L

1E D,

lo<HJ,

f.

m. ( '"

Phllofopki•)

c'ert c:ette

partie de I'efpácc immobilc qui en occupée

P~F

un corps .

Foyn

CoRPS

&

ESPACE.

Arinme

&

Ces

fec!.hte~rs

di,vifent . te

li•u

eo it.tterne

&

en externe .

. Le

¡;..,

in.terne en cet cfpace ou cettc pl:tcc qu'U!!

corps conticnt .

·

Le

lieu

elterne erl cetui qni reqferme le corps ; Ari ..

flote

l'áp¡)elle

COCOrf:

la

prentiet"e furfac'

CD1U4fU

é:j

immobill áu corpJ pnvironnant

.

On difpute fort dans les écoles fur

la quenion du

lier•.

interne . On

dctl)and~,

ti

c'cn no lhrc

r~el

qui exi–

fie mdépendammcnt dés corps, ou feulemcnt un

~tre

i.maginajre; c'ell· a-dirc,

~

c'¡:ll feuleme¡n une aptitude

&

uoe capacite!- de recevoir

de~

corps?

1

y cr a qui fou,ticnnent que 'c'ciJ t,m

~tre

pofitif,

corporel ,_ftcrnel,

indépcnd~nt

&

infini ·

&

ils pouf–

fent leur

a~Jcrtion

jufqu•a

prétcndre que

1~

litll

interne

conOituc l'unrl)cnflté de D icu .

. L es C :utéfiens , a.u

contr~rc,

foutjenoent q9e le

liut

mtane,

.cot¡lidc!r~

par abllraqiot¡, n'cn pis diffc!rent de

rétendue des .co rp• qul y font contenus

&

qu'ain

ti

il

ne differc el) ríen ·

d~

CQrps

eqx·m~mes'.

Voy<z

M

A-

7tERE .

· L es Scholalliques mettcnt P,Orcillement en qucllion

1

P.

1~

/ieu

cxtérne en mobíle uu immobilc . Qn

déqui~

LIE

r..

n Íl'llmobilité de .cet!C conlidération., que tout ce qui

Ie mcut

9oir

tlécefl:,¡rcment quitter fa place; ce qui ne

pourroir arri.vcr,

(i

le

Jieu

s'cn allo.r avec le mobile;

.car

J)

le

li<u

fe n;tou.Yoit avec le mobile, le mobile ne

chany~erqit p~s

de p)acc . D'au<res traitent d'a.bfurde cet–

tc opinion

d'

A.riflotc; ils prérendent que

fi

un corps en

mo uvctncnt ch::mge

de

liel4

en ce

feos qu'il répGnd

con–

~inllelletucut

p:u-

la furface extc!rieure

a

c;lilférens corps

ou

3

différtntes partícs de

t•efp~ce,

on

d~\·coir

dire p:lr

Ja

II}~ITJ.e

r:tifon

qu'~n

corps

r~cll,cm¡C!:qt

en

cepas

chan·

&<'.

co(U.illucllcmcnt de place.

Par

¡:x~~l,,.,

q11'unc tc;>ur dons une plain,e, o.u un r<>–

eher

:a

u milteu de la roer,

(Qnt

condr1Upltcmeru

en mnu–

Yemcnt,

OU

dlan~llt

lle place,

a

caufe que !'un

&

l'autre

font pcrpétuellcmetlt enveloppés de' oou11el ojr ou de

nou.vcll¡: ,cau .

Pour réfoudre cctte difficu.llé.

on

a eu recours

i

une

infinité d'expéc!icns. Les

Scotill~;s

IÍCQI)cnt que le

¡¡,,.

n·cn immobile

qu'~quivalemmenr.

1\inCi

~

difcnt· ils, qv.and

le .vent foo,lflc,

il ell

v.r:U

qlll'

~!air

qui Qlt.Vironne

\3

fur–

face

de

la Í9u1

~'en

éloigne; mais <out de .Cuite un au–

tre

:úr

cmb)ab\e

&

équivalent

en

rrend

~a

place . .Les

Tbot¡nin~

aitneru onieu.x dc!duirc

1

immobiliu~

du

¡;.,~

cxtoru.e, d,e ce qu'il garde toujours la mc"me diOance

3\1

cc'\fre

&

aux points car<linaux dll monde. Les No–

mtllaux

prétendcot

que

J'Jrnnu; bilité

du./i~u

eucrqe

c.oa•

Ji(te daQS une

corrclondancc

rn.v~c

...

cert;ainc partie vjr–

tuell_e

d~

l'irJ)me!Jfit

diyioe . Nous paffi>AS

légeremern

Cur coutcs ces

r~verieJ

qui

doiv~nt

nc!cclfa<rel;ll}:nt uou–

;ver

leu,r

pl~ce

daos

Wl

ouvrage denio<!

~

l'hinoire de

J'"fprit bumain, rnais qui ne dQivent auiD y occuper que

tt¡fs-peu d'efpace.

L~s

¡:aru!ueos uieut abrotumeur que le

¡¡,,

externe

(oit une, Curface et¡vironna.Qte on un corps environné

l

il~

prc!tcndent que e'!=fl feulemeut la lituatiou ct'un c:orps

parmj d·.:1u,rres corp$ v.oifins, eo<J.!id6r.é comme en re–

pos. Ainfi la ton.r, c;lifFur-il•, fera réputée rener dan5

le

m~me

lieu, quoique l'air enyjronnant fo.it

chang~

pui(qll'elle

epnfcr,y~

toujours la mc!me liJuation par rap–

port aux monragpt:s:, aux arbre;

&

aux aot_re!;

par-tics

de

1~ t.Crr~

flUÍ

(Qt¡t el) repos.

Vo.¡•e::.

MouvEMENT :

11 en vilible qtte la qu,clj:ton du

li~u

tient

a

celle

.de

l'cfpacc

f

Voy <z

ES PACE

&

~'J'ENDUE .

L es Cartelicns ont raifon, li

1

I'efpace

~

l'étendue

1\C

font rieo di' ré•l

&

de dil}ingut

PI'

la rnatiere;

m~is

li

l'étonduc ou ·t'efpaee

&

la mariére foat dcllx chofes dif.

f.érentcs, il faut

alor~

rcgardcr le

li•H

comme uQe chnfe

dininguc!e des _¡:orps,

&

comme une portie irnmotoile

(!c.

pénétral?l~

de

l'efpac~

indé,fini: o n peut voir aux articles

circ!s

h

.dlfcullion de cetre opinion; il en ceuain que

fhivant

potr~e

maniere ordinaire

d~

CJ)ncevoir,

&

indépen–

dammem de tottte fubtilité phil,..fo¡>l¡i.quc,

il

f .a

un efpace

iodétiui qqe nouf TJ!Rardons cc¡¡nme

Le

¡;,,.

géoéral !'le

tous les

1

~orps.

&

qp,e les dilf'érentes partics de cet

er~ce, lefquelles font immobi les , [ont le

¡,.,.

particulier des

dilf.ércns corpJ qui y rc!po ndent . Au rene, comme ou

l'a remarqué '"'

moe

E'L

É "'

r;

Ns

n

Es S

e

1

E N

e

Es,

I;Ctte que0ion du

li

m en

abfolu¡llcnt inuti)e

~

la

~héoric

du mouvemeq.r tel q.ue rous les

hom•na

le

conQoivent ...

Quoi qu'il en foit} c'ell de cctte idée vull);aire

&

limpie

de l'_¡:fpace

&

du

i.u

qu'on doit partir quand on voudra

~c:>nner

une notion

tit'nple

&

e laire du

tnoqvement.

C'e~

aqlli d'aprcs ceuc ic;lée que

M.

Newton dil}inguc

le

li~u

en

licte

ab10tu

&

en

li1u

relatif .

Le

licu

abfolu

el}

oet<e p3rtie d¡: l'l'fpa¡:¡: iofini

&

im·

111obile qui en occppée par uQ corps.

Le

/ieu

relatif

e~

l'efpoce qu'occupe t¡l) corps coofidéré

par rapport aux

~mr~s

ubje(s

q11i

l'cnvironnent.

M. L

ocke oblerve

qu~;

le licu fe prend aulli po)lr cctte

porti.nn

d~

l'efpace infint qu¡: le ¡nond!' rnatériel occu–

pe,

rl a¡ oute ccpendant que cet cfpace fer.oit plus pro–

prement appcllé

1'-pdu•

.

La véritablc idée du

/iq11.

felon

luí, en la polition

relative

d'nne chore

par rapport 3 f:t. di0al)ce de ccrtains

point~

ti

xes ; ainfi oous dif'ons

qll'une

chofe a

OJJ

n'a.

pas changé de place o u de

li<u,

quand fa dinance n'a

point

cl¡an~é

par rappnrt

a

ces points. Quant

a

la vifion

du

liw

des corps,

Vqy <::.

VrstQN

&

VtsrBLE.

Lieu

dans l'np<iquc ou

líeu

opú'l'",

c's:fl

le poiut

~uquel

l'<1:il

r~ppQrte

un objet .

. Ainli les points

D, E,

(

Rl.

qpt. Jig.

68. )

a¡ll[quels

dcux fpoél:atcllrs en

d

&

en

<

rapporteot llob¡et

e,

font

ap¡>~llés

limx

optif[II<S

.'

Voy

e:::.

V

rsr ON •

Si 11ne ligne droote joignam les

li•ux

optique$

D,

E.

en parallele • une lignc droite qui palie par

les yeux

d~s

fpeélateurs

d,

' ,

la diilance des

limx

optiques

D,

E

fera

3

la diilance des fpeél:ateurs

J,

<,

comme

b

di–

n,~nc~

lf

q

~~

ii

la

~linan"~

9

~

.

.