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LIE

droit.

3"·

íi

les deux quarrés

xx,

&yy

íe trouvent dJns

J'équ:uion,

&

~vec

des figncs diftcrens, le

liut

fera une

hypcrbole 11qucllc deviendra <!qnilatere dans

les ll)cmes

Íllppoíttions, qui font de l'ellipíe un cercle.

Second cas; quand le rccfrangle

x

y

fe tronvc dan¡

l'~quation,

alors

1°.

Íl

il

ne

s'y

trouve aucur¡ des

deu~

quarr¿s, qu'il ne s'y en trouve qu'un, ou enc:>re qu'rls

~·y

trouvent tous deux

:~»ce dilféren~

ítgues,

0 11

en

fin

que

s'y

troavant

LOUS

deux avec les memes

Ü"OCS

)e

quarré du coefficieut qui multiplic

.

..-y,

íoit pl.;'s

gr~n:t

que le quadruple da reél:angle des eoeRlciens de

x x

&

~_y,

dans toutes aes íuppofitions le

liw

íeca une hyper•

hole.

2.

0

Si ces

dau~

quarrés s'v trot¡ vant toujours,

&

érant de

m~rn"

ítgue; ti le quarré du coefficieut

x

y,

oll plus petit que

le qu!druplc do rc.:hugle des cocf•

ficicns de

x x

&

)'y,

le

lieu

ícca alors une ellipte.

3°.

En·

fin,

Íl

dam la

m~me

fuppofition ce quarré

&

le qnadru.

ple du reél:angle dont nous venous d<! puler, font égaux

entre eu¡ , le

li•u

fera alors une parabole.

Cette méthode de counmirc les

lictor glomeerit¡<us,

Cil

les rap?ortnnt

n11:r

éq"ations le¡ plus compa>Íées qu'il

foit pomble , en due

a

M.

Ccaig , auteur

an~lois

,

qúi l'a publiée le prernier dans íon

eraieé

de

la 'l""dr.t·

ture da <ot<rhu,

en

1693.

Elle en cxpliqu¿e fort

au

long dans lo íoptierne

&

le huidemc livrc des íeétions

coniqtles

de M.

le Marqú!s de I'Hópit<ll, qui fans dott·

te

en

auroit fait honneuc

o.u

gúumatre :¡oglois, s'il cut

cu le tems de mettre la derniere main

a

íon onvrage,

M.

Guiínée, dar¡s

íbn

appllcatlorJ de I'Aigebrc

~

la

Géat)1étrie, donnc une autrc rnéthodc p::>Ur connruira

les

lie~t;r

glo»¡etrlt¡uu,

Elle eR plus commode

il

cer·

tains égards que la précédenre, en ce qo'elle apprcnd

4

corrftruíre tout d'un coup

&

immédiatement uqe

équ~tion donnéc, íans la rapporrcr

a

une

équa~ioq

plus

g~néralc; mais d'u!J autre

cflt~

elle

demande aum dans la

¡lratíque p)ltS de précaution pour ne

fu

pqint tromper.

Nous ne devoos

p~s

oublier de dire qt¡e

M.

l'abb6

de Gua, dnns les

uJat#

de

l'analyf• de Defcartu,

pag.

34"• rem

arque une elpece de faute qu'ol) pourroit

r~pro·

ehec.ux

auteurs qui QJlt·

~Cfif

juíqu'ici ..Cur

la conflru·

élion de~

lie11x glomllri'l"",

&

fait voir ccpondam

qu~

cette foutc n'a point du tirrr

conféqucrHl~

dans los re•

glcs-

oa

les, mtthodos -.que ces autours <;>nt données,

·Cene

fauro, qu'il feroit trop long de, déraiiler iéi, con–

~

,C!ll , g_énétal

«l/1

'ée que ces. autC\IrS IJ'OI)t enídgné

a

n!duire

a

llhyperbdl~.eotre

íes aíymptotes' que les

lieux

OU

,iJ

manque. un !les

qJI3F~S

x,

y ..

Qn peut réduire

a

l'hypcrbo\e entre fes afymprores une

éqq~tion

méme qui

<!ootiendroit c:es de11.1 qua¡ré;, maio

alor~ auc~na

des

dau:a: afymptotes nc ícroit

par~llelc

i

la ligne d

es x, n

i

a

celle

d.t:s

y.

VO;Y•<;

T.l!..A.N~FORMATION

!}ES

AX.ES;

11P!C.t

·aulli íur les

lieu;t"

n général,

&

íur e

cux aux

fcétions coniques en ,part-iculier;

lt'S :u-rifles CouRnE,

.EQUATION' COliiQUE. Et.LJPSI!

1

CQ!iSTRUI:TJOli,

-&<.

(O)

'

L~EUX·CO).nlON&,

(

Rhltor.}

ce font daos l'nrt ora·

toire, des rccueils de peníées, de

réfie1i1>ns~

de íenten–

ces, dont on a rcmpli fa rnémoirc,

&

qu'on applique

ii

prapos .-au~

fujets qQ'Qn traite, ponr

le~

embellir ou leur

dQuner de la fotc:e. Déinollhene rt'en coudamne pas

l.'l!mploi oudicioux-;

il

ooníeille mr!rne

<lllX .

or~teurs

qui

doivem íouvent m<>nter fur la tribune ,poo'r

y

naiter d1f•

f.creng, fujets, de faire une proviíton

d'c~ordos

&

de pé–

lfnc:Uíans:. Cicécon, (

&

nous n'avons rien aa delfus de

fes préceptes, ui

pem,lltr~

de fes exemples) vouloit, de

plus .qoe Démoflbel)e, qu'on J!rlt des fujcts entlers trai·

tés d'avance

{i

des dilcours préparés

d~os

l'occ21ion,

aux 11oms

&

auJ cir<mnf\ances pres;

m~is

C<!$

beauK gé •

nic~

n'avoiem·ils pas un fond alfez richo daos leur pro·

pre.

emnoufi~íme.

&

dan~

la fécondité de leurs tal¡:ns,

fans re.eo11rir

a

ces Cortes de relfourccs? 11

íem.blc que

· Jeur méthode nc poavoit guert:

~t¡e d'uf~ge

que pour

les efprits mó

diocr

es qui

faiíoi~nt

ii

Arhenes

&

a

Ro·

me ttne eípcce

de.tr~

!lc

de l'éloqucnoe, Cene meme mé–

thode ferviroir

enco

re moins daos notre barrean, o

u

l'on

ne

tr~:tc

qlle de

P~lit,·,

obíets de drait écrit

&

de droit

coulumior daos lefj¡,uel.s

il ne s'agit que d'expo[cr fes

demandes ou fes moyens d'app_el , felon les regles de la

JUrifpn¡dence des lieux.

(D.

:t.)

L

1

E u

X,

In,

í, m. p\. (

dr<hit. r,¡od.)

(erme íyno·

nyme

~

aiftpt(c,

commodrtés, privés.

Voyez

<tS

trois

m~.

,

On pratique ordioairement les

li~11x

ii

rez·de-chaulfée ,

au luut d'un clcalier oo daos les anglcs. l)ans les zrands

h<'>tcls

&

dans les maifons commode , on les place daos

de pctits eícalicrs, Jamais daos les grands; daus les mai–

rons

rclhtiel,lÍC~

&

de;

c;ommuuaut~,

les )\ÍÍan\)CS íont P!\,r·

Tom, IX.

LIE

t~gées e~tre

plullcurs cabinets de fuite, avec une cuH•

her de

prer~e,

pcrcée pour la déch1rge des urincs.

Elles dowent

~tre

carrelées, pavées de picrre ou re–

vl!rues de plomb,

&

eo pente dll cóté du lieae avec un

perit ruilfeau pour l'écoulemellt des

eau~ d~s

'¡a chauí-

fée,

percé~

au bns de l<l devanture.

'

On pllce prs!íeutement les ailanees daos les gardero·

bes , ou edes riennem lieux de chaifes percécs: on

le~

fait de

1~

demiere propreté,

&

en forme de baguerre

1

clont le lambris

f~

leve

&

c~che

la lunctre.

La

eh

a

u

6

d'aiíance el\ fort large

&

forr. profonde, pour empéchcr

la mauvalle .odeur;

'?0.

y

pratrque aum de

larges ven–

t.ouícs; le borlfean qur ucnt

:1

la luncrte ell ca forme d'en–

ton,noir r.anveríé,

&

íourcnu par un eercle de cuivre

~

f~urllure,

dans.lcquel

~'ajulle

une foupape de cuivrc, qui

s ouvre

&

íc terme en levant

&

fermam le lambris du

Qelfirs, ce qni cmpéehe la eommunicati<;>n

de

la mau·

vaifc odeur. On prarique

~ans

que!que coip de ces

lirt~x,

ou

9~ns

les entrefi:JIIes au·dcffus, un pctiE réíervoir d'cau

1

d'ou l'on amene une conduitc,

a

l'exrrémité

d~

!aquel·

le all un robinet qui (ert

a

hver les urines qui pour·

roie~~ >'~rre

auachécs atr boilfeau

&

l

la foupape. On

pratrque aufl.i une

~litre

conduire qui

vi~nt

s'ajuller daos

le boiffeau,

&·a

l'"xrr¿miré d"

l~quelle

dl un robinet. Ce

robirwt

fe

rir~

3U

rnoyen d'un regillr<! vers le milicu dl!.

boilfeau, ce qui fert

á

fe lavar

~

l'eau ehauda

&

l'eau

froidt;, Í\livaru les fai[ons. Ces robinets s'appellent

fltr–

gealetr,

&

.ces aiíances

liatx

Q

l'trngloife'

par~c

que

c'e!t

aux Anglors qu'on en doit l'invention.

(D. J.)

.

LtEU,

(Mari<h.) ce

termo íe

~it

de

b

po(lure

&

de

la firuation de la téte

du

che val; ainfi un ¡:heval qui

porr~

en. beau· '""•.

Oll

fimplerneut qui porte beau, en

celm qur fourreqt bren íon cnco!urc, qui

1'~

élcvée

&

tournéc en are comme le cou d'un cygne,

&

qui tiertt

1'!

tete haura íans contqin¡e, fcrmc

&

bien

plac~e.

Voy. '

ENCOLURE.

LiEU Hll.t;G I/

\1.JX

,

e" terme ei'Afl•oiQgi•,

íont

ceux

qui donncnt

ii

la

plan

ere qui

s'y

trol)ve le pouvoir de

clominer íur la vie qu'oo lui anribue.

Voyez:,

H1 LE–

G

1/\ U.

J..,p;:u,

trrmc

de Pichr ,

forre de poilfon du genre des

morues,

&

íemblablc oux épcrlans, cxccpré. qn'il en plus

gro~

&

pJus veqtra,

&

que ía penu cll bcauconp plus

naire. Cette peche commence

3

Plqocs,

&

tiuir

a

1~

lil!

de

J

uin, paree qu'alors les Pécheurs s'équipcnt pour la

peche du congre; ce íon¡ les grands bareaux qui

y

íont

employés; 13 manceuvre de cene peche en particuliere;

i) faut du vent

po~r

y

réuffir,

&

que le· bateau íoit

i

la

voile; on amorce les ains ou hames;ons d'un morceau

de peaq ¡l'al)guille, en forme de perite íardme; le

lim

qui

en for¡ voracc

&

goulu, n'n pas le

tem~

par la dé–

rive du bateau d'e>amincr l'appat

&

de le

d~vorcr;

ainll

il fert

~

faire la péche de plufieurs

lidtlx.

.

On íale ce poilfon paodant dctlX jonrs, apres l'avoir

dépouiljq de ía ré¡e

&

ouurt par le venere. Denx foiJ

vingt·quatre heures apr;,s on le retire du (el, or.-lc bve

daos 1•eau de mer,

&

on l'e¡poíe

3

terre au íoleil pen·

dam pluflenrs jours jufqu'a ce qu'il foit fec; quand fon

appret en fini'; on le met en grenier,

&

les Pccheur-6

le vicnncnt vendre

ii

la faint Michel aux

rnarchnnds

e;!'

Audiernc qui l'achptem dcpuis fept ju(qu'a dix

· livre~

le ccot pcfant ;. ces derniers le mettent en paquets

d~

deux 4uinm¡x pelan¡,

&

l'~nvoknt

enCuite

a

k~r

rifque

a

Bordean

X

en tems de rorre .

C(! poilfon au cqntrlire du congre íec qu.i déperit con–

tinuellement pu les mine; qui le confommenr , ne dé–

perit p9int par la gnrde; quand il en une fois bien ícc,

il

au~mentc d~

poids par l'ht¡midité ; la coníommaüor1

s'en fait en France; on

pr~pare

le

lic~

fec commo

o~

fait la ffi<lrue de me':me qualité .

1

Le~

Péchcurs Iom tous

:l

la part; le bareau, le m:tl•

rrc

&

cbaque matelot n'ont chacun également qu'un lot.

lis ont de cinq priuciealcs efpcces d'aius; les plus gros

femblablcs

a

ceu.t des Pcche\trs de Terre·neuve íur le

Banc, íervent

a

la péchc des congrcs

&

des pofleaux-;

les deuxiemes

a

prendre les

limx;

les troifiern<S pour la

péche des vicilles; les quatriemcs hamec;:oas ou clavcaux

íervcnt

:l

prendre des dnréc< , des plombs,

&

autres fem·

blables poiffons, dont les chairs íerve

ot de

bq!tc

&

d'ap–

pa! aux elavcaux,

&

les plas petits

po.ur

les moindres

dorées qui fervent au

ffi

:i

boitcr ; cette

derni

cre íorte d'ha–

me~ons

&

plufieurs autres moindres

r~rvent po~r

le me·

me

uf3~e,

L 1

EU

E,

f.

f.

(

Gl•&·)

forre de meíurc itinéraire

dont íe ícn•cnt les

F

ran~ors

&

les Eípagn.,ls, pour. mar–

quer la diflance <!'un

lic~

:\

t1n aurrc. Les Anglors! les

1taticns, les Allcrnands,

&<.

uíent du mor

de mrll,,

quoiqu'ils ne donnent pas l;t

IJ!~mc

¿tendue

~

lcurs mri-

E e e

2.

l~s.