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LIE

done donnée une équatiol) indéterminée, dotJt te

¡;,,.

:Coir du fecond dcgré,

&

qu'on demande de décrire la

feélion coniquc qui en ell le

lie11;

il faodra commen–

cer par con!'id.!rer une parabolc, une ellipie

&

une hy–

perbole

quelcon<¡u~

en

la rapporram

a

des droitcs ou

des coordonnées, telles que l'éqo:l.tion quien ex primera

h

nature, fe trouve étre par la la plus compotée

&

la plus

générale qu'il foir poffible. Ces équatioos les plus gé–

nérales,

OU

ces formules des rrois

feét:ionS COf)iqueS

&

de leurs fubdivi!ioos étanJ décm¡vertes,

&

en

~yal)t

exa–

:miné les

caraa~res

, il Cera aifé <le conclure

a

laqaclle

d'el)tr'elles fe r::Jpportera l'dqoation

propon~·e,

c'ell-a-díre

qyelle feélion cooique cette mi!me équation aura po<1r

/ieu.

!1

ne s'a.gira

plus aprCs cela que de cornparer tous

les termes de l'éq!latiol) propoféc avec ccu< de l'éqga–

ríon générale du

Jiu!,

auquel on aura

~r9uv~

que

ceue

~quation

fe rapporre, cela dérermlnera les coefficiens de

cette équariQn géoéra)e, ou

ce

quj e!t la me!me chofe,

les droites qui cj<.>ivcot étre données <le proporriol)

&

de

Jtrandeur pour décrire le

lieu;

&

ees coeffi.cieos ou ces

<!rojres étaot Ul)e fois <létermHlées on <lécrira facilement

le

¡;,",

par les moyens que les

~rait~s

des feélions co–

niques fournillent.

P;¡r exemple que

A P,

x,

P M,

y

foicnt deux drol–

tes inconoue•

&

v¡uiabl¡:s

(jjg.

34·);

&

que

m,

p,

r,

f,

íbiem <les droites donnée•; fur la ltgne

A P,

preQez la

portíqo

A B

=

m,

&

tirez

BE

= ,. ,

A D

=

r;

&

pa·r le

point

A,

rirez

A¡;:,=

•,

&

par te pqint

D,

la ligne in–

déénie

DG

parallele

a

AE;

fur

DG,

prenez

De=s,

&

pren<¡nt

e

G

pqur diametre, les ordonnées paralleles

ii

P M,

&

la ligne

e

11--:-

p

pour paramerrc, décrivez

la parabole

e

1'4,

&

elle ferq. le

¡;,,.

de

la

formule gé–

p~rale

futvante.

Y Y

-

2

,,.

X

Y

+ : :

X X

=

Q.

+~.X

..

_f_!

X

..

+

rr

+p.s.

par fi d'uq de fes points quelconques

M,

on tire t'ordon.

née

P M,

les triangles

A B E, A P

'F,

ferom fem btables

15!:

par conféquent

'

A B (m): AE(•).; AF(x) : AFou

De;=~&

A

n

(~);

!3

E

(n)

::A

P

(x):

P

F=

~:

,

&

par confé–

<JUent

G

Mou

PM-PF- FG

-Y-~

-r,&eG

ou

D G- D

e=

~

-

S.

Mais par

la

nature <le 1 pa-

J

-

.

.

r~bole

GM

=e G

X

eH;

&

cette dern!ere équatfon

er

"Vteodra la formule générale elle-méme

fi on

y

fublli–

tue

a

la place des droites qui fonr empl:,yées

leurs va-

leurs

marqu~es

ci-detTus.

·

'

Cette équation e!t la plus

~énérale

qui puill'e appar–

teoir

ii

la parab'?le, puifqu'elle renferme

1°.

le qnarré

de chacuoe des mcoonues

x,

y;

:.

0 •

le pro<luit

x

y

de

l'une

p~r

l'autre;

3°.

les inconnnes

linéaJres:

x

y

&

un

terme tout con!tant. Uoe équation <ju fecond degré

0~

les

Índ~termÍltée~

X,

Y,

fc trOQVeOt melées, jle

fau~

rott conteqtr. un plus grau4 nombre de termes.

Par le pomr

ti

xe

/1,

tirez la droite lndéfi'!ie

A

Q,

(fig.

35"·)

par'!_llele

a

PM;

prenez

AB=m,

mez

BE

= "

p~rallele

a

A P,

&

par tes points <léterminés

A E,

la

~ro•.te

A E.=

•;

fur

A P,

prenet.

A D

=

r,

tirez

la

~rottc

tndéfinte

D G,

parallete

il

A E,

&

prene1.

h

por~

ttPn

De='.

Enén pret¡ant pour diametre

e G,

&

fup–

pofant

~es ordonnée~

paralleles

a

A P,

&

pour paramc–

tre la hgne

C:

H=.P,

<lécrivez une parabule

e M;

cene

parabolc ferott te

/reu

<le

cett~

fecon<!e équation Oti

for~

JDUie.

~..

.

..

"

X X

--;;y

X

+ ;;;;;

y

Y

= •

+p.s.

ftr

fi

d'u~

point quelconqQe .

M

on tire la droite

M

Q

parallele a

A P,

on aura

AB

(m) :

A E

(•)::

AQ

oq

:Pllf(y): A

Fou

DG

=

•:

&

AB

(m):

BE(")::

J

LIE

1'10

(y); QF=';:&

par conféqueotGIIIOilQ_M–

QF-FG=

x-

7!-

r;

&

eG

ou

D G-D e=

':.

-

s:

&

ainfi par la

proprié~é

<ls> )a parabote; you•

trouvcret. l!llCQre la feconde des équations généroles ou

des formules prc!cé<lentes;

&

vous vous y prendrc>. de

la

m~me

forre, pour trouver tes équ;urons go:!néntles ou

les formules des aurres feélions coniques.

Si on demande mait}tenam eje déqire la parabole qai

doit erre le

¡¡.,_

de l'équatÍOQ ÍUÍYl¡Ote, que OOUS fup–

pof~rons

<lonnée

y y

-

2

a

y-

b

x

+

~

$

=

o

,

com–

me

y y

[e

trouvc ici

fans fraélion, de meme que <!,ns

notre premiere

formule, il

.vaudra

tr.ieux comparer la

P.ropofée

:¡vcc

cette premiere formol<'

q~J'avec

l'autre ;

&

d'abord P!lif.¡ue le reaal)gle

X

y

ne fe troltVe polnt

dans la proppfée, ou qu'il peut

~tre

cenfé multi¡:.lié

par

o,

nous eo

con~lurons

que la frl!-élion •...

~

dolt

~tre

=

o,

lY

p1r conféquent auffi qu'on

doir

avoir

,

,

ou

BE;

=o;

de f<>rte que les poinrs

B, E,

doivent l!tre

co-incidens, ou que la droite

A E

doit tomber for

/1

B

&

luí

~tre

égale, c'eR-i·dire que

m=~:

<létrt)iíant done

pans la forl]lule tous les termes atfeélés de ;

ou

dt:: " ,

&

ÍubQitUant par·tOUt

m

a

la place de

e,

elle .(e chao•

gera

e

o

y y

-

2

r

y

-

p

x

+

r r

+

p

s=o,

&

cumparant

encore les re;-mcs correfpond ns-

:>.

r

y,&.-

:~.

..y,–

px&-h.'('_,cnfin

rr+p.s,&ce,

nousauronsr=a,.

J>=b,

&

en Cubllituant ces

val~urs

dans la derniere équa-

J.ion de ,:omp.araifon,

aa+b~ =e~,

ou Pien

s=

•e-;

~

qui par conféqueot Cera \lOe quantité négative,

fi

a

etl

plus gra!Jd que

e,

comme nous le fuppofons ici

ll ne

ferviroit de riel) <le comporer les deux premiers tenl\e s,

p;¡rce q!l'éta!Jt les mémes des deux ci'>tés, favoir

y y,

cettc comparaifon ne pourroit rien faire découvrir

.

Or

Jes valeurs de

m,,, r,

p,

s,

ayant

écl!

~infi

trou–

vées, on conOrutra f:¡cilemcnt le

li~u c:h~rché

par tes

moyens qui nous pnt (ervi

a

la conllrttaion de la for–

mule

&

d" )a maniere fuivante , comme

B E

(

n)

elt

=•

(fig.

36.)

!>e

flue les Eoints

B, E,

coinci<lent, ou qu"

4

E

tombe fur

A

p

.l..

il

faodra par cette raifon tirer <!u

point

A

la droite

A

u

(r)

paro.llele

;l

P M

&

=,.,

&

la

droire

D G

parallele

3

4

P. ••

dam )aquelle VO\Ii marque-

re?. 1:¡ droire

De

(s)

=

6

~, laqu~lle

doit

~tre

prife

an-delil de !'origine, <!sns un fens oppofé

il

D G

ou

A P,

paree qul! la f'raélion

~T~

ell l)égªrive par la Cuppofi·

tioo. Enfu!te regardant

De

comme diametre, prenant

des or<lonnées parallele> 3

P M,

&

la droite

e

H

(

p)

=

b

pour paramctre; vous décrirc:7. une parabolc, Je dis

qu'elle fera le

lieu

de; l'éqttati<>n doonée. "" il el} en ef–

fcr aifé de Je prouver. Si c'e-nr été le quarré

x x

qui fe

fOt trouvé tout-d'un-coup fans fraélioo dans la propo–

íée,

il

auroit été alors plus naturel de fe fervir de la fe–

tJOnde formule. On voir au relle.. qll'au m'lyen d·une

divifion forr

t:~cile,

on peut délivror des fraélions tel des

deux

'Jllarrés

qg'nn vuudr:l; &

il

faudroit com1nencer

par cette divifion, fi l'on TOyoit qt•e la comparaifoll <les

termes en dllr <levenir plus limpie.

Voitii une idée de la mérhode <le conRruire les

Jü,.x

des équations lorfqu'ils dnlvent etre des feéltons coni–

que•, ou ce qui eil

1:¡

méme chofe, torfque les équa·

tions ne paiThm pas te

[ce

>od aegré : cu on <!oit fentir

que )es

lieNx

i

l'elllpf~ ~

il

t'hyperbote

1

doivent fe dé–

termmer par une métho<le re

mblab

le'

Mais une pareille équation ét-.nt donnée , au liea de

de¡n~ndcr

cotnme tOU[-3-1'heure, d'en conRruire le

Jit111,

fi on fe comente de demander quelle doit étre l'efpeee

de la fea ion con!que qui en e(t Je

/ieu,

fi c'e(t \llle pa–

raboJe, une ellipfe ou méme un cercle , un hyperbole

équilaterl', ou Qon équ!latere,

il

faudroit pour en juger

commeocer par faire patfer d'un

m~me

c6té tous les

termes <le l'équation, de. fa'i'on qu'it. rectar zero de l'ao·

!re c4té;

&

cela étant fatt, ti pourrott fe préfenter deuJ;

cas différens .

Premier cas; fuppofons que te reélangle

x

y

,

ne fe

trouve point

dans

l'~quation;

alot$

l 0 •

s'il n'y a qu'un

dgs

d~ux

quarrés

y y,

ou

x x,

te

¡;.

11

fera nne parabole.

1.

St les deux quarrés

•'y

tronvent ront-ii · Ja .fois

&

avec

le m\?me figne,

le··¡¡,,.

Cera une ellipfe

1

&

en particulier

un cercJe,

lor[q

ue ni Pun ni

l'autre

des

deux quarrés.

n'aura

de

coeffident, ou (

fi

on n'avoit poiut

réduit

J'un

d'eux 8 n'en point avoir), Jorfqu'ils nuront les

m~

mes

coefficieos,

&

que de plus l'aoglc <la coordonnées fer•

droit,