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LJE

lts.

ll

en

en de

m~me

des

liEun

f"nyoifcs;

12

lieut

l:':tU.–

loifc c!toit de quin?.e cens pas romains;

laJiutt

commu–

ne

de

F

rance

efl

de deux milie cioq cens pas géomé–

triques, la petite de deux mille, la grande de t.rojs mi,lle

cinq cens,

&

m~

me plus.

.

Viaenere

&

M. d'

Ablancourr ne famment étre ap–

prou:és daos lcurs

~valuations

des

litJNU.

L'un &.l'au–

tfe en

tradulfant

les autc.:urs

J:uins,

évaluent roO.Jou rs

qu:rre milies 3nciens

a

une

Jieue,

premicre faute;

&

fe–

eondement ils confondent Je mille romain avec le mílle

i~lique .

Ménage

d~rivc

le mot

do

li•u•

de

leNCt<, leuga,

ou

/,ga,

c"ell tout c:omme

il

voudra; mais

il

faut remar–

t~~oer

que 42:es trois •mots ont été inconnus auA

aoteur~

de la bonne latinité,

&

qu~

ce foot eeux de la balfe-latini–

~

qui s'en font les premiers fervis.

11

eCl meare

i

propos d'obferver, que les mots

leg.

lega,

&

lettg4,

défignent dans Antonio, une

liette

de

quin-.e eens pas: cepcodant quelqucfois,

&

non pas

tod–

joors ( comme l'a im:1gioé Zurita), le m·or

leg

rignifie

dans l'itioéraire de

<:e

géogr!lphe,

legio,

légion,

&

cda

en cJair;

qua.nd

opres le mot

J,r:

efl a_jouté le mor

al",

.ou des nombres, c

0

oame

1, IX. XI.

XIV.

&c.

íuivis

des notns

ital;ca, ionia.,

g~mÍiza,

&

:mtres femblab1cs,

c¡ui font certainement des noms de légions, le bon fens

aidé d'un peu de favoir, fera fans peine ee difcernemen1,

k

dillinguera fans erreur les pa!fages d'Antonio,

01)

il

.s'agit de

l~gions,

de ocuz qui dé

liguen~

les dinances par

/i~110.

11

ine reAe

i

rapportM oos diverfes

li~'"'

de France

.3

un degré de l'équateur .

Or, les

liuus

communes de France, de trois milies

romains ,

ou

de

2.1.81.

toill!s, font de

l.$'

a

u deg•é, pllls

Jf

toifes.

·

Les

lieNu

de París, de Sologne, de Touraine, de

~ooo

to)fes, fonr de

2.8

un quart au dcgré.

LO$

lieutJ

de Beauce, de Gatinois , contenant

I

700

toifC$, font de 34

a

u degré .

Les

lie~¡a

de

Bretagne, d'Anjou, comprennent

2.300

toifcs ,

&

fo¡;~t

de

14

trois quarrs au degré .

!.,es

liptN

de

N

ormandie, de Champagne, font de

2.$'

au degré.

Les

/ie,.~s

de Picardie eontlcnnent

:uro

tolfcs,

&

font

pe

l.f

au degré, plus

810

toifes.

Les

Ji'""

d' Artois,

(ont

de

:.8

au degré.

Les

/i~Het

du M::tine, du

Per~~w-,

du Poitou, (ont

de

14

au degré .

~es

limes

du Berry, font de :t6 au degré, moills un

onz1eme .

Les

¡¡.,,.,

de Bourbonnois, font de

2.3

au degré ,

Les

lieuu

de Lyoonois , comiennent

1.4fO

to1fes,

&

fom de

2.3

au dogré, plus

710

toifes.

Les

lier~es

de

Bonrgo~nc,

font de

11

&

demi au degré.

Les

limes

de Gafcogne

&

de Provence, contiennenr

)000

toifes,

&

font de

19

au degr<!; voila nos plus gran-

~es

Neues.

(

D , '].)

·

LtEUES

m•11eure.r de longiwde,

(

Glog.

&

Navig.)

c:'ell ce qu'on appclle

aurreLnent

milleJ de

Jo,~itlltl~,

ou cóté mécodyuamiqne.

Voyez

M

tLLE

DE

i.oNG

r–

TUDE,

&

M~coDYNAMtQUE.

C'ell le chemin qu'un

'Vailfeau fait réellement en lóngirude , c'cA-ii-dire la

(omme des perites portions de paralleles a l'équateur

!'J.u'il

pa~eonrl

durant

r~

route; on appelle ce chemin

ltelfn

mrn~urer ~

pour le diftinguer des

linu.J

m11jeKYei

qu• ne font autre chofe que le mc!me chemin fait

e~

longirude,

&

ellimé par un are de l'équateur, c'en-3-

di~e

!'aré de l!ifqunteur ou le no¡nbre de degrés com–

P.rtS

entre le méridien d'ou le

v~ilfeau

part,

&

c:elui ou

11 en arrlvé.

. LIEV E

1

'f.

f. (

']Nrijprud.)

en un extrait d'un pa–

p•er terrier d'un7 feigneqrie, qui fert de memo!re au re–

cev~qr ~our ~rre

payer les cem

<!¡;

rente',

&

3l¡tres

drous fe•gneunaux .

En quelques

~ndrolts

on appellc ces fortes de regi–

ftres,

(Heilloir

QU

eueillertt.

La

liev~ .contien~ 1~ défigt)~don

de choque héritage

par le terrorr

&

la cor¡trée ou

il

en affis le nom du

'enancier

1

1~

con6ns, 1:¡ qoalité

&

quoti;é de la rede–

vance dopt •1 ell chargé .

Ces ,Cortes de

p~piers

de recette ne font pss vraiment

~uthen¡.qucs; ••P.~ndant

les

/ieves

ancieones

&

foites

dans un tcl!'s non fufpeét, fervent quelquefuis de preu–

ves pour fa1re de nouveaux terriers quaod des titres ont

été perdos ¡¡or guerre on par incendie comme

il

ell

porté dans l'édit de Melun en faveur des'

ecplériaAiq~Jes.

Quand les

/uves

font affirmées elles fom foi en ju–

tlice.

Voyn:.

des Pommiers-, fur

1~

coutume de Bour–

bonnois ,

..-1.

x,.ij, n°.

14.

&

frJiv .

(A)

LIE

LrEVE /• {

Gtvg.)

perite

riv~ere

Jes

PayG-B~s ;

•He a

fa fource en Flan':ircs,

pr~s

de D :unme,

curr~

Bruges

<'lt

i'~clufe,

&

fe jeuc

d~ns

les folfés de Gand.

(D.

:7-)

Ll

EVRE,

f.

m.

lepas,

(

Hift.

""'·

Zoolog,)

snimal

qu•<irupede qui a la

t~te

lom¡ue,

~traite,

:uq uéo dc?u:s

Je bQut du rtrufeaa

jurqu'3

l'ori~ine

d.cc;

; oreillas;

le

mu–

feau gros, la

lev~c

fupérieure fendue jufqu'au<

n~rin.-;

les yenx g•a11ds, ovales,

&

placés fur les cótés de

la

réte; le corps allongé ; J• queue "ourte,

&

les

jamt-.~•

de derricr beauconp plus

lon~ues

que ccllcs de dcvam,

qui font courtes

&

minc.es.

Le

pit de derrjerc, le

mé–

tatarfe

&

le tar[e dénotent p:tr lcur

~roiicur,

de

me

me

que les lombes, que l'on appelle

le n•ble,

la force q¡¡e

le

li•vre

a pour la c.ourfe,

&

la. longueur de¡

üml1<>

de derrie•e, marque la facilité avec;: laquellc

!1

s'élan<:e

en-a'VaDt.

11

a quarre doigts daos les piés

de

dcrriore,

&

cinq dans cenx de devont. Le mate a

deu>

fcro–

tum, un de chaque córé, mais ils ne paroitfent que

)orfqu'il

efl

3V30Cé

en age; les

3Utres parJiCS

eUérieU.P

res d"

1:1

ginération font auffi ues-peu apparont<:s. A u

contraire le gland du clitoris de la femcllc

ert

prefqua

auffi gros que eelui de

la

verge du· mal

e;

l'oriíiCI! da

fon prépuce n•ell guere plus éloigné de l'anus que l:o

•ulve; ce n'e(l pourtant qu'l cettc dilfércnce de lon–

gueur du periné, que l'on pcut reconnoitre le fue de

ees animaux

a

la premiere inl'peéti<>n: on

s'y

trompe

fouYelll; on

a

mfme cru que les

li•vres

étoicnt bcr–

maphrodite• ,

Le

li~vu

a le poil fort toulfu; le dos , les Iombes , le

haut de la croupe

&

des córés du ·córps, ont une

cou~

leur rouífatre avec des teintes blanchitres

&

noirAtres

¡

le f01n01et de Ja tete en

m~Jé

de fau\·e

&

de tlOÍr;

\es

yeux font environnés d'une bande ·d" couleur l•laQcha–

tre ou blanche, qui s'étend .en·avant jufqu':'i la moulla–

che,

&

en-arriere ju[qu'a l'oreille. Tout le rcfic du corps

a dilférentes

teint~•

de fauve

&

de rouOltre, de blanc,

de noiracre,

&c.

La ph'lpart d'es levt'auts ont au fom–

mer de la

t~te

une perite marqne blanchc que l'on appcl•

le

l'ltoil•;

pour l'ordina.ire elle difpamit

a

la premier11

mue; quc1quefoiselle rdle méme dans l'Age lepl11s

avaoc~.

Les

lievres

multiplient

be~ucoup;

ils peuvom engen–

drer en tous tems,

&

des la prem1cre anote de

leu~

vie;

les femelle• ne porrent que pendant tren¡c ou trente-un

jours; elles l'roduifent ttoiS' ou

qt~atre

petits. Ces ani•

!TJOUY

dormenr ou fe repofent au ¡jite peodant Je jour;

1ls ne fe promenent, ne mahgenl;

&

ne s'accouplenc

que pcndant la uoit; ils

rc

nollrrHfenr de ra<;ipop,

de

feuil–

les, de fruits, d'herbes

laí~eut'es, d'<!cbfce~

•d!arbres,

except<! celles de 'raune

&

d~

•tilleul. Les

lie'Vrn

dar•

ment les yeux ouverts; ils

lie

vivent que fepr ou huinms

ou plus; on n'entend leur voi" que lorfqu'on

le•

failit

o u· qu'o11 les fait fouffl'ir; c'ell une voix forte

&

1ton

pas un cri algre; il• font folitaires

&

fort

tilnidc~;

íls–

ne manquent pas d'inllinél pour Jeur conferv;uion, ni

de fagacité pour éch<lpper

a

lcurs cnhemis.

lis

fe for–

ment un gite expofé au nord en été.

&

au

midi en hi·

ver; on les apprivoifc aifément, mais• ils s'échappem,

lorfqu'il s'en trouve l'occafion.

Les

lievru

qul font dans les pays

d~

aollincs <!levées

ou dans les plaines en monragnes, funt excellcos au

~otlr;

ceux qui IJabite!lt les plalnes balfes

011

les vallées, ont

la chair infipide

&

blanchdtrc; enfin c:eux qui font

ver~

les marais

&

les lieux fangeux., ont 1• dhair de fort mau–

vais gollt : en les appelle

lievres ladres.

Les

li~vru

de

monta¡¡ne font plus grands

&

-plus gros que les

li•vru

<le

plame; ils om plus de bron fur le eorps

&

plu~

de

blanc fous le con. Sur les hautes mont'agn<S

&

daos los

pays du nord, ils deviennent blancs P.•lldant l'hh•cr,

&>

reprcnnent en été leur couleur ordioalre

¡

il y

en

a qul

font tot'ljours blancs; on trouve des

lle'Vrrs

prefque par–

tour. On

a

remarqut! qu'il y en a moins en Orient

qu'~n

Europe,

&

peu ou polnt dans I'Amérique mi!ridionale.

Hijf.

114t.

g•"·

&

parf.

Iom.

VI.

.

~e

/ievnt,

Ck~t/F•

d,.

J:evr•,

e!l11n animal qui vit

íb–

htairement; il n'a pas befoin d'lndullrfe pour fe procurer

fa nourriture.

Escept~

l'ouie qu'll 11

tr~s-line,

tous fos

fens font obtus. Enfin!

il

n'a. qlle la fui te pour rnnycn

de défenfe. Auffi

th

V

le en-e¡

t..

unlfarme, fes

ITHJ!Ufi

font-elle$ limpies. La crainte forme fon caraélere; !im

repos

m~me

ell acoqmpagné de furvoillance.

JI

dort

rre~que

(OUt lp jour; mais il dort les yeux QOYCrtS. Le

momdre brult 1

1

elfraye,

&

fon lnquiétude luí fert ordi–

nairement de fauvegarde.

Les

liev,u

ne quittent guere le gire pendam le jour

a

moins qu'on ne les en cha!fe. Le foir ils fe ralf<·m–

bleot fur

les

blés, ou bien dans. les autres )ieux ou ils

trouvent commodément

a

paitre. Pendanr la nuit ils

f!laqgcnt, ils jo11enr, ils s'accoupleot • .l.¡a répétition de

~~~