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LET

au fergent de failir les biel)s du débireur

&

¿.,

les met–

tre en la main

d~

jullice, s'il

~e

paye, ce qui ne s'ac•

eord7 par le

JUg!',

q_ue quand

11

!ui appert d'un a

él:

e

au–

thentJque

&

¡:xécutolfe, que la coucume appelle

lettr~

formle.

f/oy.

Dnpineau fur

l'art.

47r.

de la coutume

d'Anjou .

(A).

On entel)doít :!u ffi

autrefoi~

par

lettres f or)JZia

des lec–

tres de recommandation, qn'un é ve'!que ·

.do~¡ooít

:1

un

clerc pour ,un autre évl!que, on les appelloit formées,

format.e,

a. c.aufe de

!~>U

tes

les

tillures d'abbréviation

dont elles ctoJent rcmphes.

f7oye:t.

)

hi/lo1n d. f7erdu,

p.

144. (A)

·

'

LETTRES DE FRANCE.

On

appelloi~

autrefois ainli

en !lyle de

chaqcell~rie,

les

lettreJ

qui s'expedioient

pour les proyinces

!'le

!'anejen patrimoine de la couron–

nc1

a

1:¡

différeu¡:e

de. ~elles

qui ' s'et<pedioient pou.r la

Gli~lpp:¡gne

ou

pou~

•le royaume de Navarre, que l'on

apP.f'lloit

lettra de

el.ampa~.-,

/ettres de NarJRrre.

(A)

l!.E<rTRES

DE ~GARPE·OÁRDIE!fNE,

•f1>nt

de~

lettra

du

.gran~

fceau

1

que. le Roi acaorde

a

des abbayes

&

·a!Jtr~s"f~lifcs

1

uiliverlités,

colleg~

&b.communaucés

1

S>ar

lé'[qu~Jies

il 'les prel)d fous

fa proteétion fpeciale,

~

Jeut,'a'ffigne de's ju¡;es

~evant

lefquels fb,utes leurs cau–

(e's

foní'

commi~'t

f7'oyef:

CQNSERVATE'UR

~

GARDJ;-

9MJ.DIENNE . (

(f)

LiiTTRE~

pE

1

GRAC.E, font des

/ettr>eJ

!!e chancelle–

rie 'l,!'C:

1~

pric¡q:,í!ccnrde par fayeur

:1

qui bor¡ Jui fem–

ble, fans

y

~tre

o'bligl!! par aucun motif de

j~Utce,

!!Í

d'é_quit~;

tellement qu'il pe¡¡t les refqfer" quaQd

il

1~

jugo;

a

propq~;

!elles font en

génép~r

les

fetern de

d~,

&

au–

Jr"'

!lUÍ

cqoti~nn_l'pt

quelqlJI' lillérali!é ou quelgue di–

f\:>enfe; Jt:lles

qu'~

les

/e#re-¡

de bén!!fice d' Age

¡lt

·d'in–

venhffr~;,

tes

lettfn

pe lerrfers

1

de

~q"!mÍfliint!J,

les

fé~

parations

d~

!¡jpns

'!)

)a cQqtul}le d'.1\uv\!rgoe, tés ami ·

butions ·de jurlfdiétion pour crii!es; tes -;M¡lldations

le

31!~

torif~¡ipos

de cril!!is en la coururne de Vfcry, les abllrt–

viatiQós

cj'alljfe~

en

1~ ~outume

d'

t\r¡jou

~

lés

lettreJ

de

íubrqgatiOI) au lieu

&

place .en

)a

coutume de Norman–

dfe

~

lútrn

de tñain fouveralrre, les

let~e<i

de

p~rmitfion

de

1

vcndrc: du bien fubfiitué au pays d'1\rtoiB;

'\U~res

let·

trer

4e permiffiqh pour aucorifer une veo·ve

a•

vendre du

bien

~rppre

a

fes enfaos daos la

m~

me !>r<lVÍitCe,

&

les

lettrn

de penniffion de produirc qt¡

1

on o!\tieot pour le

m~m!?

pan, les rémiffions

&

Nrdons; les

lettrn

d'af–

fietes , les

lettru

de

nacur~lit~,

de tégiüm"tion

1

de no-

bleffe

~

de réhabili!ation,

&c.

Ce~

leitr(J

font oppofées

a

celles qu'nn appell!'

lettru

de¡"ujl/u: f7oyez <i-apr;J

LET TRES DE

J

IY~T

JC'E.

(A )

ettru de grqu

en matiere criq¡inelle, eU un nom

commun :\ plufieurs forre-s de

httrn

de chanccllerie,

telles que les

lettrn

d'abotition, de rémiffion

&

pardon,

par lefquelles le roi décharge \in accufé de tomes pour–

fuites que l'on auroit pl1 faíre contre lui,

&

lui remet

1~

peine que méritoit

Con

crim10.

.

On comprend quetquefois auffi fous ee terme de

let–

tr'n

de

~race

les

letfr~s

pour eller

a

droit. celles de rap–

pel efe

tí~n

ou de

~!eres,

de

eommutatioq de peine, de

réhabitjracion

&

'révilion de proci:s,

Comme

¡:e~

lettru

ont chacune le11rs r'l¡¡"les particutie–

res,

Qt'l

renvoye le leéleur

a

ce qui efi dtt fur chacuo'<

de ces

lettru

e!l fon lieq

&

au

mot

GRACE.

(A)

Lettru de grace.

0!1

tipnnoi¡ auffi autrefois ct nom

:l.

cer~aiqes

lettrrJ

par

1~('qlle11~s

on ftmdoit remife de

'

l'arg-enr qui éroit du au roi; forfque ces

li!ttre.r.

étoient

donll\!es p¡tr des lieutenans -du roi. elles <fevo.ient

e

<re

contir¡pé~s p~r

luí

&

pafiées

a

la chaqtbre

d~s

compres,

ainli

q~¡'il

eU dit daQs des

lettru

du roi Jean du

>.

Oéto–

bre

i3i'4·

enartes

V.

étaot

rl!!ge!l~

1\u

rOYlJ;nme tit une

ordoriqat¡c~

le;

19

Mars

t

3S'9,

ponant défenfes aux pré"

fidens du

p~rlemgnt

commis pour rendrc; la juUice, le

parlemen¡ non ('éant, d'o,béir

a

ces

lett~, lorfqu'elle~

feroient comre le

pÍ~Il

do;.

)(!,

jnUice, qul\nd elles auroient

été

accQrd~es

par le

r~g~rtt m~me

ou par le connéta–

ble, les

mar~chaux

de

F~aqc{:,

le maltre des

arbal~triers,

ou par des capiraines ; · cette défen(e ne concernoit pas

feulement les

lettru

de don, mais ªuffi celles

!11'.

n!mif-.

fion

&

pardon . (

4)

LETTRES n'>lPNORAtRE, font des

lettr!J

de grande

chancellerie, par )cfquelles le roi accorde les

honneur~

&

privileges de

V~téran

a

quelque n;1agi(\rat.

Cenes que t'on accorde

a

d'autres

offiqi~r~

inférieurs,

s'appellent Ílmplemertt

lettru de vltérance.

·

On ne les accorde or<\inairement qu'au bout de vingt

années de fervice,

a

muir¡~

qu.e le roi par

des

con.(\dé–

rations parricutieres oe difpenfc; l'oflicier d'u.ne p;¡rtie de;

ce tems.

Elles foot néceffaires pour jouir

{l_~s honn~ms

&

pri-

yile¡¡es,

&

do!vent étre regiUrées •

·

LET

343

9"

n'en donn

e p_oi

nt au <:hef de compagnies,

p3rce

qu liS ne peuvent

apr.es

lel)r démiffioa

cooferyer Jame-

me place .

'

Ceux qui ont obter;Ju

~e

lettres d'ho>;orain

.n'ont poíut

de pare .aux émolumens.; cepeodant el) tflJ

la

c l\am–

bre des cornptes en enregiltraut celles d'un' ¡¡udicear

ordonna .qu'il jouiroit de J)!s gages o.rdinaires pendant

deux ans, en fe reiJdant fujet au fervic¡: comme tes -au–

tres

&

a

la ré6denee,

&

fans tirer

~

.conféquence

&

on !ni iit préter

UlJ

JtOuyeau fermcnt

.contr~

lequel ' tes

audtteurs protf'Clerent .

On trQU'Ve un exemple de

lettreJ

4'

hpnoraire,

;tccor–

dées a une perfonl)e .déeedée; f¡yavoir, celles qui furcnt

;tccordé~s

le

J8

SepteiJlbre

¡:671

pour feu mellire Char–

les de la Yi:uyitte, furil)tel)dant. des

ti

nances.

Voyez

Tef–

ferau,

hiflp~re

de

!11

cban<e}l~r,~,

&

les

ml,.,oiro ,Jc la

chalr)bre du t:omptu.

(

A)

LETTRES D'HYPOTEQUE; c'efi un écrit,

COI)tr~t

OU

jugement,

por~an~ r~connoiiTnnce

de

l'hypotr'l.~<e

ou ilroir

;éel

qu'p~

¡:¡:.éancier ou J>ailleur de fond a l\!r un bien

poffedé

p~r

celui qui donoe ceue reconnoilfaoce.

011

demat:~de

Íl

chaque nouyeau dét¡:nteur

d~

pouvelles

/c¡-

lru d'hypoter¡ue.

(A)

t

LeTTRES p't,.NOcENCE

ou

dt' PARPON . On les

"PPelle plus col)lmunément de ce dernier nom.

f7oyn:.

fi·aprh

~ETT R·E~

DE PAR DON .

(A)

J.,;eTTRES TI'P!TERCESSI9N .//.

Fi·de<•allt

J-,ETTRES

P!!

T)hREC.->TJON'

LETTRES

l>E

JUSStON, font des

/ettru

du gr;tn<f.

(ceaá.

p~r

lefqnelles le roi ordonne

a

fes cours

<le

pro–

céder

a

l'enregillrement de quclque or<lonnance' édit

0\1

ijfch¡r~tion

que les cours n'ont pas cru devofr enre–

giUrer

Can~

faire aup:¡ravar¡t

d~ tr~s-l¡umblcs

rf'montran·

!=eS

<lU fO!.

'

J:.,orque le roj ne íul(e

pa~ ~

propos d'y déferer, il

donne

¡le<

/cetru

de juffiun

fur lefq¡¡e)les les cours font

~:neo.~

·¡:¡t¡elquéfois de ¡rcs-hnmbles repréfemations ;

&

fi

le tOj p'y def!'rC pas,

il

dO!lJlC de f¡:condes

fettreJ de

/11/liJ>n

fur lefquelles les cours qrqonnent l'ncore quelque–

fois"q'itérativ!'s repréfenca¡ions ,

·

fl

y a

;q

1'1111¡5

oert~ines

occafions jufqu'a qu#re

let–

tru dt Jrúflon

dQm¡ées fuceeffi vemeqt po¡¡r le méme en–

Fegittrement' COITJI)1C il al'riva

pa~

rappQrt

a

1'6dit dll

mois de

]t.!

in

1

73$",

p<Jrtant créauon

Q~ pl~¡fie~rs

p!fi–

ciers en -la cour des monnoie.9.

· Uor(que les coürs enregillrent eu' conféquence de

/et.

treí de ju.Jlión,

eite.s ajoutent ordinairement daos

leur

arr~t ·ql~¡¡regiUrement

du tres·expreJ

~ommtmde>¡Jmt

d"

$.

¡y¡,

'" • '

11

eU parlé

4r

jujJion

daos

de'!~

novelles

d~

JuUi.

nien: l'un.e eU

1'1

novellG

PS

qut port.: pour

ttfre,

u;

judices non

f#~peflent fa~rqs

)1f.1Áf!71eJ

fed

quas 'lltden_eu.r

eis 4ecernanf.

¡

l'~utre

eCl:

la 113 qui

porte

11e

e.J(

dtv:–

I'ÍJ

iu!Jionih•J

a•p;in~ipe i"!pet~atiJ

fed antif1tisf

(egi6r~J

lit"

d/rima>~tur ;''ni~ts

le ter me

qe

Jll./fl.•"

n eU pas prts

dans ces endroits dans le orllme

fen~

que

nm¡~

enten–

dons Jés

let;reJ

d~ jt~J!iun "í

ces novelles ne

vc~lcnt

dire

amr~

chole. (iqon qt¡e tes jnges ne dolveqc poun aucn·

gro~ ¡!~s

ordres parti!;uliers

~in

prince pour juger ; mais

qn'il~

doivent jnger felon

1~

anciennes

toix,

&.

ce qui

!cur paroltra juUe ,

f7oyez

PA.RLEMENT

&

R~;:MON­

TRANCES ,

(íf)

1..ETTRES. DE 'JUSTICE, fon!

<\~~

lettrcJ

de

ch~neel­

lerie qqi fonJ tqnd4es fur le

droir.~o mmun,

Qq

t¡UI. por–

tent mandement

de

rendre la ¡ulltce,

&

que le ro• ac–

corde inoin< par fu.veur que pour fubvcnir au befoin de

fes. íi1jets, fuiy'l_nt la jufiice

&

\'~quité. T~ls

.il\n.c

les

reliefs d'appel (jmpl<} uu cqmme_d abns,

J~s

antoc1pauons,

géfertfotts

compulfoires,

debitrs,

comm•ltions pour affi–

goer; les paré:vis fur

fcme~ce

ou

arr~t,,

les refcilions.

les

req

w~tes

civiles

&

autres. femblables,

&c.

(A)

C.cs

fÓrtes dé

l~ttrrJ

font ain li appQII<'cs

¡>ar oppofr–

¡i

on

¡\

celles

qu~on

nomm.e

lettru

df.

g;rlue.,

1/•)'(Z

cz–

rjevant

LETTR!;&_ DE GR<\CE. (A).

LETTRES

D~

LÉGITIMATJON, font des

lettre.r

d~e

gr~nd

·rceau,

p~r

lefqqel)es le

r_oi

/~gitim~

un

b~tard,

&

veu¡ que dan.s

tou~

tes aéle< ti lbtt

r~puté

llgtJ.zme,

&

joui.(fe de tQqS

les pri':ileges 1\CCordé.s

a

fes a'!treS

íitjers nés eq légi\itn<; manage.

Voyez

e~-devant

t;.EG

r-

TJMATJON.

(A)

.

· LETTRÉ-s

ni "

LICENCE, ion! des

lettreJ

cxp~<ltées

par- le greflier d'une des faoultés c;l'nne univerút6, qui

¡meUent qu'un tel

bachelier de cene filcnlté , apre.s

avolr' foutenu les

abes

nécelfaircs,

a

été décoré du

1!•

tre de ·licencié ..

f7oyez

BACHEt;.IER, DocTEUR

&

Lt·

CENCIÉ.

(A)

.

· LETTRES LoMBhi<.DI!S: on donno•t

<;iennement aux

lcttreJ de gha,.el/crie

qui

ce nom an..

s'eipédioien

en fa-