LET
Aucunes
l.ttres pauntn
n'ont leur effet qu'elles
n'a·
yent été enr<'gifirées au parlemenr;
voyez
ce
qui a été
dit ci-devant ""
mot
ENREGISTREMENT.
Celles qui font accordé<s
¡¡
des corps ou particuliers
font fufcepribks d'oppofition, lorfqu'elles préJudicient
a
un ticrs .
f7oyez ú·devant
L¡;;TTRE.S DE CACHET.
LETTR¡;;s DE LA PÉNITE.NCERIE DE ROME font cel–
Jes qu'on obticnt du tribuual de la pénirenccrio, dans le
cas
ou
l'on doit s'a<lreífer
a
ce
tribunal pour des difpen•
res fur les emp<!chcmens de mariage, p"our des ab[olu–
tions de cenfurcs,
&c.
LETT RES PEllPÉTUELLES, la coíitome de Bourbon–
nois,
art.
78.
appelle aínfi les
ter!ameos,
contra!~
de
muriage, cooUitutions de rente fonciere, ventes, donations,
échangcs,
&
aotres aétcs translatifs de propriété,
&
qui
font faits pour avoir Jieu
a
perpétuité,
a
la différence
des obligations, quittanccs, bau>:
&
amres aétes fembla–
bles, dont l'effet n'efi nécelfaire que pour un ccrtaio
tems,
&
defquels par cettc raiioo on oc garde fouvent
point de minute.
L ETTRE.S PRÉCEPTORJALES, ce mot efi expliqué
ci-devan
a
l'article
LETTRES
~{ONITOIRES.
LETTRES DE PRETRISE fom l'aéte par Jeque!
UD
éveque conferc
a
un diacre l'ordre de prémfe.
Voyez
PR11TRE
&
PRETRJSE.
LETTRES DE P!t!VJLEGE fout des
/tttrtl
patentes du
grand fceau, quí accordent
a
l'impétraot quelque droit,
comme de faire ;mprimer un ouvrage, d'établir un co–
che, une manufaéture,
&c. Voytz
PRIVJLEGE.
LETTRES DE RAPPEL DE "BAN, appellées en droit
Ttmeatt~J,
comme on voit
a
la loi
Relegati
.!f.
de
p~niJ,
font parmi nous des
lettre1
de grande chancellerie, par
leíquelles le roi rappc:Jie
&
décharge celuí qui avoit été
condamné au bat)oi!fement
a
tems ou perpétu<l , du ban–
nilfemem perpétucl, ou pour le terns qui refloit
il
écou–
ler,
&
remet
&
rellitue J'impétrant en la bonne renom–
mée
&
en fes bieos qui ne font pas d'ailleurs confifqués;
a
la chargc par lui de fatisfaire aux autres condamna–
tions porrées par le jugemeut. Ces
lettr.s
doivent
~tre
entbérinées par les juges
a
qui l'adrefie en ell faite¡ fans
exammer li elles font confor'!leS aux charges
&
rnfor–
matious, lauf
a
faire des remontrances, fuivant l'arti·
ele
7
du tit.
16
de
I'Ord9nn:~/fee
Je
t67o.
LETTRES DE RAPPEL DES <:iALERES font des
/et–
#reJ
de grande chancellerie, par lefquelles le roi rappclle
.&
décharge des ¡¡aleres celui qui
y
efi, oo de la peine
des galeres,
a
laquelle il avoit été condamoé, s'il n'y
ell pas effeélivemcnt,
&
le rernet
&
rellitue en fa bon–
ne .renommée, Ces
J,ttr11
font fojettes aux rnémes re·
gles que celles eJe rappcl de ban .
!7oyez ci-dn;aNt
LET–
TRES DE RAPPEL DE BAN.
LETTRES DE RATIFJCATION font des
letlrn
du
gran¡! fceau que l'acquéreur d'un contrat de rente con–
!litué fur le domaine du roi, fur
les
tailles, fur les aydes
&
gabel!es,
&
fnr le clergé, obtient
a
J'effet de purgcr les hy–
pméques qu• pourro1eot procéder du chef de fou vendeur.
!7oycz ci-Jeva>1S
CoNSERVATEUR DES HYPOTEQUES
&
RATJFJCA
TI
O'!.
LI':TT RES DE RECOMMANDAT roN
font des
lenr<J
rnlffives, OU
/et:reJ
écritCS par
UD
particulier
a
UD
aorrc
en
faveur d'uu tiers, par Jefquclles celui qui écrit rc–
c'
!mman.dea
l'aurre celui dont il Jui parle, pric de lui
fa
~re pla1(jr&
de
IUJ
rendre fervice: ces forres de
lettru
ne produ!fent aucune obli¡;auon de la part de celui qui
)os •
écntcs , qaand méme
ii
a!fOreroit que celui doot
11
parle cll homme d'hooneur
&
de probité, qu'il ell bon
&
Col vable, ou en état de s'acquitter d'un re! emploi;
il
en feroit autrement,
6
ce!ui qui écrit
ces lettns
mar–
quoit qu'il répood des faits de celqi qu'il recommande
&
des fommes qu'oo pourroit Jui conlier. Alors ce o'efi
plus une Ctmple recommaodation, mais nn cautionnemcnr.
V~\'<>:.
Papoo ,
liv. X.
~b.
iv. ,o.
12.
&
Bo
uvot, tome1:
p.zrt. ll.
verbo
lettreJ ele ruDmma,d.ztion.
Maym.Td,
ltv, V lll .<h.
29. Lépretre,
uwt.
1!7.
cb. xlij
. Bouchel'"
¡.,
Bsblsotbe9'",
verbo
pre~tvu.
Bonifuce,
tome
JI,
lsv.
IV.
t1t.
2..
f/oyn
RECOMMANDATJON.
LETT RES EN RiGLE:>.II':NT DE
j
UGES font des
let–
tru
du grand fceau, par lefquelles
le roí regle
w
la–
quellc de. deux jurifdiélions J'on doit
proc~der,
Jorfqn'il
y •
con61t enrrc denx cours
ou autres JnrifdiBiom in–
férieures
ind~pcod30tes
l'nne' de l'aotre.
Voyn:.
e
o N–
FLIT
&
RE GLEMENT DE )UGES.
,
L~rTJtES
DE RiHABILITATros nu CoND-')1><E',
s obneonent en la grande cbancellerie, pour rememe le
tollda>niÚ
en f1 bonne
renomm~e
&
biens non d'ailleors
confifqu~s.
f7•ye:e I'Ortiohwturu
dt
t6¡o. til.
16.
llTt
f·
&
RE'HABILITAT!Ol< .
On obt"ent •uffi ces
lettrn Je dhúililt>JÍ•If de IJbbii!'Oe.
f7o e:t.
OBLE.SSE.
LET
En6n il
y
a
des·lt!'ttres
ti<
rlh.sbilittttion de ulft•n,
que
J'on accorde
a
celui qui
a
fait ceffion, Jorfqu
'il
a
enti•–
rcmeor payé fes crénuciers, ou qu'il s'c(l accordé avec
cux : ces
fettru
le
r<!t~blitfent
en fa bonne renommée.
Vo)'~::
CESSJON.
LETTRES DE RELIEI' DE LAPS DE TEhiS, foot des
letsrcJ
de grande chancellcrie, par lefquelles
J'imp~trant
en
relevé du terns qu'il a Jniífé écouler
a
fon préjlldi–
ce,
a
l'eflet de pouvoir . obtenir des
lettre¡
de
reqo~te
civile, quoiq11e le dt<hi prefcm par l'ordonnance
folt
écoulé t
f7oyn
RELIEFDE
L.~PS
DE TE)1S .
(A)
LETTRES DE RE'MISSION, f<>nt des
lettra
de grace
qni s'obtiennent nu .grand ou
3U
petit fceau pour les ho·
micides involontaires, ou commis daos
h
néceffiré d'u–
ne legitime dUenfe: c'ell: ce que J'oo appelloit che?.
tes
Romains
dlprlcation.
f7oyrz <i-d--•an#
LETTRES DE
DE'PRE'CATION, LETTRES D'ABOLITJON, LETTRES
DE
GRACE, LETTRES DE PARDON,
&
au
mlt
RE'·
MISSiON. (
1/)
J.,ETTRES DE RE'J•t, que l'on l!evroit écrire
refpi
étant ainli appellées
a
refpir.znJu,
fout des
lettrc/
du graoJ
fcean, par Jefquellcs un débiteur obtient
farf~ance
ou
délai de payer fes créanciers.
f7oyez
RE'PI.
(A)
LETTRES DE REPRE'SAILLES.
f7oye::.
LETTRES DE
MARQUE.
LETT RES DE REPR ISE, folll une cotnmiffion que
J'ou prend en chancellerie pour faire
affigne~ qu~Jqu'un
en
reprifo
d'une cauCe, inflance ou proces.
f/oyez
RE–
PRISE.
(A)
LF.TTRES DE REQUETE CtVILil, ou, comme
íJ
et1
dit daos les ordcmn:mces ,
M
forme de
'-'fllite
civile,
font des
fettrn
du petit fceau, teOd3JHeS
a
tiure rétrn–
éter quefquc arret ou
jngement en der nicr relfort. ou
centre un jugcmeot pré(idinl au prem:cr chef de l'édit,
au cas que
quelqC~'une
des ouvcwlres ou moycns de
re9uite civile
exprimées dan< ces
letsreJ
fe
trouve
v~ritiée.
f7oyez
REQUE'TE CIVILE.
(
11)
L ETTRES DE RESCJSION, t"nnt des
/rtlr<J
de chou–
cellerie que l'on obrient
ord 'nair~meot
au petll
!Ceau
pour fe faire relever de qudque aae que l'on a p?.líé
a
fon préiudice,
&
auquel on a été induít, foit par for–
ce ou par dol, ou qui cauCe une
létiun conlidérablc )
celui qui obtieot ces
lettrn.
On en accorde au• majeurs auffi-bie11 qu'aux mineurs :
elles doivent l!tre obtenu
es
daos les dix ans,
a
comptcr
de l'aéte ou du jour de
la
matoPté, li l',.é}e
a
éré pafil!
por un mineur.
f7o yn.
L!!'sroN, MrNEUR, RESCISJOS"
&
RESTITUTION !!N ENTIE.R.
(A)
L¡¡rr RES DE RE'TABLISSEMENT, font des
leeereJ
du
grand fceau , par lefquelles le roí rétablit un office, une
reme, ou 3lltre chofe qui avoit
ér~
fupprimée, nu re–
met une perfonne daos le ml!me état qu'elle étoic avant
ces
lrttre¡;
elles operent
a
J'égard des per!onnes qui
n'étoient pos
intcgri flatfil,
le rnerne eftet que les
ltttreJ
de réhabilitation.
O
o
obtient aoffi des
lettreJ Je rlt.zblif!emeiJI
pour avoir
la permiffioo de rétablir une jull1ce, un poreau ou pi–
Joris, des fourches patibulaires, une maiíon raféc pout
crirne . (
11
)
LETT!\ES
DF
RE'v JSION, font des
lettr11
que l'on
obtieot en grande chancellerre dans
les
matieres crimi–
nclles, lortque celui qui a été jugé par
arr~t
ou nutre
jo~emcm
en dernier rclfort, prétend qu'il a été ÍDJolle–
ment condamné; ces
lettru
auconfent le• juges au1q•1el$
elles f0nt adreífées,
a
revoir de noovcau le preces: on
Jos adrclfe ordinairement
a
la
m~me
chambre'
a
moiru;
qu'il n'y ait quelque
raifon pour en ufer autremcm.
f7oya.
R,ÉviStON.
(A)
LET
"fP.ESROCATOIRES font la mEme chofe que
comnt>Jii
o>rro~ntoire:
on fe fert
m~me
ordio3irement du
terme de corljmiffion.
f7oy,z
C O
M M 1;,
S
1
O}{
RO
G
A·
TOIRE.
(A)
. LETTRES ROYAUX fe dit, en flyle de chancellcrie,
p<>ur exprimer routcs fortes de
lettru
émaot!es du roi,
&
fcellées du grond ou du prtit fceau.
.
Ces
l~ttrn
Cont
tOUJOnrs intitulées du nom du ro•;
&
!orfqn'elles font deflintes pour le D •uph"né oo pour la.
Provence, o a ajo11te, apres fes qoalités de roi de
F
ran–
cc
&
de Navarre, cellcs de dauphin de
V
ieooois, comte
de
V
dentinois
&
Diois, o u bien comte de Pronnce,
F
orcalquirr
&
terres adJacentes.
L'adreiTe de ces forres de
lettrtJ
ne fe faii Jama''
qo'au~
Joges r oyaux, OD
a
des ho'ffiers 00 fergeno rOy3n.I
j
de Corte que q•Jand
il
ell néceffilile d'noir des
lettrn
¡
r6vaux
en qnelque
pro~es
pendaot de,·am un Joge non
roy•1, le roí adreff"e frs
letJnJ,
non
pas
ao JO¡¡e, anís
au pr.,mier huílf:er on fergent rnial fur ce reqnit , au–
qud il mande de f:o.'re commsodement au Juge de f1ire
tdle chofe s':l lo. appert,
&c.
~