LET
í"es civiles, po(feO'"oire¡
&
mixtcs, Jevant le j11ge de leur
prh•il<ge.
Ces
¡,ttro
s'obtieonem au grand fceau ou au petit
ti:cau, felon le droit du privilégié.
Voye::,
e
o
M
M
1
T–
TIMUS.
LETTRES CO)n!UNICATOIRES, étoient
la
m~me
chofe que les
lcttrcs commmdatices.
Voy~z
LETTRES
COM)1EXDATICE3,
&
LETTRES PACIFIQUES.
LETT!lES
n;,:
co,o<UTATION DI': PEINt:
font des
lcztr<s
de grande ch3ncelleri<, par lefquellcs ie roi com–
muc la peine
3
laquelle l'accufé étoit condamné
en
une autr< peine plus douce, cornme lorfque la peit;e de
more efl commuée "" un bannilfemeot, ou en un cer–
ta}n tcms de prifou.
Voyez l'ordonnan<e
d~
167o,
tie.
)í/7[. are.
f.
LETTRES DE COMPEXSATION,
~toient
<les
/cures
de chan.cellerie que l'on ?btcnoit aurrefois dans les pays
coutum1ers , pour pouvo1r oppofer
la
compenfat!on ·
préfememcm
il
n'e(l plus
d'ufag~
d'cn prendre,
Voye~
Co~IPENSA
nox.
LETTRES DE CoMPULsOIRE, font des
lettres
de
chauccllerie que l'on obticnt pour contraindre le; dépo–
litaire d'une piece, de la repréfemer
3
J'elfet d'cn
tirer
).tnc
expédition, o u <le faire collation d'une
e~pédit!on
ou copie
ii
!'original.
Voy~
:t.
CoMI'ULSOIIt
¡,.
LETTRE5 DE COXFIRM ...TION, font cc;Jies par lef–
quelles
le roi confirme
l'i1np~trant d~u¡
la, jO\\Íifance
de
quclque droit ou
privil~ge
qui
tui avoit
ét~
accor–
dé
précédcmment.
LETT!lES DE
TI!:MAlN.
LETTRES DE C:RÉASC!!;, font des
lettru
émanées
clu fouverain ou de quelque autre períbnne contlituée
en
dign'té, portant que l'on peut ajouter foi
ii
ce que
dira cdui qui cll muni de ces
(•ttrn .
Les 3IT\b3fi'\deurs
plénipotectiaires,
ecvoy~s,
&
auJres mil\i(lrcs qui vont
dans une cour étrangere, ne paw;nt poi
m
f.1ns 3voir des
lcttru
de
crlance;
&
la ptell'\iere chote qu 'ils font lorf–
qu'On leur dance aqdience, e(l de préfcnter lems
let–
trci de
~rlance.
On entend auffi quelquefois par
lettt·~
de crl<mce,
la
me
m~
chofe que par
l~etr~ d~
cn!dit. J7oyez
au mor
CRÉA!{CE,
l~ttr~ d~
crl<(>t(t
•
LETTRE DE CRÉDIT.
17o¡•e:t.
a~<
mot
CRÉDIT,
(]~trijp, )
.f
!'are.
LETTRE i>E CRÉD!T.
LETTilES. POU-R CUMULER LE PÉTITOIRE AVI!:C
LE POSSESS"OIRE . C'éroicm des lettres que l'on ubre·
n oir en chancellcrie pour pou.voir
cumttler le p!eitoiu,
quaiqu'on ne fGt
pourf~ivi
qu.'au
poffdfoire;
IUais l'u–
fo.¡e de ces
lc'nrer
fut dc1fCndu par
l'ordonna11ce de
Cnorles
VIl,
en l4f3,
art.
8.
par celle de Louis
XII.
e11
r
f07,
art.
41.
FNn~OIS
l.
en 1
.í3.í,
chap. jx. art.
J.
Cettc défenfe a <!:té. renouve!lée par l'ordonnonce de
t66]',
tit,
18..
art.
Í•
LET'TRES DE DEDITIS.
17oy~z.
DEDITIS.
LETTRES DE DÉCLAl!ATIO>I,
011
EN
FO!l~IE
DE
DÉ
C
L.
A
R A T t O
N,
foot d<S.
fettru
patelltt"S du grand
(cean, tignées en commande
ment, par lelquelles le roi
expliqu~
[es.
inrcnt,ion~-
fur l'
imerprératio.tlde. que!que
O(donnance ou édit ,
On appclle aufii.
lettru de dlclnratio,,
cclles que le
roi domte
a
des regnico,Jes qoi ayanr été long-rems
ah–
feos,
étoient répu.tés. avoir abdiqné. leur
patd~,
&
néa
n–
moin• 'font- revenus
en.
France; ils n'ont pas be(oin de
leter
u
de naru.ralité, ·paree qu'ils nc. font pos étrangers;
mais il leur faut des
lettru
d~
dlclaratiou'
pour pur–
ger le.
-vjce
de leur loognt: abfeoce .
O
u
app~lle
de
m~me
t~ttr<J
de dlclaratio1r,
celles par lefquclks
qucl–
qu'un qui ca déja noble, ca déciJré t<l par le roi'
pour prévenir les diffi.cultés qu'ott auroit pG
lui faire.
C e
font proprement des
/~ttus
de con6.rmation de no–
bleO'"e.
17oye:t.
D
É
eL
J\.
R A T
1
O-N,
E'n
1T,
&
ci-aprh
LE-TT &E~· P!I.'I'El(TES
&
ÜJl,DO){NANCJ;,.
L,BTTRES DE DENI,CATIQN, (ont des cfpeces de
lce–
tru
de.
.JUtturalité, ql\e les étrangers obtiennent en An–
¡;leierre,
i
l'elfeL
feulem~nt
de polféder des bénéfices,
/{o\'CZ
B~ftlagc,
fur
l'art ,
.>.3f·
de la. coumme de Nor-
tniurdi<r~
l
•
-
LETTRES DE
ntic~>.(c:;ATlON-.
(ont des
lettr<J
par
lefqu<)ll-c5 quelqu.'un, en vcrtu <l'un priv.itcge particulier,
p1.éTcnu:; un accufé- au princc
a
l'effet ct:obtenir de lt1i
de'
/,eeru
de grace,
s'i~
y échet.
Ce rerme
pa~oi~
emp.ruutl!.
de~
Romains, chC't
lef–
qu.els la
dlpr/eqtion
1
6u5~
la fttpplicadon qu.'nne.· perfon–
oe accttféc d'homicide- involomaire faifoit a u fénat,.. le–
que! avoir en ce
cas
le
pouvoir d'accorder
a
l'accufé
.fa ograce'·:
LET
34
1
L'édit du .m.o:s de No•embre
'7 í3,
qui a ré Jlé J'é–
.tendu,e du pnvllege dont les évc!ques d'Orléan; Jouil.._
fenr
a
lcur avenement, de f:tire grace
a
certains crimi–
nel.s,
_:l
rég!~
que daos les cas oii ce privilege peur a–
VOir
heu,
1
év~que
donnera 311 criminel des
/,eern
d'in–
terceff!on
&
de
dlpréeneion,
fur lcfquelles le roi fera
expéd
1er des Jemes de grace.
Lii:.
TTII.ESDE DÉSERTION, font des
l~eern
de chan–
cellene, que !'intimé obtient
:1
l'elfet d'affigner l'appel–
lant
¡
po!lr voir déclarer ron appe! defert, faute
par
lui
de
1
avo¡r r.elevé dans le tems de l'ordonnance.
Voyez.
AFPEL, DESF.Rnox ILLJCo,
&
RELIEF n'ArrEL,
Lt:TTRES IJE ,DIACO>IAT
1
font J'aéle par Jeque! un
év~que
confere a un f<•us-dtacre l'ordrc du diacon:tr .
/7q)'•Z
DJACO>I"T
&
DIACllE.
. LETTRES JJE DISPEN
E ,
Cont
celles par lefquelles
l'nnpétrant efl déchargé de Catisf•ire
a
quelqne chola
que
1~
regle exi¡¡e,
Le roi accorde en chancellcrie des
difpmfn
d"lacs
de tcms d'étude,
1'(
autrcs (cmblables,
"
'
Le
pap~
'·
les archcveques
&
évcques en acccrdent
pour le fp¡n¡uel, comme. des
difpen[e1
de bao
de pa–
remé pour les mariages, d'inter!lice pour
les' ordres
&c. J7oy ez
DISPENSE.
'
LETTRES DE 1)0CTEUR
1
Ofl
DE DOCTORAT, font
des
lettru
accordées daos qutlque faculté d'une univer–
fité, qtll conferCI\1
~
un lice11cié
le grade de
dolleur.
/7uyrz.
Docr¡;:uR.
'LE'I''I'Rl!S. DE
DON GR·'-
TUIT
1
font des
/ettrn
du
grand fceou, par leíquelles le rol permet aux ét3tS d'u–
~e
province de
~ir
e
don d'une
fl;>tn,~c 3~
gou verneur,
\lcUtenant de ro¡ ,
OLI
au1re offic1er
3
qut Sa
l\llajerl~
permct d<:: l'acceptcr. Les ordonnances défe11dent de fai–
re,
n!
de
rec~voir
ces Cortes
de
do111,
fans la perqt!ffion
du prince ,
LETTRES ECCLÉSIASTIQ.UES, étoient la m éme cho–
fe que les
/~ttres
canon!'lues ou pacifiques.
Voyez.
ce~
dijflret¡J
ar~ido,
(
/1)
LETTRI'S. u'EcOLJE!l }uRÉ
fon~
la
m~me
chofe
queJettrn
de fchulariré.
Voyez.
Ecat.JER JuRÉ, 0AR–
UE·GA,RDIE~NE,
&
LETTRES DI!: SC!lOLARITÉ
&
ScHo.LARITÉ. (.//)
l.ETTRF.S
n'ÜtA~CIPAT!Ol(
Ort
DE RÉNÉF ICE D'A–
GE.
J7oyez. ci-devnnt
LETTRF;S DE nÉl(ÉFICE D'AGE.
L~TTRES.
POUR; ES.TER A DROIT, font
de~
!(ttr<J
de grande chancel lerie que le roí accorde
~
ceux qui
t'1<111t
in rentH,
ont tai(fé écouler les cinq années litns
fe
préfenter
&
purger Jeur contumacc. Le roí por
le
b~
néfi.ced<: ces
letern
l<s releve du rems qui s'clt paf–
r~,
& les re9<>it
a
efl.r
,¡
droit
&.
a
fe pt\tger des cas
a
eux impofés, quoiqu'il
y
ait plus de dnq ans. p.tlfés,
tou~
ainlt qu'ils auroieut pu faire avanr le JOgernent de
contumaco,
a
1:1.
charge de Ce mc;t(re en ét
at dans trois
mots du jour de l'obtc11tion, lors. de la pré(elll:l.tion des
l<etrn,
d,e refouder les frais de contumaee, de conti–
gner les. amendes
&
les Commes fi aucuues ont été ad–
JUgés
atl~
partiCS civiles,
&
a
la charge que foi fcr:t
ajoutée 3UX. rémoins recolú
&.
décédl;s, ou morts
ci–
vilement pendant la co¡ttumac.e.
l..e
rol
difp~t\fe
quelquefoi'S par
les
/cures
de conli–
gne~ les. am._,tdes, Coit
ii.
caufe de. la pauvreté de l'im–
pétra.nt,on par quelqu'autre confidtft'ation.
Onobrient quelquefois des
lcttres
de cette crpece
m~me-
daos les cinq annécs de la comumace,
i
l'elfet
d'ilJre res-u
d
efl.-'
a
droie,
fans conlignec les
~mend<~
a_dj.ugécs. ou rot . (
/1)
· LETTRES n'ETAT, font des
lettru
de grandechan–
cc)leric comrelignées d'Utl fécré1aire d'état
~
q¡1e le roi
,accf)rde
au~;
amba(fadeurs, aux. offiders de guerrc
&
au–
rres perfon_nes qui fom abfentes pour le fecvice de l'é–
tat, par lefquclles le- roi ordonne .de !hrfeoi'r. toutcs les
pourfuites qui pourroient
~tre
fattes en lu(l¡ce contre
e
u•, en_ matiere civ.ile, durant le rcms porté par ces
lettreJ.
Quclqaes.uns
"'n~
prctendu trouvcr t•origihe
d~s /~e
tres
d'
lea
e
jufq\lr
dans la loi
d~s
u
rabies ,_
~·:1.
40:
&
41.
uñ il
eQ
dit ~
Si j11dor
.,,¡
alur
""
lst¡gato•·rb:u
raorbo,fentico
imp~diatllr,
judiúi
di~1- d~Jrts .~.f/Q .
.
Ul¡¡ien. dans
la loi-
2.
§. 3·
Jf:,_fi
9".''
''"'~'"'".
dtt
que toute forte de maladics ou d mfinnttés.
q~t
empl'–
chc l'UI\.C des parties. de· ppurCui'vre,
ar~Ct<'
allf\r.
1~
cqurs
des pourCuites cotmc cette
m~
me p2rue.
.
Mais. ce qui
efl:
die
a,
ce fujet, foit daus cctr:
101
ou
dan>. celle des
u ,
cables ,. fait propretnem la mauere des
délais
&
furféances que le jugc peut accorder felon le
mérite du proces, l'excufe des
pa~tie5.
ou. :ttttres. cau•
!es
16g_itimes •
Ce