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L

T

Ces

Cortes de

lettrp

ne font jamais cenfées

~He

ac–

cordées

an

préjudicc des droirs dn roi ni de ceux d'nn

l k";

c'erl pourquoi la

clonCefa~tflc

droit du roi

&

ul11i

ti'

nrttrui..,

y

clt

toujour$ {ous cntenduc .

. La

q¡in~tc d~

ces

l~ur_cs

e!l en papicr, mais l'c<pédi–

llon fe fatt en parchet)110;

11

fau t qu'ellc Coit

lifiblc

fans raturcs ni intcrlignes,

renvois

ni apo!lilles .

'

Les

/ettres

de ¡;rande chanc;ellerie Cont fignées en cette

forme:

P<''

le rot

'"

jón confeil;

fi

c'eCl pour

1~

D au–

phiné, on m et

par le rpi t(auphin;

fi c'eCl pour la Pro–

vcnéc, on

111Ct

par le roj, t.omte de Pt·ovence

.

C~ilcs

du pcdt Cceau font fignées par le confcil • •

Toures les

l~ttrcs

royaur_

Cont de grace ou de jufiice

Voycz

bETTRES

DE; Gl,li'C.E

&

L ETTRES DE J1,1STt–

CJ::.

(A)

L ETTRES DE SANG,

ott

L ETTRES DE CRACE E><

MATIERE CR IMINELLE :

il

en

c(l

parlé daos

lefcien,dum

de la chancelleric

&

daos

l'ordonnanc;e de Charles V.

alo:~

régcm du royaum9 , du

27

Janvier

l3f9,

are.

ó"<Xlf .

(A)

.

L ETT RES DE SANTÉ Cont des certificats délivrés par

les officiers de ville o u par le juge du lieu, que l'on

donne

a

ceux qui voy<tgeut Cur terre ou Cur mer lorfque

la pe(le en en I'JUC!que pays , pour mOlltrcr qu'i\s ne vlen–

neut pas des lieux qui en Cont infcaés.

(A}

LF.TTRE DU G.RAND

CEAu, Cont des

le!tres

qui

s'cxpédicnt en la grande

ch~n~ell~rie,

&

qui fo11t

fc~llées

du 11rand

Cc~au

du roí .

.L'avantage que

ce~

Cortes

de

lettres

on t ru r celles qui

n e .Cont expédiées qn :m pctit Ccc:au, e

U

qu'ellcs Cont exé–

cutoires, dans tQute l'étcnduc du royaume fans

vifa

ni

pareatis;

au lieu que ce!les du pctit fcclu nc peu vent

s'exécmer q ue dons le rc!fort de la petite chancelleric

OU elles Ont été obteaues,

a

moins que l'on n'obtienne

un

pareqtis

du

ju~c

en la jmifdiBion duque! on veut

s'cn fcrvi r' lorfqu'clle

en

h r-5

le re!fort de la chancel–

lcric

do nt les

lettru

fon t émanées .

JI

y a des

lettru

que l'on peut obtenir

indifférem–

nicnt au grand ou au pefit

fc~au;

mais

il

y_

en a d'au–

trcs qui ne peuvent etr-e ex pédiées qu'au grand fceau, en

pré[encc de

M,.

le garde des Cceaux qui

y

préfidc.

Tdles

Cont

les

lettres

de rómitiion, d'annoblilfemcnt ,

de légitimation, de natucalité, de réhabilitatio n, amor–

tilii mens, privrléges,

évocatio.os

, exemptions, dons

&

:torres femblables.

Ces Cortes de

letJrer

¡¡e peuvent

~tre

e<pédiées <¡u,e

par les tecrétaires du roi Cervant prcs la grande chancel–

lerie.

f7ii:J<Z

ci-apris

LETTRES DU PETIT SCEAU.

(A)

LETTRES

DU

PETIT SCEAU, font celles qui s'ex–

pédieat dans

le~

pctites

~hancel!eries

étabHes pri:s les cours

&

prélidiaux,

&

qui ('ont fcellées du petit fceau,

ii

la

difrercnce des

lettres

de grande chancellerie, qui font

fcdl écs dü pctit Cceau .

Tclles

tb nt

les émancipations ou bé'ne6ce d'ige, les

ltllr~J

de bénéfice d'inventaire,

lcttrcs

de terricrs , d,_at–

tribution de inrifdiél;ion pour criées, les

•ommittim1u

au

pctil fceau ,

les

lotrcs.

de

1naio-fouveraine,

les

l~ttr~s

d'atliette, les reliefs d'appel limpie o u comme d'abus,

les anticipations, défertions, compul foires, refcifions, re–

qu~tes

civiles

&

autres , dont la ph'l.part ne concernent

q ue l'intlrualon

&

la procédure.

Quelqucs-uncs de ces

lettres

ne peu.vcnt ecre dre!fécs

que pnt

les

fecrétaires du roí; d'autres peuvent

l'~tre

autii par les référendaires concurrcment avec eu1.

Ces

lcttra

oc Coot exécutoircs que dans le relfort de

In

ehancellerie oii elles ont été obtenucs.

On obtienr quelqucfois au gtand Ccc:tll des

lettres

que

J'on auroit pu au(!i obtenic au petit fceau: on le fait alors

pour qu'clles pui!fent l!lre exécutées dans tour le royau–

me C:ms

"Vijn

ni

pareatis.

VO}'CZ

ci-dcTmnt

LETTRES

DU GR . .>ID SCEAU.

( A)

LETTRES DE

CIIOLAIUTÉ, foot des

lettra

tefii·

m onialcs ou attelhtion; qn'un te! en i!colier juré de l'uni–

' 'erlité qui luí a accordé ces

lettreJ . V oye:;,

G

ARDE

CARD!ENNE

é:J'

ScttOLARt"tÉ.

(A)

LETTI~E -

DE S<PARA1:IO><

Cot\l des

lettrcs

do pe–

tit l"t:e:m que l'on obtient dans 'les provinces d'Auver–

gnc, . Anois, Saint·Omer

&

quelques autres pays, pour

autori[cr la t"cnl¡ne

a

fonnet

f.'l

d~monde

en féparation

de b1ens .

(A)

L ETTRES

t>tPLE

,

en

ny!e de chancellerie, foot

e

!les qui payent le fimplc droit, lequel en m oindre que

celni qur

tl du pour les

/cures

appellées

doubles.

On ·mct dons

1:1

el

alfe des

lettres Jimpler

tous :urers ,

tant du confcil que des cours fouvcraioes, qui portent

feulement affigné

&

défenfes de pour(uites,

pareatis

_fur

lcfdit

arrCt ·

&

Centeoc<S, relief d'odrelfe, Curannauon

&

autrcs

lcttr~s ,

feloa que les droits en

Cont

reglés en

COilnoilfanE:e de caufe.

Tome IX.

L ET

.

L.es

lettra fimp_la

civiles Cont ordinaires ou exrroor–

d

m31re

s; les

prem1er~s

_font ce!les do!"ll o n parle d'abord;

on appelle

/impla

1

ct·w/e¡,

extraordtnaires

les rc ... lemcns

de joges

&

toutes aunes commitiions pour ntiigncr au

eonfeil . En mariere crirninelle,

il

y

a

de meme dcu:.:

Cort~s

de.

lettres jimples,

les unes ordioaires

&

les

a

u

~res

extraordin3ircs.

Lii:TTRES DE SOUFFRANCE Cont la rn2me chofe que

les

lcttr.s

de main.-fou veraine: elles Cont plus connues

Cous ce dernicr nom.

Voy ez ci-devant

L ETTRE DE

MAIN-SOUVER AINE.

(A)

LETTRES DE

SOUD!ACO~AT,

font l'aéte par lequcl

un

év~que

confere

a

un c!erc l'ordre de Coudiacre.

Yo–

Y<<>

D tACONAT

&

SouPI¡\

CO><

AT.

(A)

. L ETTRES DE SUBROGAT

I.ON

, font des

lettres

du pe–

l!t Cccau ufitées pour

la

pro

vmce

de Normandie · elles

s'accordent au créander lorrque Con débitcur ell

~bfcnt

depuis lo ng-tems,

&

qu' il a lai!f6 des héritages •acaus

&

abandonn6s par

Ces

héritiers préfomptifs. Lorfque ces

h6rita¡;es nc peuvent fupporter les frais d'un decrcr

le

créan<;ier en rcceyable

a

prendre des

lettre.s

port>nt

]r<6-

rog"tiO»

a

Con profit au lieu

&

place de l'abfent, pour

jouir par luí de ces

hérit~ges

&

amres biens de fon d6-

bitenr ,

ii

1~

charge néanmoins par luí de rendre bon

&

fidele

compt~

<les joui!fances au débitcnr au cas qu'il re–

vienne. L'adre!fe de ces

lettres

Ce fait au juge royal daos

la jurifdiaion duque! les biens Com litués. (A)

L ETT !\ES DE SU RANN<\T!O>I s'obtiennent en grande

ou petite chancel!erie, fel on que les

lettres

auxquel les

elles doivent etre adaptécs Cont émanées de !'une Ol\ de

l'autre. L 'objet de

ces

lenres

eCl d'en valider de précé–

dentes, nooobClant qu'elles foient

furannleJ;

car toutes

lettr"

de d¡ancellerie ne font valables que pour un an •

L es

lettres de furannation

s' attaehent

!i.lr

les ancien–

ncs .

(A)

LEl;TRES DE SURSÉAXCE

fignifient fonvent la

q;u!–

mc cho(c que l<s

lettres d'état;

cepéndanr par

fettres

de

J~~rféance

on

peut eotendre plus particulicrement une

furflance

générale que l'on accorde en certain cos

3

tous

les officiers,

a

la différcnce des

lettrer

d'éta<' qui fe don–

nene

a

chaque particulier Céporément .

L e pretnler exemple que l'on

trOU\'C

de ces

fur[lftul ..

ces

générales en fous Charles

V1.

en t

3&3..

Ce priuce •

a

vertí

de l'arrivée des Anglois en Flandres, affcrnbla

promptet"(lent fa noble!fe; elle fe rcndit

a

Ces ordres att

nombre de

16ooo

hommes d'armcs ,

&

tui demanda en

grace, que tant ,qu'clle feroit occupée au fervice, ou nc

ptlt faire contr'elle aucunes procédures de ¡uClice; ce que

Ch_arles VI. lui accorda. Daniel,

H ifl. de A·a11ce, tom.

Ir.

p.

768.

V oyez ci-tlevant

LETTRES

D'~rAr,

&

ci–

aprls

LETT!<ES DE RÉJ't,

&

fll(

mot

füPt.

(A)

L ETTRES DE TERRIER, font

liOC

CUtntnifTion ¡;éné –

rale qui s'obtient en chancellerie par

les Cdgneur

q

ni

om de grands territoJrcs & beaucoup de redevauces lei–

gneuriales

pour faire appelkr pordevanr un

ou

deux no–

taires

a

e~

commis, tous les débitc

urs de

ces redcvan–

ces

afi n de les reconno1tre, e>hiber

leu.rs

tilr<s , payer

les 'arrérages qui Cont dtls,

&

pa!fer

des d

éclarations en

focme autbentique.

Voyez

Tt:RRIER.

(A)

L ETTRES TEST IMONIALES, en cour d' églife font

ce!les qu'un fupérieur eccléGa!lique doone

3

quclqu'uo

de ceux qui luí Cont Cubordonnés telles font les

/cures

que

l'év~que

donnc

a

des clercs pour attefier qo'ils ont

rer,:u la tonfure

les quatre mineurs o u les ordres facrés;

telles font auffi '!es

lettres

'tu'un fupérieur régorlier don–

t\e ¡¡ quelqu'un

de

Ces relig1eux pour anener fes bonne

vie

&

mceurs ou le congé qu'on lui a donné,

&c.

L es

l-etra '

de Ccholarité

Coot

autii des

lcttres tejli–

moniala. Vuyc-::.

ScHOJ.ARlTÉ,

&

ci-devane

L ETTR>.S

COMMENDAT!CES.

(A)

L ETTRES DE VALlDATION DE CRI (ES; il

cfl

d'ufa•

ge dans :es coGtumes de Vitry, Chateau-neuf

&

quel–

ques autrcs, avaor de

t~rtifitr

la

cr~lcJ !

d'obtcoir

Cf!

la

petite cluncellerie des

lc~tru

de vnltdttfron

ou

~utonf:.t-:

tion de criées dont l'ob¡et eCl de couvrrr tes détauts qut

pourroient fe 'trouver d:Jns l:t tignific3tion des

cri/c:1.,

rn

ce

qu'elles n'auroient pas éti! toutes fignifiées

en

pnlanr

a

la perfonne du CaiJi, comme l'exigent ces coutumes.

Ces

lettres

s'adre/leot au jug_e du fiége ou les

cr;les

font

pcodances.

(A)

L ETTRES DE vÉrÉRANCE

Cunt

des

letlrn

du gr>nd

Cce:\u

par lefqucUes le roí confcrve 3 un anden ol!icier

de

r:'l'

maifon ou de junice qui a

Cervi

20

ans, les

me–

mes honneurs

&

privilégcs que s'il poaédoit encere foo

office.

Voyez

VtTÉRANCE.

(A)

.

LETTRE DE vtCAlliAT CÉNÉRAL

Cont

de

trors for–

tes; favoir, celles que

1

s

év~ques

donnent

a.

quelques

ecclé!iafiiques pour eJ:ercer en leur nom

&

a leur dé-

X

X

2.

ch"ll"-