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LEU

nous

~ppr~nd

qu'on l'apps:lleit aufti

¡·;¡~

du

n;mlutt•

rutx,

&

l'ile deJ Hlros .

Ce dernier nom tui

fut

don–

nt, fclon Ep(lathe, paree qu'on ,croyoit que !'ame d' A–

chill~

&

ce)!es des 'l!ltres héros, y crroiem dans le c:reuJ

des

mpn~gnes. Scyl~x ~n p~rle

cornmo d'pne ile dt–

ferte . Son nom modcme en

Ficonifi,

fuiv•m la

phlpar~

éles géo¡:raphes; cependant

il~

ne font pas plus

d'ac~nrd

C}Ue les

anci~qs,

fl¡r fa pofitior¡; car

le~

u·ns la placer¡¡

avec: Pline

~

Po!T)ponius Méla,

a

l'oppo!ite du Uori·

flhCne,

&

les aucrcs

av~c P~t~fanias

7

ver~ l'ctl}.bo~chur~

du Dapupe ,

(/),:J. )

L!!:uc É,

f,

f. (

Chirurg.)

efp~C!'

de

punul~,

fytlJ.P""'

me de la

lppr~; ~·en

une rach10 blanche qui péoetre juf–

<¡u'~

la c}Jair ; il

el}

découle de la fanie lorfqu'on la pi–

que . Ce m or etl grec,

x.;..,,

alba,

bhuche . (

T)

LEUCHTENBERG, LANDGRAY14T

DE,

(Giog.)

petir caoton d' Allell)agne, d:ins le Nordgow, au pata.–

~inat

de

Bavi~re,

dans lequel il eft encta"vé. I¡ q'a qu'

une feule y¡tle, f:¡voir Pfreimt,

&

prcqd fon no m dt¡

bourg

&

c;har~au

firué fur une

montagn~ , ~

11n mill.e

de la

rivi~re

de Nab,

15"

N. E. de

R~tisqone,

29.

N.

E. de

Nuremq~rr;.

LoHg.

30,

zo.

:,.t.

49· 36,

(D . '].)

LEUc;I, (

Glo.g. anc.)

ancien peuple de Ja Gaule

~ont C~far,

Stqbon, Lucaiq, Tacite, PI!ne

&

Ptolo.

"mée foqr mentiqn • .(¡a

notic~

de$ provinces, des cités

de la Gaule, met les

Latcims

dans la prerniere Belgj–

que,

~

cette notice, aiqli que

Ptolom~!'.

nomme leur

.,;u~

capitale

'L~IIu11J.

ll fnit

de"

ti

q'ue le dioci:fc

d~

Toul, l'qn

·d~s

·plus grands qu'Í! y ai¡ en Frapce,

ré~

pond au peuple

Lerecj

d~~

¡m.;iens . (

Q,

:'f.)

·

I..,f;:

IJ

CP,

C:

m . (

Hi]l,

nat.

IJat.)

efpece de graino

d'l\tr¡que fembl;¡bll!

l\ll

mille~,

qui, mouJue, donne une

farine dor¡t les

h~bitan·s

des

royaumc~

de Congo

~

d'An–

gob fO!It dn

p~in

'qo'il$ préferent

a

CCIUÍ

dtl fromcnt .

Cette graine crolt aufti en Egypte fur les bords du Nit ,

J,.~UCOCRYSQS,

C:

m ·

(Hift.. nat.)

nom d'une

piocre doiu Plinc

&

tes anciens femblenr s'etre fervi pour

d!!(jgnor

p~r

ce no

m

l'hy~emtha

d'un jaune

el

a

ir.

LE U

C

O

G E ' E,

e

f. (

Hi/1.

nqt.)

porp

~mployé

par quelques naturaWtes pou'r défigner un!' craie ou la

tcrrc

b1aqch~

q_l!_•on qomme

morttclit1u

.

LEUt:;QlUiYI

Q~< rE~CENEIGE,

(J<tráinag<. )

V qyre

P~R¡:ENEJGf:.

~EUCOL!TI;fE,

(

Hijl.

!'«t.)

nom donné por tes

autel!r5 grccs

a

qne efpece de pyrite

bl~oc;h~ qu'¡l~

cal–

dnoient

& regardoient

comme un

grand remede

cqntr~

les

maladi~s

des yeux •

LEQCOI\(JA,

C:

m .

(Avt

iq. g

ru.)

''""'~'-"•

reginr¡:

ppblic dp

!a

ville

9'

Athi:nes,

da.ns

lequel on écrivoit le

nom de

tou~

les citoyens ' d'

aborq

q\l'ils avoient attcint

l'~ge

pref¡:rit, pour l!tre admis

a

l'héritage paternel; cer

ag~ ~toit

eejui de; ving¡ '\OS. Potter.

qrfh.col gnc. lib.

/, cap.

xiij. tom, I.

p ,

7S!·

e

D.

'J.)

LE\}S:OMA,

e

m .

en ch;rurg;,,

en une p<tite tache

bll¡nche fur la cornée de l'a:il, appellée en latín

tribu¡:o,

4c

en frant;ois

t4yc .

Le mot grec

>.tviL•~c.

viept de

).t~o'

1

blanc.

·

ll ne faut paS e(lnfondre !e

ÜIJ&On>a

quj en CaUfé par

qn¡! humeur

~m•lfée

dans la coro <!c , avee les cicatrices

qui fonr

13

fu ite d'une plaie ou d'un ulcere dans cette

rnembrane, comme

il

arriy~ quelqu~fois

dans

la

perite

vérole. On rrouvera les caraéleres dillinétifs de<;« deu:c

affe~ions,

&

les r<;medes qui

convienn~nt

pm¡r

1~

gué–

rifon

du/~~tcoma ,' au

mot ALBUGO.

(T)

.

LEUCONO'l'US,

f. m . (

Littlr.)

''""'" T",

nom d'un

~ent

che'l.

les apdens; nou& pouvons Je nomrner _en

.fran-.ois le

v(nt

du

mitji,

car

V

égecc le place

au

pomt

que RDI1S :lppellons

JI'

jud-jurJ ejl ,

a

vingt-deux degrés

&

démi

du fud ,

~es

Grecs l'ont nomm6

~íu•ot,

&

les

Latins

1'1b11~,

paree qu'il e(t ordinairemeut fercin en

lt~·

~ie

comme eQ

Gr~ce.

e{).

:J, )

LEUCOPETRA,

(Giog. a><c.)

promontoire d'lta–

lie au p3ys des Brutiens, dans

le

territeire de Rhégio,

felon Strabon, Protomée

&

C ictron,

liv.

XXI. •P·

Ce cap ell prétentcmont nommé

Capo dell'armi .

(D ."J.)

LEUCOPHLEGMATIE,

C:

t'.

(Medeci»e . )

....,.

.,,,,.,..~,,.

¡

efpecc d'hydropifie qui a Con

fiége daos le

tHfu Gellulnire qui meur toutes les parties du corps ·

~a

blanchour extraordiuaire qu

1

on obferve dans les p:1ruc:s

infilrrées, a fait foup9onner

:\ Hippocrate qu'elle étott

produitc par une humeur blanchitr",

&

tui a fait d?n–

ner

1~

nom de

l<:uophl<gmat;,,

qui

e

hez. te• Grecs v1ent

de

"""!'

·~'>'P.,.,

qui lignifie

phl<gmc blan&:

elle en

gc!–

nérale au p3rticuliere. Dans le premier cas , tout le eorps

en boufli.

ced~n13teux;

dans que!que parti<: que

1'0(1

~11-

fonc;e le

doi~t,

l'impreffion rene gravéc pendaot quelquc

tems,

&

ne ·s'efface qu'avec peine: le plus fauvem e et–

{e humeur .ne s'opferve qu<; daps les jam \les

~

l<;:s

<;ui(-

:r9n¡; IX,

LEU

353

fes. t.<orfque ls

ln¡<ophl~gmati< commen~e ,

les parties

les plus

!~ches,

&

celles dans

lef~uelles

la circulation en

la PII/.S ler¡te, .fanr les premieres :utaquées . 1\inli d 'abord

le deffous des yeu;

&

l~s

envirous des ehevilles (e gon–

flent,

peu·~·peu

l'enflure ¡.;agne les jambes,

l~s

cui1fes,

fe

r~pand

daos les bourfes, dans la verge, qui groffir

&

fe contoun1e

fingutler~mem :

bient6t aprh tour le relle

dtJ

.corps

Ce

,rrouvc

ínñhr~,

o.Q.

les caux

s"accUinulcnt

4ans que! que cavité, cemme

le

vcctrc,

la

poitriue,

& c.

A lors

l'~.fcite

o u

l'h

ydropi(j~

de poitrine fe complique

a vec la

l<ruophl<2_m.~tie:

la

r~.fp)ratjol)

devÍeQt plus dif–

tici)~,

l.e pouls

f~

concentre, deviene petit, ferré, iné:

gal .: de t<;:ms en tems il fe

d~v~loppe,

.fe

dilat~,

dl!vicnt

lupé¡ieur, nafa) . ]'ai obfervé qu.c les hémorrhagics de

ne-. cftoient fréquentes dans eeJtc rn3)adie, l'ex¡;:rétion

Qes

~riq~s

di

minué<;; elles rone en perites quantités, ro u–

gehr~=S,

&.

dépof~nt

1.11) fédiment briqueté : la foif

&

la

rou11 furvienn¡onr .

• Les qufes qqt. produifent

la

lm cophl<gmat;<

fum les

mémes

CNC

eelle,s de l'hydropifje

(

voy<z

e~

mot),

les

o!>llrl!élions dans les yifches, les

ti¡:vres

intermiuentes

m~l

trairéc•, rrop t6t arré¡ées, la fuppreffíon du flu x

met¡ffn¡el,

h~morrho"ida),

& >;

CCII\!S

qui OGCafionnent

le pl1.1s fouvenr l'efpece d'hydropUje dont

i)

efl ici que,

fiion, fot]t les

cachéxi~s,

les éruptions galeufes, dar –

tr!;nfes.

rcp~rcut¡!es:

¡'arrét de

!•

tral)fpiration' la len–

r~ur

de la

circzul<l~ion,

la ra.pidité,

l'a.toni~,

la langueur

du moQvement putréfaajf du fang y difpoCeqt beaucoup ,

Les obfervaripns anatomiques nous font vojr, dnns prefque

tou~

ceuJ qui

fon~

m\)rts

~

la Cuire de ¡:etre

m~ladie ,

des eoncrétians polypeufcs dans le CQ!lJr,

l'aorte ; des

vice$

dan~

le foie, la rate,

~

autres vifceres du

l¡as

ven–

tre, la pileur

<lu

foie, l'inertie ¡:le la bite, fo<1t

cc11~

qi)'Otl

qbf<rve le plus foQvenr , foqr fe

form~r

une idée de la

f:qc;on dont cette cxtravafation

q~ í~rofiré

peut avoir licu,

ji p'y a qu':l. faire attemion

:i

une ºxpériénce ing¡!oienfc

falte par Louwer . Ce célebre anarorni(te tia aaos un

~hicq

vivant 1ª' Veiqe cave

inférieure,

il

n;coufut .

aprCs

c;ela les ¡égutnens;

quclqqe~

qeures apres tour le b•s–

yentr<;, toutes les p;lnies

inf'érjeurcs éroient vuides de

férofl¡é qui avoit tranfudé a·rravers des pa res qes voit-.,

feaux par ce vice, que les

P~tholpgifles ~pp~ll~nt

diape–

(ie[e.

11

tcnt~

la

m~

me

expéri~r¡ce

-

ibr

1~

fouclaviere,

qui fyt ("uiyle q'Qn etfet

femblaP.le

d~n~

les

p~rtics

ru –

pérle~r·s.

L,a communic

ation qui el

l entre le tirfu

ccllu~

!aire de toures tes différentes parties, explique fort fim–

plem

ent la facilité avec

laqu~l1'r

la

la.cophlc¡rl>f"tie

fe ré-

r.an

~

g'qqe

p.ar

¡i~

'5.

¡·~une

,

· ·

On rrouve d•ns bien des auteurs la

lcucophl<gmati~

eonfondue avec l'aoafarque : ces deux

tnaladics ont ef–

feétivement les m emes fympt6mes. elles font caraétéri–

fées !'une

&

l'autre par une bouffiffure g6néral.e ou par–

ticuliere-. Les écrivams plus exaéh: penfent que dans l'a–

nafarque l'épanchement des eaux en plus profond' que

fon liege en dans l'enveloppe méme des muretes'

".,,.... ,

auto",.

dt-I

chair.r,

comme le porte fon nom.

Areté"e prétend en outre que la férofirt infiltrée dans

l'anaforque ell purridc, ílmieufe,

&

qu'elle fuppofe une

altératian confidérable dans tes vifceres qui fervcnt

a

la

fanguiñcation,

ce

qui fair qu'alors la couleur de la peau

en plus eh:.ogée, qu'ellc cll d'un vert

n~irftrre,

au

l~cu

que daos la

l<ucophlegmatie

13

peau ert lm fante

&

tres•

blanehe . C a;lius .1\urctianus

é~ablit

la mtme ditférence .

De toutes les hydropitÍés , <:elle-e\, qoi en la moins

dangereufe, ell la pt'us faeile

:i

guérir; elle etl tres-re–

b'elle lorfqu'elle fuccedc

a

quelque maladie chroniquc,

& ·

_qu'ellc; en cntrerenue par un .v_ice dans lc.s

vifcere~

du

(las-ven¡re, fur-tout d:¡ns un vtelllard; ma1s lorfqu elle

ect le produit d'nnc; maladic:

<\igue,

d'nne fiFvrc

imcr–

tnittc;nte, qe

1~

fuppre!lj on de quelqu_'écou!ernent,

_&e .

elle_ fe diffipe affet, furement; <;elle qut fu_rv tem aux J•m:

bes

aux cuirrcs dans

les

femm~s

encemtes , fe guéqt

d'et'te tncme par l'accouchement.

11

arrive auffi quel–

qu~fois,

:i

la fuite des

maladl~

aigucs pcnd3nt _la con–

va1efcenc-e, une

leueophlcgmatte

parucuhere _aux,

Jamb~s:

j'ai

~oujours

aQfervé que ce fymptome étolt d un rrcs–

bon

3

ugure

&

que le

rét~blirfcment,

des qu'it paroiG

foit

étoit plus (blide

4

plus prompt. Tout ce qu'oo

a

a'

cr~indre

dans ecua maladie , c'ell qu'elle ne fe rer–

JT\Ín~

en afeite .

A

la

~~~cophle-g_mati~

' ·

dit

Hippocrat~ ~

furvient ordin:uremcnt

1

hydrop11ie afclle,

Aph.

7,

/tv.

VIl.

On pent enfin regler le prognonie fur l'abondance

des urineo, l'état du pouls, la

fréqu~ncc d~

la wu:t,

la gene de la rcfpirarinn , la c\itn!t1ution des forccs,

&(.

On doit tres-bien augu.rcr d'un conrs de vc:ntrc;

i1

p~n­

cure, dit H ip¡>ocrat_c.

Aphor .

~9,

liv.

VII.

la

fal uuqn

de la

luu_ophlcgmat~<

·

Je

Y -Y