Table of Contents Table of Contents
Previous Page  369 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 369 / 792 Next Page
Page Background

LEV

Voy•::.

PLANCHE:TTI!., · DE!.H·C.E:RCLE, GRAPHOME–

TRE,

&<.

Le111r

un plan &·

faire

un plan font deux opérations

tres-diClinéles. On

1 ••,.

un plan, en trovaillanr fur

le

terrein, c'eCl-i-dire, en prenant des ahgles & !:D

m~fu­

rant des lignes, dont on écrit te;' dimenCions daos ua

re~illre,

afin de s'en rclfouvenir, pour

fqir~

le plan; ce

quJ confiCle

a

tracer en petit rur du papier' du carton'

ou toute autrc matiere femblable, les angles & les ligues

détermioés fur le terreio dopt on a

l•vl

le plan, de ma–

niere que la figure

tracé~

fur la

qr~e,

ou déerite fur

le papier' foit

tout-~·fai¡

femblable a ¡:elle du

terrein'

&

poífede en petit,

qQ~l)t

a

fes d!menCions ,

IOUI

ce

que l'aotre

contieo~ ~o gr~nd.

Voyu:.

PJ..AN, CAR

Tf.,

&e.

(E)

LEV&R'

f.

m.

t~rm·

d' Af!ronomie.

c'eCl la premiere

apparitioo du foleiJ, c;l'une étoile ou d'un

au~re

aflre fur

l'horifon, lorfqu'il ne fair que de fortir de l'hémifphere

oppofé

a

celoi que le fpeélateur habite.

Voyez

HoRJ–

SON,

&e. .voyez auJli

AMPLJTUDE .

La réfraélioo des rayons c;lans l'atmofpl¡ere avance le

lever

des corps

céi~

Cl.es,

c'eCl-a-dire, fait qu'ils paroif–

íent fur l'horifon, lorfqu'ils font

~ocore réell~l)l~D~

def–

íous.

Voyn

RÉFRACTJqN.

I1

y

a pour les J'oetes trgis Cortes de

leven

des éroi–

les. Le

lever

cofmique, lprfqu'uoe f.toi¡e fe

lrpe

avec

le foleil .

Voy•'?

Cq~~IQ.!JE .

Le

(ever

acron.yque, lorfqu'une étoile

s'lleve

en

mcme tems .que le

fol~i!

fe

t:Oil~)le.

Voye'?

AcRq·

NYQUE.

.

Le

lcver

h~liaRue

1

foll!re ou apparent. C'e(l

~e}ui

d'uoe

étoll~

qui p:¡ro1! fortir des rayons du

fol~i! pro~

che l'horjfon

1

&

ceff~ d'~tr~ c~chée

par l'é

cl~t

ge cer

aflre, ce qui arrfve eoyiron

1.0

jours

apr.es

la ,:onjon–

étioo de l't!oile

av~c

le foleil, le nombre de jours é¡ant

plus ou l)loms ¡:;r'!nd, feloo la grandeur de l'étoile

1

la

diflan~¡:,

&c. Vqyez

HÉLIAQUE,

H~fiode

rl'marqqé,

il

y

a

tong-tems , que Sirios

~toit

caché par le

fol~il

llefpace de

40

jours, c'efl-a–

d irc,

>.Q

irmrs

a

van¡ Con

lever

cofmique,

&

20

apres .

Quelques nations d'Amérique

1

entre autres les fauvages

d!} l'lle de Cayenne , regle111

leur année civile p'!r

le

cours d¡:

SirilJ~,

&'.

la .coinmencent

au

lever

"héliaque

de Cl!tte

~toile.

Voyez

P"lfJCULE, CANrCULAIRE

&

SIR!US.

.

Pour ttQt¡y¡:r par

Je

rnoyen du globe

le

lever,

&c.

d'une étoile ou du foleil,

vovez

G

Lo BE .

Chamben .

(0)

. .

.

J

LEy

E~

1JN S!EGE,

(/Ir&

milit. )

c'efl décamper de

devan¡ une place affiégée,

&

abandonner l'opération du

fiege Jprfqu!it o'y a null!,' apparence de pouvoir

réduir~

la plas:e.

·

On pet!l

I~!Jfr

'"'

fi.l~·

par

diff~r~ntes

raifons, com·

me pa.r

. !'x~mpl!;

lorfqu il vient au f¡:cours une

~mée

trap cot¡fidéra!:>le poqr qu'on flllilll: lui réCifler

¡

lorfque

le Gége

i!

f:!t~

con11nencé daos !'arriere 6ifon,

&

que

le mauvais tei!IS

&

les

maladies ne permettent pas d'a–

voir afie¡. de mot¡d" p

0

ur réfiCler

~

la garnifon; lqrfqu!

on manque de yiyrps & de munitions; que

l'eou~mi

a

imen:ep¡é

le~

!=ODvqi; qui venoient

~ux affi~gs:~ns,

ou

qu'i! s•,n emparé de leurs priocipaux magatins. Dans

ces circonflaoces, on fe rrouve

dan~

la

trifle néceffiré

d'al¡aoqopner le fiége,

c'ell-~-dire

"de le

lever

~

Si !'¡;>n

~raint

d'!!tre

.incommod~

p$¡ l¡t garnifol)

d~os

la retraue, pn luí en cache le

deiT~it¡ .

On fait retirer de bonoe heure les canons & les mor–

tiers

d~s !>~tterie~

." On

a

lbin de faire ramaírer les outils

&

de lel faire (errer

fait partir l'attir;¡il de l'artil–

lerie

&

le

b~age

a

l'entrée de la ouit. les tranchées &

les P!aces d'armes étant encare g:upies de foldats qui

fo11t feo pour

tromp~r

l'ennel)li.

Lnrfqu~ l'ani!len~

.&

1~ b~gage f~ ~rouvent

alfez éloi–

gnés de 111 place pour 11'en avoir rien

i

craind¡e,

les

troupcs fe met!enr

a

la fuite; en lai(fapt des feuY dons

le cal)lp de la

m~rpe

maniere que s'il étQit occ.upé par

l'armée. O u fait efcorter le tour par de la cava)erie ou

par de l'it¡fapterie, fuivaot la narurc du pays <¡Ue l'on

í!

a

traverfer.

.

~i l'o~

efl_

ol¡l!g~

de íe rc;tirer avec précipiration,

~

<¡u on oe pmlfe pas

~¡:ppprrer

ayec foi

toutes les mum–

tJoos & tQUt ce qui

~oqc~roe

l'artillerie, o11 brille &

l'oo gftte tout

~e

c¡ui pourroit fervir

a

l'enoemi .

Lorfq ue 1 'aqnée oe cra!11t pas les atraques de la gar–

nifon, elle fait partir de jour tous fes bagagcs

&

fo11

artillerie' & elle fe met

a

la fuire en ordre de bataille'

pr~te

a

tambor fui'

1~

garoifo 0 ,

G

elle fort de la place

pour barceler l'armée daos fa retraire .

LEV

359

Quoiqu'on ne doive abandonoer un fiége que lorf–

qu'il ell impoffible de le conrinuer fans s'expofer

a

~tre·

battu' ou :¡.vojr roo armée détruire par les maladies

&

par les

lnr~mpéries

de

faifon' il

¡:Q

a

propos néon–

rnoins, des q¡¡'on s'apper<;oir de la nécelljré de le

lever

de faire par&ir de

bol)o~ l¡~ure

grqiTe artillerie &

le~

bag~ges

qui pourroicnt rerard!:r )a marche de l'annéc .

On le> enYoie dans les )ie¡¡:a: de fqrer¡! des el)viroos , on

fe retire cnfui¡e en bon

o;dr~;

&

Ci

la garnifon entre–

preud de .harcelcr l'•rmée dans fa retraite, on rcpoulfe

avec viguel)r les

différen~es ~~taques gu'~lle

peut faire

a

l'~rricr!'·gard!'.

Commj: la

levl~

d'u11 ./ilge

a ordinairement quclq ue

chof.e d'humiliant, ce fernit

bi~n

réparer fa glolrc, dit

M.

le marquis de

Sant~cruiC,

en

/cvant

le riége c;l'uoe

place' q'en fecot¡ri¡- qne aurre prere a

tomber

au

pou–

voir de l'enncmi : mais

il

ell rare de trouver des oeca–

Jjons de cette efpece.

[1

'1

el)' a quelques 3l\tres ou l'on

pe1,11 abandol)ner un

li~gc

fans comprome¡tre l'honneur

du géne;al . Par cyemple,

ti

l'on affioge une place daos

l'intentioo

d'~ttirer

l'eonemí quí el):

¡!loign~,

4

quj fait

la g)lcrre avec vop de ¡:l¡aces c;j'qn ¡:6té;

li

l'oo par–

vient a l'o_l¡liger de les interrompre pour yenir au fecours

de

la

place, )a

levl~

dq /ilge ,

loin d'ayo!r rien d'hu–

¡nili~r¡t,

efl au CQ!)trairc une prenve de'

1~ r~¡¡ffire

du

proj~t

qu'on avoit eu c;j'éloigl)er l'ennemi pour quelque

tems d'u11

p~ys

ou !I'Ql)e prqvince ou

il

étoit cjitijcilc

!)e réCifler ;\ tqu1c;s fes fqrces. Cette efpece de rufe peot

donner le lo!6r de

r~

forti

ficr con¡r

e tui' & faciliter les

moyens de s'oppofer

¡\

fes

progr.Cs.

Lorfqu'on efl obligé de

lev

er le jil¡re

d'one place, OIJ

!)étruit non feulemeiJi ce gu'en oe peut emporrer qui

pourroit fervir

a

l'enr¡em!

¡

rp~Íi

l'on doir encare rava–

g!'r une bonne partie du

P.'

Y•,

afi.'!,

di¡

M.

1~

marquis

de Saotacrux ,

rue la dlfolatiqn ;le¡ p;s¡p/es lt?ttffe les

p oix de ceux qui vottároient chanur des trÍ9Y4f Pu.

ll

nous parnlt que cette

dévafl~•ioo

feroi¡ bien forlllement

juClilié!' par ce motif; le véritable

do!~ ~~~e

de fe dé–

dot¡lm~gju.

autant qu'il en poffible, de la dépcufe du

fiége; d'ol:¡liger l'ennemi de ravirailler le pays, ·

&

d'em–

péc)ler qu'i! n'c11 ti¡e aucun fecours pour fes fubfiflao–

ces.

(t¡)

l.,¡;:v¡;:~

(

J~ri[prr~d. )

!!

<!l!férenres Cignification<.

Quelquefois il rigr¡jfi¡o

6trr

!!"

~mpcchemenr,

comme

le'!'er

des défenfes ,

levcr

une qp.pqlirjon,

Lever

des fcellés, c'ell 6rer jq¡id!quement les fceaux

qui avoient été appofés

fur <¡u,lque chofe.

Voye:;.

S=Lct.

.

d

.

"-?rv~r

un !lae,

!='!!ll

s'eo faire délivrer un, exp&

.,.1pon.

.

Lever

l'l

¡naln,

c'ell

lorfqu'oo éleve la ma10 pour

don.ner la

folemnit{Q.rdin~irc; ~ ~ne ~fl¡rmation qu~Ton

fait.

Voyez

AFFJR•1AT!ON .

·

Lcver

'l'l!' ·

charge

~ux parti~s cafu~ll~,

c'e(l acherer

une charge qui

étQi~

¡o111bée aux parpc;s

cafu~lle~,

{7oya;

ÜFFICE

&.

PARTIJ>S CASUELLES .

.

'

Lwer

Í¡n

corps il)qrt

1

qua•ld. OQ parle d

1

o fficiers de

ju Clice, figoi6e faire le proces· verbal de 1

1

~tat

auqqel 011

!l

trouv~

\ID cadavre,

~

le faire

f!~tJfport~r d~os

qqelque

autre endroit; quaorl on parle

d

1

u~

cqrp>

{evl

par un cu•

ré,

yi~ire;

ou aurre eccléfia[tique f:l,ifant fonélion cu•

riale, fignitie fairc;

~nleyer

le corps <!'\In

d~f'!n~

pour

!t!i donner la fdpu)r'!re .

(A)

·

LEVER

L'A>~~RE ,

(

lf1arhu.) Voyez

A>ICRE.

Le'Ver l'án;Ye

avec Ia

ehaloupe,

c'efl

lorfqu'on

en–

vale la

chqiot~pe

qui tire !'ancre par fon prjn, & qui 1¡&

porte

~

bord •

·

·

Lever l'a11cre d'a!Jourehl avee le ,.avire,

c'efl lorf–

qu'cm file du cable de la grolfe aocre qui

e!~

mouillée,

&"que "t'ot¡ vire fur J'ancre

d'affour{:h~ jufqu'~

ce qu'elle

íoit

a

bord .

.

·

Lev1r

ttJU

¡:n,arre

qu

une

ma11wa v re,

c'ell démarer

~ene

amarre ou certe

·11\an~~vr~. o~

dít

/~ve

/:amarre

pour changer de bord

1

n¡ais oo ne d1t pas

_le;"

_l ·leou~e .

·

I,C'I.J(r {e

lof,

c'efl

d~ma,rrer

le

cou~.!

qm nen1

1~

pomt

de

'*

yoile, & pefer fur le cargue po1ot.

·

'

Leve le lo[ de la grande vqile;

a'efl

d~

cette forre

qu'an·

f~it

le cqmn¡andoment pour

/ever

le grand lof .

On dit

leve

1~

lof de mf#nc, le!Je,

lorfqu'on ¡:o111mande

pour la, voilc; r¡o¡ntpée

mifcne .

Lever la

fot~rrure

,Iu

~ab{e

,

c'efl 6tcr de delfus

le

cable

1~ g~rniture

de toile ou ,de carde qu'oo

y

~voit

rnif<:

po~r

fa

cor¡f~rv~tloq .

·

Lev cr ler terrcs,

c'e!l obferver

il

qoel air de vent

les terres ·Yous reflcnt; & repréfenter fur le par.ier com·

meni

~lles

paroiírent fiwées daos un certain point de

vOe .

LE:VEit