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LEV

Lt:VEJt,

~~~

urmu

d~

FiJJ.a;lc¿J,

c'd l: fJir.c

le

rcc9u–

.,.,emcnt des droits düs par les paniculiers.

LEVER (

eom.) de l'leoffc, du drap, de

la ferge,

e'ell acheter che:z. un

m~rcband

.ces forres de marchau–

difes a l'aune, ou les faire coupcr

:i h

piece . On dlt

en ce fens,

je m'e11 vais

J~vcr

ttJnt

tPatuul

tl~

árap OH

Je veluurs

poNr

n¡e faire un halút.

Lrver bouti'{u<,

c'efl louer uoe boutiqne,

&

·la ,rem–

plir d'un alfortiment de m.arehandife. poltr en faire né·

goce,

&

la tenir mwerte aux marchands qui fe préfen–

tcnt pottr achercr.

Djfl1o11~

de

¡ommere~.

LEVER,

~~~

tcrme de Blondier ,

c'eft Paélion de divi.–

f"er les éca·les d'un tiers; ce qui fe faít

a

la main.

&

dl d'autam moins difficilc que ces éca.les font

dilltngu~e•

V·iliblemem les unes des aut.res .

Voy•~

E

cALES: on dit,

l1vtr

le~

ltaltJ,

&

dlcouptr

/u

&entaines.

LEVE

P.,

faire la plte,

m

ttrme de

Boula>~.~uie

c'e!l:

faire revenir

h

pare dans des b3J)oes, en toile .

Voy.::.

COUCHER LA PASTE.

L.EVE!t, (

']ardinage.

)

on dit qll'une graice

leve ,

quand

e

lié

commence

ll

íortir de terre.

On

cijt

encl.)re.,

üv.~r

uu

arbr~ ~n moet~;

opér3tion

qui demande des ouvriers adroits, mais admirable pour

jouir

en

peu de tems ct'un beau

~ardin .

Apres avoir ehoifi un arbre dans la pepiniere, on

11.!

fera .déchaulfer tnut autour, avant les getées, pour for–

mer une 010ite , a

l'!!loiHS

que Ja terre ne foit alfez for–

te pour

fe

foutenír

d'ellc-ro~me.

Si cette motte

~to't

,groffc de lrois qu quatre

pi~s

de mur, oo la renferme–

roit dnns des claies ou 1;0anequins faits ctJpres pour la

m aiotenir daos le <ranfport; on rafra?ahlt feutement les

·

longucs .raoiot:s,

c'eO:-i-dire,

que l'on coupe leor extré–

m ité,

&

-on les éteod daos te trou prépart: en les gar–

~ilfam

de .rerre 3 l'o<dinaire.

La

maniere dt: pl2nrer

&

d'aligner ces arbros e(l tou–

jours la méme,

il

faut feulemem obferver de les arro•

ter (ou..,ent

&

de .les foutenir ave« des ptrches contrc

)es grand,s v.ents :qui en emp&chl.!rQient la reprife.

LEVER

LA

iLETTRE,

urnu

d!lmprimt"ur,

ufit6

pour

déíigner l'a&ion du compoflteur torfqu'il prend dans la

caffe .les ler•ccs les unes nprcs les

:wrre~.

quljllos orran–

~e

dons le compoíleur pour en former des ligne , donr

le nombre .,-épété fait des pag<lS, puis des formes.

f/oy .

J.'aYt..

IM,P.R IMERIE .

L EVER,

m

M""ege,

eíl une destrois aél:ions de> jaro –

hes d"u1

1 che

val; los deut autres font !?arrét

&

l'allQre.

Poyez

A.JR,

&e,

L e

l

tv

er

des jnmbes du cheval pour les cnbrioles, les

<:ou~bettcs.

&<.

eil

regordé comme bon' quand

jJ

le fait

ñari:liment

&

a

l'aife. fans croifer les jambes. fans pbr·

kr

les piés tro¡> cn-debors ·ou eo-dedans,

&.

cependant

<:o étendant le< jombes fuffifam.ment.

JI

faut

l•v er

le devant

a

Ull

cheval apre5 l'arrc!t for–

mé .

Voyee

A~t

REl'.

Lorfqua

1~

cheval efi délibéré au terre-i·terre, on

lui apprend a

ltver haut'

en l'obli¡;cant

d~

plier tes jam–

l¡>es

le plUS qu'il

el\

pofDble, pour dooner a fon air

IJOC

meilleure grace ;

&

quand

il

aíl bien délibéré

a re

lever

/,a'lt

du devant, oo le fqit

attaoh~r

entre deux piliers

poor lui apprcndra

:1

levcr

le derrierc,

&

a

rucr des deqx

Jambcs :1-la-fois .

LEVER LE

SEM~C,E,

(

Ma>~uf"ll"~'

.,,

foie.)

c'cíl

remouter les lacs

&

les

gavaflin~s

d'un

fompl.

pQur trij-

vailler l'ét<>ffe.

·

LEVE!',, .,,

lerme de Vanncri•,

c'eíl plier tes tattes

du fond

~

une cert:úne dillance pour faire le bord de la

piece qu'on tr:::r.vaille. '

'

LEVERI?OO!..,

ou

LIVERPOOL, en latin

Lifer–

paltu,

(

G(qg. )

perite ville di1\.ngleterre, dans te comté

de

L ancafire,

a

,g

milles

de

Cheflcr,

l:f'O

N.

O. de

Londres,

&

i

t'embouchure du Merfey, dans la mer

d:Irlandc, oií

~lle

a un grand port; elle a droit de

d~J>Uier au parlement.

L ong.

t

3· go.

&

f~lon

Streél:, 14. :r6.

J:f'.

lae.

J''l·

•6.

&

felon •Streél:,

5'3·

u.

(O.

.1.)

L,EVEURS ,

f.

m.

terme Je

P"PUfric:

c1c(l ainíi

qu'on appelle les

0

uvrier& qui tcveot les feuillcs de pa–

pie~

dc-dclfu• les feutres pour les placer fur le drapant

qua e(l une machine faite comme un chevalet de pein–

rrc, fur les cheville•

pe

loquelle on met une planche;

c'elt fur cette phnche qu'qn arrange les

fcllille~

de pa–

pier

lef

Ull!fS

fur jes au res .

V~e::;

P1PIER,

&

/u P/an-

eh~J J~ Pap,t~ric.

·

·

LEUGAIRE COLONNE, (

Littlr. )

colonnc itlné–

~ire

des Romoins découverte 'daos les·

G~blc&,

·ou les

dtllan.:es fo nt

marqu~es

pir le mor

l<u~ól·

Tour le monde f•it l'ulilge oií le< 'Romains étoient

de

¡¡13c~r

de mille .en mille

p•~

te long de Jet¡rs roures,

des

colonnes de r ae:re, fur

·~r~uclles

ils

m~rquoicnt

la

LEY

d1flance des dilflrc;Js lieox

a

ta ville ot! d1:1que roate

commeno;:oit .

Mais

1°.

les colonocs

itia~raires

décou:vcr(es daos les

Gan:lcs

&

daos le voifil)lge au de·la dn R hin , out une

Cingulariré qu'on ne voit pGint fur

celles d'au

un aorre

pays; c'eíl que les diílanccs

y

font quelquefois marquées

par le nombre des

licue~,

l<ttgi¡ ,

~

non par celui dos

Ulilles.

~

0

Ces Cortes <ilc colonnes ne

Ce

rcoconrrent que dans

la ,porrit: des Gaules,

oomm~e

pu les Roraains

co>natt<

ou

chtv•lue,

&

done Cifar íit

11

conqu~te;

dans .tout

le re(le, on

ne

voit que des colonnes ruilliaitcs.

3<>.

Q.uetqu.efois daos fe

m~me

camon,

&

fous le mE–

me cm¡Sereur,

la

diílance d'ua¡! fiation

o

l'autrc .étoit

exrrimée

a

la romaine

&

i

la gauloife' c'eíl-i-dire el)

miJies OC!

en

licues, non pas a-Ja-fois fQr une

m~

me

CO•

lonne, mais fur des colonoes différeotes .

4°.

Le mot

'"'g"

011

lto'fga,

eil

originairern.ent gau.–

lois¡

viene du mot ce!tique

leong

ou

lealt,

une

pier~

re; d'oií t'on doit inférer que l'ufage de

divife~

les che•

mins en lienes.

&

de marqnec chaque di<Vi lioo par UI\C

pferr!>, étoit noiíTcmblablcrnent connu des GaulolS avant

q~e

les Romain< les eulfent foumis a leur empire

(D.

J.)

LEUH,

(

Hi/l. mod.)

c'c(l ainíi que

J~s

Mahomé.

tlns nomn1cnc le Ji

vre d

ans lequel, fuivant les fi<Xions

de

l'olaoran, toutes

l.es

aél:ions s:les bommes fi>nt écri.

tes par le doigt des anges.

Lli:VI, .,

. L

EV!t.',

(Giog. an<.)

&

pn

Polybc, /.

11,

e, svij.

L.lo'

,

Laoi,

an.cien peuple' d'halie , •daos

la

Ligurie, proche les

lnfubriens, le long du Pó. Plinlt

dit: les Leves

&

les Marii\UCS b3.tirent

Ticmum

(Pavie)

pres du

Pó;

ainfi tes

Levu

étnicnt aux cnvirons de Pa.

vie,

&

occupoieot te PaveCan .

(D.

J.)

LEVIAl'HAN,

f.

m . (

Hi(l .

nat. )

nom que les Hé–

breu¡

0111

don

oc!

3UX

anitl}:llll¡ cétacés , tels que les ba–

l&in~s.

LEVIATH .~N,

(Thlol. )

ellle nom

de 13

balcioedont

il cll parlt don< Job,

chap.

xli.

Les rabins nut écrit de

plaifantes ehofe< de «e

/eviatha11:

ils difcnt que ce grand

~nimal

fut créé des te commenccmeat du m on Je, au

cinquieme jom avcc la femelle, que Dieu charra le

m~lc,

&

qu'il ma la femelle,

&

qu'il la fala pour la con–

fcrvcr jufqu':\ la

ven~e

du meflie, qu'on régalera d'un

~rand

tcOin oii

l'on

fervira

eecte

baleine ou

ltrviathan.

Ce font-la les fables des talmudilles touchant le

levi""

tbatJ,

doot

il

en oum fait mention dans les chapitre< du

rabin Eliezcr,

&

daos plufieurs atmes antJ!lltS juifs . Les

plus fa¡;e<. néanmoins d'emrc eux, qui voy_<;nt b}en que

cettc ha (loare du

l<viatba•,

n'eíl qu'une pure fiét10n, t:l–

chent de l'cxpliqner comme une nllé¡¡oria,

&

difent que

leurs anoien$ doél:eurs oot vout11 marquer le diable par

cct animal

l•viatban.

11

eíl ccrt:tin que la pltlpart des

comes qui font

d•o•

le talmud,

&

dans les 11nciens li–

vrcs des Juifs , n'ont aucun fens, fi

an

ne tes prend al–

lágqriqucment. Samuei 'Boohart

s

montr6 dans fon

hie–

ro>:.por•n,

que

le'llia;h.,

eJl le nom hébrau du orooodile,

pag.

1. .

,1.

IV.

<.

xvj. xvij,

&

xviij.

Buxtorf,

JYn11gog.

Jl/d,

&

dillionn.

LEVIER,

f.

m .

m

.Michanirue,

eíl une verge in,

flexible, foutenue f11r un feul point ou appui,

4

doot

011

fe fcrt pour élever des poid• , laquelle el! prcfqua

dépQurvuc de pefs.nteur

~

ou au·moin-s n'c:n a qu'uoe qu"

on peut otlgliger . Ce mot vlent du verbe

lever,

qui

vicnt ltJi-mEme du latin

elevar..

Le

levier

eílls premiere 'des mochines fimRles, corn–

me

~tant

en effet la plus Cio>ple de toutes,

&

Pll

s'en

fcrt principalement pour élevér des poids

a

·de ¡¡etitas

hauteurs.

1/oyr>:.

MACHJNE

&

Foll.CES Ma'UVANTLS.

Il

y

a daos un

levior

trol< ehofos

~

conlidérer, le

poid$ qu'il f.lut élever ou foutenir, comme

O,

(PI.

de Ml<ha"i'l'",

fi{\'

J . ),

b

puilfancc par le moyet> de

laquelle on doit

1

élev~r

ou le foutenir comrne

B

&

l'appui

D,

fur loqucl le

lev ier

e{l foutenn, ou plut6t

fur tequel

it

fe meut airc:ulairement, cet

~ppui

reílant

toüjours fixe.

11

y a des

levierJ

de trois cfpec:es ;

car

J.':tppui

e.

en

quelquefois P.lae6 entre le poid<

A

~

la puií[ance

B ,

comme

dan'i la

fi}fur~ prnni~r~,

&

c'efl ce qu on

nomT

me lev:er d< la pYemiere e.fflue;

guetquefojs le

¡:~oids

A

eíl

rl'tué

~ntrc

l'•ppui

(:

'&

la pqilfañ11e

B,

e~

8a.fou

ap–

pelle

I«•Íer d• la feconde e{Pecr,

comme dons la

fi

g. 1. .

&

quelquefoi• enñn la puiff.1nce

B

eíl

ap¡:!iqu~e

ciur.ri

le poids

A,

&

·¡·oppui

e,

comine 'dans la

fig'.

!;.

c

e qu

i

fait le

levie~

tle la troifitmc rfPu•.

'

.f.,3 force du

lavier

a pOtlr fondement ca, p•i11cipc ou

th~orcme,

que l'efpace oo l'orc décrit par chogue point

d'un

levirr ,

&

par

conf~quent

la vilelfe de cbo11,ue point

eíl comme la dillaucc

d~

ce point

ii

l'oppui; d'o\l

il

~·cno

...

Í\\!E