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LEU

On parle aux

r~vrier

s en

crianr,

oh lcvritrJ ;

&

~uand

ils

cl¡alfen~

le renard,

h.or<

, bare.

LEVROUX

1

(

Glog.)

er¡ latín,

L<profum,

ou

L,–

/,ro¡,.,.;

ville de FratlCj:, <!ans

l~ B~rry,

éle&ion

d'~f. foudun .

11

efl jufiitit qne c'eCl une yille anejenoc, par

des vefliges de la grandeur romain.e qoe l'o11 y remar–

que encore. tels que la place des arenes.

&

l'amphithéa–

tre .

D'aill~urs,

qo y a trouvé

d~s

II]édailles

&

des moo–

l)oies romair¡cs , AQ

commencemen~

dq dernier Qecle,

on y

d~cuuvrit

une lame de cuivre, fur

laquelle étqit

cene iofcription:

Flavia Cuba, Firmia,i fili.t, Colo:t.:..o

D•o M•rFi

[11o, hqc

fi~'fl'll

fuil

/lt~~ujlq;

tout celo pa–

roit prouver que le>

~omains

ont autrefois habité ce

lieu:

I,evroux,

efl su pied <!'un cóteau,

il

s

licues d'If–

fouquo,

&

~

1

s

· de Bourges . ·

M,

de V

aloi~

croit que

ce lieu fut

•i'!fi

norpmé,

~

caufe

d~

la multitude de lé–

preux qu'il y avqi¡, oo

p~ut-e¡re

a

cauCe que: c'étoit ur¡

cndroit oq

or¡

les

rec~voit

dsns des hópitaux

Long .

19.

t

S· lat.

47,

:~.,

(D. '].)

LEU~~~.

f,

rp.

trrm< de FalfeQ,neri<;

c'efl une

figure garqie de bec, d'ongles

&

d'atles, accompagq6e

d'un morceau de cuir rougc, qui relfemble un peu

an

faucon

¡

l~s Faucor¡nier~

l'3ttachent

a

une le(fe PV le

m

oyen <!'un crochet de cornc,

&

s'en [ervent pour rc–

clam~r

les oiftatU de proie; on y 3ttache de quoi les

Ealtre

1

c'eCl

~e

·qqton appelle

acharnt'r le

l~H'flr~,

p3rce

que

1='eq

un morceau de chair qu'oo y met

&

qu'o11

no m"le quelquefois

rapp.J.

Qq dit auffi

duire un oifcau. aN

l~urre,

leurrer un oi–

fc~Q

,

c'~fl

le

fair~

revenif fur le poin& el) lu

i

D]Ontr~nt

1~

Ülfrr• .

011

djt

l•ttrrer h•• aM

'Vtlll

ou

contre vont,

il

l'égard

eje l'autour

&

de l'épervier.

17.

;,n

PI. d, Chaff'u ,

~EUSE ,

(G(Qt¡, ) Ltttofa¡

petite ville des pays

!¡as

f\q trichiensJ

dan~

le H•inau¡,

a

~

lielles d' Ath , 3 de

Cor¡d6,

~ ~

1\ltons, fur

uq

petit ruilfeau. Le prince

de

W~lq~ck

1

fut .bat!.U par le "l•réchal de

~uxemboqrg

eq

169r.

onr;.

~t.

18.

l11t.

;o.

34·

(D.

'}.)

.

LE U T

K

1

R C H, (

Glog. )

ville libre

&

impéri•le

d' Allemagne, en Souabc, daos

1'

(\lgow, fur le torrent

d'Elcbach,

:1

lir milles N . E. de Lindau, quatre O.

de Kempten, trois

S.

O , de M emmingen.

Long.

27.

1f·

IRt.

47· 44·

.

.

Je:m Faber de l'ordre de S. D ominique,

&

qui 6t

taht

d'écrits

cootre

les Luthériens

au

commencement

du xvj.

lie~le,

éroit de

Leutkirch .

Ses principaux ou–

yr~ge~

polemiques, forment '3 vol.

in-folio.

C elui qu'il

IDtJtula

.ll1all,,.s H <Er.ticorum

,

le marteau des héréti"

que_<, lUI en v•lut le furnom. ,, fumiot Zuil]glc. tant

q~'Ji

ne

pr~cha

que COI]tre les indulgences; mais il ful –

¡tuna contrc fes dogmes

&

ccux de Lutber . Daos la

cé.lebre co.nférence qu'il eut

3

Zurich en r

;>.6,

otl on

lut •.lléguoit

~'éyangi:e.

co.mme re& le de la f?i

1

il

ré–

¡>o~cjtt:

, Qq on aQrou bten pu vtvre en patx, quaod

, .Ji n'y au¡oit poin¡ CQ q'évangilo , . C ette viyac:ité quí

lut

écilapp~

daos la difpute,

n~

lui 6t poiot de 1or¡ •4-

pre~

tle l'emRer'cur Ferdinand, qui le OOil'\ffill fol] con–

fctreur,

~

Jui dOijDS pour réCOil'\PCQfe

de(~

travaux l'é·

v_~ché

de V,tenne. Erafme en ayant a)?pris la r¡ouyelle,

!ltr

que Luther, malgré fa p3uvreté, trouvoit c;ncore le

moyeo d'en,iohir

e~~ eon.~mis

.. lean Faber mourut

a

Vico–

De

en'

'f-41..,

agé '<le

63

ans.

(

D ,

J ,

1

'

' '

L

~U

f

M

E'R !TZ,

Litamer;um, (Giog.)

ville de

BohC.111c, capitale du cercle' de

ro~me

nom, avec un

éveché. fuffraganc de Progne; érige en

t65"f.

Elle eCl

fur l'J;;lbe,_

a

!l

~illes,

N. O . de Prague,

.&

a

toS.

E.

de Dre.fde.

L ong.

3~·

f O.

lat.

f.O.

34·

(D . '}.)

·

~E ~U

RE,

f.

f,' (

Brafferie . )

écume qu'on tire de

la

btere,

lorfq~'elle

fermenre

dan

1'1

cuve

1

Vo:¡•:t.

DRE,

C:HE, .13RASSI!R,

&c.

Un

~·eq

fert comme de levain ou de fermeot en ·f•i'

fa

m le

pain.

a

caufe'Jqu'elle fuit rentler la p!te en tres–

pea. de tems,

&

qu'clle rend le paio plus léger

&

plus

déhcat .

~orfqu'oo

en emploie trop, le pain efl amer.

'

Vuyez

BouLA NGE RII! .

·

·

L 'ufage de la

i<TJIIre

daos le palo en nouveau parm(

no~s, ~

il n'y a pas plus de 8o

~ns.

qu'í\ s'ell intro–

dutt, d •?ord. p•r

!'a.

varice des

~o.ulangers,

&

ce n'étoit

en _pretm er l1eu que furtivcment qu'ils

1'

etnployoient;

ma"

f(me nlfure qqe cet ufage étoit connq des

ancien~

GaulotS.

·

L a

facult~

de Mé_decine par

un

decret du 2.41Mars

~688,

a

déclar~

que l',uf

age <11! la

le11ure

étoit- nuilibl.e

.a

la faoté ;,

roa¡~

ella•

n•a.

cependa.nt

pu empEcher qu'otl

ne

s'e~ fcr'(~t. Vo~~:t.

Bp!I!-E

~

BRASS!:RIE,

&c.

'

LE~

AR

Q

E,

Leowardia,

(

Glog.)

b.elle richc

&

grande vt)le des

Pays·ba~,

daos la république des Pro–

"\'lllCts-umes; elle elt capnalc de I'Ofiergoo, du We-.

LEW

(lcrgoo

~<le

Sevenwolde[), la rélidence du StadhouJer

de la proviqce,

&

le lieu du

coof~il

fouverain

.&

de la

chancellerie de toute la Frifc. L es p!timens tant publics

que

Jlar~iculiers,

funt be:¡ux

~

pr.o?rcs.

En~

efl parta–

g~c

par divers caqaU•J, qui facilite!)! fou comrr¡crce .

Elle e(llituée fur trois rivieres,

:l.

1 J

licues O. de Gro–

mingue,

1,4

N . deo Qéveoter,

;¡.6

l'j".

E . d'.1\mClcrdam,

J,qng.

23. 17·

lat.

St 12.

LEWEN

011

LE . W, LEUWE,

(Giog.)

petite

ville du .arabanf, <!ans les marais que fait la riviere de

Jct¡c,

a

4 licue< de Louvain, 2. de Tillemont,

1

de

S.

froq.

~es

éclufes

1'!

rer¡deut tres-fortc.

Long.

22.

45"·

/at.

fO. fO,

.

LEWENTZ,

(Giog.) L<Hca

en latín rooderne,

ville de la haute

Hon~rie,

au comté

&

fur la riviere de

Gran' Q3DS le gouvernement de Neuhaufel,

a r

milles

de

cett~ yill~,

9

l'j".·

E . de Grao.

Long.

36. r8.

lar.

18.

lf.

LEWES,

L•Jva,

(Gio~.)

ville a m:trché

d'Aogle~

¡erre, dans le Sulfex, fur une éminence .

Elle

eCl con–

nuc !'_ar la b:ltaille qul s'y donna en 12.64, foos H eori

1

1!, Elle CO\"Oie deux #putés ao parlement.

&

eCl

a

4

mil

les

d~

la roer,

a

40 de Londres,

&

prefque

a

mi–

che

m

in entre Chiche(ter

&

1:¡

Rye .

Long.

17.

40./at.

so.

(D ,

].)

LEXIARQUE,

f.

m .

(Antit¡ . grw¡.)

en grec

Ao~,.,~;,,

offtciec ou ll'lagiflrat d'Athenes, employé prin–

cipalemenr

a

renir regif\re de:

l'age

·&

des qualités de

l'<fpric

&

<!u c<Eur de tous

les citoyens <¡ui pouvoient

(\VOir droit de fuffrage daos les alfemblées.

M .

Potter daos fes

Areh<t~ol,

grr'!'"', liv.

J.

ch. x'lJj.

dit q4e les

/exi""lues

étoiem au r¡ombre de

lir

en chef,

affillc!s de

tr~ote

autres perfonncs fous leurs ordres.

lis enregiClr

0

ient tous ks citoyens capablcs de vorer

daos

un~

aes quarre tribm de la républjqne,

O

o tiroit

enfuire de chacune de ces tribus un ccrtain nombre de

fujets pqur former

le~

prytanes de l'anoée,

&;

trayailler

daos les différens bllreaux ou on les difiribuoit, feloo

les matieres dÓr¡t la difcuffion leur é toit renvoyée.

Cqmme Pon

oc ·

recevQit poiot dan<

l'alfembléc; les

citoyen~

qui par le manque d'age n'étoient pas encare

enregiflrés, auaj for'i'oit-on les aques de s'y trouver,

&

méme

a

une

<1Crt~ine

heure

fi,xe,

Les

l~xiqrq~o

e11

fou~-Ordre,

ave<: une carde teinte

d'écarlate qu'ils teooient tcndue, les poulfoiem vers le

licu de l'alfemhlée;

&

quicqnque paroílfoit avec quelque

grair¡ de ceue tcinmre, porroit, pour ainü dire, des li–

yrées de parelfe, qn'il payoit d'une amende, au lieu que

1:on

recomp~ofoi\

de \rois ol:¡oles

l'exaaitudc:

&

la di–

hgcnce.

Tou~ le~

citoyeos

écrit~

d•ns le regiCl re dont les

1<–

xian¡ues

eq chef étqient dépofitaires, avoient voix deli–

bc!rarive des l'agc de víngt ans,

~

moins

~u'un déf~ut

perfonnd ne leur dunoar l'e•clq!ion.

Aiqfi l'oq n'adme¡toit point a

u~

voix les mauvais fils,

les poltroos déclarés,

le~

brutaux qui dans la déb3ucbe

s'éloient emportés jufqu'a

o~blier

lenr fe..:e, les prodi–

gues

&

les

débit~urs

du

~fe.

l.e~ f~mmes

jufq•1'•11 tems de Cécoops, avoient eu

droit de fuffrnge; el¡

es

le perd.írent, dit-on ; pour avoir

F.!,vorifé Miuervc d•os le

ju~emeot

du praces qu'clle

eo1 avec Neptune,

a

'1ui oommeroit la ville d'Athc–

nes¡ ,

'

Le mot

lexiarque

vient de

A•ftr,

/¡érieage.,. patrimoi–

tu

1

&

•o,u~

...

c-omma11der,

p3rce que ces magiílrats a–

voiem la junifiliaioo fur les fujets qui d.evoient decider

des affaire<, d4 bie11

~

du

plllrimoiq~

de la

~épublique

(D..

'J.}

I.EXfCOG~APHIE,

f.

f. (

Grmnm.)

la

Gram–

maire' fe diyife en

deu~

parríes géoérales, doot la pre–

miere traite de la

p~role,

c'efl

l'Ortholo!fi.;

la fecoode

traite de

l'éc~itqre,

&

c'cfl

l'Orthographe.

Celle-ci fe

partage en deux braqches, que l'oo peut oommer

LtJ<i•

cographit

&

Lago¡fraphi• ,

La

_Lcxi<ographi.

e~

la portie de

I'Ortho~raphe

qui .

prefcrtt les. regles co"venables pour repréfenter le ma–

tériel des

11\0IS,

uvec les caraaeres alltor/fés par

l'uf.1-

gc de chaque

l~ngqe.

On

p~ut

voir

a

l'a,rticle

G

RA,t–

MAII<E.,

l'étymo_logie de ce mo1, l'objec

&

b

divilion

dét3illée d.. cctre partie,

&

f.'\

liaiíim avec les autres

branches du

fyCl ~me.

de tonte la Grammaire;

&

ii

J'ar–

tiele

ORTHOGRAPHE, les príncipes qui en foot le fon–

dement.

(B . E . R. M . )

LEXICOLO.GIE.

C.

f.

(

Gramm.)

I'Orthologie,

premiere portie de la Grammaire, Celon le fyCleme adop–

té daos 1'Encyclopédie, Ce foudivife en deux hranches

générales, qui fom la

Lexicologie

&

la Syntue. L:1.

Lrxi<ulog;e

a pour objet la cooooilfance des mors con-

!idérés