LEY
iiU,~s
hors de
l'~loctition,
&.
~tlle
en conljqerc; ¡e ma–
tériel , la
val~ur ~ l'~¡ymologie
, •
Voyez
ii
l'arti<l•
GRAMMAIRE, tout•c;:e qui concerne cette
p~rtie
de
1~
fcience K•ammaticale.
(B. E . R , M.)
LEYDE,
L~tgdunu»r- Baeavor~m,
(
Qlqg.)
ville des
Provinces·bnies\ capitale 4u RhemlaQd; elle eft gran.
de
1
ric;:he, agré:¡ble,
~
la plus pouplée des Provinees,
u~1es, a~re~
Amflerdam. C'efl aufJj une eles
fix
pre–
jhoeres volles de h fiollanqe, !\Y!lnt 4l' bo•Jrgs ou villa–
ges qui dépendent de fon territoire; mais
íbn
aeadémi<)
oo
Con uoiverlilé fo¡¡dée en
1
f6l' par le pnincc d' Oran–
ge
~
les o!¡ats de la province, eft
e~
qui <;ontribue
te.
plus a fon illuflration.
011
eonvient alfet,
g~néralement
du nom latín
d~
Leydn
les
G~ogr'\ph~>s
la reconnoifleQt pour le
f,,.gdu–
mem Batavoru11f,
dont Ptolomée fait qne menrion ho–
norable,
~
qoe l'ltinéraire d' Antoni11 appelle
l,rtv;du–
num
ttd
R,hr~tu»r-
caput
G er»r-anqrt<>n.
A l'égard de fes
am:iens noms du pays, .1\lting vous eQ in!tn1ira.
11
n'efl pas aufli
facil~
de
décide~
du tems de C:¡ fon–
dation, quoiqu'il foit prouvé qu'clle efl plus andenne
q~'fiarle;n
.• faodéc;
Cll
406 par Lé¡r¡us tils de Dihbald,
ro• des
1•
nfons ; elle eQ méme pi
u~
ancienne que Dort,
puifque nous
avon~
vu qu'elle étoit déja fameuCe du
tcm s de
f!tolom~e
qui
vivoi~
fous
Antot~in
Pie, fond'l–
teur qe D.ort. E;nfin, dans l'année
1090,
on la regar·
d oit pour
q•!~
Ceigneurie confidérable,
&
les comtes de
Hollaqde
IU!
donnerent
de~ fei~ne~r> ll~rc¡qit~ires.
:t,vec
J~
titre de Bqrggraves,
·
lV!ais pour paífer a des liecles moi'ls reculés , fes ci–
toyens
le
combler~n.t
de gloire dans
le
liegc que les
Efpagnols. fircnt de leur- ville en
lf7>. ,
1& qu'ils renou–
vclleren; l'année fuivante , C ette
défeof~
eft un des plus
grands t6mQigna&es.
hiflorique~
de ce que
pe<~t
fur, les
hommo;s l'arnour de la liberté , Le> hab.iuns de
L•yde,
fouff'rireflt alors tour ce qu'il eft poflihie d'irnagincr de
plus crnel. La famim;: & la pefte les réduilirenr :\ l'ex–
trémlté, fans leur
fai~e p,~rdre
cóurage: lis
mand~rent
eu• trifle éta\ aq prinoe d'Qran11e par le moyen. des
pigc;ons, pra,tique ordioaire en Afio;, & peu con.nue des
Europol:~tiS;
en faite,
il~
tir.eot la méme cl¡ofe que les
Ho.llan,dois mirent en. urage e(\ 1671., lorfque Louis XIV .
C:toit aux portes d'Amrlerdam, ils peccerent
l~s
dlg;ues ;. les
eaqx de. l'lífel, de la Meur<; & de
I'Qc~l\n,
iQ,ot¡derent
l~s
ea,mp:v;no;s,
&
une flott<; de deu)\ cens bate:¡u;o¡;
ap–
po,rta dll fecours dans lenr ville par-deffi1s les ouvrages
dos. Erpagnols. Vainemeut ceull_-ci eotreprirent de fai–
gll.<;.r cett<; v:.,fle if\ondatl¡m, ils n'y purent réuflir, &
L eydc
cél.ebrec encore auj,ou,rd'hni tous. les ans, le jour
de
Ca,
délivr:.,oce. L a monnoie de pai?iec qu'ellc fabri–
<J,t13,
avcc la lég_ende. aq•nirable qui peignoit les renti–
~ens
qui l'animolent,
libe>·tatis.
er~o,
fut toute échan–
gée pour de l'argent quand.
1:1
ville .fe trouva. libre ,
Elle
ell
tres avantageufemeut fituée (ur- le R'h i11, dans.
une plaine, a
u
m ilieo des a u
tres
vil.les de la
l-lollande,
a
une licue de la mer ,
·.:¡
de Delft,
6
S.
E ~
d.; Har–
Jem,
7·
O. d.'Utrcch.t,
&
S. O .. d'Amftcrdam,
6
N.
O. de. Rouerdam,
&;
e¡¡.
de D ort.
Lons_.
fuivant. Zum~
l;>a.c,
:ud.
8'.. 48".•
lat.
-:r2d,
~
>..\
L'academie•de
Le.yde
"Cft la premiere de· t>Europe,
11
f"emble que tous les
:hom[Jle~
célebres dans
la. républi–
que de lettres , 5'y font rendus pou'
la
faire
fleu~ir,
de–
euis fon. établiiTement jlT,tqn'a nos jouts¡. Jean Dou•ta ,
Jofeph. Sc;alige.P. Sa,ll,rn!\ife, "Adrien
~unins,
Pic:.rre; Fo–
ro:rt ,_
Rembor- Dodon6e ;
- ~ranc
;:oit>Rapheleng
Jean
.Coceeius, Fraoc;:ois
•~ama_¡¡.
Pa.uktMerula , Cb¡ules.
01uvius, Conrard_ Vcodlius ,¡ PhiHppe• Cluvier, Jacqucs
Armipius, }acques G.olius.,, Daniel lieinlius, Domioi–
que Baudius ,. Paul He•man,
GerardbNi:lodt~
Sebultens,
Burman, Vitriarius,
S'g~avc;rande
&
Bnerhaav~>,.
dont
les grands éleves fonl.deveou.s les medecins des nati;nns ;
je ne dois.
pa~
oublier de j
oindre
ii
cette. lifle
·inc~nple~
re, les G.rooovius & les. \olo.ff'UJs oés. daos
l'q.cad.~mie.
Les G.ronovius. nous onn donn.é lous.les :.uteurs claC–
fiques ,
e11m
ndei.s
v.ariorttm
·
1nais npllS.
dev.ons
a.
Jac–
ques, morr
en.
~7r~ ~gé ·d~
71 aos, utl nombre. éton–
nanl d'autres,
·ouv(ages, d_ont llOUS trouvere·¿ le catalo–
-gue dans les
M.bu.d~<
B,
f{iceron.• tit.
/l.
Je mec;oob
tenrerai de ener le
'l:'~éfiu:
des :mtiq.uités _grecques,
!-:~<g .
B at.
1697.
eh 13, vol~ in-folio ,
Les mei)lcures éd¡uons.
d.es•anci
ens Géogmph.es,. Scylax, .1\,gath¡un_er, Palme–
rius, M
anétb.ou,Etienuc-de By-z.ance, PomRoni)ls, Mé–
la, Arrien,
& labclle. édition de. Mareellin·,
Lttg. B'!'·
lÓ93 ·
in-fol.
•& eelle
d'H~rodote,
Lug. Bat.
171f.
m–
foli• ,
Cont le fruit· des
v~iltes
de cet illuftre
liuér~teur .
(
fHrard }ean)
Voffius '· doit· apparteoir
:l.
he1_de,
qli,Otque né dans le Palatinat, paree que fon pere 1 em–
D1ena en Hollande,
~a.yant
que fix moi$,
&
qu'il Y
LEZ
mourut en 1649
agé
de 72 ans. O o eonrrol t
C<S
C'O–
vrages .latins li.¡r
l'ori¡~in-c
de l'idol4trte, les :fcienccs ma·
¡hérnauques, l.e> arts populaires, l'hifloire
du.
pélagianíf–
Jlle; les hoftonens grecs & latlns, les poetes grecs
&
latins , le
recu~il ~tymologique
de la
la~tgue
latine
&c.
Or¡ les
a
ra(jemblés
:i
Amlterdam en
6
vol
i,.:
folio ,
11
laiíl'a cinq
~ls,
D enis , Franc;:ois , Gérard, Mat–
fl¡•eu
!.
~
ICaac, quo entre eux & leur pere. om rempli
le XVtJ .
fi~cl_e
.de leurs ouvrages. C'ell
a
Irac que M.
Colbect. éonvtt en 1663 : , Monfieur, quoique
1<;
roi
,, oe fOit pas votre
fouver~itt'
il veut néanmoins etre
vo-
tre bienfaiteqr, & m'a commandé de vous envoyer la
l~t~re
de d¡ange ci·jointe, cornme une marque
de
ron
,
eflome,
~un
gag
e
de
r~
protet'tron. Chacun fait que
vo?s fuive?,
l'exempl~
du fameux
V
<?ffius votre pcrc, &
qQ ayant re<;u de lut un nom qu'tl a
rendu
illuilre
,, par
Ces
éqits, vous en
coo !crve~
la gloire par les
v(¡rres,
f.!/c.
Iraae Voflius mourut
il
Windfor en 1688.
,
ii
7• ans.
Pour ce qui eft de Jeao
Dau~a
('Jan Vawder
Doa)
qu<; fai mis
ii
la
tete des hommes qui nés dans le rein
de
Leyde,
ont fait fleurir cene ville;
il
faut ajonrer ici
que fon nom !ni eft doublement cher, non-Cculemenc
c01nme delui d'un aimable poe te & d'un favanr, qu'on
nommoit pour ron érudidon le V,¡rron de la
~ollan
de
¡
rnais ftlr·tout celui d'un grand capitaine, au génie
duque! elle fu¡ redovable de
C.1
liberté. Le prince d'O–
rauge lui con
(la
la défenCc de cctte place, dans le fa–
meux ¡¡ege des Efp:\;¡nols dont
i'ai
parlé,
&
que Re–
qu4Cens
comt:~~andait .
\' ander Does , ne trompa point
!'opioion favorable qu'oo avoit de tui. il défendit con–
flarnm
ent Capatrie; avec la mi!me valeur
&
la m cme
C•–
gef\e,
Dot.téd'un Cang froid admirable, au milieu des pltts
g{ands dangers, il foutenoit le courage de fes campatrio –
te> ,
&
répondoit en
v~rs
au bas des lettres qlle le général
erpagnol lui adreífoit ponr fe rendre, tout•ce que l'cf–
pri~
p.ouvoit diéter d'ingénleul<, & de propre
a
trom–
re•
Con
eQnemi .
ll
moqrut comblé de gloire en
If97
a.
!'age
de
f1. aus.
(D.
'].)
LEY1'E,
LA, (
Gl og.)
riviere d' Allemagne: elle
a
fa foqrce aux confios de la Styrie & de la baife-Au–
trlche,
&
finit par arriver
1\
Owac, oil
elle fe joint
a
une !>ranchc: dq Danube , qui forme le S cb.ur.
LEZ,
LEl,
ou
LETZ·, (
Glog. )
·en latin
Ledus;
pe–
tite
r(vier~
du L.angucdoo
¡
elle
3,
fa foucoc dans les
Cé11eoues. coule pres, de
Mont~ellicr,
& va
fe
JCtter
dans. la roer- par- l'étaog de Tau, autrement' dit
l'ltang
du Ptroez,
Voyez:.
Hadrien.
d~
V-:Uois,
wot, galli.e, p.
2..63.
&
267. (D..
'].)
, LEZI\RD, f. m .
(Hift, nat. Itlhiolog, )
poiífon do>
mey
qut a.
ét~·
a!nli nommé, paree qu'il
a-
une
be
!le
eouleuc vette-, & qu'il rcltcm.ble
au
lhard
d¡o u:rce par
la forme du
co~ps
& ¡le la bouche;.
il
a la
~&te
gmlfe,
la. bouche OUICCrte,. & les dents pointues; : il
de>•ieot
long d'une .c;oudée. Ronddet,.
hijl. d<J poi.!Jons, ltv .
XV,
l?¡zye:z:.EotSSON,
L .
ÉZA.RD·ÉCAILLEUX:,
lacertus-
indic:tr
Ji¡ttamofus.
Bont animal qu:tdrupede qui a troi"- ou quatre· pié's de
Iongueu• , &
m~me
JU!qu'i
li · piés, i'elon, Seba ..
H
A
la tete oblongl!e & la bouche petite ;- la, langue- eft tres–
!Pngue
&
eyl!ndrique: l'aoiinal la , f1it
fonir~
au.-dchprs
p¡¡¡u
attire(' dans; fa bouche les
in(ééle~ don~ ~~
fe
nou~l!ll, IL u'
a. point de dent<
~
on ne- dfflingue- pa>: le cotr-;
la. queue- eft a·pe•t-pres
aui!L.ten~ue-
que. le-
~or~s ~
les
doigts, (rut , att nomb(e de ctllq- a chaq uo pté;
ti~
onr
~hacun.
un grsn<t oogle. Le· de([ous;
&
les có.tés de la
ti':'te
le. delfous• du eocps & la face interne des jambes,
' lll!l ,
gouv.ert!> d'unc peau molle
pa~fem.é'e
de.:
qllelqu.cspoils
. Les autres. partits. font
rel(~l:tles
de-
g~aode5 éo:ui~
1\!s. l!
rrOJld.ie!<, ftriées , &· roufl\;s ;. tly apar:d<:tfaus qucl–
. ques. J!crOS. poils. de
m~me·
coulo;ur :_ les. ée!loll!¡s de
l:<
ti!–
. te foot moins. grandes que les aurres. Cer ant¡pab fe
pe~
Lotonne en appliquan( fa téte & fa qucuc- conare fon
ventre: on le- ttÓliV<: au Hréfit
&
dans )es
iles._,d.,.
Ceyla!'~
·
:Jav~
& Formofe-.
Voy•z
le
~·gn•
ammal
pal) M . . BnC–
: (on, qui. d.onue. a\l/l;r.ard
lcarllm.x
leo
nom
de<
phol:dote,
& qui fai
tnJlt'llion d'Une· (econde e!pecc;- rom; Le. oo m
de
pholidou
a
longuc queue.
L acertu <
f'l:-Q)fio[llt
pere•
gri"nus,
Rau: celui-ci. n'a. que 'l.uarre dotgts.r
a
ehaquc
pié,. &<-.
.
-
.
!
d
' A
L ÉZARI>
d'
Amlr!'l"'·:
(
Hijl.
n.at.'J.
Les
tic~
e>
1
-
mérique font remplles d Une prod 1gteufe quant"6 de
1~IJ::."rds
de toute
les tones.
L<t
plu,s gcos de ces repto•
les, qu'on nom'!le.
ii
cet.
e~e~
gro,.f.é¡:;al'd, Ce
tiene
~ao'
I.csbois aux.; eOI(lrons. des. _nvJeres.
:~
des. r01'!'ces d eau:.
vive· nn en roncomre- qu.; Ollt-
pr~
d<> cmq p¡.é;; de lon–
gueu'r depuis le bout du.
ne~
jurqu\a l'ex trémoré de l:l
queue. Toutcs les pattics: da.
l'~n!m•L
foot
c~'!~~~tes..