LIA
del vine vel'ldas en broche l;lam l'c!tendue' de leor fei–
gneoric .
Le grund bouteiller ele
F
rance
jouitr~,~it
de ce droir ,
&
en confl!quence pretloit la n¡oitié
d~s
líes de
tous
le'
vios
que l'on vendoit
a
broche en plulieurs e:ellicrs affis
en
la ville de Paris. Mais plulieurs perfonnes fe prl!teo·
doieot esemptes de ce d;oit, eotr'aurres le c:J¡apitrs: de
Porís pour fes fujets; il avoit toute jurifdiélioo pour cet
objet, fu ivanr l(:S
pr¡:uv~
qui en fom
rapporr~es
par
,l\11.
de Lautiere en
~n
gloff
..
ir~,
au mot
liag~.
Dc:pois
la
fuppreffion de
l
office de grand
bou~eiller
, on
pe
coo–
no1t plus
a
París ce droit de
/iage.
11 clt fait mentinn de ce droit au livre 31Jden qui en–
feigne la maniere de
proc~dcr
en cour laie, & daos les
o rdoonances de la prevOté
&
é.:hevinage de Paris,
&
daos d ux arréts !!u ,Ceigneur de
N
oyers ,
dt~.
7
4
yril
t347·
(A)
LrAGE.
fil
á.>
e
Ma•ufal1rtre
,,
.foil.)
il (e dit d.u
ñl qui
líe
la dorure on la foie.
LIAGI!:,
liffe
áe,
c'ell celle qui fait baitrer les pis
qu
i liewlla aorure
&
la foic .
LlA.fS,PrEllRE DE,
( Hifl.
""'·) c'ell ainli qu'on
n
omme en France uno.: !'fpece de pierre
a
cb¡ux, com–
paéle,
don~
le
grai~
ell plus fin que c:elui de
1~
pierre
~
b~dr
qdioaire; ,elllf ca fort dure,
&
fa onante fous le
marteao quand
O!)
la
Fravaille. Elle peut fe fcier en la–
me$
~tre:z.
minces, fat¡s pour cela fe carrer. Corpme on
peut
1•
rendr~
alfe¡>; unie, on en faiF
de~
chamfí¡-•nle.s de
ch~minée~ ~
d'autres ouvrages prppres , C'el} la p1erre
la plus effitpl!e, on l'emploie fur-tout dans
1'!
fundation
des
~<ji(jces,
·paree que la
pi~rre
tendre 11e yaudroit rien
pour cet
~fa~c
.
L es Mas;ons &
ouyri~rs
j'appellent par
CO!]Uptiqn
{'erre áe
fiere.
(-)
Ltl~/!i. Dro~puie . )
voye:::. rartiflf
M tpiUrACT URj!
EN
LAlNE .
'L(1'ts, che:z.
In
Tifleranár,
fe dit des Jongues trin·
gles de bois qui routiennent les
litres ; de l'a.lfemblagc
a,es
liair
&
des
litre~
réfulte ce qt¡'oq
appell~ <j~~
ameJ.
LIAISON,
f.
f. (
Grtfm. )
c'erl PunJor¡ ¡le
pjuljeur~
eh
o
fes emi'elles,
qu~lité
S:Jl
col)féqqe<Jce de loquelle elles
forment o u peuyeJ¡t étre
r~gardées
¡:ommc foron••1• un
toot. Ce mot fe prend flU phyliq'!e
&
au moral . On
d11
la
liai.fon
des
id~es
1
la
/iai{yn
des l!tres de
1~
nato–
r e,
la
lit~ifon
d'on homme avec un autrc, la
liqi.fon
des
caraél:eres dC!
l'écritt¡re,
&e, {/o
·e~
les
4rlicler
.fuivanr.
LIAISON'
e
MbaphJf!'l·)
prlncipe oécetraire P.QUr
1
1
in–
telligence du mqnde
coÍ]Iidér~
fous foq point eje vue
le plus général'
c'etl-~-dire
entant qu'il erl qn etre com–
pofl!
&
mqdi(jable . Cette
(iaifi!~
conli!le en ce que cha–
que l!tre qui emre <lans la compo(jtiqn qe punivers, a
la rnifo n fuffifame
d~
fa oo-exillence ou de fa fuccef–
lion dans d'autres
~tres.
Empr11ntons uq exetpple daos
la
llru~ure
du
co~s
bumain : C'ell Ull atremblage de
pluticu rs orgapes d1fférens les uns des autre
&
CQ·c;xi"
tleus . C¡:s org,¡nes font liés entre eui . Sí
I'Ó!l
'yous de–
moude
j:ll
quQi cQnlille leur
liaifon ,
&
que VQUS vous
propofic't de l'e1:pli9uer d'une mooiere iotelligibte,
vou~
d~duifc-¡.
de leur
llru~ure
la.
maniere dont i[s
peuv~nt
s'ad•pter les u
os
aur
autr~s ,
&
par-la vous rende-z. rai–
fon de l4 pq{jibilité d!1 leqr CQ•!:1¡illence. Si gon va plus
loin,
~
que
!'~n VO!J~
requiere; de dire co¡nmeot
e~
organcs
1
eotant
qu
1
o~anes,
& relarivemeot
1
lcurs fon–
él:ions fqnt liés enfetpble ·, vous '¡¡ouvC'l-
encare faris–
faire
a
CCI\C quellion . Le golier
1
par exemplc,
&
l'etlo–
mac foot deu.x organe du · cqrps humaip. Si vous
oc
les con(idére-z que cocume
d~ ~tres
compoí'és,
&
par
rappqrt
a.
l¡<ur matiere ,
V0\1~
pouve-¿
moqtr~r
comment
!'un
s'.,¡uf1e
\¡O~~oaé~eot ~ J'aur~e,
c;n vertu de ·leur
tlruélure
: mats 11
vous les prene7. fur
le
pi~
d'organes
~u
co,rps
h.uq>ai11
1
de
parri~
d'un corps ttotpÍlin,, ·de par·
tl':i
q
u11
corps y¡vam, dont l'une fert au patrage 'des
altmeos '
&
llaotre
a
leur (ligenion' ces deux fonaions
expliquent dillio ement la raifon de
la
co-exifience de
ces deux organes
.
•
.Pe ce que:
c~aque ~rre
a la, raifon futqfante de fa co–
e>:!llen~: o~
de
{a
fu!)ceffioo des aurres érre;,,
i1
s'en-;
f ult qu ti
'
a
uoe encha\'nure univerfelle de coures cha–
fes'
la p'remicre l!tant
tiée
a
lo troilieme par la fecon–
de,
&
~nfi
de faite
f<Ul$
iútern:ip_tion . R ieo de plus
com 1~uq
en c:tfet que ces Cortes de
/iaifons.
Des plan–
ches
1''!1~
aqachées l'uoe
a
l'autre
par
des clous qui les
féparent,
de
t:{lnuiet:e qu'el)es
i1<:
fe
coocb,~n~
poiur . La
eolle e11 une efpece d'amas de. perites chevilles qui s'in–
íl!raot de P":"t &
d's~
no
dnns. les pares du bd1s,
for;m~
un corps
m
o •en
c.¡ur
Upare
&
lie
en
méroe
tems
les
deux anrres : Dans un<: cbaine, le premier- anneau tieot
ao
deinier
~u'
le mayeo de toas les aotres .
Le;
gori~
LIA
tient aux intellíns par
l'.ellom'-C . C'ell-l:i l'itnage du
monde eoticr. Toutes fes pani¡:s font dans one
liaifow
quj ne
fouffre aucuo vuíde, aucmoc folution; chuque
ehofe
ét~nt lil~
a
toutes cclles qui luí fom cóorigucis
par celle
-ci }
cell<s qui fuiveot
immédi~tement,
&
d~
m~me
jofqu'aux deroiercs bornes de l'univers. Saos ceb.
o n l)e pourroit reodre raifon de ¡ieo; le
ll)Ond¡: oc fe–
roit plus un
~out,
11 coQiilleroit en piece <!partes
&
in–
dc!pendante_s , don¡ ji ne rétu)teroit aucun fylleme, .su–
cune barmonie.
Ln
líaifo'!
)~
plus inrill)c ell
c~lle
de la
c~ufe
avec
l'etfet; car elle produit la dépendance d'¡::riOeuce; m;¡is
il
y
en
a
encare plufieur< aotres, comme celles de la
tío avec IJ!
moy~n,
de l'attribut avec le fu¡et, de l'ef–
fence avec fes propriétés, du Jigoe aYec la chofe li¡;ni·
6ée,
&c.
fur quoi il faut rcmarqu¡:r qu.e la
liqrfvn
di' la
fin
avec les
m oycns
fuppofe nécelfairemcnt une intelli–
gen«!<! qui prc!lide
~ l'arral)~et)'lenc,
&
qui
lie
~out
fi
la
fojs l'effet avec
h
po(e qm
1¡:
prod11it,
Se
av¡:c
Gl
pro–
pre iutention. D aos une montro , p;tr
es;mnple,
le Jnou.–
yerneQt
de
l'ajgui)le ea
lit!
d'une double maniere ; fa–
voir, ayec la llruél:u;e
m~me
de la montre,
&
avec
)'illlention de l'ouvrier.
L'ur¡iver$ el)tier el\
r~mpji d~
ces
liaifons
finales, qui
am1oncent la fouver:tiiJ!! iotelligence de fon auteur . Le
foleil j!leve les vapeurs de la mer, le veo¡ les chatfe au–
de.!Tus des terr!!S; elles [ombenr ea pluic,
&
pourq uoi?
foor
hl)rpeaer la terrc,
~
faire germer les femcnces
qu's:lle renferme . Pn
o'a
qu'a Jire
D erham,
le
p•l1a–
Fir:
.:le
la
natifr<,
po'lr voir ¡:ombien les lins des c/loG:s
ront feulibles
d~nS
)a D3tUr!' .
JI n'y
a
que · les
~rres
fi1¡ is qui puilfent erre aiTujcu is
¡¡
une femblab)e
líaifoli;
{5:
l'atreml¡lage aauel des
~tres
pnis, liés de
cet~e
maQiere emr's:ux, form<.> qe qu'on
appellg le
rnqná~,
dans lequpl
11
ell ail'é d'obfe"'cr que
toutes les chores,
tant
tjmul¡anées qpe (ucce(Ji ves, (out
indillolublement unies. Cel'l fe prouve
ég~lemerJI
des
grands corps, comme ceúx qui compofent le
fyO~me
plao~tajr¡:,
&
des •noindres qui foqt partie de neme )\lo–
be. Le foleil
&
la terrc fom dcax gr3nds corps timul–
htnés dans ce monde vilib:e. S i vou¡ vous voulc7- er–
pliquer
1~
cJ¡angement des faifons fur
la ¡erre
&
leurs
fucceaions régulieres, vous ne la trouveret. que dans le
mouvemem obljque du foleil parcouram
l'écl iptic¡ue ;
car,
(j
voqs
fuppo{je:z.
qu¡~
cet
al!
re fui
ve
la romc de
l'équateur,
i1
en réfolterolr qtle
~~alité perpéJ!Icll~
de
faifons , <;:>te7-.
tout·:l ·t'~it
le folell , voil:i la
terrc llvrée
~
un engourd1tremenr perpf!tuel ,
les caux changé<i en
glace,
l~s
pi
al')
tes, les
anim~l!lf,
les hommes détruits
fans retour,
pl u~
de générations, plus de cQrruptions ,
un vrai cahos. Le foleil
renferme
p~r
conf6quent la
iaifou des · chaogemeos
qu~·
la •erre fu bit. 11 en etl de
mem~
des amres planetes
relativ~meq¡
4
leur coollitu·
tion c5c
.¡
leu
r dillanee du foleil • Les petits corps eo·
exilleps fqnt
da.nsle
m~me
cas . Pour qo'une fem<ncq
g~rrne
il f:iot qu'clle ioit mife en terre, arrofée par la
pfuic:. échauftéf:
p~r 1<;~
foleil ' exporée
a
l'aélion de
l'air . fans . le fecours de ces cantes ,
la
v<!gé¡atioq oc
rélltrlra point . p qnc la r•Ífon
Jc
\'aocroi(femcnt de
111,
plaotc ea dans la terre' daos
la_ pluic ,
d~ns
le .(oleil '
¡!ans l'air; danf elle eft
lit!•
avec
tout~s ~c;s
gholes.
Ce¡ lltrttmblage
d'~tres
lils
c;qtr'eux de ce¡te maniere
r'e!l pas une limpie tüite ou ferie d'un feul ordre de
chafes; "c'efl \)De eoq¡binalfon d'une jntjnité de feries
m~Jc!e~
&
eimel:¡des
enf~¡nble;
car' pour ne pas for–
tir de l'encelnte !le narre terre ; n'y Jro uve-¡-on pas une
foule innombrable df: clla fes c:ootingentes, foir que nous
rega_rd{oos_
il
ll\ c:ompolition des fqbllances ,
folt qoe
po us obferyiQns Jeurs modifica!ions.
ll
Y
.•.
plus,
~ne
feule ferie de chafes comingentes fe
fubd•v>fc maDife–
llemcol en plulieurs ;mtres .
~e
genre h_u¡nai!' eO une
ferie qu i
d~riye
d'uoe
tf
"commone,
ma~
qm ea • for–
mr!
' d'autres fans Qombre. On
p~t
eo d.ire autam des
~nimaux
&
m~me
drs vl!gé raux.
C~r-c:t
daos chacune
de leurs efpece$ conllltoent ·de pareilles feries.
~
plan–
tes oaltreot les unes des auLres, foir de fernence ,
foit
par la
fépá~!Íon··
de¡_
tig~
,
foi¡ par toute aotre .
v~i~
.
Perfooqe ne fauroit done rpéconoo!tre
la
molnphené
eles feries, ¡aot
a,.qs_
le re_,:ne aohnal que d2ns le végl!–
¡al. L es aotres
~ves
fucceffif1, par exempte, les mé–
téores les plus- b_ifarres
&
les plus. irré •uJiers
t"orment
<!galeme11\ des ferie;, de chofes conn!Jgontes, quol'luc ce
ne foit
pas
fuivan~
certc unifor m_ité d'efpece q01 regué
dans les· feries organifées .
SI
de la eompolitian des
fub·
O:mces nous paflóri.
i
Jeur modi6cadon.,
1
m.!me
é –
rit<!
s'y
coo6rme. Coofi<léret. nn marcea de la fortilce
euérieure de la terre expa.f!e
i
uo air libre ,
ous la
verre:z. altemativemeot ch'l.ude
froidc, bamide, feche,
dar