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LEV

rr

efl libre l un milicien qui "-

arr~c~

&

faic e:'lnfli.

roer un' fuy•rd

en

fon li<u

&

place , de prendre pani

dans les rroupes

r~p,lécs.

L e• tityards conttitués n'ont pas

le droic <!'en faire

conllitucr.

~·.autres ~n

kttr place .

1/oy_~:t:.

FuvARO.

Les

m•l •c•ens qm m3nquem aux aiTcmblées indiquées

de lcurs blraillons, doivent

~tre

conrraims d'y fervir

pendam dix années au·dela du rerme de leur I!Qgage·

UJCOt.

Ccux qui défertcnt des quar;iers d'aiTem'>lée

ou qui

s'enrólent dans d'autres croupt;s, fot¡t condan}nés aux

¡:alercs

perp~roclles.

11 di

défendu de donner retraite

l\

aucun

gar~on

fu·

jCt

:i

la mi!ice,

a

peine de cinq

CCllS

livrcs d'amende ·

de faire ou tolércr aucune contribution qu cotif'ltion

e~

faveur des miliciens fous la méme peine;

&

aux mili·

ciens de fAire d 'otroupement ou exaétion fous prérexte

du fcr ice de l:t mihce

a

peine;

d'~tre

pourfuiyis com·

11lC

pert1Jrb3teors da repos pubhc .

Les foldats de mi!Ice font

atfuj~nis

comme ceux des

autres troupes, aux peines portées par les orcjoqnances

touch3nt les crimes

&

délits militaires.

·

Si dnns une communouté oii

i1

faut plufieurs mili·

ciens, deux freres ay11nt

p~rp

qu rr¡ei-e fe trouvent dans

le cas de tirer,

&

qul! l'un d'e11x

~omb.e

au fqrt, l'autre

en cfl etcmpté pour cene fois. Slils s'en rrouve trciis,

& que les

deu~

premiers foient fa'ts m iliciens

le troi·

ti

eme cfl !iré du ranl{,

~

ainC¡

~

·proportion 'daos les

autres cas, de

m~nier!'

qu'il

re!l~

aux peres ou meres

:IU·!""oins qn

d~ plufieur~ enfan~ ~ujers

a

la milice.

Sonc exempts du ferv 1ce de m >hce ,

les of11ciers de

juClice

&

de pnance

&e

leurs enfans; les émployés

ljUX

rece~te~

fermcs

~~!

rqj; Jes

tnéd~;cins

,

chirur~iens

{X

apouca~rcs;

les avoaats, procuronrs, no¡aires

&

huiffiers ·

les étudians d=!ns

~~~

univerlltés

&.

les colléges depui;

un an au moins; !es comrnerc;ans

&

np?trcs de mé–

t icrs dons les yillcs oii

i1

' y

a msjrrirc;

jes fujers des

pays t.'traqgcrs domici!iés

<!~qs

1¡: rOHumc

1

!e~ f!13ttr~s

des poOes aux

let!re~

&

aux chevaux,

&

pour ccux-ci

un poOillon par quatre chevaux; les

laboureurs faifant

valoir au·moins une charrue,

&

un fils ou domellique

a

Icor cl¡oix, s'ils en font valoir

d~qx

¡

Jes valets fer·

vanc.

a In

per~ll!Je d~s

ecc;téftaqiques ,

de~- offici~rs,

genttlshommes

&

:autres.

On

fe plaint depuis long·tems de voir jouir de cette

exerr¡ption. les valets aux perfonnes;

a

la favcur d'on

tcl priyilege, cetce clafTe· oifive

&

trop nort]breufe

enle~

Te

cou1inuelle~em

& '

fa•1i re¡ollr,

l\U

¡ril'iail de la ter•

re

c5¡

aux arts utilel

ce qu'il

y

a de rnieux conflitué

daos

1'!

j~qr¡eiTe

des campagnes, pour rcmplir le• anti·

charnbres des grands

&

des riches. Tom bon citoyen

efpere du ?.ele patriotique des rniniClres, une loi rellri·

étive fur cet abus .

u ·

feroit trop long de détailler ici les autres claiTes

qui jquil'fent <je

l'e~err¡ptioq

<je

la milice, nous nous

bornons

~

cclle-ci,

(lf

renvoyons aux onlonnances pour

le furrlus.

'

· ·

Ma¡s onnc de terminer cet 1\rti<!le, qu'il r¡ous foit

permis de Jetter un regard fur Jlqrdre des

labourcurs ,

cene portior¡ précieufe des

fujet~

qq1 mérire tont de

conqdération

&

,qlji cq a

fi peu': elle paroh "avoir été

trop

n~gfigé<.'

dans

'¡:i

\lifpenfation des priviléges rela·

tifs au

ter

vice de la mllice. Dans une de nos plus bel–

les

prgvinc~~'

ou

l'a~riculture lan~uiJ'foit

par ie malheur

des

t~m~ ,

on

1\li'

a rendu fa premtere aétiviré en aug·

menrapr,

il

cet égnrd, les priviléges de l'agriculteur.

11 a été

re¡~1é

que les laboureurs qui

feront valoir

une charrlje, foh en prppre, foic

a

ferrne,

&

entrerien·

dront at moins quatre cheyaux

touce

' l'ann6~,

quelle

que foit

lcur cone

il

la caillc; outre

l'e~empcion

per–

fonnelle, en ferqn¡ jouir auffi un de leurs tils 'au·def–

fus de

l'~ge

de

fel~e aq~'

fervaot

a

leur Jabuuragc' ou

l ce défaut un domeflique.

Que ceox qui feront va\oir plufieurs charrues en pro·

pre on 3 ferme,

&

emiendront auffi route l'annce qua·

rre chovaux par

cl\~cune,

ourre )e privilege perrooncl,

3uront encore celui d'exempter ""'r chacune chnrrue,

foit un tils :lU-deiTus de

l'l~e

de ·reize

:111~

fcrvnnt a

kur fnbourage,

foit au

~tfaut

un 'domeflique

a

leur

choix .

Et en nl<!me tems que les maltres de

méticr~

ou il

y

a maitrife opptouvée, qui

n~

feront pas "\ariés

&

n'anront pas

l'~ge

de treme ans, feroot fuJCIS a la mi·

Jice; mais que ceux au-dclfus de c'et age, qui exorce–

ront pubfiquemeut leur profeffion

i

bóntique ouTerte

dans les villes,

en

feront exempts.

..

Sur l'heureufe expérieoce de ces difpori,rio11s falutai·

res, ue feroit-il pas poffible d'éteodre'

~c:ur

iafiuence aux

LEV

au~res pr?v i~ces

du

royaume? On ne pcut fans ¡;é·

mtr y votr

1

~rat

pt!nlble

&

n¿ceiTaire du modelle fa·

bQureqr,' d_ans

l'aviliiTcm:nt

&

l'oubli, tandts que des

c_orps d _arufaos bas ou fnvoles

y

jooiiTent de préro>:a–

twes uules &

flattcufes, rou< prérextc de chefs·d'reu·

vres

&

de réceprions aux maltrifes.

C'e~ ~

la fageiTe du mil)i(Jere a écabllr

h

balance

des pnvlléges

&

des encouragen¡ens,

a

les difpcnfcr aux

uns

~

.aux. ;mtres,

&

:l

détormincr jufqu':l qucl degré

ceux·<!l dotyem érre fubordonnt!s

ii

'!:elui·l:l

pour le plus

graod

avam~ge

de la fo<!iécé.

'

Nous aurions deliré pouvoir reiTerrer

les bornes de

ce~

article trop érendu

1:

ns douce; mais

la narure du

fuJet ne nous !'a p:ts permis; d'ailleurs nOIJS avons ta·

eh~

d'y fuppfécr á ce qui nous

3

paro manquer

aMx

mots

E¡.¡GACE•IENT

&

EsRQLE'!ENT

déJ~

imprlmés.

c,e

t¡rticl~ ~fl

M .

l) uRtv.A l..

cadet .

LEV ÉE,

(Chiwrgie.)

il fe d>t de l'appareif. )', inri

affi(ler

~

la

l<vh

de l'appareil' c'cfl

erre

prt!fent lorf·

qu'on le f.!para

<1!!

la

blc1T11r~

ou de la plaie.

J.,Ev ÉE, (

A.r;ricult1fr<.)

11

fe dit de

l'aélion de re·

ceuill)r

les

grajos fur ¡a terre¡

'i!

f~

dit

¡lllffi

de fa ré–

colte.

- LEVÉi!;,

(Comm. d'ltoff.s)

il

fe dit <le

11!

quanrit é

d'6toffe qu'on prend fur la piece eo¡iere

1

felpQ

l'ufage

qu'on en veuc faire.

LE

y

É

E S,

voyn

l'rtrtfd~ M~

N

u

1' .,_

<;

T

u~

E E N

J_.A JNJ¡.

, Lt:yɡ;:, ARC

PE, (

Horlo,r;.ri~.)

c'ef\ la partic de

1 écpappement par jaquelle la forq: motrics::

~n

tranf·

f!!Ífe fur ¡e regul:¡teur

1

·

Si le régula¡éur e(! un pendule, ji faut qu'il foit mis

en mouyemcnt ayec 1:1

tJl~in;

c-ar la force moJríce fur

J'arr

,¡,

l<vh

ferqit infuffifance pour le tirer du repos;

¡Ione

!a for!=!' motrice

11e

do ir agir fur cec are

1

que

ppur er¡rretenir le mouvemem fur

1~

q!gl)l:¡reur.

Si le régulateur ell un

b~l3ncier

avee

fon

fpira 1, 1:¡,

force mqtrice fur 1

.frc

d.

l<v !e

doi[

~tre litffirmt~

pour

le tir!'"

diJ

rcpc¡s

& .

Jui faire porcqt¡rir enticrcm nt cet

are;

&

cj~ns

ce cas elle

comcpunigu~

qonc le mouve-

ment fur ce régulateur.

·

J.t'étendue de

!'are d< l<vée

erl d'au12nf plus grande,

qq¡: le levier qui en fur l'ue du régufareur ell plus

court, que fe rayan de la roue efl plus

gr~nd,

&

qu'cl·

1" en moins ' nqmbrée.

-

.

' · L'a,:c

de levl.

ne varíe poiot par lg [IIUS CJII

le m oins

de force motriee q¡¡'il ¡iaut

iecct•oir

¡

mais feulement

d'.!.ns

le tems ·employé

il

' !e parcourir: car plus cetce

force efl grande, m¡¡ips il ¡:mplñle de tecps.

' Daqs

fe~ 'p~ndules

il faut d ijqtaot ' plus de; fqr¡:e mo·

trie~

que 1:¡ leqriJl!'

~h

plos pefan¡e, la

ver~e

plus cour·

te, les ofeillatiqns plus promptes,

&

que 1

are

d,

kvée

~fl

pfi!S grand ,

&

rédproquemcnr .

Dalis les mo11tres, il f•ut d'a\llant plus de force mo·

trice que le fpiral e(! plus fort'; que les 01Qm "ns du

balanc ier fom plus pétits, loit par fa grandeur, foit par

fa

m~ITc;

que fes vibr:uions foor plus pron1Ptcs ;

&

que

l'ar<

J~

f<vh,

e(\ plus grand,

&

réc!prqq ue01Cnt.

par l'ofage l'on clonne dans

les

peodulcs d. 'autant

moins

ti'

are de

l•vie"

1 gue !es ofcillations fO\lt plus

lentes .

·

Aq cqntmlre dans les 010ntres !'oo donne ¡l'autant

!llOins

~~ hvl~,

que les vibrotioos fom plus J)'rAmptes.

Détcrmincr exaétemeq_t dans les pcndults

&

dans les

[JlOntres

la force pl'éci(l! qlji doit etre emplr>y\!e {ur

l'árr

d,

l<vl~,

pour communiquer aux t1nes, o u cntrc–

tenir dans fes Sljtres fe mouvemcnt fur lr:

ré~ulílteu~ ,

en

un

probl~me

digne ¡les plus grands Géometrc,. Mats

\le

cr~ig oon~

poi11t de l':tvouer, fi

~O!

re théorie

~(\

en

défaut,

l'e~p.éricnce

y

fu~plée~

.

Si je dis qqe la théqrie en

el\

défaut, je

veu:o; pas

¡Jire qq'clle e(! impoffi ble, mais feulemoot •116niment

difficile' paree qu'dlc den!

a

une bonoe

th éo¡j~

4c f'é–

lallicité qui e(! encore

il

trouycr;

&

la queth on de dé–

terminer \3 fotcé précifé qu'if faut fur

!'are

d~

levh,

eq 'fqurnlc une aucre encare plo,s dilflcile. En dfcc,

pourquoi les vib,r'\tÍons d'un bafancicr fqnt·eÍies

acc~lé ·

rées por l'élallicicé ap¡>llquéc? N'erl-ce pas un ql\(!Jcle

de plus

:i

furmonter paur 13 rque de reoa>n,ne ?

Le

balancier ne réli fl e-t·if pa

au m uveme"t par

(•

j\ran–

deur

&

par fa maiTo

&

le relforc tpir:¡l par

f<~.

roidcur?

Commeor donc fe laic-if que cene derniere relifcaoce

diminuc la prcnnierc, '

&

en

:1

célere d'-au"!nt plus

fe

mouvemeoc, <:\lle cecee roideur e(! plus

~ra,ndo?

Cc:I>CU ·

daot. li

l'oo, vien.t

a

au~ment<'f

la roi eor

du r

eiTort

fpiral, foit eq le ren:lant J!lus court., ou en en p.la¡;ant "':.'

autre plus fort, l'on arfJVera

factfemen! ao

t

~rme

-.u

certe roideur

[era

li

grande, qu'elle ne

pQ.ort:~

pas

~ere

bondé e