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LEG

mc!me

c~qfe

que ee que l'on appdle

llgitiJ1?<

to/ltmni•~

..,, ,

OQ

rt{tr'VtJ

~oJttNmieru.

(

A)

L~GITJM.E,

•;u¡uifitus

1

'"'fl"', (

f'athologie. )

¡!pitpe–

te que

les anciens doqnoient aux maladics dont )es

fymptómes étojem conformes

.~

la caufe qui ¡!toit

c~~(~e

les produire

)~

plus couflamJllent; jls

app~llqieut

par

e•emp)~"

'!'"

fi.vrr ti<r« légitime,

lorfqu¡: les fyrn.p–

tómes qui

l'~ccompagqqicnt :u•qon~oient

un qraªe:e

bilieu~

¡jans

)~

fang, une

pléthor~,

furapol)dance de bt–

Je; lorfquq le fébril érqir qtremement vif,

~igu,

pé–

nétran¡,

l~s

von¡ilfeP.lens ,

diarrhé~s, r~ppQrts

bi)jeyx,

la

langue jaqqe, la chaleur forre,

lÍen ,

les maux de

téte vi

0

1ens ,

les fueurs abqndanres ,

les

acc.~s

a!Je'l.

courts,

l'apy¡~xie

l¡ien d6cidée,

&c.

Si )es

~¡:ces

re–

venar¡s ¡ous les den; joprs

n'.éroi~JH

pas fuivis de ¡:es

fymp16mes,

~li!s

étoier¡t longs & modér¡!s, par

exem~

pie, ils

l'~ppe!)oieot ~lors f~ufle

qu pft tarde,

not/¡ia, }pu–

ria'

penj'ant ql)

1

une autre caufe con¡ointement

a

la bi-

le, ou

l'l)~me

fi¡ns

ell~,

les avoir produires ,

·

·

L'or¡ e>plique

ajour~'huj

l'id6e des ancicns en d1au–

tres paro!es á l'ordioair<

¡

on donne le notl} de

Ugitírr¡.e

au~ malad!,e~

.dont tous les

fymptómes ,

fur-tour

)es

principau~ R~,¡.ognqmot¡l!'lues

,

l'onr bieQ évidemmer)t

marqué~.

Au¡fi une pleuréfie

[~ra

cenfée

ll~itíme,

la

ñevre

e~ ·~iolenre,

la

~¡:¡uleur

de cóté tres-a¡gue

1

la

difficul¡~

d¡: refpirer

tres-gr~ilde

1 '

¡e pquls ' ylre, dur, &

(erré; fi

ces

fympcl)rr¡~s

manqpenr en nombre oa en

intet¡Üt~',

la 'pleur'éfie efl

appell~¡:

fauffi,

.¡..;t,.w,lil..".

Qt!

~

encare étendu ce tJQm

~ux lj')al~die~

qijt qnr

l~ur

fiégc daqs la

p~riie

oii efl le principal fymptóme

1

éj: '

!)O

V<¡

refu[é

~

celles qui

quoi~~~~ c~cit~nt acpe~·pres

le~

.mel)')es

ph¡!no~et¡es,

¡!¡oiet¡r.

fitu~es

dans

d'a¡irre~

p~r¡¡es,

La

pleur~f¡e

nous fouFntt

~ncore

uq cxemple

¡¡our éalaiFcir ceci; ' lqrfque le tiége de l'inftamrr¡1rion

efl ¡!ans

1~.

pleyre ou les

mufcJ~s

int!'rcoflaux

jprerne~;

elle eft

f<g¡time;

fi

el!~

at¡aque les

Nrtie~ euérieure~

1

e!J~ ~fl

appellée

btitarde.

1 y ' a cqmme on voic' dar¡s

1=del~

b<l,ép'?minarions

fouv~nt pe~qcoup d'~ypqt~étiqu~ ~

ar ttra1re.

·

' '11

n:efl

pa~ r~r~

de voir daqs des écrivains trap

Pi""

cx~él~ ~

rtgqureux ce nom confondu avec

ceu~

de

pri–

m'!irt, rffmtirl, ídíopqthir•r•

t

quoique la diflinélion ne

fott

pe~t·etre e·~

de

gr~nde

importance, elle

o'~n ~fl

pas moms réejle ,

Article de

llf.

M ÉNUI\ET .

LE''~

l

~!M' ~

R, v. aél.

(']urifpmd.)

c'e~

faire

P<1

·~e

de Jég•u.mauon' c'ert donner a un

b~t~rd

l'érar

d enfant légwme.

f/ovez ' ci devanJ

L ÉGI<rn¡ATJO>I.

(A J"

.

;

.

' ·'

,

'

~ ~

Ci

S,

f.

"1· (

'J~trifprt¡d. )

efl une libérollté fajtd

par un

te~areur

par

t~lhmer¡r

ou 'codicj!le

1

'& qu! dqit

fi~e

déliviée :iprcs fa ' more au l¡!ga¡aire par l't¡_éritier

ab

int1Jat,

o~

. l>ar J:héri¡ier inni¡ué , s'il

y

911

a un , ou

por le

légat~tre

untver[el, lorfqu'il

y

c01

a ¡tn.

'

· L'ufage

'de

faire des

legs

eq

probablement auffi an–

ci~n <¡~e

ce¡u¡ des

fcq~n1eq~.

Des qíÍe les

pon¡q¡e~ ~~ rent mventé une mantcre d,e

regler

leur~

biens apres

lcur. mnrt, ils pratiquerenr auffi

l'u(agc ' des

legJ

parti–

cuiier~ ~11

faveur

~e le~rs pqr~R~,

arqh, pu

~utrcs' ~er­

fonnes auxquelles tls vou!otellt fafre quelque

lfQ~rahté,

fans

n~anmoios

leur donner la totaliré

(le

'!eurs' blens .

Dans la Genere ,'

liv.

¡;

i:h, xxv.

'!'·

f .

&

6,

'¡j

efl

fait'

J

m'encioo de

legs

partfculiers faits par A':braham

a

[es

•!!fans naturels.:

d<dit'{tt•

-fbr~ham

cunlla

'!""¡

poj{cdc–

rM,

1[~~< :

filw auum C011<¡tqinarun¡ lt¡rgifttS efl m.u–

ner4 ,·

· Q!]

trouve encare quelque chofe de plus wécis pour

l'qfage des

le~s

dans le propl¡ere E>téehiel

~

lb,

. xlv

;.

17.

e;i

!~:

ou eo

p~rlant ~u pouv~ir

que le p

:in.ce

av?!!

<le dtfpofer de fes b1ens, 11 prév'ott le cas o

u í1 a

urott

fait un

lcgs .

a un de

[es

[crvireurs:

ji

""tem dederit

lr–

g~tttm d~

·

h.n;ulit~t'

fuá

14f!i

fervDrlf"? fuormn

1

erit

il:

luu nfqsu ad

ai!IHHm

r'emiffionis

,

&

revertetur ad prir¡–

&ipem

i

htrr:ditas

•uiem

ejus fi.liiJ

ejus erit,

~c. '

Ce men¡e tene nqus fair ' connoltre que chez les

Hé~

breui,

il

étoit pefmis

q~

faire des

legs

a

des érrangers'

mais

~ue le~. qie~s

lé¡¡ués ne pouyoieqi

~¡re.

P.P.!fédés

psr les légaratres

etr~ogers

ou par leurs hérit•ers', que

¡u~qua

• 1 an.née 4u

juqilé ;'

~pr~s

guoi

ie~

biens de:

votene

rev~ntr

aux

hériti~rs.

des enfans

d~ ¡eflare;~r .

La

liberté de.

~•!Pof~r

de fes b¡ens par !•!lamen¡ nlétoit pas

noo plus mdéfjnte; ceux qoi avoíeor des enfans né pou–

vo!ent

difp~rer "

!eurs

it~r.'éuble~

a

ticre' perpétuel'

qu en faveur de leurs enfans.

·

·

Ces

ufage~

fure'Qt inlo'tmis par les Hébreux aux E–

gyptiens, & de ceúx' ci 'aux ' Grccs

done les-'Romains

~mpr~nteret]\

<

~or~m~

on ''fa ir 11ne

pa~tie

de leurs lois

t

La

f•II1~qre

lot des

12

rabies qui fut dreiTée fur les

·F,l~~otrcs ~u~ l~s

député• des Romains avoien,t

rilppo~~

LEG

tés

d'

4then~J ,

par)e de telhmeDf & de

''?/:

pq¡u

f•·

'!'ilía!, uti

.1•~1!',

fit fuper familia put<>IÍ••qtf< [u

ti,

itq

JUS

IJ10

L'~f~ge

des

,renamens & des

legs

s'introduitit aulli

dan,s les G»¡les; & depuis

qu~

les Romalns en

j:urcn~

fait Ja

conqu~.te,

i! fut reg)é

FD

partie par les )ojs ro–

t¡uine~,

& en ¡¡arne par les couru'?es eje chaque poys.

JI

y avoir

~.ncienuement

chez les Rol'l)ains

qu~n.e

for•

JC$

d~ .J~gJ

.,

f.'voir

per vinái&afionem, d_amnatitm¡m,

fineHdí modttl?t

&

p.r pr,a<p#onem:

cha~une

de ces

llifféren¡es

cfp,~c¡:s

de

l•gs

~ifféroi¡

des autres par

1~

ma–

,rjere, pa; la forme, & par l'¡:fler..

Lé¡¡U,I'F

pu vi11dic4tÍon<m,

c'étott quand le ¡eflateur

donnoit

dire~em~nt

au l.égacaire, & en termes ,qui l'au–

torifoienr

a

pr~ndre lui-m~me

)a chofe

l~gt¡ée, p~r

exem–

pl~,

do illi [olidos

«l!ftt"',

ou

do, fe¡¡o, capito,

[Zfmi•

fo ,

hab<fo:

Ql)

appelloir ce

legs (" vtndicatie•um,

par·

ce que le légataire ¡!toir en d;oi

.de vendiquer la chofe

tésuée contre tomes forres de perfonnes, di:s qt¡e

1'11~riper avqit ac.cepté la fu.ccejj'ion .

Le

t~gr

per

damnationem,

fe faifoit en ces ,termes,

áa~no

te Jurrs

;llí

dare

folidoJ

&fntttm,

ou

bere¡

nuus

áamnat eflq dare, daJq, fa,ito,

hereáem

J'11tun,

4are

ju–

pe9.

Qe

legs

produjfoit contre

l'h~ritier

en favcur dl)

)~g~raire,

une a#}ion

Í'!

fl.erfonam ex

uflamento.

· On l¡!guoit

/inendi modo

¡:n difant,

dam119 te heru

ut

¡11¡ per»[ÍitaJ 1/fam ·rem

m:~ipere,

oa bien

heru

n,~ru

damna.s

d!o

./¡nere LrlfÍN.m 'ritiJ!m fumere

i!/am

rem,

fibique

hq6ere.

Cette-efpece

de 'legs

produifqir

a~¡ffi

pt¡e

aétion

Í>t pufq'lam

•x

t<JI4'?1<nto,

.

.

Le

leg¡

per

pr.ecepeíon<>n

1

ne

[e

pou~ott

fatre qu'aux

hériticrs qul

étoien~

lqOitués pour

partt~

1

C'étoir uqe

e[pece de libation ou pré)egs; il

fe faifott

~t¡

¡:es ¡er–

m~s : pree~ípu4m

il/e

ex parte

lur",J

rem

il/a11J

fl&ciplto;

ou bier)

'Lurit4.1

'liti:u

illdm

rn'!

pr.4cipitQ:

C$!

qui

é1o it

légq~

a

ce riere, ne p0 uvoi¡

~~r~

recquvré

qq~

par

)'¡¡-

~ion

appelfée

fa,ili¡F <rfífcund., .

.

'

.

Daus la fuite les empereurs Oqnflantm, Conflanttus,

~ -Confiaos,

fupprimerent toutes ces différ•n¡es formes

de

lt_{s,

& Jufl inien acheva de

p~rfedionner

cette juri–

fprtÍdence, en ordonnant que -IOt¡s les

legs

[eroient de

meme

natljr~,

& qu'en quelques termes qt¡ ils

futrcnt

con~us,

le

J~garaire

pourroit agir' 1'oit par

~éliop

pcr–

[onnelle ou

r~elle

1

[oit

par aétioq pypothóoaire ,

' On peut léguer en

g~nér~l

rqqtes les cpo[es dont on

peut

difpof~r

par toOament fuiyant la loi du !ieu oil e)–

les font qrpécs, foir meuble¡ !J1eublaos ou aurres elfets

mul¡iliers, jmmeubles réels ou fidifs, droits

&

aétions,

ferjJÍtutn'

&c. pourvil su<; ce Íoicnt des

chof~s

dam¡

le commtrce .

'

'

On •peur

··m~

me léguer lq chofe de l'hériticr, paree

que

Jlh~riti~r

en

acaepr~nt

la fucce(f¡on, femhle coll–

fondr~

fon patrimoine avec

col~j

du défun!, & fe fpu–

q¡ettr~

at¡x charges qui lui font irnpnfées.

Si Jc teflateur legue íl:iemment la chofe d au!rui, l'bé·

ritier- efl tenu de

!lachet~r

pour

!~

livrer au !égataire ,

ou s

1

il

ne - petll

p~s

l'avqír; de !ui en payer

!~

va!eur;

mais s

'il

~

légqC:

la chofe

d'~utrui

croyant !JU'<lle lui

app.ar

!en(ltt, le

legs

ell caduc,

·

En

'général un

l•gs

peut erre caduc par le

<!~faut

de

cap.acité dtl teflateur, par la qualité de la chof9 qui n'e!l

pas difponil>le, on par !'incapacité du

~~~a!qire

qui ne

peut rel'eyoir de libéralité.

1

· Un

l•gs

pcut

~ere

uniyerfe] oq partl¡:\llier, por

&

Ítt1fple pu cqnditio'!el , 'qu tait poqr

~voir

]ieu

d~ns p~

certain teros feqlement ,

·

o

L~

lrgs

fait

Jt•b

mqdq'

en celui

\jUÍ

efl fait en yde

de

quclqu~ ~ho(e;

par exemple, ¡e legue 3 Títius une

fqmme pour fe rr¡arlcr qu poqr fe

m~ttre

en charge.

!.¡e

l•gs

fait pour

c~ufe

efl, par exemple, ló<fque le

teflatcnr dit,

j e legue

a

un {el

par~e

qu!il a bien gerc!

mes affaires. Si ia cauCe fe rrouve fauiTe, epe ne

v'iti~

pas le

le'g~:

i!' en efl de

m~me

d'une faurre dt!mon·

Oration, !bit du légaraire

~

foit de la chofe

l~guée,

pour-

y il que lli vo!o'nté ' dú teltateur [oit conflante 1

·'

Le droit

d'accroirfeme~t

n'a point lieu

en¡r~

colt!ga–

taires, s'ils ne font con¡oints que •par les

rerme~

de la

di[potic¡qn,

m:ti~

[eu!ement s'ils fonr

cqnjoi~¡s

par la

~~ó,Ce• ~

par les paroles, ou 'du-mqins par

b

chofe, c'efl–

a-dtre lorfqu'une

m~me

chofe .efl .!éguée

a

~l'!fieurs.

' Le

ltgi

étoit réputé fait par forme de fidel-commis,

1qrtqu~

le teflateur prioit ou

c~~rgeoit

Jon

péri~ier.

de

r~mettre

relle chofe au

légar~ire;

ce qm

revenq1t a la

fo(mul~-

des

legs

ptr

damna,lioÍtem;

mais Jullinie'l ren–

dir rous les

leg1

femblables ·aux fidei-coq¡mis particu·

liers

:~

'

' "

·

' P!üfieurs perfonnes font

ine11pables de recevoir des

~•zs, t~lles'

que cemc qui ont

perdu

les effets civils, le$

corps