LA
N
Jau
dans le diaionnaire de Bayle, paree qu'il ell rcm–
pli de n!flexions otiles, applicables en tout terns
&
eu
tous lieux, aux
r~cits
de liéges
&
de bara1lles que les
nouvelilles de puiffances belligérantes répandent dans le
public, pour infpirer la coo6ance ou !romper la crédu–
lité des peuples.
Landau
en fur le Queich, vers les fronrieres du pa·
latinar,
a
une égalc dillanee de S pire
&
du Rhin, dans
un pays
a~r~able
&
fertilc,
a
3
licues-
&
dcmie S. de
Neullar,
f
O. de Philisbourg,
6
S. O, de Spire,
lf
N . E. de Strasbourg,
108
N.
E . de P;uis.
Longit.
2f.
~7-
30-
lati1.
49·
11.
38-
Landaw
en encere le nom el; deut perites villes d' Al–
lemagne, !'une dans la baffe Baviere fur l'lfer,
a
4
mil–
les de Srr:mbing: l'autre life fur une mootagne, au comté
de Valdeck .
(D.
J .)
LA N D E S ,
f.
f. (
Agrieultt<r~ .)
pays inculte, peu
propre au labour, rempli de joncs, de bruyeres, ferpo–
lets., jonc-marins, óU l'o n ne peut faire venir do bois
~
L A N
D E S,
e
la
)
ou
LE S
LA N
E S,
..1g.r
Syrúcus,
(
Glog. )
pays de Francc dans la Gafcogne . On le nom–
tnc ..quelquefois les
/andes de Bor,rdeau.x
~
c'efi un pays
de (able
&
de bruye.res, dont les lieux principaut fom
D ax, Tartas, 1\lbret, Pcirourade. Le féoéchal des
Lm•–
ács
efi une charge d•épée, dont le bailliage du pays <le
L obDltr dépend. O
u
divi(e les
L 4nda
en grondes
&
pe–
tites; les 11randes font emre Bourdeaux
&
Bayoone, les
petites font entre Bazas
&
le mont de l\llorf•n.
(D.'].)
LA N DE N,
La,dmt~m,
(
Glog.
) peti¡e vil!_e des
P ays·bas autriochiens , dans le Brabant, au qoomer de
L ouvoin, fameufe par la bataille mcurtriere que le ma–
réchal de Luxembourg
y
gagna
fu~
les allíés, le
_29
Juillet J693 · On appelle auffi cette ¡ournée la
batm/1~
de
Nerwind~,
oom d'un village voifln .
L andm
efi fur
le Becli:,
a
2
lieues de Tillemoot, 7· N.
O .
de Huy,
7·
S. E. de Louvain,
8. N,
E. de Na111Ur.
Lung.
22.
40,
/atit .
fO. 4f·
( D .'].)
LA
N
DE~
N E A
'{J,
Lan_d~mac11m,
(
Glol(r. )
p~·
tite ville de France daos la baffe Bretagne, ,fur la
n–
v iere d'Elhorn,
a
8
l ie~es
E. de Brell.
L~ng.
'3·
22.
lt~tit,
48. ,
25".
( D . .
1.)
.
LA N D
F
OC
T 1
E, (
Gl•g.)
ce mor d'c rl¡¡we al–
lemande
land-vocbtey ,
&
trave(lí :\
lo
frnn9 íle, pcut
fi:
rend r~
¡¡utremem par
bai/liag~
ou
prt!fetlllre,
&
en
)atin par
prn![etl,ra.
On dit cependanr la
landfotli~
de
H oguenau, pour fignificr une partí(! de 1'Alface,
don~
Hag uenou efi le chef-licu.
( D .
J.)
LANDGRAVE,
f.
m . (
!Jifl. moá.)
ce mot efl
compofé de deux mots allemands,
land,
terre,
&
de
graff
ou
¡rrav~,
juge ou comte. O
o
donnoit ancienne–
meqt ce utre
a
des juges qqi rendoiem la jufiice au uom
des en¡pereurs dans l'intérieur du pays. Quelquefois
00
les irouve délignés fous le nom de
comius patri.r
&
de
comit~s
provincialeJ.
Le mot
landgrav~
ne paroit point
a,voir
.ét~
qfité avont l'onzieme liecle. Ces Juges, da¡¡s
l'or)gine, o'étoicm étoblis que pour reodre la jutlice
:1
u'n certain dinriél ou
a
une province intérteure de 1' Alle–
m ag!)c,
cQ
quoi ils différoient des
marggrav~s,
qui étoleot
juges des provinces fur les limi¡es: peu-3-peu ces tirres
íoot devenus
hér~diraires ,
&
ccu" qui les poffédoient fl"
íom reodus
fouver~ins
des pays dont ils r¡'étoient origi–
nairement· que les ju:(es. Aujourd'lmi l'qn doune le titre
de
Lnnd¡:rav e
por
e~cellcnce
a
des princes fouvcraios de
J'Empire qui polfedent héréditairemem des étOJS qu'01j
nomme
Jandgraviau,
&
doot ils rcc;oivent l'mveO:irure
de l'empereur. On compre quarre pri11ces daos I'Empire
qui dnt le -tirre de
lanJ;:rav~s;
ce fom ceux de Thu–
r ioge, de Hdfe, d'Alface
&
de Leuchtenberg.
11
y a
enca re en Allemagne d'autres
la,dgraves:
ces deroier$
n c
f~nr
poiot au rong des princes ; ils
font felllement
parm• les comres de I'Empire; tels font les
landgr~.vn
de
Baar,
de Brifgau, de Burgend, de:flergow, de Nel–
leobour~,
de SauOemberg, de S ifgm , de Stevcningen,
de Stuhogen , de Suntgau , de Turgow, de Wal–
gow . (-:-)
L!\ DI,
f.
m .
( Hifl. m•d.)
toíre qui fe tienta Saint
Der_m~eo-Franee
.. C•ert un jour de vacance poor les ju–
nf~rél•ons
de Parrs
&
pour l'univer!iré. C
7
efi le reéleur
qut ouvre le
landi .
11
fe célebroit autrefois
:1
Aix-la–
Chapelle . Chlrles le Chauve l'a rransf4ré
i
Saint-Deois
avec les reliques, les clous
&
la courouoe de N . S.
L~ndi
_fe
difoir ;ncore d'un fah¡ire que le< écoliers
pay01ent
a
leurs maures ,. rs le terns de la foire de ce
no
m:
C'étoiem
l~x
ou fep
eus d'or, qu'oo 6cl¡oit daos
un cttron,
&
qu on mettoit daos un •·erre de cryflal.
Cet
ar~em
fc_r\•oit
á
défrayer le recreur
&
fes fuppOts
lorfqu'Jis allorent oonir ,.,_ foire
a
Saim-De~
LAN
LANDt
flato di
1(
G t!og.)
nom d'uo dinriét affet. c:on6-
dérable d'ltalic, fur les frontieres des étars de la républi–
que de Genes, . dépendanr du duché de Plaifance .
LANDIES,
f.
f.
(urm~
d' Anat.)
nymphes, deux
produétions ou excroiffances chnrnues, liruées entre les
deux le
vres des parties naturdles de la femme.
J/oyu.
N
y
~i
P
H.ES.Cicéron uouvoir de l'obfcurité <laus ces
poroles'
anil/am dicam'
a
caufe du ropport qu'elleo;
ont avec
/enJica,
d'ou nous efi venu le mor fran9ois
lalldi~-
L A N D
1E R,
f.
m . (
Gramm.
&
C~ti.fim.)
grand
chen<!t de cuiline. On ne foit d'ou vicnt le proverbe,
froid comme
un
landi~r,
li ce n'efi que eet épais inllru–
menr, quoique tOUJOUrs dans le feu,
n'~fi
prefque point
.échautfé .
LANDINOS, (
Hifl. mod.)
c'efi le nom fous le–
que! les Efpagnols dé!ignent les lodiens du Püou qui
oot élé élevés daos les vrlles
&
daos les bourgs;
ils
fa–
vent la langue efpagnole,
&
exet~enr
quelque méricr!
ils ont l'efprit plus ouvert
&
les mceurs plus reglées que
cenx des campagnes; cependant ils cunfervent prefque
IOUJOUrs quelquc chofe des idées
&
des ufages ·de lcurs
ancctres.
Il
ell fur-tout un préjugé dont
les
Chrétiens
o'ont point pO. faire revenir les lndiens du Pérou; ils
fonr perfuadés que la perfonne qu'ils époufent a peu de
mérite s'ils
la rrouveo: viergl!. Auffi-tOt qu'un jcune
homme a demaud•! une .filie en mariage. il vir
avec
elle
c.>
m
me
{j
le maringe étoit fait,
&
il
efl le maitre de la
renvoyer s'ils fe
repen~
de fon choix aprcs en avoir fait
)'eOai : ce repenrir
s'app~lle
amanarfe.
Les amaos éprou–
vés
fe
nomment
a"'mnnadus.
Les évt!ques
&
les curés
n'onr jamais pa déracíner cet ufage bifarre. Une autre
difpolition reman:¡uable de ces indiens, efi
leur indiffé–
ren.:e pour la mor¡; ils ont fur cet objct,
fi
effrayant
pour les aurres hommcs,
une
infenlibiliré que les
appr~Ls
du fupplice meme ne peuvent poi
m
altérer. Les curés
du Pérou exeryem fur ces
pauv~es
indiens nne autorité
trcs-abfolue; fou vent ils ll'ur font donner la ballonade
~our
avoir manqué
:1
quelques-uns de leurs devoirs re–
llgrcux. M. d'UIIoa raconte qu'un curé ayant répri–
mondé un de ces indiens, pour avoir manqué d'aller
a
lo
mc!Te un jour de
f~re,
lul lit donner
~nfuite
un cer–
caiu nombre de conps. A peine la réprimande
&
la ba–
llonade furent-elles fin ies, que l'indien s'approchant du
curé, d'un air humble
&
nai"f; le pria de luí faire doo–
ner le méme nombre de conps pour le lendemain, par-
'
ce .qu'ayant envíe de boirc encere, il prévoyoit qu•il oe
po.urroic a ffi tlcr ;\ lo mefie.
f/oy~z.
l'bifl.
gln{ral~
des vo–
yagn, eom.
XIII.
l.,.
A N
D
R E C
1, (
Glo¡:raph.
) dnns
le>
Ji
tres Iatins
Lawd~riuacum, ¿aná~rici~,
petite & forre ville de Fran–
ce daos le Hainault . Fran<;ois
l.
s'eq
ét~nr
rendu mai–
tre; Charles
V.
la reprit en
I
5".13·
L ou1s
X
1
V .
In
prit
en
¡65").
Elle fur t:édée
3
lo
¡.·
rat)ce
par
le
trairé des
Pyrénées. Ses fortifications fo nt du chev.a\ler de Villc
&
du maréchal de Yauban, Elle efi dan< une plaine fur
la Sambre, a
6
licues N. E. de Maubeuge,
7 S. E.
de
Cambrai,
11.
'i:
O .
de Moos,
3f N.
E. de París
L ong.
21.
28.
lne.
f O. 4 ·
(
D. :'f. )
'
LAND5J\SSE, f. m .
(
Hi.fl."'od. )
on appelleaiuli
en Allemagne celui door la perfonne
&
les bieru font
íoumis 3 la Jurifdiétion d'uo fouver:}ÍI) qui releve lui–
meme de l'cmpereur
&
de
1'
F.
m pire'
&
qui a fi xé fon
domicile da ns les étars
d~!
ce fouverain : ou biel) un
land–
.[¡if[e
efi tout fu¡et médjat de l'Empire.
11
y
a en t\llemogue 'd!!S pays oti rous les fuJets, tant
ceux qui potledent des terres
&
des 6efs que les autres,
font
laml.faffis,
c'ell-a-dire reJevcnt du pril)¡:e
3
qui ces
écats appartiennent. Te!le ell lo Saxé, la f-l etfe
1
la Mar–
che de brandebourg, la .Baviere, 1'1\utrichc: Ol) r¡ornme
ces états
urritoria dnu(a.
IJ y o auffi <Fourres
pays
oú.
ceur
qui poiTedent des tiefs fom vaffaux ou fujcts im–
'médiocs de l'Empire,
&
ne fom foumts
a
aucune jurir–
diaion imermédiaire, tels fom la
F
raoconf~,
1:¡
Souabe,
le Rhin_, la \Vercravie
&
1'Alface, ces pays s'appellcnt
l~rrttor~a
non
claufa .
11
y a des pays fermés
( t<rritoria
da~<fá)
oti
il
fe
trou ve des yaffaux qui ne fonr point
land.fafles :
ceut-1~
nc font obhgés de reconnoitre la Juri(diél/on de Icor
fuz.erain
qu'en ma!icre féodalc; mais ceux qui font vaf–
feao>:
&
fand.fa!les
fon¡ entierement (oomis en tOUt
a
la
jurífdiaioo du fuzeraio .
Un priuce ou tout autre vaffill imméd:at de I'Em–
pire pcur étre
landf
a.lfe
d'on autre,
en
roifon des terrd
qu'il potiede fur fon
territoire .
f/")I!Z.
Vítriarii
Jn{ltt.
jiiYÍf
pNbftcÍ.
L-\ DSBERG, {
Gtogr
) nom de plu!ieurs villes
d'Allemagne, !'une dam la Bavierc fur la Leck, uoe
aoue