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LAN

,. ét3nt con¡me il m'e(l

~vis

1

le p!ailit de l3 cour(e

a

. ,

lasu ~,

trop

plus

beau

C']HC

le

cornb~t

3

l'épte

:

1 •

C'e~l

)'<>ur ccllc ro'fon que la

la.~,-~

a!frapchiffoit l'épée ,

&

que

l'épée n'afl'ranchilfoit pas

la

lawa.

On 11• parlqit <!ans

les réeit · de jo¡'ltcs que de

lm¡cn

~

0 utqnee,

'""~"

ii

fcr émoulq

1

lan~es

courtoifes

, lancn

mouiT~s,

lavceJ

fr~t­

tées

&

rnornées ; ces dcrnieres étoicnt des

/a,, n

non

p }in

me~,

qui ·a\·oicnt uile

frcu~,

inorne

O\!

~nqclu

au

bout .

De

~eqe p~ffion

9ui regnqit alors ,

~!'

mor¡tror

3

la

la11ce

fa force

&,

{'.,"

adre

!le,

vinrenr

e~< c~prelliqns

lj

fréquemes dans les liyres de chevalerie

1

f::ire un eoup de

1

~-

a .

rompr~ d~s

' ""'"' brifer la

lana.

bailfcr la

lfln–

ra .

Ccttc dcrniere

~xpreflion

fignr6oit

~

clder'

fa

vitloire,

&

110QS le diíoqs eneo rc

~n

ce íens au figuré .

Ccpencj~m

rous les

combl~S d'exgrcíc~

&

d'~muíl!mens

a

la

la11<',

Celfercnt dans ce royaume par l'acc·–

dem d' \1'1 éclat de

lmte'

qu'Henri

11.

ret¡:ut daus

l'~il

le 19 Jnin

'5f9 ,

e:1 juqraot contre le co mte de Mont·

.~o!l)mery .

O u fait

gu~

ce prince

~n

moarut QI]Ze jours

q~.

.

E ofin l'ufage de

1~ /!'"~~

qui continuoit 3

la

gl}erre ,

-p~rdit

toure f'\ gloire

a

la journéc de Pon¡-L:harra

1

nii

.;médc!e , du¡:

d~

Sayoie , fu t défuit par

~cfdigu1ercs

1 an Jf9t. Voyez-en

le~

rai(ons dans

l\1c~eray,

t o"'!'

J I/.

p.

90<?·

Et

!l

vpus vouk¡. conno!rre les avantag\!s

&

ks déf'!urs

de

~eu<;

ancicnne H me de

q~alerie ,

(feor–

gc Baua, Walhauíen,

&

fur· tout N)qntecqeqlli , voqs

~n

!nllruiro¡u.

(JJ.

J.)

-kASCE, (

I;~nolo$: )

les aqciens

~~pins rcpr~íeotoicl]t

leur qieu Quinnus !o

u~

la

forme d

1

unc

lance

,

par=t! que

la

~"""

éto1t

<;he·~

eux 1¡: íytl]bole d<; la guerrc. · Les

Re –

fl1~111s empruntcren~

de

ceue nation

la méme

r::outumc;,

~f~llt

qu'ils

~utf'int

trouvé l'art de dqoner des

fi gures

hutnaill<S

~

!eurs !l'!t\1CS . j1

y

ayolt d'aurres eeuples,

Í"·

Ion

J

ultin, qqi , par ¡les raiíqns

femblable~,

rendoient

leur e uhe

3

une

lanu ;

&

c\ofl' de-l a,' dh-il , que vient

¡'ufa_ge

d~

donner des

lanfu

aux fla¡ues des dieux.

( D .

J .)

L ASCE

~'EA

U, (

1-/ydr .)

'

V.OJ'

Z

)ET-~'E;A U.

LA NCE

011

P IQUE, (

C hir¡<r.J(Í')

inflrumel]t de

í.hi–

ror¡¡ie. pour ouvrír la

t~re

du fretlls mort

&

arreté qu

palhgé . M. Maurieeau en efl

l'iuveiueur .

li e!l- fair

COtn iÍle le COUICOU

~

qochot, dpnt OOUS

3VOn~

parlé en

fon

li\'U.

'exccpt¡! que

(o'n

manche 'n•a pqint

d~

bce: S ql1

cxtrém té er\ un fer de

pi'{H'•

fa;t en p-,ur, lq11g d'un

pou~c ~

demi, fqr¡ 'jigu poiotu

&

rranehanr fur les c6-

tés · Qn .illtrOdUit CC!Ie

¡IIHC<

danS le vagin,

a

la faVeUr

de la m'!m gauehe,

15f

l'qn ¡>cree la

t~te

·de l'eqfant en–

tre k

pariélaux' s'il en polfible . pour dooner entrée

:l

un autre inllrumcn¡, appellé

tire·tilr. Voyr:::.

!a

ji,g.

t ·

1'1. XX.:._(T)

.

·

.

.

LA SCE ·-,.. FEU, (

A rtijicicr.)

L es

lanus

J

[.:4

tl>nt

de gros

&

longs

fOyau~

o u canons de bois , emmoocljés

par le bou t

ave~

de pons t¡iwi1s bien rctenus, po:.1r (ou–

tcoir la furce du feu,

~

percés en' divers en.lroits pour

coníenir les l'utées ou

le~

pétards qu'on y appliqoe.

On s'en fert

d~ns

les feux de

JOi~

ou l'on veut re·

P.réfenrer qes combats notlurner,

t~nt

pour jeuer des fu –

l ees , que pour fuire une (copctcric, c'erl-a-dirc un bruit

!'"

l'air P'\r

plufi~urs

coups

ti~c!s

enfem!l1e_,

·

lf

fe fatt avec

\!OC

fe4ille de graod paptcr

a

deffi11er,

du

pl~s

fon ; on 13 roule par ra lqrgcur !ur une baguei–

t~ ,

qm. !'fl de la_groOeur d'unc ba¡¡ueue de moufquer

&

d un p1é

&

¡ler!ll de lqog. Ce papter érant roulé, Ol] le

colle tout du long pour l'arrl:ter; eníuite on fait correr

chns

uo 'des botns de ce cartouchc, environ

a\·~nt

d'on

• pouce \ un morcéJu ae b"is que l'oh

~rpelle

"

>nanch, '

o u ,,

ptl

d~

111 lanu

1

1'<

q\li en de forr calihre. aprcs

!'!'vo¡~

uempé dans la

~oll~,

aqn qu

1

il puiffe b:cn re·

mr; 1 autrc bour de ce manche e(\ plat,

&

percé de deus

IIOUS pour

f'

Jttacher avec des clous (ur ce que l'on yeot.

. L a

c~Hnpulltion' doit' ~tre

de qua¡re onces de ·ralpt:trc

b1cn raiJué

&

mis en poo<\re, de deu; unces de P,oudrc

&

de poulficr paqé dahs un tamis de (oie bien fin, uo.e

once de !outre en Beur ; on mélanr.e le tour eníemble,

&

o~

le.

~Lle

dans ,¡n tamis

qe

crin 11n ¡x:a gros apres

l'avo 1r

bzen

remué.

·i •

-

'

O u mct ce¡te comBofitiQn dans upe feb!lle de

liol~;

on

la prend enCuite ayec une cartc

a

¡ouer, que l'on

eoupe en houlette,

&

l'oo s'cn fert ¡;>our char,Rer la

lan–

~r.

A mefure que l'op chafl(e a••ec cene

ho\llett~,

oo

frappe cette cl)arge 1 en

y

fl!,ifam cn1rer lo ba.¡uet¡e qu¡)l

fer_v•

a

rouler

1<¡

carrouebe

&

ayec uoe peti1e pole11e ¡le

boiS;

&

lorfqu'oo en au

q~art

de la hameur de la

Ion–

u,

on mct de la poudre la valeur de l'amorce d'un pi–

ílolet, qu'on fene doucement avec

la

bagueue íans frap–

per,

&

l'oo conrinue ainli jufqu'a quatre fois, juíqo'a

ce que la

'"•u

foir pleioe !ufqo'au ha11t; apres qooi l'on

LAN

prcnd un peu de poudrc écro(ée qn

1

on trempe dans l'eall

rour lui

C::rvir

d'J.m rcc,

c.:

on 13 e •llc cnfuice avec utt

peu de papier.

f-"oyn • .,., PI . d'4rri/iu.

LA '<Ct:.,

(Stu<<a! 'Hr.)

lt~nc.

o u

[p~tul~

dont re (or•

vent

1~

fculptcurs

Cll

!luc .

Vu

••t;

la

1?1.

d11

Stsu.

LANC ER,

v.

atl.

(G•·amm .)

c'ctl jcucr avcc for·

¡:~ .

Ce '·crbc a difl'érente>

~cceptions.

Voyrz,

In

ar:i –

des fi"i':.Ja'!.l

.

LA~

e:;

E R

une

mana:ntJr~

1

(Mar

in~ . )

o'eO :unnrcr une

man~u ne,

011 1:¡ t 0 urnant auto4r d't¡n bois m is expres

pour cct uC.1ge.

L ANG!lR , (

J11,,r ;,,.)

navire qui

laHCf

b:}s-bord 011

fl ribor!; cela fe dit d'u n vaiffeau qui, au )leu d' alle r

droit

3

ía route , fe Jetre d'u•l c6té ou d'autre, foit que

le

timonni~r

gouverne •na!, foit par quelqu'autre railon.

L ANC2ER

~tn

vai{fr:tlll

ti

P~afl,

(Marine.)

Le

terr~in

¡br lequel oo co nflruit le

v~iffeatJ,

&

qu'on appelle

1,

chanti•r,

en Incliné

&

va en pente jufqu'a l'eau: cene

inclinaifon efl ordinaircment de fix lignes íur chaque pié

de longueur. On ¡¡rolonge ce chonrier jufqucs dans l'eau;

eo

y

ajo utant d'autres poutres

&

d':lutres tins, qui tor–

mcnt un plan to ujurs également incliné,

&

an met •u–

deffus de forr¡ madriers pour ícrvir de chcmin

a

la quil–

lt , retenue qans ·une ef1>ece de cl)nliffi: f'orméc p?-r de

longues tringles paralleles. On place enCuite de chaquc

cóté jufqu'il l'e1u; des· poutres qu'on nnttJme

coito ,

&

qni ét:111t éln'gnécs les unes des aurres il·peu-pres

i

!:1 d!fhnce de la

demi-lar~eur

du vaifThau ,

r~pondenr

ven

l'extré miré du plat de la m:ltreffl! varangue . Commc

elle~

nc peovcm étre affcz hautes pour p.arve11ir jufqu'i

la

careo~

du v:¡iffoau, quoiqn'ellcs fuient

fo~t

avaocée¡

defftms, on amche de

u~

autres pieces de b01s

appell~e~

colombirrs..l

qQi s'apppient rur le> coites'

&

qui

pet~vent

JlliiJ:cr deuus. Ces.

p:>\ltr~s fo~ t

frortées avec du findour

ou avcc du fnif; o n fr0 tte de m!me la quille . On at–

t~chc

enCuite le vaiffeau par l'avant, par les c.6tés

&

par•

derríere

~

n11 des gonds du gou vernail. Des hommel

ricnncnt les coracs des c6tés .

&

de l'annt,

&

la corde

de

derri~rc, G~:'oo

appellp

cord~

de

rrtmu• ,

en liée

a

un gros pieu qui efl en rerre.

!..¡es chofes ainfi difpoféos, on 6te ,

3

cqops

~le

mar–

fue,

l~s

andens colns,

&

on co fubn itue íur le champ

de nquveaux

1

pQ~r

fouteoir la quille daos le tems qu'el le

¡:oulcra; en6n 011 coupQ les acores

&

les étances de de–

vant

&

de$

c~tés

&

la corde de retenuc,

&

dam 1 'in–

Oant le vaiffe:IU part. 11

faut alors jettcr de !'eau íur l'cn–

droit oii

il

glilfc, crainrc que le feu n'y · prenne par lo

grand frottcmcnt

&

mettrc tour en

~uvre

pour acc6-

lér<r la marche du vaiffeao.

i\

ce¡te fin on

en~age

fous

la

quill~

de longues Colives par le bout pour

l'ébranle~

&

lui

do:~nor

du mouvemenr fi 1¡: vaifle2u ne part pas

alrc·t vite . L e

bomme~

qui rieontnt lo< cordes de l'a–

vam' commc on l'a dit ci-deffus' les drcnt alors ou les

roidiffent par le moyen des cabeOans ,

&

ils halent cel –

les des c61és pour retenir le vai(feau dan< fa chdte, 011

pour dim ínucr la

forc~

du

cbo~

dar:s l'e;tu, qui lui fe-

roit préjudiciable.

·

·

C~tte

maniere do

lanur les vai/T•aux

3

J'eau, qui cll

la

mei!leure qu'on ait imaginé , n'en pas cependanr fui–

vic par le< Powil¡ais. I ls croient qu'il yaut mieux que

le vaiffeall entre

dan~

l'eau par 14 poupe que par 13 prouo.

11 p'ef! pas

ai~~

de décnuvrir Ct¡r c¡uelles raifons ils fon–

dent une pare1!1c manceuvre .

D~os

la oqrd-lióllande, pour

la11ar

lrs

••aiffia•Jf

a.

l'eau, on les f.1it paffer fur une digue qui s'éleve e"

ta·

lut acs deqx

CÓt~S,

&

qul en trOttée de graiffe.

~e

voif–

fcau en ¡:onflruit fu r un pont

a

rouleaux au bas de la

dkue. On amare deux cc.rdes

3

l'étrave en deo:. en–

dr'oiiS,

&

autant

a

la qoille,

~

on ccintr<: l'arriere avee

d'autrcs ca rdes. Ces cordes pJ!fent par divers vindas ou

éabenans

1

dans chacu n

d~(quels

il

y

a deux poulies

&.

trqis rouets dans chaquc poulie. V ingt

:l

treme hommú

virent ces machinc> , tandis que

d'~urres

font attenrifs

l.

roidir les cardes de l'arriere loríque le bitimcut vienr

a

rouler. ·on le monte d'abord a!\ haut de la digue;

&.

q oand 11

y

e!l

párvenu, on le mct (ur la pente qoi con–

duit

a

l'e:Iu'

&

en le (u't

~-peu-pres

de la méme fa–

c¡:on qu'on l'a fui vi pour le faire monter. Ccue

m~tho e en auffi fort boimc .

L A

SCER

LA

NA.V ETT E, (

R ubanni".)

voici ce que

c'

c.ll:

lorfqa'oo ouvrier commcnce.. un

ouvra~e~

oo mé·

me

lorfqu'il remonte fo r roo métier,

il

fau r rou1nurs que

fa novene commeucé

i

levcr par fa m•io ga.uchc, paree

que fa premierc •narche en marchée du pié ganche

t

la

malo de,·am íuivre le pié

du

m Eme cóté .

fl

y

a en–

core une aotre r•ifon de cet uúge; fi

c 'étoit la main

droi1e qui partir 13 premiere, la ll:lYeuc re vteodroit (au

deroier coop da cours de marcbe ) dans cene rn.!mc

·

·

m~n