LAM
abaiíTe par le moyen du régulateur le cylindre
túp~rieur
íur la table que l'on comprime autant qu'il convient,
&
le verrouil des lamerncs étant en prifc daos la lanterne
F,
on t':!it marcher les chevau". Le mouvemcm com–
muniqué au cylindre inférieur
B 8
par l'axe
C G
auqucl
la
lanterne
F
clt
devenuc adhérente par le m oyen du ver.
rauil, ett trnnfmis
a
la
table, de la
table au cylindre
fupérieur
A :
en forte que la table entiere p:tíTe entre les
cylindres , o
u
a yant été fortement compriméc, elle a re–
<;u
a
ce premier paíTage un degré d'applatiíTement
&
d'allon~ement
proporrionnels :\
l:t
compreffion; l'e<tré–
mité fUivante de la table étant arrivée entre les cylindres,
on changc le vcrrouil,
&
auffi-t6t, quoique les chevaux
contir¡uent de marchcr du· meme feos, le mouvement
des cylindres ett ch:¡ngé, ce qui t':!it repalfer la table du
m
eme c6té oii elle étoit auparavant . On relferre alors
les cxlindres' on rechange auffi le yerrouil,
&
la
table
repafie une troilieme fois entre les cylind,.·s, oii elle re–
<;ait un nouveau degré d'applatilfement
&
d'allongement
¡
on réitere cette opér01ion autant de fois qu'il etl néaef–
faire pour réduire le plamb de l'épailfeur qu'il a au for–
tir de la fome a l'épailfeur demandée.
11
faut remarquer
que la table n'etl pas
laminé e dans les retours, mais
feulement dans les palfages larfque le cylindre ett mll
par la l:¡nrerne
F.
P~ndant
le laminage la table n'ett foutenue que par
les rQuleaux de bois qui traverfent l'établi du
lami,oir,
ce qui diminue d'aurant le frottement.
·
Moyennant ces divers fec_Qurs, c'eft alfe:. de fix hom–
me~
pour fervir la machine,
&
de fix chevaux paur la
faife 111archer toutc l'anuée pn,.e heures par jour
¡
&
on
-
J>el!t en di¡ heures de travail réduire une tahle de plomh
de
t8
lignes a une ligne
d'·ép~ilfeur:
pour cela
i1
faut
qu'elle paífe enviran deux cent fais entre les cylindres
D .
.j...éi.MJS, DRAPS-LAMIS,
(Commcr« . )
ut1e des
fqrtes de draps d'or qui viennenr de Vemfe
a
Smyrne;
ils paient
Q'en¡ré~
a
raifon de ¡rois piqflres
&
'demi par
picq.
~1\MIUM,
r.
m. {
Hifl.
,.at. B ol. )
genre de plante
ii
fteur monPpttale labiée; ·la levre fupérieure efl creuféo:
eu
~;ujlliere;
la levre inférieure efl fendue en dcux por–
ties
&
a la forme d'un cceur : les deux levres aboutilfCllt
a
une gorge bordée d'une
alle
o u feuillet. Le
ca!iceett
en fprm:e de tuyau divifé en cinq parties: il en
fo.rtun
pifl il attaché comme Qn clou
a
la partie poflér
ieurede
la tle\)r,
&
environné de quatre embryons qui deviennent
dan.s la fuite 1\Utan,t de femcnces triangulaires
renferm~es
d ans une capfule qui a été le calice <le la Beur. Tour–
nefort,
in(t. rú
herb.
Vo,y<z
PLANTE.
LAMO, (
G l ogr. }
vllle
.el'
Afrique
d<~ns
une
tic
de
m~tne
nom fur la cóte de Mélinde, capirale d'un can–
t.unqui porte
1~
nom de róyaume.
(D.
J.)
L1\
M O N,
f.
m.
e
Comr.uru.)
beis de Brcfil qui
vi<:nt de
1~
baie de tous
le; Saints . On l'appellc; auffi
br'./il de (a baie,
&
br•fil de
to1g
I(.J
~ainls
.
Voy•z:.
BRESq:•.
.LA MOTTHE, EAox
DE,
(Mcd.)
eaul chaudes
rnmérales du Dauphiné . Elles font
a
cinq licues de Gre–
n aWe
dans une terre de Grajfivaudan nommée
la Mot–
thc.
On vanre leurs ver tus pou·r les maladies des ncrfs,
les
r(m~atifmes,
h<;miphlégies, paralyfies
!-.&c.
On com,
pare ordmatre!l;lent ces eaux
:1
celles de tlOurbon
&
on
les di.t
plu~
chaudes que celles d' Aix en Savoie; rnais.
1nalgré ces louangcs, elles fom peu fréqueotées,
&
nous
n'en aveo• poiot encare de boone anal>:fe : d'ailleurs la
í"ource des eau>: de
la
Motth~
n'efl ríen moins que
pu~
re : elle. ett fans celfe.
alt~rée
par le voifinage du Drae,
torrent tmpétueux; qm la cou.vre de fes eaux bourbeufes
a-trav~rs
defqnelles on la voit nc!anmoins encere bou il–
lonner tur la fupcrficic . En6n, les environs oe préfen–
rcnt
que
des débris de terres
&
de rachees que les
ter~
reos .Y entt;'lnent. Du relle, le chemin qui conduit
a
la
f.ontame mtnérale de
la
Mottb~
etl; trcs-,incommode;
il
taut defceodre plus d'une demHieue
e~re
le rocher
&
le
précipi~c
pour
y.
arriver,
e
D .
J.)
.
LAM
~ADAIRE,
f.
m .
(Hift. ecclcf. g.-ect¡. )
nom
d'un offi
ct.erde l'églife de Conflantinople, qui prenoit
foin du
lurninljjr<; de
l'é~life,
&
portnit un bougeair éle–
vé
devant l'empcreur
~
l'impéravice pendant qu'ils affi–
fioient au fcrvice divin . La bQugie qu'il
tenoit devont
l'empereur
étoi~ eotour~e
de deux cercles d'or en tPrme
de couronne,
&
cclle qu'
il tenoit devant
l'impératrice
n'en avoit
q!I'_110.
~ctte t
~pu.vc:aute,
quelqu'inJerprét:nio!l
favorable qu on pmlre lut
donner, nc parolt pas le frutt
des préceptes du <;:hfiflianifme. Cependant les 11atriarcbes
de ConOantinople en imitcrent la pratique,
& '
s'arroge–
rent le m eme droit ; c'efl de la vrailfemblablement qu'e(l
vcnu \'ufage de poner des bougeoirs
i
nos
c:; v~ques
qnapd
¡¡,
Qfficient.
Tome IX.
·
·
LAM
Au rc{ie, l'cinpcreur avoit dans fon palais piufieurs
l<tmpadairn;
c'ttoit une charge que les uns poffédoient
en chef,
&
les autres en fous ordre: l'exemplc s'étendit
bien-t6t fur tous les
~.~:ronds
officiers de la couronnc,
&
palfa jufqu' aux magiurats
¡
de
nos jours on n'ctt p•s
plus fage ,
'rotlt hoNr.geoÍI veut
bátir
commc
les
granás foigncurs,
'I'out petit prin&e a des ambaffade!trs.,
Tottt marr¡ui.J
"'JeHt
avoir des
page~.
Lampadaire
vlent du mot grec ,._,.,......;, ,
·lampe, bou–
gie , jl&mbea".
e
D.
J.)
LA M P A DA T
1
O
N,
f.
f. (
Hi.fl. mod. )
efpece de
quettioo qu'on faiíbit fouffrir aux p
remiers martyrs chré–
tiens quand ils ttoient étcndus fur le ehevolet. O
u
leur
oppliquait aux jarrets des lampes ou bougies ardemes.
LAMPADIAS,
f.
m .
(Phyf.)
efpece de comete
barbue dout
il
y en a de plulieurs formes; car quelque–
fois fa tlamme s'éleve c;n c6ne ou en forme d'épéc,
d'au(res .fois elle fe termine en deux ou trois poimes .
Cette <lénominotion e!l peu en ufage,
&
ne fe
trouve
que dans quelques anoions auteurs.
HarriJ.
LAMPADEDROM lE,
f.
f.
(
Hift. -rnc.)
courfe
de jeunes gens qui fe faifoit dans Athenes . Celui qui
arrivoit le premier fans que fa tarche •' ételp;nlt, obte–
nait le prix. L a
Lampaáedromie
fe célébroit au1: pona–
thenées, aux vulcanales
&
aux prométhées: aux pana–
thenées an CQ[lrait
:1
cheval; aQX delll SUtrCS
f~tes,
a
pié . On alloit de l'aurel de Prornethée dpns
l'ac;adé–
mie, yers la ville. C'e!l de-la que vient le proverbe,
hlmP,ad(m,
fi¡a~alii trad~rf.
Celui qui étQit orrivé avec
fa tarche allu ée, la -donnoit
~
un autce qui lur fQccé–
dait dans la
e•
urCe, tandis que le
prc;mi~r
fe re,>o(ait .
L AMPAD MANCIE,
f.
f.
Div in;¡tio,.
dans
la–
quelle on obfe oit
1~
fqrm!:,
la coulcur
&
l~s
divers
mouveinens de la lumicre
d'un~
lampe,
a
fin d'·cn tirer
des préfages pour !'avenir .
C~
mot e(l tiré
du grec
Ac.p..,.~J.c,
,
(ampe
1
6r
p~•"tu~,
divinatio11,
.
{:;'ett de cette givipation que parle
Prope~ce,
liv. IV:
lorfqu'il <;lit ;
·
•
Sed
"~t¡rte fupf.l•ti~
&onjlab41 fiamma luurnis.
~~
ailleurs ;
Seu volsu"e tangi paretJ
/ueer114
m'ro.
Petrone en fait auffi mention dans fa fatyrc:. Cepen–
dant on
penf~
ql!e
la
(4mpadom.ancie
étoit une efpecc
d'augure
~
Dclrio rapporte
ii
la
lampadomaJtcie
la protique fuper–
llitieufc de ceux qui ollument un
cierg~
en
l'honneur
de fair¡t Antaine
qe
Pade pour retrouver les chafes per–
dues.
Voyez
Dclrio ,
lib. lV.
~apit.
iij. t¡fl.ejl.
7·
feél.
2 •
P·
H7·
.
L ,AMI;>ADOPH.ORE, f. m.
eLittlrat. )
••!f:rJ•••–
f'' .
On appelloit ainfi celui qui portoit le fiambeau dans
les lampadophories : ce nom fur
en~ore
appl iqué
a
ceur
qui donnoient le fignal du -:ombat, en élcvant en
hau~
des torches ou des ftambeaux . Ce terme ett dérivé de
"«p.1f"a.t
,
une
lamp(
,
UA
flamb~au
t.
&;
qip•,
j~
porte.
e
o.
'J.
),
~AMPADOPHORIES,
<>U
LAJ,VlPAS, f.
f.
pt.
(
Litt-lrot-.)
naru, d'une
f~te
des Grecs, dans laque! le
tiS"
:¡llull}aient une infinité de lampes
en.
l'honneur de Mi–
nerve, dé V ulc,Pn
&
rle P(ométhéc:, toutes en
a~ions
de ttraces de ce que la premiere de: co:s divinirés leur
a vott
:ionnt t'buile;, que Vulcain éroit rinvcnteur des
lampes,
&
que
Prall)ét)l~e
les avoit rcndues inutiles, en
cléroba_nt le fe¡¡ du ciel. Le m e_ane j.eur de c;cne
fe<~
ils faifoient des
f.~crifices
&
des jeux, doot
le gtaad
fpeébcl¡: fervoit ii voir courir des hommes un
fl~mbc:t~u
a_
la mai1 paur ren)pouer des prix ,
On
c~lébroit
dans, Acheaes (rais fois
t":tnnée eette
cpurfe du tjambleau;, la premiere pcndant la fcte des Pa–
nathénées.
a
l'hont>eur de M iner'l(e ;,
1~
feconde peodant
la
(~te
Vulcain,
a.
l'honn~nr
de ce
meme
dieu;
&;
la
trqifiell}e
i¡
l'honneur de Prmnérhée,
&
pcndam fa
fe
te .
Celle des Panatl¡énécs fe failoir au port de Pirée,
&
les
d<u)( autres daus le ccramtqu.e, c'ell-ii.dire dans le pare
di' l'académie.
De-
jeunes gens couroien't fncccffivemeot un cert:tin
e.fP.ac:e
d.c
ta utes leurs forces., en portant
ii
la main un
flainbea11 alhuné. Celui entre les mains de qui le Ram.–
beau venoit :\ S'éteindre , le donnoit U celui qui
deYOlt
, courir apees lui,
&
ainli des aulrc:;s,;. mais celui-13 feul
A
a :z.
tT.ott