LAM
D, fif(
7·
P,
partic arrondie qui rcc;oit le qnon
o
p,
de
la
1~\lltCrnc..·,
F fil. ·
7l
G,
auua tour :llon;
te
cerc}e
de-~~
¡·ao t:e
F,
~n
infcrit au
quarr~
de la partit:
§:,
pour 13!!–
l er
k palfage
libre
nu
donnant du verr.oml '·
repref~m ~
<h ns les
fig.
4·
&
f ·
~
le ¡¡uarré ell 111fcnt au ccr.cle
V,
atin qhe le canon
u m,
de la peute
hntc::rt~c,
,Pmff:e
;ttler
.\.U
Ct!tte panie
r
On place! done
ces trOIS p·cces,
ks deux
lan~erncs,
ji¡(.
7,
&
le porte-verrouil,
fig.
4-
&
f·
en
les faitlnc
entrer fut·
l'ar~re
par
P«; ~trémiré ~'
prcn1ícn:ant:n{
la
l:.tnternc
D,
cnf'uw;
1~ p~ntc-verroml
?
.e:.~
en dc;rnicr
Iic.:u
~a
\;UHc:rne
.F',
.
Cet arbré
<le
la prnportion
q~s
par¡ies duquel 011 peu t
.1ugcr par l'c!chet\e
joi:Hc
aux
figure!,
ainú que de:;
roq–
k <lOX
&
des canons
u
)?1,
a
p,
qut
font :1u centr(' des
l:t:-~ternes
.. & le purtc:-vercouil, fQnt rous de
fer
foudo.
<Jn fait les tnooles de toutes ces pieces avcc ditfércns
calibres
&
d" la mo2me m:ll1iere que aiux des piecj!s d' Ar,
;illerie .
Voyez.
C>\>lGS
&
Fos n~ R!E
ES
FE~-
Voici rñaintcnant
cotnJnent
!e
mouvetnent
eft com–
muniqué
3
cett!; mact>ine.
O S,
fif('lreJ
1 ,
&
~-
l'Fe
d'un
ronet
N; S, 1;1
pierre
qui
porte la crapaudine 1 fur
laquelle le pivqt roul!!;
R
Q,
quatre leyiers de trei¡o.e piés
de long,
auxqu~ls
on attelle
de~
chevau¡c. Ce rouet
com~
monique lo; monvetncn¡
~
un arbre hprifP,nta\
Q
H,
par
le moyen
q~
la lamen1e
M;
ce
m~me
arbre porre en ,
o.:orc
une rQue
d~nté~
"11
tlérilfor¡
L,
&
une lanterne
K ,
.nei
traní1n~ucpt
1e
m ouvement
aux }aoternes
P
fi
D,
a
la lamerne
f,
dire~e¡r¡ent,
ppifque les dents de l'hérif–
lon
L,
eqgrenent qans 1es
fuj:'eau~
de la lan¡erqc
F,
&
a
la lattterne
D,
au moven de l'é!Oile' de cuivre
dd,
qui
engreqe a··ln-fois
d~ns l~s
iamernes
a
&
K¡
l't)érHTon
~
&
les
\ant~rn!'S
K, M,
font
fi~cs
fur l'arbre
O
f/,
~vec
lcquct
~lles
tourneot nécelfairement, au lieu que les lan–
n:rqcs
a
&
F
font mobiles fur lcur axe
e
G,
au
m
oyen
J..
·<¡
~aqqtiS:
qui
cq
pccupen~ 1~
centre,
COlf!'Tl~
on r;1
re-
m>r'lué ci-delfus ,
·
·
·n
réfn lte de ce¡te conflruéHon, que de quelque fens
qqe
l'on -poilfe fuppoler que
l'a~e
horifo111al
1-{0 ,
puilfe
!nllfner, il y a toÜ! oqrs une des
d~ux la~ternes
D,
o u
f,
qqi tourne dq méme fens qqe lm,
&
1 autr¡: en íens
COI¡troire' .fayoir la lanrerne
F,
dans
le feos oppoíé
a
llarbre,
&
1~
13nterne
D,
d'\ns le
m~r_n<; fe~s
;,.Uns pour
cela goe le mouvemcnt fo1t
commumqQé
a l axe
coni–
Jr¡un
'e
G
- de ces deu x 'lanternes,
&
par conféquent fans
4l1'il foit
~ommuniqu~
a
rouleau inférieur
1:1
B,
du
la-
,.,inojr.
'
·
-
·
·M ais on parvient au m oyen
d~
''errouil,
fig .
~,
4,
1'
&
6,
a
fixer
a
cboix une des deux lanrernes
D
ou
F
fur l'arbre
e .
G;
le verr"!u\1 ou les verrouils ' sar il y cq
a deux ,
· Con~ qc~
P.arros de fer forgé
r6,
fig.
4
&
6,
foudées 3 une poulie du mémc métal,
repr~fcntéc
en
·rrotil ,
ftg.
2
~
4,
eq
pl~n
,fig.
r,
ou l'on voit le pro–
ti!
d u'
po(l~-v~rroqil;
7
e~
le ·troq
quar¡~ {l~ns
Jeque\
entre la parrie quarrél'
'E
de l'arbre
eeG,
jig.
3·
ab,
rd,
les
fo~rc~w~s
qÜi
rec;:oi ven~ 1~ _verrot1~!~
r,
.f,
' done
les
extré11'1l~s
s
~
entren! 'daqs
!'\
r~mure
ctrcu!:¡tre
'l
r
J t
.pratiquée
da n~
la fa ce de \a !aq1en1e
~
1
&
ou les
m~.xnes verrouils
~ro~ven~
un pomt d'appq1
da11~
les parres
ele fer
tfJ ,
tr, fig.
7,
qui font
~ncaftr\!~~
de leqr
ép~if
ícur daus lé bois qe la lanterne. L es extrém_ités
p~
des
m~mes. verrou il~ ~n~rent
9ans une femblaple raiqute cir–
culaire
x_y
pra,tiq11é~
a
13
f'\ce de la lanterne
1\
qui
r~.~ar
de
le verrouil felon que le verrouil
~n
coul'\nt 'llans les
foQrchettes
r~pré feotées
en profil
,fig.
4
en
1,
4;
2,
3
s'en–
.gage 'par fon extrémité
f
dans la hmerne
D
ou par fon
ex!~émit~
ó
'dan~
10;
la111erne
F,
car i!' n'd\
i'lmO;i~
cqga–
gé
dans le
<;!t:ux
Janternes
3-la-fois; 1e
verrouil, dis-Je ,
~tl
conrraint
de fu ivre
le
n1ouvemCot
de la 1anterne,
-d ans laque:le il efl engagé ,
&
par
confé~qent
1
1
axe
·e e
.G
tourne du n1Cme
fens
que
c~tt~
lanccrne,
auffi-bicn
q ue le rouleau inférieur
B B
dll
/aminoir;
cet
í!Xe
tour–
·ne 'du· m eme fens que l'arbre de bois
'H
O.;
fig.'
2;
lorr~
que l.e yerrouil cll engagé dans ta tantr.rne
D
mile par
renvoi, c'efl le cas de
lafig.
:>.,
&
le mtme axe
e
G,
&
j>3r
co_ní~qq"e~H
Jé'
~o.uléau.
dn
lan¡_i11oir
·
!Ourne
en
fens
contra~re
l_od qqe l'·c rtré_mité
6
tju verrpUil
cll engagée
dans la lamernc .f,eomme
9 0
l'a déja' femarqué ci, dcjfus.
11
faut. maintenanr
ex.plique~
comn1en.t on fait r;:hanger
le v erouol; pour cela
it
faut enten(!re qu'en
T,
fig.
:>.,
c'efl-a-dir!'
'\Q-deifous de la partie
E
du ' veroooil, ell
placé
hurií~nt~l~mel_l~
on a,rbre de. fer ' forgé,
repr~íenté
.en PHfpeatye
pa~
l',\
fix.
9·
PI. Il.
Cct·
'IX
e
':('e
porte
.deu¡¡ mootans.
fa,,
b"~
reliés enfo:mble par la traverfe
fg;
ce~
del\
X
t;non.tan.s
(out
terminé~
en
a,
&
'b
pa~ d~s
boulons
qu1 entren\ dan,s. la, ptinure de la poulie
E,
fans cependanr
l'emp~che~ d~
tourper-
A
une des exrrémités de l'axe
"-
T
efl •ife!:(lblé quarrément nn long levier
Tf/,
a
u mo-
en
duque!~ f~lon qu~
l'on leve
ou
qu'on abaiífe
l'eJtr~-
LA
.NI
miré
V,
on fait indiner de ci'Hé pu d'autre le plan de
la fourchctte
afgb,
qui pouffe du m eme íens la poulie
¡;;
IX
par conf6qucnt les ,·orrouils qu i y íonr adhérws,
&
les
t~it
cntrc:r par ce mt,ycn
dans
l'un ou 1'autrc deos
J cux
l~llternes
D
Oll
F
mc.pile fur )'axe
e G,
~uquel
el –
lo dcytcnt nlors fi,_c .
Par
ce
lTlOyen
ingénicux appticable
a
bien
d'autrcs
ma ...
e
hines que le
lamin(Jtr,
on
e1t
difpeníé de retourner les
ch~v:i~lX
ponr
faire
tourner
l~s
cvlindres
en
fens
contr3.irc
&
d~
la peine qu'1l faudroit prcnd rc de rraníporter la ca–
ble de plorpt> du poids de
26oo
liv,es pu enviran, du
córé
dp
la minoir
oU
elle eO
forrie
d'entrt!
I~s
rolllc::mx,
au cóté par ou el le y efl c11trée; car on ne lamine que
d'un fcul
í~n
, ?intj qu'oll l'expliquera aprcs ¡¡vojr parlé
¡h¡
régllht~ur.
·
•
Le
rc'gulatwr
efl
l'alfemblage des ;>ieces ap !llOycn
defquclles on approche ou on éloigne les cylindres
!'un
d~
l'au1re, en ¡!levant
!JU
~bailfant
le cylindre fupérieur.
foye;:.
la
figure pr•miet·c
qui repr¡!feore n perfpeaive le
régulareur
&
1~
rene de
1~
machine, la
fit·
2
qui en ell
l'élcvarkm geométrale,
&
la
fiX·
8,
Planfli<}<conde ,
qu[
repréíenre en détai l
)~s diff~renres
pieces qui ¡:ompofent
un des cótés du
lqrni11oir,
l'autre cóté é!an¡
parf~irement
· fet?l¡hble.
X,
dans toutes les
fig.
citées, grolfe pieq: (le
bolS dans
l~quclle
tbnt
plantée~
quatre colonnes de
fer,
tclles qu!' les deux
rm, rn,
fi/(·
8;
ces colonocs
trav~r
fcnt
le collet inférieur 8!¡,
1~
do uple coflet 77,
&
le co l–
jet fqpérieqr
q6.
Elles font faites en vis par leur panie
íppérieure
m n
pour recevoir les écrous
ff,
garnis cha–
cur¡
d'un~
roue de fer t10rifonrale. D eux de ces roues
engrenent a-la-fois dans un pignon fixe Cur
la tige
24,
&
ce
pignon ,
qni efi
couv~:n
p:.1r
une roue
de ter, en:
rnis en rpouvement par une
vi~ í.~ns
fin
1fT
condyite
il
fon
tour
par
une
tnanivclle
L,
comme
on voil,
figure
pretnierc .
Tout!.'S
!~s
picces
do ot o n vicnt de
faire
I'é–
pumérotion íont doq, jes,
c'efl-~ -dire
qu'il· y en a
autan~
3
l~au tre ex~rémiré
dn
la»?inoir.
Les
colonpes-rm,r n ,
fi?.·
8,
fnnr
repréfen~é~s
pcaucoup plus
lon~ues
qu'il-ne
fam, mais an doit conce,•oir que le colet mférieur
88
s:applique cxaaemen¡
!IU
fommier
X'
le tourillon du. cy–
l!ndre
B
fur le collet,
&
que le tourillon du cylindre
A
efl exaaemept embr•rfé par le collet
6q
&
le:.<!oul_>fe col–
l<t 77 dont on va expl.iquer l'ufage,
11
réfulre de cct¡e conflcua¡oo, que lorfque l'on tour–
ne la mani.vell\'
L ,
tixée fur la tigc de la v is faus fi n
W,
ou plíltór des denx yis
ialJs
fin; car cette tige qui
paUe
pam~Jes
trous des pieces
3
fixées par des vis au
é:ollct fu périeur
66,
en pone deux;
i1
fu it que le mou–
"!'meqt
e(l
co')1muniqu~ ~ ' lo
roue qui efl au-delfus dn
p1gnon
:>.,
4 1
que ce pignon l'omnmniquc le ¡:nouvement
aux
dcnx
roues
5" ,
,- ,·
~
les fait
~ourncr
dn
m~me
fens
ce qui fait
oonnoltr~
que les vis doivent erre taraudées
du ¡neme cú :é . 11 efl yifible qu'en faifant de[cendr): les
écrous on compri:ne le cylindre íupérieur
A
fur l'mfé–
rieur
B,
gui ell fi xe, c'el\d-dire qu'il n'a que le mo u–
,·emem de rota¡ion qui luí
~ft
c01pmnniqné l'ar les roucs
.
(>é
lant¡:rnes de la machil]e; ¡nais pour faire éloigner le>
s:ylindres l'n n pe Pautre,
U
ne fuffiroit pas de
~ourher
les
·~crous :f~
:f
en
fens
corltrairé,
puifque
n'ét;mt
point
r
alfemblr!s avec le
~ollet
fupérieur
66,
'oi le cylindrc fu–
périenr
A
avec le collet, les écrous s'éloigneroient fans
que _le cylindre fü r rc¡:lev é : On
ll
~em~di~·
a
cet int:on–
v émenr par le doubl<;
c~llet
77
qu1
em~raíTe cn-de~ous
le tourilloo du cylindre fupérieur. Ces
doub)s~
collets
formeot les
trav~r fes
inféri;ures des étriers
7
k~g,
fig:
prem.
<lo'1t les montaos. •
~ termin~s
par une <;:hame qu1
s'enroule fur l'axe
a b ,
[o nt
per¡>~tuellement
tirées en
cn-hau¡ par 1; poids JO appliqué a
l'cxtr~miré
JO du le–
v ier
a,
10
b¡
ce poids doit etre íuffifant ponr falllever
le cylindre fupérieur
/1,
les collets
66,
&
toutt;s les pie–
ces de l'armnre du régulateur .
Apres avoir déqit Cet\e belle machine , il ne refle plus
qu'i
ajoilter un mot
fur
la 1naniere de s'en fervfr, en
.guoi l'·opération dq lamine, conlifte .
' La
table de plomb ayant
ét~
fondue comme
il
a
été
dit ci-de!Tus ,
&
C:!>arbtc
~
IICI\O)'r!e dn Cable 'qui pou–
voit - y erre rené,
~fl
enlevée par la g rue tournante
p
R S
Plt~nch<
fo<ond<,
pou r étre po n ée íur les rou leanr
de
boi~
qui com poíent l'établi du
laminoir.;
le fervice de
Cette gruc efl
facilit~
par
U{l
cric ful le treuil duql!el le
cable s'-enroule : deux hommes fuffi lent pour cette ma–
!Hl':uvre, ta,nt par la facilité que la rnonflc
,V~
le cric
proeurem, que paree qu'•l y a un '(errouil prcs du c ric
par lequel 011 arréte les manivelles, ce qui
lailfe la li–
berté
ii
ceu ~
'qui fervent;.
cene
'machine de faire les m>–
n ceuvres
~m'xqueJies
d'aotres
homm'es
feroicnt néceffaires .
La table de plomb étant done placée fur les roule:Ju <
de bois
&.
ooe de fes
extrémit~s
entre les cylindres, on
abaiffe_