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LAM

LAMPJI!: SÉPÚLCHRALJI!:. (

Litelr4t.)

nom de

l..

,p~r

trou vtes dans les tombeaux des 3n.:iens romains, chez

c¡ui les gens de condition chargeoienr quelquefoi!; par te–

flament leurs pareos ou leurs affranchis. ae faire

g~rder

leur corp',

&

d'entretenir une

lampe

;¡llum\!e d3ns leurs

tombeaux, car il falloit bien en renouvcller l'huile

i.

me–

(ure <ju'elle fe confumoit;

voyJ':t:.

pour preuve Ferrari

( Oélavio)

difcur.fus

d~

veterum luctrnú fopulchralibus,

&

l'artidc

LAMPE PERPÉTUELLE .

(D.

J .)

LA

M

vE

D'

HAn 1T A

eL

E, (

Marin~ . )

ce fónt de

pctits vafes ou l'on met de l'huilé avec une me<!he pour

éclalrer.

LAMPE

á .foudcr,

a

fermer

h~rmlti'fu~mmt

/es vaifi

foaux

~

(

Art mlch.)

cette

lampe

n'a nen de particulier;

elle e•t

mont~e

fur uo pié¡

il

en fort un ou plufieurs

gros lurnignons, dont la tlamme eft

port~e

fur l'ouvra–

ge a l'aide du chalumeau.

Il

faut que l'huile qu'on

y

brille foit ellccellente, fans quoi la fumée qu'elle rendro1t

temiroit l'ouvrage, fur-tout de l'émailleur;

voyez

cette

lamp, datu

t~qs

Planches.

LAMP¡;;, (

Comm.

)étamine de laine qui fe fabrique en

quelques endroits de la généralité d'Qrléans; el)es font

toutes laioe¡ d'Efpagne. On appelle auffi

laina lampe!,

les laines dom on les fabrique.

I.AMPEDOUSE,

ou

LAMPADOUSE,

(Glog.)

Ptolo

mée l

a nomme

Lopadu[a;

le• Itallenli l'appellen[

L"111P

~do.fa

.

Perite ile de la ¡ner d' Afrique fur la cene

de T

uois,

d'environ 16 millas de cirouit,

&

6

de lon–

gueur, a

~o

lieues

E.

de Tunis,

&

43

de Malte; elle

e(l

dtferte, mais elle a un alfez bon port, o'l les vaif–

feau¡¡ vont faire de l'eau . C'ell aupres de cette ile que

l'armée nav:¡le de l'empereur Charles-Quint fit nauf,age

en

IS"f2..

Long.

3Q.

35"·

lt>t .

36.

(D.

J.)

·

LAMPETIENS,

f.

m. pi. (

T'hlol.)

feéle d'héréti–

que$ qui s'éleva daos le vij

fiecle,

&

que Pratéole

a

mal-:1.-propos confondus ave<: les feélateurs de Wiclef

qui ne

paru~

que plus de

6oo

ans apri:s .

' Les

Lampltiens

adoptoient en plufieurs points la qo–

élrine des Aérieos .

V'!JeZ

AÉRIENS.

Lampetius leur chef avoit r<;nouvellé quelques

erreur~

des Marcionites. Ce qu'on en fait de plus certain, fur

la

foi de S. Jean Damafcene, c'efi qu'ils condamnoient

les vq,ux monaftiques, particulierement 'Celui d'obeiffan–

ce, qui étoit, difoient-ils, incompatible avec la

liberté

des enfans de

I)i~u ,

lis permettOient auffi aux fcligieux

de poner te! habit qu'il

le~Ir

plaifoit, prétendant

qu~il

éfoit ridicule d'eo fixer la forme ou la couleur pour une

profeffion plut6t que pour "une autre .

·

LA!VlP'IA.,

ou

LAMPEA,

.r..,•.,•. (

Glog. anc.)

montagoe du Péloponefe dans

1'

fl,rcadie, au pié <le

I'Erymanthe felon Strabon

l.

VIl/.

p.

34l,

&

Paufa–

nias,

l. VIII. fap . xxiv.

(D .

J.)

LAMPION,

f.

m. (

Artijiúer.)

c'eft une petite lam–

pe de fer blanc ou d'autre matiere propre

a

comenir des

huiles ou des fuifs,

dónt

on fe fert pour former des

il,

lumioations,

~n

les multipliant & les rangc;aot

av~c

fym–

métrie.

LAMPION ,_ PAR).

.P.ET

1

(

.fortijica!ion . )

el1 un vaif–

feau de fer ou l'on

met d

u

g<~udrón

&

de la poix pour

bnller

&

pour éclairer la nutt, dans une place affiégéf?,

fur le parapet

&

ailleurs .

LAMP\ON,

(Marine.)

c'

"Cil u

n dimin.utif de lamP.e

do¡Jt on fe

(er~

dans les lan

¡ern.es

lorfqu'on va dans les

foutes

'

\U.li

:

poudres .

LA

MP

ON,

(Giog.)

ville d'Afie ," au fond d'11-n

golpl;!e dans la partie la. pll.\5 rnér!dklfll\le d.e l'ile de Su–

matrl\ . Elle d.oJJne, ou

~ire

fon nom du pays

&

dn gol–

phel qui felon M. Qel isle, el1 vers. les

5"

deg.. 40 miQ.

..de

a.titude

ridionale . (

D,.

J . )

~AMPR.JE

, au

J,..AMJ(RIJE,

((~·log.

4P_c.)

,.,,.,.,.t•.

11 y

avoit deux

munícipes c;l.e ce n,om dans

1'

A trique;

l'uo au bord de la 11;1er,

&

J'autre fur une haurcur,

&

tous deuJ daos la tribu Ereélhéide.. M . Spoo les no.¡n–

m e

~mpra

l'un

&

l'aur~e,

& ' les dillioguc en

~ampra.

(u–

p.é(ieur qui s'appelle enéore

a

¡:>réferu

p

al-zo

lambri•a.,

&

/ampra

inf~neor,

voifine dú précédem, pres l

le la mer

•.

~otre

Suníum &

Ph~lere .

On v,oy,oit daps l'u

¡l.ou da.os

~

autre de ces deu.t munícipes, le tombeau de

Cra- néus

roi d' Athenes.

\

Arr;¡moniu,s, fucceO:eur d' Arifiarque dans l'école d'

A.–

lexandric;, ét?it .l!at!f d'U!J dt; ces mlmi<;jpes de t:A.tti–

que,

~

f!eunlf01t peu de tems avant l'erñ¡)ire d' Augufte.

ll 6.\

deux t,raités qt¡¡; fe

l{lt¡f

perdqs; le premier (ur les

fa,cnfi,ces

h

&

l<; feco.n¡;l. fur les. courtiíanes d'Athenes.

l.-A!\1'í RESS"li;S,

f.

f. pi.

tf_rme de

péch~,

ce font

1~

tilets qqi

('<rven~

a

faire,

da~,

la Loire, la

p~che

des

h ,mproics qu,i

l(

eft

tr~s-conlíd~r~le

. Cene P-eche com–

ro~c:e Q.rdina~~¡n~~~~

la

fin de !Koycmbre;,

~

fini¡ Ters

LAM

la pentee6te; ce poilfon venant de l:t mer, entre t"ort

gras dans la riviere, o

u

il diminue de qnalité

a

mefun:

qn'il y fejourne; enforte qu'a la fin iie la faifon,

il

e!t

trcs-m~prifable,

au eontraire des alofes qui emrent mai–

gfeS daos la riviere ou

~:lles

s'engrailfent.

Les tramaux

il

lampr~lf~s

onr vingt- huit bralfes de

longueur fur

fi

X

pit:s de haut; ils

fervent auffi

a

fairo

la péc:he das la!teaux ou petits eouverts, ftintes o u pn–

celles que

les pécheurs de Selne nomment

cah~<y.,ux

ll<:

qu'ils prennent avec: les tramaux appellés

cahuyall–

liers

ou

vergrtes

au~

petit,s

pucdles.

Les mailles des

lamp>·efl~s

des p<!cheurs de

quelque~

cr..tés de la Bretagne, íbnt tres-larges, la

toile nappe

ou menue erl de denx forres de grandeur; les maillcs les

plus larges out di:t;-huit lignes,

&

les plus ferrées dix–

fept lignes en quarré; les gard!!<, homails ou hameaux

qui font des deux c6tés, ne différent

~uere

de celles

des couverées, étant de dix pouces trois ligues co quarré .

LAMPRILLON

tnt

LAMPROION, f.

m.

(Hijl.

nat. lélhyolog. )

peti[e lamproie qui rdfemble

a

la lam–

proie de mer, rr¡ais qui fe trouve dans- des rivieres &

daos des ruilfeau:r, o'l

11

ne paroir pas qu'elks puilfent

c!tre veoucs de la mer;

i1

y en a qui ne font pas plus

grandes que le doigt, d'autres

on~

la· grandeur des gros

vers de terre. Roodelet,

hifl.

des

poiffions

d~

rivierc,

ch. xx;.

LAMPROIE,

f.

f.

·(Hijl.

nat. lélhyolog.)

lampe·

Ira, aflerius,

hirund:;,

muren:z, vermi.r, marinus.

Poi

f...

foo carrilagineux, long

&

glilfant qui fe rrouve dans la

mer

&

dans les rivieres

¡

car

i1

y entre au commence–

ment du printems pour y jetter fes oeufs,

&

enCuite il

retourne d¡ms la mor.

11

a bc;aucoup de rapport

a

l'an–

guille

&

a

la m urene par la figure du corps, mais il en

d!ffere par celle de la

t~te.

La boucbe forme, comme

celle des fangfues une concavité ronde, ou il n'

.l

point

de langue, mais feulement des dents

jaunes; le corps

eft plus rond que celui de la mureoe . La

lamproie

a la

qlltOe menue

&

un peu large, le veotre

blanc~

le dos

p~rfemé

de taches bleues

&

blanches, la peau hiTe, fer–

me

&

dure, les yeux ronds

&

profonds; les ou!es font

ouvertes en dehors de chaque cóté par fept trous _roods .

Oo voit entre les yeux l'oritice d'un conduit qu1 com–

munique jufqu'au palais; le poilfoo tire de l'air

&

re–

jette !'ea

u

par ce conduit, comme ceux qui ont des

poumons .

11

nage comme les anguilles en

tléchilfant

fon corps en différens fcns; il

n'a

que deux perites

na~

geoir~s,

!'une prcs de

l'extrémit~

de la

quel~e

&

l'au–

tre un peu plus haut. Rood..let.

hifl. deJ poijjons,

ltv.

XIV. Voyez

PotssaN.

·

LAMPR.OPHORE, f. m.

&

f,

(Hijl.

cccllf)

nom qu'on donnoit aux néophites pendant les fept

J~urs

qui fuivoient leur baptl!me; !'origine de ce nom v1ent

de ce que daos les anciens tems de I'Eglife, lors de la

~ér~mo.nie

du baptéme, on revétiffoit les no.uveaux chré–

tiens d'uo h'\bit blal\c,

qu'·il~ p.urtoien~

une femaine en.–

tiere ;

&

pendant qu'ils le portoient , o.n

les appellott

LamprophorcJ,

a

caufe de l'éclat de la blancheur de

~eurs habit~,

de '"""''",

lclatant,

&

.,;

1.,

;e.

porte

.

Les

Greos do.nnoient al,lffi c'C nom au jour de la

réfurre–

étion, tant paree que

1<¡

jour de Pa.ques. ell

un

fymbole

de lumiere

1!-UX

chré"t!en¡¡, que paree que le mi!me J?Ur

les ml\ifons

étoien~

éclairées

d'u~

grand nombre de cter-

ges.(.(J. J . )

LA,

M p·s A

N E,

f.

~

lamp.fana,

(

Hif.l.

nat.

_

B ot. )

genre de

plan.te

a

fieur. compofte de;;

dern•-fl.e~rons

por–

fur

un emb

ryon,

&

fou~eous

par

un.

c;ahce. d une

feule. piece découpée: ce calice devient dans la

f'Ult

e une

capfule c;:ao.nelée, rc;mpli<¡ de femeoces - qui

fo.nt

pou~

l'ordinaire d

éliées, &

poiruues. Totlrne(ort ,

lnfl

. re•

h~rb.

Voyez

PLAN.TI!

.

Tournefo~

t ne· con

nolt

qu'un.~

<;fpece de

lamp.fauc,

doot vqici la

de[o~iption;

fa racioe

¡;fl¡

blancl¡e, limpie,

ligneufe

&

6breufc :. fa t)g.e eft haute d,e deuJt coudées &

eJus, cylindrique, cannelée, garnie de quelques poJ!s. rou–

ge~tre,

creufe, branchue. Les feuilles qui font vers la ca–

cine

&

1~ p~rtie

ipfédeure de la rige , ont une ou deux

dé.coupures de chaque c61é , ·& un" troüiem¡:

i

leur ex•

trémité , comme dans le laitron des murailles ou l'her–

be de fainte Barbe . Les feuilles

fon~

tres-molles, vc–

lues,

&

placées

altern>Uiveme~;

ce;lles.

des

tiges

&

des

rameaux ,

fon~

oblougues,

étroi~!'S,

poin

¡u.es

, iJ¡ns queue,

& emieres;

la par.tie f

up~rieure ~es

tige

s &

_des rameaux,

eft li(fe,

&

tenmCJ.ée

par de peutes ffeuss

¡aunes, com–

pofées de p

lufiel!fS d

emi

·f\euron~

pÓrtécs. (ur un , em•

bryon,,

&

rc:ofermées dans un calice: d'une feule- ptece.,

découpé en

plufi~urs

parties. Ce calice fe chauge enfut–

te en, uoe capfule cannelée, re:npli!' de menues

aines ,

noir:ltres, un peu, co9rbé<.;s, poimues

~ ~

at;rettes ,

q~o(que

]

• l3aphin.

dif~

le cont.tairc .

ette