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LA N

main Jroite:

il

faudroit done que l'ouvrier cbangeit fa

navcue de ro'ain

pour pouvoir

tírcr

un autre re[our ;

ce

qui, outre !'embarras, feroir beaucoup pcrdre de tems,

puifque ces retours [om toujours

a

fa main droite.

LANCER LE CERF, (

Chaú<.)

c'cfl le faire partir de

la repo[ée comme les autres bétes fau

ves

.

Autrefois on ne

lanfoit

qu'avec

les

limiers; 3-pré–

í"em

on découple les cniens de meute pour

lllncer

le

e•rf.

Lauccr

tm

/or¿p,

e'

en le faire partir du Jitcau.

Lanc.r

un

lievre,

e'en le fa!re fortir du g'lte,

Lanc.r une bite noir•,

e'en la faire partir de la bau-

ge.

Voye::. nos

PI.

d• Chaffe.

LANeEROTE

ot<

LANeELOTE., (

Glog. )

tle

de

1'

Afrique, l'ur¡e des eanaries, d'cnviron

1

:>.

licues de

longueur fur 7 de largeur, felon Delisle . On la met

:i.

40

licues franc;oifes de la cóte du continent la. plus pro–

che,

au.

nord-en de F ortevenmra, dont elle ell féparée

par un détroit de

f

licues de large,

lit

comme couron–

née au nor

d par quatre petites i:es; favoir, Sainte-elaire,

.Aiagran.ca,

Rocca

[,¡.

Graciofa. Elle fut découverte en

1417 par J

ean de Betheocourt, qui la céda au roí de

Canille, d'ou elle en paífée

i

I'Efpagne.

Long.

f· :Z.f·

lat.

28. 40.

(D .

'].)

LANeETTE,

1'.

f. (

Chirurgi•.}

c'en un pet1t

tn–

flroment de ehirurgie d'un acier exrremement fin, trcs–

pointu

&

a

deux

~ráílcilans,

qqi fert principalement

ii

ouvrir la

veine.

Cet innru¡ncnt en compof¿ d'une lame

&

d'une cháff"

ou rnancne. La lame en faite en pyramide, dont la poime

en trcs-aigne : elle ne doit

pa~

excéder un pouce

6

ou 7

lign~s

fur

4

de largeur

:1

fu

bafe. Le corps de la

lan–

utte.

qui en d'enviro

n fept

lignes de

lon~oeur,

ne cou–

pe poi

m

fur

J~s

cótés.

ms.is

le poli' qui en long de !'ept

a

huir

ligues, en tre

s-tran

chant

&

tres-net ju[qu'ii

la

po!o1te. La bafe, qui en fait le talon, ell engagée dans

la

chi\tfe par le moye11 d'un clou de Jalton, autour du–

qucl elle tourne p'>Ur pouvoir s'ouvrir

&

fe nettoyer fa–

dlement. La chHfe, qui

efl

lon~lle

de deux pouces qua–

tre

:1

toinq lognes, ctl compofée de deux petites

lames

d'<!cailles fort minces

&

pohes, qui ne font point arre–

tées enfomble par Jenr extrétnité.

On fait ordínairemcm de quatre forres de

lanc.ttes

·

la premí<re en

~

grain d'orge,

jig11re

13.

PI.

l.

elle eri·

plus large vers la pointe que les autres, afin de faire une

flus grande Oltverture en faignant; elle convient pour les

vailfeaux gros

&

fuperriciels : cette

/a;JCelt<

difpeníe de

fairc une élevation apres la ponéllon ;

&

dans ce cas el

k

pcut convenir aox commenc;ans. La [econde en appellée

lancette

a

graín d'n.voine, figure

JI.

PI.

l.

paree que

fa poime e!l plus allongée qlle celle dé la précédénte :

elle ell propre ;\ tous les vallfeaux, principalement

a

cenx

qui font profonds: en la

retir~nt

on peut faire une éle–

vatinn autfi grat1de qu'on le juge-ii-propos, La

figure

n.

e n repréfente une amre plus petite pour les faognées dif–

ñciles. La troi!ieme en

en

py~amid,

ou

a

langHe

de

.fer–

pcnt;

elle va tOUJours en dnnmuanr,

.&

fe termine par

une poime tres-longue, tres-fine

&

tr{;s-aiguc: elle ne

convient

qo'au~

vailfcau-,; les plus profonds,

fig"r'

14.

PI.

J.

La quatriemc en nommée

lancett~

ah¡c¿s;

elle

en plus forre, plus longue

&

plus largc que les autres;

fa lame a deox pouces

&

demi de longueur;

fa

pointe

ert

a

gr:tin d'avoine' fans écre

ex:cremement

fine'

crainte

qu'elle ne fe caífe,

fiK·

ro.

PI.

l .

On peut ouvrir les

::ob[ccs fuper6ciels

&

falre des [cantications avec ces qua–

tre c_fpcccs de

/anuttcs.

En J\llemagne o

u

faigne

tre~:tdro¡tement avec une !lime

a

relfort: cet in(lroment

n'en point en ufage en France.

Voy•<-

P

H

LE

11

oTo–

MI E.

(Y)

LA N

e

E T T E, (

Grav•wr en b•is. )

outil de graveur

en bois, en un ferrement de la forme des

lm:c<&tei

des

Chirorgiens, tranchant des deux cótés

&

fort aigu, qui

en

e~

manché dans un petit batan; il fcrt aux graveurs

eo b01s pour évider les petits points blancs qui fe trou–

vent entre les hachures qui fe croifent en cctte íorte,

-

ce qui fe

r.~it

en enfonc;aot la

lanutt•

oblique–

mem aux quatre faces du point blanc ; par ce

moyen on cnlevc une perite pyramide de bois

dont la bafe en le point blanc,

&

le fommet au fo nd

du uou qu'elle fait dans la planche. Mais comme !'en–

ere des

1

mprimeurs en lettre oe s'applique que fur la fur–

face de la planche,

&

noo dans les creux, il fuit que le

papler ne doit recevoir l'emprcinte que des parties fail–

lantes de la planche,

&

laiffcr du blanc v!s-:1-vis des creux

qui

y

fonr.

17o;·~~

niJr

P/o;,ch~s a~ griiVIlr~ ~»

hoir.

LANelA, (

Géog.

anc)

ancicnnc \•ille d'Efpagne

daos

1'

Anurie; elle

eíl

qual

itiéc v

ille tri:s-fort«,

valitii.f–

fima <ivitas,

psr

Florus,

l.

IV.Ii

. xij.

(D.'].)

'fome IX.

LA N

_LANCIA _OPPIDANA,

(Giog.

anc. )

ancienne

volle de L u!irarne, chez les Vettons , Cel an Ptolomée

l.

JI.

c. v.

Plioe nomme les habitans de cette ville

Lan!

cienf~s.

On

en

tronve encare un monumeut du

.ficcle

i!'Augutle d

(l.ns

une iufcription de Gruter,p. 199.

n.

'I'<rm. Aug. int<r

Lanc.

Oppi.

&

lgt1!die.

e•en peut-érrc préfentement

la

penna

di Francia.'

(D.'].)

LANeiANO

ou

L ,-\NCIAN .'\ ANXANUM,

(

Géogr.)

ville d'ltal ie au royaume de Naplcs, dans

1'

Abruze citérieure, dont elle

eU

la

capi

tale, avec

tlll

archeveché érigé en

1

r62.

Elle e!l

!itu.ée

fur le corr.,nt

de . Feltrino,

a

6

licues S. E. de eh

ieti,

30

N. E. de

Naples.

Long.

32,

-fO.

lat.

42..

u.

(D.

:J.)

LANCIER,

f.

m , (

/Jrt mlcha>r.)

c'ell un ouvrier

qui fait des lances.

LA

N

e I ERE

ou

A BE'E, f f.

(']«ri.fprt~d.)

ter–

me de coOtumes, qui !ignitie

l'o~tverture

ou

paj[ag•

par

ou l'eau

s'~coul!!

quand les moulins ne travaillent pas.

(A)

LA N

C 1

S,

C.

m.

(m

Arehiteflure.)

ce font daos

le jambage d'une pnrt" ou d'une croifée, les deux pier–

res plus' longues que le pié qui en d'une piece .

Ces

lancis

[e f<Jnt pour ménager la pierre qui ne ptut pas

toujours faire parpin dans un mur épais.

Lancis de moi/on,

il fe dit, lorfqu'on refait le pare–

ment d'un vieux mur .avec du moilon,

&

qu'on

lance

le plus avanr que faire fe peut avec platre on mortter

d<.! chaux

&

Cable .

L ,'\N e

K

HE

1M, (

Glog. )

petite ville dcThuringe,

fur la ri viere d' 1tfch, dans la principaoté de eobourg .

L ,'\N

<t

O

1

R,

[.

m .

(

Econom. rttfliq.)

ouverture

par laquelle s'écoule l'eau des moulins lorfqu'ils ne vont

pas ,

LAN<tON

ou

E ' GUILLETTES,

ou

OR–

PHIES,

(Icho/ . )

Corte de petit poiífon.

Voy<:t.

E '–

GtJILLETTES.

L

,'\N

<t

U , (

Hift.

mod.)

nom que les ehinois don–

nenr

a '"'"

,feae de l<ur religion . L'auteur de cette fe&e

étoit un philofophe comemporain de Confucius,

&

qui

fue appellé

L anpt

ou

Lan:;u,

c'~;n-a-dire

philofoph•

an–

cien,

paree qu'on feint qu'il demeuta

quatre~ vin~ts

30S

dans le vemre de fa mere avom que de naltre. ;,es fcl–

éhteurs croient qu'apres la mort leur> ames

&

leurs

corps font tranfportés au clel pour y got'lter toutcs

Cor–

tes de délices. lis fe vament auffi d'avoir des charmes

contre toote Corte de malheurs, de chaffer les démons,

&c.

K'rcher,

de la Chin<.

LA N e U T, (

Gt!og.)

ville du royaume de Polo–

gne, dans le palatinat

de

Rume ou Reuffen .

L A N D , T R

A 1

T

ort

J

E T D

E

F

I

LE T

S,

t<rme de Péch•

u!ité dans le reífort de l'amirauté de

Maren9es . e•en la manreuvre qui fe fait depuis qu'oo

a

jetté un tilet

a

la mer jufqu'a ce qu'on le releve.

:

LA N D

&

L A N D T , (

Gt!ogr.

)

Le mot

land

ou

landt,

dans les langues du Nord, figni6e

pays,

&

entre

dans la compotitiou de plu!ieurs noms,

Land~ra

ve, Zé–

land, Gotland, Hol btnde. Quand nous difons

land•

en

franc;ols, nons faifons du genrc féminin les mots

a

la fin

defquds

/ande

íe trouve dans la compotitiou, comme la

Zélande, la Hollande,

&

nous donnons le genrc ma–

fcolin

3

ceux ou nous mettons

le mor de

land

ou de

/ande ,

ce qui fait qu'un meme mot en qudquefois du

genre mafculiu ou fc!minin, felon que nons. l'écrjvotlS,

comme le Groenland ou la Groenlandc. La plüpart des

provonce; de Suede ont Icor nom compofé de celui de

land,

&

du no

m

des anciens peuples qui l'habitoient ;

l'llc de Gotlaod, par excmple, !ignifie

pays ' de Goths

;

1'

Amelande !ignifie

pays da Ama/u:

on dit encare en

bas-breton

lann.c

dans le méme fens.

C

D.'].)

L

A N D A , (

Glo.f!;r.

)

ville de la grande Polognc ,

clans le palatinat de Kaliích.

LAND A F

F, (

G.!o~. )

perite ville

&

évéché d' An–

gleterre, au p:tys de Galies , dans le comté de Glamor–

gan, fur la T ave, un pen au-deffus de eardiff,

a

30

m illes de Brillo! au couchant,

&

:1

123

milies de L on–

dres.

L on¡{.

14. 20.

latit.

fl·

32.. (D.'].)

LANDA

U,

La,davia,

(

Glogr.)

ville de France

tres-fort.,, dans la baífe .1\lface, au pays de Wafgou,

autrefois impériale, mais fu]Ctte

ii

la France par la paix

de Mnnncr. L'empereur Jofeph la prit, n'étant que roí

des Romaias, en 170 2.. L es Eranc;ois la reprirent en 1703,

&

les Impériaux en

1704.

.I!'ntin, par le traité de BaJe,

elle a été cédée

a

la France, qui l'avoit repnfc en 171 3.

17oy_•z:-

ce qu'en difeot He íf, Longuerue

&

P iganiol de

la Force: mais

voy•::.

prlncipalement l'article de

Lau-

Bb

~

r