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LAM

On sppelle done

lambris d'appui

le

lambris

qui n'a

que

deu:~~,

troi$, o u qnaJre piés dam le pou¡:tour d'une

piece .

L ambris de revétemmt,

de~gne

un

Jq,mbris

qui prend

<lepuis le bas jufqu':tu haut.

Lamb~is

de demi-revl,tement,

efi celui qui ne parTe

pa~

la h:tuteur de l'anjque de la cheminée,

&

:tu-derfus

dnqud on met d¡:

!¡1

tapirferie.

Lambris feilst,

en un

lambris

de couleur, fait par com–

partimens, qui imitent un vérita)>l¡:

lpmbrif.

L ambris

de

marbre ,

l'n un revetement par divers com–

partimens de rnarbre, qui efl ou

~

rafe, c'etl•a•dire

f~ns

íilillie, comme aux

embr¡lfur~s ~ef

croifées de

V

erfail–

Jes ; oo avec des Caillies, comml'

a

l'efcalier de la reine

du mérpe

cM~eau.

On fait de tels

lambris

de trois J¡au–

ceurs, comme dans

):1

menuif~r¡k:,

Le mot

ia,.bris,

v ient, feloñ les uns, de

ambrices,

qui dans Fenu¡ lignifie les

/att{!s

1

felo!J. IYiénage, de

imbrex;

une

1ui/e,

en

Y.

ajou¡ant l'¡uticle;

&

Celon le

P.

Peuop, du cel[ique

lambr11[t¡,

qui délig1¡e un

pan–

neau de m{!?ZIIiff!rÍe,

fait pour revetir les ffi\lrS d:un ap–

partement, Le leéj:eur peut ¡;:hoilir entre ces ¡rois

~ty-

rnologie~.

(

/). '], )

·

LAMBRQ, LE

(

Glogr.) Lambras

daos Pline, ri–

viere d'ltalie dans la I.,ombardie au Milane?,. J<;lle a fa

fource prl:s de Pef<!aglio, entre le !ac de Córpe

&

le

lac de Lecco, entre dans Lo<jéfan,

&

fe per<l dans 1<,:

Pó ,

a

fept milles ;m-delft;s

qq

Pont de Plaifancc .

(D. '].)

LAME, f. f.

{G•·amm.)

fe dit en général de toute

portioR

d~

·métal, piare, loogue étroite

&

mince ,

Vo–

y•z.

4UX

(lrliflu fuiva>l[

ditfér¡;ot~s

ac;:ceptions

de ce

mol.

·

.

L1ut~S inflrirt~res

du n•z,

(

Anatom. )

c'efl la

r¡¡e–

me chofe que c;:e qu'oq pommc; les

cor!fell

inflrirurs

t/.r¡. nez.,

-

Prefq\le ¡ous les

;¡q~tomi!les

font

de~

lamer

inf6rieu–

res du ne1,, deux os fpongieux particuliers de;

la

t~¡e,

roul é¡ en

mani~re

de coquille, un dans chaqqe oarinc,

&

formant dans quelque¡ fujets par un

j~u

de la nato–

re , uác:::

~onttnuité

avec

l'o~

ethmoYde;

tnais

ce n'ell

point

p~r

un jeu de; la

n~ture

que les cornets inférieurs

du

IJC?,

"forment une con!Ínllité :¡v<,:c

1'

os ethmo.ide ,

c'en qu' ils en font

réellem~nt

une portian·,

&

que par

con[,Squeot

00

peut les retrancl\er dll \lOmbre des OS,

qu'on <;nmp¡e orqinairemem <111ns la

ti!r~.

C omrne les

lames

orfeufes qui

fon~

leur union avec:

l'os

~ft¡mo.lde,

ou avec: l'o§ unguis, ou avcc !'os ma–

:xillaire' foot tri:s-minces

&

res-fragiles'

011

le~

colfc

prefque roujours,

&

<l'autant plus

f~cilemeut

qu'ils font .

retcnus avec l'os maxillaire par

l~ur

apqphyfe eq forme

d'oreille, q\ti

~n

eogagée daqs le linus maxillaire.

Les cornets inféricurs fe foudent avec l'os du palais,

&

enCuite avec l'os rnaxillaire; mais cette qni011

ne ks

doit p\\S faire regarder co m,me faifant partie

d~;

!'un ou

de l' >Qtre de ces os : prefque tous les os qui fe touchent

s'unirf~nt

&

fe

foudeot enfembh; avc;c

l'~ge,

les uo;

plutót. les autres plus rard. une picce orfeufe peut ctre

regardée con1me un os P'4"ticulier, lorfque dans

l'ft~e

oii. les os font bien formés, on ne trouve point enrr'd–

les

&

les pieces

voilio~s.

une; conr(nllité pon imorrom-

pue d'o!lification.

·

. Pour avoir un os ethmo·ide auque] les carnets infé–

rieors reftem Mt-achés , il n'y a qu'a choirlr une

t~e

o

u

ces corners ne foient point encorc¡ foudés avec tes o s

du pai:\ÍS,

&

les os maxillalres; on ouvrira le linus mn–

xillaire par fa partie ex terne,

&

oq dó[ruira · le bord de

l'os maxillaire, fur lequel

l'oreill~

du c;:ornet

inférieur

cfl

appliqu~e;

pour nc poior

~~~

mém<l rems déracher

le cornet de !'os ethmoi;de, il faur un peu d'adrerfe

&

de

~a[1e!"'ce;

&

avec cela ne réuffira-t-on pas roujours.

L. or~1lle d~ c~rne¡ ~~a~t

ainli dégagée, on óre !'os

rnaXIlla~ec

qUI

flllr ordulalrcment !'os du palsis,

&

le

cornee rene att!lché a !'os ethmo'ide .

A u retle,

il

n'ert pas be[qin de certe préparation, li

l'on veu[ feljlem: nt s'a!Turer de la conrinuiré des

{amo

JPo>~guttf~s

m[lrt<ures

avec l'os elhmo'ide; il ne faut

que conlulter <ks .

tet~s

o

u

il n'y a ríen de détruit, on

verra pr<;[qu_e

~O.UJOUrs

,que du bord fupérieur de rha–

que

corn~t

tnfc;neur, s éleve une

la1n~

qni va s'attacher

a

!'os ethmo'¡'de;

&

lorfq~<;

les cornets infé rieurs fonr

féparés de;

l'os

~•hmor~e,

on

apper~oit

fur

lcur bord

fu pér1eur, de; pctltCS émmences offcljfes c¡ui Ue paroif–

f<nt

erre que

l~s

ref1es de la

lame

rompu<; .

(O,

J , )

LAME D'EAU ,

(Hydr. )

en,

a

proprement parler

W1 1et

applali , tcl qu:en vo mil1cnt les aoimaux q-ui ac:

compa~ncm

les fonta¡nes . Ces Jers applatis font de vrais

rpaall élog¡ames .

//oy e:>;.

]ET·D'E!I.U .,

e

K)

LAM

LAME,

e

Marine.)

Ce font les flots Oll vagues que

la mer pourfe les m1s .oontre les aunes ;

il

y a des có–

tcs )e lol)g defquelles la mer fo rme .des

la111es

ti

grof–

fe.s , ,qu'il l'fl

tre s-djfficile d'y pouvoir d ébarquer

fans

courír )e rifque de

voír

les chalq_upes renverfées ou rem–

pljes par ces

fq,mes.

On dit la

rame

vi,nt

du levan

e

o u

d.e l'arrierc,

c'e rl-i·dire, que le v.ent poulfe la vague

contre l'avant ou contre l'ardere du vailfeau ..

L a la

m~

viene ds¡ large; la lame pre>Jd p¡zr le traw rs,

c'et1-ii–

dire que les vagues ou les llots

donn~nt

contre le cóté

du vairfeau .

La

lame

efl courte, fe dit lorfque les vagues .de lamer

fe fuiven¡ de pre¡ les unes des -autres.

Ln

fan¡e

l'n longue lorfque les vagues fe

fu ivent

de

loin

&

lentcmeot ,

LA

M

E

a

deux traneha>JJ.

(

Artloi.f.

)

le corps du.

marteau done

le~

couvreurs fe fervem pour couper l'ar–

dojfe ,

LAME,

(Boutonnier , )

c'efl de l'or ou de l'argent,

lrair fin o\J. fau¡, q\l'on

a

battu

&

.applati entre dcux

rouleaux d'acier poli. pour le m ertre

i!D

état d'Erre fa.

cilj!ment tortillé ou filé fur un brin de foie ou de fil .

· Quoique l'or

&

l'argent en

lame

foit prefque

tou~

jours

d~niné

a

Ctre filé Cur la foie ou le

tit,

oo ne laif–

fe pas que d'en f!mployer fans érre filé dans la fabri–

que de quelques étolfes

&

rubans,

~

mEme daos

les

brodedes, dentelles, galous

&

autres opvragcs (embla–

bles pour les rendre plus riches

&

plus

brill~n~.

L

h

M

Es, (

Soirries.

)

partil' du battant. Ce font,

dans le mérier

a

li¡briql.ler des étoffes. des planches de

noyer de dnq

ii

lix pouces

d~

large, d'un pouce d'é–

pailfeur, pour foutenir

&

porter le ..derfus .du battant au

moyen d'une mortai[e jutle

&

bien chevillée, pratiquée

de chaque có té . L e derfus du bnttanr ou la poignée

a

égalemenr ¡.me mortaife de chaque cóté, dans

laquelle

elle entre librement pour lailfer la facilité de la

lever

&

bairfer, quand on veut fQrtir le pcigne.

V oye>:.

BA

T–

TANT.

11

y a :¡u

(Ti

une partie qu'on appelle

porte-lame .

Vo)'<Z

l\1,ÉTIER

I!:N SOl E ,

a

/'artirle

S

OlERlE.

L AME, (

Fourbiffiur.

)

on appelle ainli

la panie des

épées, des poignards, des

bayonnett~s

&

;¡utres armes

olfeqfives, qui perce

&

qui tranche. On dit auffi la

la–

me

cj'un couteau, la

lame

d' un rafoir, pour exprimer

la partie de

~es

utlenliles de ménage qui coure ou qui

rafe. Toures ces fo rtes de

ltl'l'CS

ÍOll! ·

d'acier tres-fin ,

ou du moins d'acier moyen , Les

lamu

des armesr fe

font par les fourbirfeurs,

&

celle~

d<,:s

c;:out~au:x

par les

couteliers .

Voy•u

FouRntSSI!U

R

&

CouTELIER .

L9. bonne qualité d'une

lame

d'epée dl

d'~tre

bien

pliante

&

¡,;en évidée: on en fait

a

arr~~·'

a

dos

&

a

gemi-dos.

Le~ lam~¡

de damas

&

el'

Aogleterre font les plus etli–

mé~s

pour les étrangecs,

&

celles de V ienne en Dau–

phiné po11r celles qu'o q fabnque en France ,

Voy~z

les dltfé rentes

forte~

de

lamu

&

leur protíl,

au bas

de la planche d1¡ Folfrbi./Tr14r

a~

monlm

,

LAMES, Co NTRE·LAMES,

terme de

me¡nt~[aé111rt-,

ce font, dans les mérjers de¡

faifeur~

de gazes, .troi'

tringles de bois qui fervent

ii

tirer ou\ bairfer

les ll!fes ,

c'efl pourquoi on

les appelle auffi

l•rdijfes , Voy c:t:.

GAZE .

L

<\M

E ligolfie en général parmi les

Horlogers.

une

p•tite

bande

oc

m~tal,

.un .PeU

longue

&

fort m;nc_e ;

mais elle s'entend parucuherement de la baqde d ac1er

tremp~

mince

&

fort longue, dont ell fQrmé

le grand

rerfort d'une monrre ou d'une pendule . Cependant lorf,

qul: ce rerfort en daQs

le barillet,

il~

regardent alors

chacun de fes tours comme auraut de

(am~s.

C'eft en

<;e feqs qu'lls difent que les

lamo

d'nn rerfort ne doi–

vem p.oim fe frotter lorfqu'il fe

d~bt~nd.:.

Voy cz

REs –

soar .

- LA

M

E

en

term• de Lapidaire,

n'en autre chofe

qu'une

la,;,

e

de

cout~au,

dont l'ébaucheur fe H:rt pour

hacher fa rouc ,

LAMES,,

( a

(a

monnoie . )

ce font des

.bande~

minces

de métal, foit d'or, d'argent, ou de b¡llon, formée.s

&

jettées

(:11

mnule d'une

épa11T~n~

r;onféque•ue

~

l'e–

fpece de:; monnoic que l'on veur fabriquer .

Les

lames ,

avant de parfer au coupoir, font ébar-

\lées, dégro ffi es , recuites

&

lamjnées ,

·

L A.

M

Es

les,

(

Rubanicr , )

ce fotlt de petircs barre'

de bois que les

marche~

font

l;>ai!Tcr par

le

r¡¡oycn de

ieurs lacs ; elles (out plates

&

enñ

l~es

par leur t/l<e dans

deu>: broches Oll boQlous de

fcr qu.i traverfent leurs

cha!Iis, qui cl1 lui•meme cou.ché

&

arr~ré

Cur

les tra–

verfes du m étier

¡

leur ufage ell d<;

faire ha1.1lfer la hau–

te litre

au nw ye11 de leurs tir:llls qui redefcendent en•

(uito

p~r

le poid¡ de la platine, lorfque l'ou vrier

qu~tte

la.