JU
¡~. a~diroires
oü ils Jneeoient fcu l ,
&
chacun en I::Jr
tic Jc
liug·JHt"r,
qu'en l'abtCnce du
lieutenant
civil ils re–
nnic:ur la ch-.Jmbre
ch•ilc:;
qu'ils
rccc\·oienr
les
m:1itres
je
ch~que
mér•er,
&
que les jurc!s pré101cpr
fcrmcm
dcvanl
tul.
On vnir cncore
d111~
des
lerrr« de Charles
V.
du
r6
Juilkt
r
378, que les dcu
auiilmrr
d~
chhdcr fu–
rent appcllc!s avec pl ulieurs anrres o fficiers pour le cnuix
des quamn1c procoreurs
•u
ch;itelet.
D'autres letrres du
méme
prince
do
19 Novembre
1393,
nom!n.:nt lt:s 3VOCJts
auJit~t•n
&
ex3.tn:n:ucurs ,
cumme f,•nnam le cnnfcil du chi1elct
que leprev6t
avoit fJÍI affemb;er p·>ur déH>ércr
avcc
eux fi
l'on ne
thcroit ¡>los le nombre des procureors au chiitelel, com–
me cela
fut
arrécé
&
ordonné.
11
el! cncore parlé de.
,wdi,.urr
dans deux o rdon –
uance~
de Gh>rles VIII. du 23 O.olobre 14!lr, qui rap–
pellcnr plu lknrs reglemens f•its précédemment
~
kor
Jujet _ L'unc de ces ordonnanccs porte de plus qu'ils au–
ront 6o liv. pari!is de g•ges; qu'ils feront confeillers do
roi au chfttclcr,
&
prcndrom chacun
la penfion accou–
rurnéc; qu'ils ne feront point avocats, procureurs, ni
confeillcrs d'auJres qnc dn roi ; qu'ils ne foutfriront point
que le! clercs des pmcurenrs occupenc devane eu
x .
A
ce propo!, il fau1 oblerver 9.u'autrefois il
y
avoit
dou·tc procurc:urs en
titre
:1u x
auátU'lrs
;
on les appcl–
loit les procurcurs
d'm b.u;
ils avoient
~uffi
un greffier,
un reccveur des c.lpices , deux huiffiers, deux fergens ,
&
wus ces
offici~rs
fe dlfoient officiers du chhelet _
Vovn
Joly,
des olfi<es ,
tit.
da
auditeurs. Préfentement
il
'n•y
a
plus de procureurs au x
au.iiteurr ,
ce lont los porties
elles-memes qui
y
plaident, ou les clercs des procureurs;
b
ph1part des autr.:$ ofll.:iers o m au ffi été ft•pprimés.
Par un arréc du parkmcnc du 7 Février 1494, ren–
du cutre les
a:1diteur1
&
le lieutenant
'Crimincl ,
il
fut
orrlc.lllné que
les
audit~urs
connoirroient
des
critnes io–
cidens,
&
qu'ils pourro•en< rappur1er
&
Juger en la cham–
bre do coofdl avec les lieurenans
&
conleillcrs ducha –
telet.
La jurifdiétion des
nudittrlrf
fut confirmée plr l'or–
donnancc
d~
L o11is XII. d11 m ois de Juillct 1499, por–
tant défcnfes aux procmeurs de traduirc
les cauCes des
Audtteurr
dcvant le lieutenant civil, avec
ÍOJ Onéliou
au
lleut-:nnnt
civil
de \es renvoyer aux
audiuurs.
Les deux
fiegcs des
auditmrr
furent réunls en un,
par
arr~t
dp
parkment du 18 jui11
1ff2,
portanc que les
den~ auduer~rs
tiendroicor le
lie~e
altaoJtivenlent
cha–
cun pendant trois mois ; que l'autre affi1l.roit pour con –
feil
ii
celui qui feroi1 au liege,
&
que le
<!molumens
feroient co mn1uns
emr'eux
.
Fran~ois
l.
donna en 1f43 un édir, portam que
k
fentcnccs des
aulitwrr
feroiem exécutées jofqu'3
20
llv.
parili,
&
au-defious'
&
les dépens a qucl quo fumme
q u'ils fe puilfenr momer, no noblbiot oppofi11on o u ap–
pcllation quclconquc : tln
arr~t
<! u
parl~ment
du mois
de N o vembrc lfí3, portal1t vc!rification de cct édit en–
tre les
n:ditmrs,
licotcnans
&
confeilkrs du chí11elet,
ordonna de plus que les
a11diteurr
pourroient prcndre
des épices pour le JUgemenl des proccs pcndans parde–
vam cui.
Charles IX.
conlir~na
les
auditeurr
dans h:ur jurifdi-
8ion JUfqu'
a
2) liv. IOUrllOÍS , par une déclaration do
16 Juillel Jf72 , q ui
t\11
véritiée en 1576; leur JUrifdi–
élion fut CUCOJC conlinnéc par un arret du 14 Avril
JÓlO , que rapporte j o ly, jan. 1629, ordonnance de
Louis XIII.
art.
11 6, ,
les
audite""
ótablis au
chi–
"
telel de Pari , pourro nt ju.'<r
Jims nppel•
jufqu'a
100
,
tOis en
ere
mercén-1ires,
ferv ireurs
&
autrcs
pauvn:s per-
Ci>nnes ,
&
les dépens feront liquidés par memc Jnge–
mcnt
f ans
appel .
L ors de !:1 créarinn do nouveau cha1clet en 1674, on
y
établtt
dcut
auditeurJ
com1ne
dans
1'.lncicn
ch5.celet,
de Corte q o'1l
l'
en avoit alars quatre;
il
y
eut une
dé–
claratioo le
6
J uillet t6!!3 ' quien fixa le nombre
a
dcux '
&
porta JUfqu'a ro liv. leur attriburion qui n'étoit Jofqu'
alors que de
2f
liv.
En6n, au mois d'Avril J68f ,
il
y
eo1 un édit qui
fupprima les deux
:uges-muJ,tmrr
refervés par
la
décln–
rarion de 1683 ,
&
en créa un feol avcc la
m~mc
attri–
bulion de l·o
l.
On a auffi fupprimé pluli<tHS autrcs of–
fices qui avo:cnt été créés rnur ce me me liege .
Le
juge-t~uditeur
ticnt
Con
:1udience
:ltl
chhclet
~
prC:s–
lc parquet ; 01\ affi gne devnm lui
a
trois jours ; l'inllru–
ttion
y
en lornmaire;
il
ne peut er.tendre de témoios
qu'3 l':llldit=ncc; il doit
JUt;cr
tOUt
a
l'audicnce
~
OU
fur
pkcc; mi fes fur
le
bureau, fans minin<rc d'avocat
&
lans épiccs ; il ne peut prendre que cinq Cols pour cha–
que ícutence délinitive _
Tonu IX.
J
U G
9
L
'=pp:l de fes fe:n ences doit ttre relevé d1ns qoin–
l..li~e,
&
pnné au p1étidial o u
il
dl
ju~¿
en dernicr
rl.!ltOi t.
Voyez.
Ü
r~,·u~:l
da
or /.omt ;ua
:J,-
!13
tr:nfi~·
m
7·
rae~;
J
ol
y !
Ju
(J.J/iees;
1~
l" .titl
á~
Id
poli&:~; 1~
ii–
flu,,n, da
arretJ,
au mot,
AUDITEUR,
(:1
ics
rlgl~>nn u de j uflice .
(A)
juGE·D."-N NERE
~,
e
le 0'-)ffi que l'nn
donne
en ccr–
uins psys au'i:
tttg~s
de rc·gncurs '
cnm tn <!
d'\lh
le
rct'–
f.>rt du porlemem de T o ulout<: _
iVL
d'Olivc
en
f u
alfi,ns
forcnfu,
troi/iun~
partie, alllo111,
rapport\! un
arr~t
d_e Con parlemem, du !9 Au ÜI 1614, qui
adJu~e
la préli!ance au
;u~e -bannerer
fur le
JU~e
royal de la plus
prochaine ville , paree que l'é¡;lile étoil d:ws la JUil'ce
du
¡uge·banneru .
On donnc: auffi ce méme nom :tux
u,r,a
des
feignc~u¡:
dans la principamé fouveraiue
do
D ombcs.
Ce oom pem
venir de ce que ces
ttt,'{eJ
ont éré
créé s
it
l'mClar des douze
bmnurcts
qui étoient éta:>lis
:1
Ro–
me, pour avoir chacun l'infpeél:ion Cür lenr
quarrier;
ou
bien ce no m vicnt de ce que choque
j~<¿c
a
Cm
b. n o u
territoirc
(A)
J uc¡;; BAS ·IUSTICJER, el! celui qui e¡orcc
la
baf–
!<·tnllice .
f/uy.:r:.
] U TIC
E BÁS
E.
(A)
J
UGES BO TT ES, quelques perloones en1endcnt par-la
do.
¡u~a
qui rendem
la
jullice fans -•ucun appareil ,
&
pour ainti di
re
militairetnenr; mais dnns la vérité ce (On t
les otliciers de cavalerie
&
de dra¡;on , qui a
!Ti
llem aux
confc;ls de
guerr~,
lefquels, fuivant l'ordonnance du
2f
J nillet 166r, doivent avoir leurs bottos ou herrines ponr
marque de leur é1ar , commc les officiers d' iufamcrie
doivent avoir leur hauffe-col.
(A)
j uG-t: CARTULA IRE
ou
CHAR TULAlltE, on donnc
ce titre
a
c..:nain~
int:.eJ
écablis pour cou,,qitrc de
l'e~é
cmion des aétes panes fous 1 ur fcel
&
!ou' les rigucur¡
de leur c,•ur.
Par
~xernp!e,
felon le flylc nouveau, imprime!
a
NI–
me.
en t6f9,
fol.
t8o, le
jug< do conwmions
de
NI–
mes, étaoli par Phihppc 111. en
ll7>,
en
j~<g•
ch,rr–
tu/,urr: ,
aJaau fC"el
roy~l, authenti~~uc
&
rigou1cux ., cotn–
mc celu1
u pcrit-Jcel de Mompcllier, lcel-mage de
' nr–
calfu nnc, liege de Saim- Marcellin en D auphltlé . 11 con–
noit feulemcm
du
~A icutionJ
fuites
en
venu
da
ubli–
g
ttionJ
paQia
1111~
ftJrco ,
&
rigru:1rs
de
Jt:~
t'Ottr ,
&
aux fonJ
d~
contraind.·r leJ dlbiteurJ
a
pnycr
&
fatlJ–
fa ire
«
a
quui ih
Junt obligh , par Jaifie
&
vente
¿,
l~ur~
bie»J, captttre
&
dbention de leurs
peJfo;znu,
(fi
J
ce ...f e trfJUZient
_{oumis).
f/O )'ez
le.
recuerl des ordoiJ·
nantes de la
troi/iem~
race,
tóm.
ll. p. 2.31,
au¡
notes .
On donne au lfi quelquefois le
tirre
de
.l"g~
<n<t11lmre
aux
notairts,
paree qu'cn etfet
leurs
fonélions
plrtici–
pent en quelqne chofe de celles du
ju~•;
ih
re~o•vcnt
les affirmations des porties,
&
leur donncn1 aélc de leurl
dires
&
réqnilitio ns;
il
ell
m~m~ d'uf~ge
en quelqucs
proviuces , dans les aéte< paCics devant notaire, de dire
en p:1rlant des
obligauuns
conrentic'
p.1r les panks,
du111
n&:ll
lt:J a'llonJ
jttgli
&
condamnls
d~
leur
conf~,t~mfnt
¡,
mais alors c'cll
moins
le notnire qui prtrlc
'4l1C
le:-
itJ.fe.,'
donr le
llOlll en lntirulé au commeocetnent de l'
a.:lc,
les no taircs n'étant dans leur origi11e que les
~rcffiers
des
juger. Vo:¡_n.
Loylenu,
der offias, lrvr<
/.
¡¡;,,p.
' "''
u.
24.
le
jurlfro11[u/ee 'artufaire,
&
au mol
O T A J–
RE.
(.1)
J u GE
e:
t
v
r L, eCl celui qui connol1 de; matiercs
ci–
viles'
a
la ditférence des
;llgn
crimincls qui ne con..
noiffent que des maticrcs criminelles ..
JI
y
a des
¡ugcf
qtti
font tOUt
3
Ja
fois
;ugn
ci11i/s
&
crunineh; dans
d'autrcs tribunnux,
ces
deui fonétions lont
l~p~rée;.
Vo-
)'"- j uGE CJUMINEL.
(ti)
•
]
u
c.: .co,n!ls, en celui qui
n'a
pas
la j urifd1Bion
ordinaire , tn:tis qui ell
feulement
cotnmis
pour
j-uger
ccr..
t~ioes
perCiHtnes ou certains e» privilégiés, rels que les
requ~tes
de l'hl\tel ou du palais pour les commcn!3ux
de la maifon du roí
&
au tres perfonnes qu' jo••iffcnt du
droit de
romm:"ttimttJ. f/ov.
Co~IME S
AltX.
Co.\·t.\tt1'Tt –
M v
;
P RI VtLH;IÉS, REQ. ETES DE L'H oSTE:L
tr
1>11
l'ALAt$.
(A)
] UGE
COMPÉTENT en celui
<JUÍ
a
qualit~
&
pouvoir
pour Cl'llllOltCC d'une atfaire.
voyn
COMPICTJ::NCt.
&
INCOMPÉTENCE .
(A)
]UGE COMT AL , elr celui qui rend la juflicc attach<!e
a
un crunté.
(A)
.
)UGJ::
CO~S,ER
VATEUR,
'UOJet.
Co!<SER VATEUR
&
CoNSERVArtb.-
IUGE coNsur.,
-:Joya.
CoN ULS .
)UGE CN"I INE L, en cclui qui efl étabJi fillJ:lllkrement
pot~r
conooirre
des
matieres crimioeUe ; tcls
ront
le .. pré–
lidens
&
confeillcr< qui tont de (ervice
á
la tom ncllc ou
chambrc crimindle dans les coun
&
:.urre• tribunattx ,
B
1~