J
UD
JUOITif,
¡;.,r< Je, ('Íhloiog.)
nom d'un des
livrts
eanooiqoes de l'oncieo-Tel'toment, ainfi appellt p>rce
qo'il contimt l'hiOoire de
]mli:h
~troit}e
ifr¡ti:lite, qoi
dtlivra lo ville de
B~tholie
fa patr•e affitgte p:tr A:>lo–
pherne gt!nt!rol
de
Gbuche1dOOO(Or, eo mettant
a
mort
ce méme Holopheme.
· L'aothenticitt
&
la caoonicité du livre de
]Nditb
font
des poin11 fort contcCiés . Les Juifs lifoienf ce lrvre,
&
le coufervoient du tems de faint
J~róme;
taint Clémeor
pape l'a cité dans Con ép¡tre au• Corinthiens, auffi-bieu
que l'autcor de
conCJirutions
apoCJoliq~¡es,
écnres foos
(e nom do mtme
f~iot Cl~mem .
S. Ch!ment d'l}lexnn–
drie11;.,.
IV
Ju
flromntes
;.
Origene
Homll.. •9
fn;
')1-
rlmu,
&
tome 1{1. JNr fiunt
Jean;
Tertulreo,
ltb. de
M onogmnia,
~"f·
17 faint Ambroife,
lib.
3
Je O(frciiJ,
&
lib. de vitfuts,
·en pulent auffi. Saint Jéróme le .cire
dans fqn épitre
a
Furia,
&
dan
f.-t prHace
fu~
le lrvre
de
]11dith,
il
dit que le concile de Nicée avott rer,u ce
Jivre parn¡i les canooiques, non qu'il edt fait un c"non
exprCs pour l'approuver, car on
n'~n
coonoit aucon
nti
il
en fort f.-tit mcmion,
&
fuint Jér()me lui-m€n¡e n'en
ci¡e aucuo; mais il favoit pem-Etre que les pere1 du coa–
cito Jlnvoicnt allégué
O\)
il préfumoir que le concite
l'avoir approuvé, puifque dcpuis ce concile les pere> l'a–
voien¡ recuonu
&
cité. Sainr
Ath~naú:,
ou )'auteur de
la fynop(e q\Ji tui ell anribué, en darme le préei< com·
me des ntttres livres
f~crés .
Salnt Auguflin, comme il
¡moit par le
li-rr< 11.
¿,
fa Dolfril" <hrhi<""', <hap.
8.
&
rome
l'é.~lifc
d'
¡~frique
le rece1•oien¡
dan~
kur ca–
non . Le pape lnnocent
l.
dans fon épltre
a
E<upere,
&
le plpe Géiaí'e dans le coriaile de Rome, l'ont re–
connu pour eanoníque .
11
ell cité dans fnint Ful¡¡c•1ce
&
dans· deu.t aureurs andens , dont les fermons fom írn–
primés dans l'appendix du cjnquierne tome de faint t\u–
gullin; enfin le concite de
T~eote
l'a déclaré canoni·
~" ·
.
· L'auteur de ce livre etl inconnu. Sain¡
Jér~me
in
A¡or·
¡ap.
r.
v,
6.
femblc erofre que
'}Ntiith
l'écrivir
ell~m~me-¡
mais il ne donne aucunc bonne pre<l\'e de fnn
fen¡iment. 'D'al)tres
v~ul~n¡
que (e
grnnd-pr~tre
Joaehim
ou Eliacim ,' donr
p
eCI p>rlé dans ce livre, en foit l'au–
teur; ce ne font aprcs tour que ele limpies con¡cáures.
D 'nutres l'amibucnt
a
Jo
fu~,
pis
de Jofedcch ; l'aureur,
qusl qulil foir
1
ne paro!¡ p1s cot¡tomporaln. 11 dit
chap.
xjv. v.
6.
9ue de fot¡ tcms la famille d'Achior fubfilloi¡
c:ncore dans (fracl;
&
chap,
x11j.
v.
3r, qll'on
y
célé–
broit encone la rete de
h
viél:oire de
'}ttdiJh'
expref–
fions qui infinuem que la chofe étoi¡ pairée dcpuis affcz
lor¡~·tems.
'
'
Les )uifs , du
tems J'Origene, avoicnt l'hifloire de
Judrth
en hébreu, c'efl-:i-dire felon tome
~pparcnce
en
cl¡aldé~n,
que l'on a fouvent confnndu avec l'hébreu.
S~mt
J dróme dit que de fon tems lis la l1foient encort:
en ch1ldéen,
&
la mwoicnt ao nombre des livrcs ha–
giu~raphe>;
110
·•.t.
HAproGRAPHE
. Sel¡af11en Munficr
,:rol! que les tnifs de Confl•ntínoplc
l'on~
encare 3 pré–
fent en cene
J~ngue;
maí< JU(qu'lci on n'a ríen vu d'im–
primé de
Ju:itth
en chaldécn. La verlion
fyri~qqe
que
nm¡
en
avon~
eCJ prife ' fur
le grec, rnais lÜr un grec
~111<
correé!: que celni que nou¡ )ifons autourd'hui. Saint
•
jér6me a fait fa verfion )ntlnc fur le chaldden;
&
elle
eCJ
ti différeme de la grecque, qn' on ne fauroit dire
que l'une
&
l'autre vienncot de la meme fowce
&
dq
mlme odgínal. Ce pcre fe plaint fort de
1~
variété qni
fe voyoít entre les exemplaire
torios de Con tcm<. Cal–
mee,
D tllio" de la Bibl<, to"l'
11.
pag.
46o
&
461.
On peut aulli
conful~er
la préface
&
le commcutaire de
ce fa vam aucenr fur le livre de
']
u4ith.
JUDOIGNE,
(Giog.) ]11donia,
en llamand
Gdde–
ltal.,,
'petite vjlle efes' Pays-bas dans le Br:tbant, au quar–
tier de Louvain . fur la Gcte
a
2
licues de Tillemont,
+
de Gemblours,
f
de Louvain,
Long.
22.
30.
l11t.
ro.
+3·
(D. ']:
>'
1
V
EL 1
E,
la forét
J',
(
Glog.)
forét de France,
daos l'ile de France, entre Chevreufe, Rochefort, faim
Arnould
&
Epernon. Elle s'étendoit au tems Jadi< fort
Join,
&
le bois de
~ambouillet
en faifoit une portion.
Tomes ces parries détachées ont préfentement des noms
partlculier , cumme le bois des
1-rultno
qui c;onferve
l'>ncien 11om, le bilis de Rochcfort, la forCt de Dour–
dan , le b
¡,
de Bltonoeau, le b·>is de R ambouillei, fes
tailles d' Eperoon
&
la
for~t
de faint
Lé~er;
le tout en–
femble faifon autre-fóis uue
fcor~t
continue, nomn¡ée
A qutli>1a [vlv.1.t /yfva
·
E velina
ou
Etdma
daos les aa–
deos ri¡reÍ
( u .
J.)'
1
V
E rTE,
f.
f.
ch11m"'fitys , ( Bot.)
genre de plante
i
lleur monopétale, qui n a qu'unc lcvre divifte en rrois
arues ; celle du milieu a des dents qai occupcm la pla-
IV E
ce d'une le1•re
f~périeure .
11
f.>rt
do fond de
la
fte r
oo p1llil eotouré de quacre cmbryon , Jls deviennent cbtls
la fu'te
atlt:~nr
de femences oblon¡:ues
&
rcn~rmte d~tH
une capfule, qui a fervi de clp(ule 2 la licor. t\toOte'
il.
ces
~1r.1aeres,
que les Oeurs de l'i
<Jti:
ne font pu
ro!fcmbl~e
en
~oi,
m1is difperfécs dans 11'5 ailfcllc< des
fcuilles. Tourneiort,
injjit. rci
herb.
t•ovn
PLAN
r¡¡.
Nou nou conteutcroos de p11ler ic• Íeulement de
l'i-
1J<tU
ordiu1ire,
cJ..,m.-pitis l11tea vulg4ris;
&
de
1~
rnuf–
quée,
<ha->~.rfÍ!tJ
moj"chJta,
1•tl
lenr
ur.1~e m~dicm.11.
La racine de
l'tv<lt<
ordinaire dl mince, tlbrée, nlan–
cne.
e
ri~CS
font VCIUCS, COOchéel fur
1Crr
,
dilpO(i!~s
en rond,
&
lon~ues
d'envlron neuf pouces.
es fcuillts
part nt des
u~u·d
des ¡ig
den ·
:i
Jcu · ,
décnup~~
en
trois p•:tic poimues . coronneo(e<,
&
d'un jautie ven!.
Ses tlcurs fortcnt des aitfel les des feuilles d1fpo1.écs par
anne•ux,
rn~i<
peu nombreufcs
&
clair-fcmées. Elle< fom
d'une li!ule piece, punes, n'ayant qu'une levrc inféricurc
p~r¡a¡:ée
en trois parties, dont la moyennc etl échancréc;
la place de la lene
fup~r·curc
eU
occupée par qUdqucs
dentclures
1
&
pnr quelqucs étamines d'un pourprc c!Jir.
Le calice ctl un cornet yelu, fendu ca cinq pnirltes;
il r.eQfcrrnc quatre graines ¡riang'!la't'ts, bruocs, qul
ll1tf–
fent de la bafe dn pillil .
' eHe plante vicnt yolonr·crs d.nlS le< terroirs en friche
&
crayeux; cll4! ijcurit en Jnin
&
Juillet
1
&
~ti
t•>Ute
d'ufage. Son fue a l'o
deur de In rélioc qul décollk
<l
pin
&
du méleu;
il
rour.itle papicr bleu. Toute la
plante paroit cbntenir
un fcl effcnriel,
tarrareu~,
t¡ll
peu
alnmineu;,
m~lé
avcc beauconp ,1'huiic
&
de rcm:.
L'•wtt~
mufquée troce co-nrne In précédcnre, 3 la–
quelle elle reffemblc allcz par fes ieuitles
&
fes riges
qui font
gr~les,
mais plus ferrncs que
cell~s
de
l'•Wtt<
comrpune. Sa lleur eCJ
la rnérne, mais de couleur do
pourpre. Son calice rcnferme auffi quatre groines nolrcs,
ridées , longueues, un peu recombées cpn¡me on vcr–
milleau. Toute la plante ell fort velue, d'une favcur
an¡ere, dlune odeur forre de réfine, dclagréable, qui ap–
proche qQclqucfois
d>1
rnufc d1ns
les pays chnuds,
&
lur-¡out p'end¡jnt les grandes chakurs, fuivant l'obferva·
tion de M . Garidel.
·
L'ivett<
rnuíquéc efl fort cornmune daos no' provin –
ces méridionale ; elle n )es memes príncipes que 1'
iwr–
t<
ordinair~,
mais en plus grande
abond~nce;
¡:epcndant
on le
fobflime l'une
a
l'aurre. Les mcdecins leur don –
nent des vertos dlurétiques, cmt!Íénagogues, p10pre 1
rétablir le cour$ de1 efprits dans les nerfs
&
dans le> vaiC-
feaux capillaires.
(D.
'}.)
'
l vETTE, (
Pharmaci•& íl'[a,t.. mldic .)
les vertus rné–
dicinalos de
l'ivett•
fom
Lr~s-nnalogues
;} cellc
de ti
germándrée
¡
la premiere, ·cependant eCJ un peu plus ri–
che en parues vqlariles: on employe fort comrnuaénlent
ces deax plantes enfernble
1
ou l'une pour Jlau¡re ,
L
ivrtt<
elt d'ailleurs particulieremcm célébr<!e pour
les maladics de In
t ~te
&
des ncrfs; on prcnd itu<!rieu–
remeor fes feuilles
&
fes fleurs en infufion ou en déco–
a ion Jé¡::re' • la dofe d'une piucée fur cltaque l¡rlnd
taffe de l¡qucur.
Qud•.¡ues nutcurs en recnmmandent la décofllon
d.nsdu lait de yache pour les plceres de la vcffie; dla
utrC1la vament daos l'afihme convulfif,
&
d'autre cnñn dan
le
pitfc
m~ntde fang; mais roures ces vertvs particuliere
fonr fort
P.euévidentes.
L es f
euillesd'tvftt<
enrrent daos
l'eau générale, 1;<
thériaquc, la poudre ar¡hritique •mere; fes
tqrnrnités
d•ns l'huile de renard,
&
fc1 fco illeS
&
fa raoine dans
l'emplatre
di~botanqm
de b
p~orn¡acopée
de Pari1.
t\ u reCie on employe inditféremmont dcox Cortes d'i–
'V<tt<.
l~av oir
l'ito<:t< rnufquéc.
&
l'iv<tt<
ordinaire.
(
h)
JUG
,
C
f.
(
But.)
~enrede
plante dont la lleur eft
monopétalc ,
n entonooir,
&
por¡c on I'Jyau fra<rgé.
1[
s'éleve du f,>nd du callee un piflil qui etl l!taché corn·
me u'! clou
a
la partie poOérieure de la fleur,
&
qui
devient dans la fuite un Fruit ou fitique molle, charuu
&
conrenant de,
le
menees lrrégullere'.
Plumitr.
..
]!JGAou
j UGATlNE,
(J11ytb.)nom
<¡ue l'ondon–
DOÍ!
a
Junon, en
qualit~
de déciTe qui -prélidoit au'i
marjages. 11 vient de
ptg11m
JOug,
&
Junon étOit ap–
pelféc
JI<!("'"'',
du joug que l'on
pla~oit
fur les époux
dnns la
cér~monie
du
rnaría~e.
junon¡uga
ou
Jlll(atine
avolt uo autel 3 Rome dans uoe rue ditc de ce¡te cir·
conOance
vir111 jugattNJ .
JI
y avoit deux
di~ux
jugatins;
l'un pour les mariages
auxquels
il
préfidoit; l'autre ainfi oommé des fc.mmcu
des montagnes.
JUGE,
(.
m.
(Droit mo
ral. ) magiflrat conOirué par
le fouvcrain, pour rendre la
Joll.ceen fon nom 3 ccux
qui lui fom foumis.
Comme