JU
U , (
Glogr.)
no
m
de deux
vil!
es
&
de dcur rivreres de la Chine mar·
quées daos
1'
Atlas chinois, auquel je
reovoic les curicuJ,
Ji
ce
nom vieot
¡\
fe yréfemer dans
leurs ledures.
( D.
J.)
JUAN
DE
PUERTORICCO,
AS, (
Glog.)
ou fimplemem
Porto–
Ría•,
?le de
1'
Amériqoe méridio–
nalc, entre le, A01illes, de
40
lieues de long fur
10
de
lsrge. Elle fut découverte par Chriflophe Colomb en
Ollobrc t193i elle eO remplie de monragnes fort
hau~
tci, de rivrci(S
&
de vallées.; aboodames en fuere, en
calle
&
en c<l!ufs . Oo y trou ••c. plufieurs arbres fingu–
licrs. "es mrnes d'or font ou épuifées ou négligées
1
faute d
1
ouvriers.
La principale vil!e, commencée en
r.rr4, ef!
Puor–
t•·Riuo,
que les
Fran~ois
nommenr
P
o,loric.
Son
pon
ell fpacieur,
1
l'abri de vents,
&
commandé par une
fortcrefle; mois Drak prit
Pruoo~Rícro
en tf9f,
&
flt
dans ccue villc un riche but;n; Baudonin, général de la
flore hollandoilc
1
eut le méme
fuco~s
en tÓif.
Portoric
efl liruée fur la poime leptentrionale de l'lle, 1 !io lieues
de S. Domingue.
Lon.t.
31 1.
latít.
t8.
30.
(D.'}.)
JUAN
DE LA
FRONTERA,
IIN,
(Gbgr.)
vil–
le de
1'
Amérique au Chili, au pié de< Andes, dans la
province de Chicuito, pros du la
e
de Guanacacho. Le
terroir de cctte v1lle eO habité por des lndiens tributai·
res du roi d' Efpagne . Elle
di
i
110 licues de Lima,
3f N . E. de Saim·lago.
L ong.
3t1,
IDtJt.
mlríd.
~3 ·
>f. (
D ) .
)
]
U
13
A RTE, f. f. (
Híjl. 11at.)
efpece de balclnes
qui n'om point de dems; on en trouve prcs des Ber·
mudrs, elle> fom plus longues ¡¡JUe celles du
G
roeuland,
mais
clip¡
nc
~
m pnint
da
la mc!me
~rolleur.
li:Jics fe
nourri{)eut cOmll]Uuéqlellt des hcrbcs qui fe trou•ent au
fond de lo mer, comme on a píl en JUger par l'ouver–
ture de
1,
grande pocpe du vcntril:ulc de ces animaux,
qui étoit remplie d'tme fub{hnce verdihre
&
feml:¡lable
i
de l'he• be.
Voyn
les
TranfaélíQns ph;¡ofopbíqun, an·
ttlt
t66f.
n°.
1.
]UBE,
f.
m.
('I'blolog. )
tribuncs élevées dans les
~glife
,
&
fur-tout dans
les ancier¡ncs, entre
b
nef
&
le chreur,
&
dans laquelle on monte pour chamer l'é·
p1tre, l'évang"le, Jire des
le~ons,
prophéties,
&r.
Ce nom luí a, dit-on, été donné, paree quo le día–
ere, tbud•acre ou lelleur
1
av1nt que de commencer ce
qu'il doit chanter ou récoter, demande au célébrant fa
bénrdiélinn, eo lui adrelfant ces paroles :
jub• Domine,
b(n( JIUYt,
On le nomme en latin
ambo,
qui vient du grrc ..,•.
~
•.,,.., paree qu'en clfet on monte au
jub!
par
des degrés
prauqués des dcux cOoés . D'auttcs vculent que pour
ceue raifon on le dérive
d'ambo, amborum,
deux. Ety·
mologie qui pnroi1 bien froide
&
bieu forcée.
C'el!
~
caulc de ces
~egrés
qu'on a nommé
.~•·aduel
la partoe de la melfe qUI fe chamc entre l'épitre
&
l'é·
vanl¡lile. L'évangile fe chantoit tour au haut du
;ubl,
&
1épilre fur le pénultieme degré.
On voit pcu de
Jubls
dans les églifcs modernes, il
y
en • meme plufieurs anciennes oii on les a fupprimés.
M . Thiers, dans un traité particulier fur
les
1ublr,
a
regordé cene fuppreffioo prefque comme u11 faerikr,e,
&
doune le nom lingulier
d'ambonoclaftcs,
ou
brift~rr
dt
JHbls,
i
ccux qui, les démolilfoiem, ou qui en permet·
toiem la dcfiru&ion que ls vivacité de fon tele n'o pour·
111111
poim empeohée.
Voyer.
A
M
no
N.
1/oy,z.
a~tjji
nor
PI. d'
Ardw .
]UBETA, f. m.
(Hífi.
nnt.
B~t. }
c'efl un arbre du
japon, de la
~rolfcur
dU:.prunier, dont les Heurs
&
les
baies relfemblcnt
á
celfes du troefne . Son écocce en
vcrd~trc.
Ses fenilles fom en grand uombre, dil"pofées
!'une v's·ii·vis de l'aurre, de figure ovale, l<ndre
&
fu–
lette>
a
fe flétrir bien·t6t. Le noyau eO bbnc, o'un
~out
allringent
&
caufiique. Ses baies palfent pnur venimcuK:s .
J
U B!LE' ,
f.
m.
("Thblog. )
le
difoot che1. les juifs
de la cinqu•ntiemc année qui fuivoir la révolution de
fept femarncs d'années, loes de \aquelle IDUS
les efcla–
WCS
étoicm libre;,
&e
tous les hérilagcs retournoient
CQ
'1'1m(
IX.
1
JU
la potreffion de leors preml<ri rnaitres.
/l'oytr.
ANNF!
&
SAn
TH.
Ce mot , fuivam quelques aureurs, vient de l'hébreu
Jobel,
quf fignifia
<Ín?uantt;
mais c'ell une méprife,
car
le mol hébreu
jobel
ne Gr;nifie point
cin~uaMtt,
ni fes
lel!res prifes pour des chiffres, ou, felon leur puilfnnce
numérale, ne font point ro, mais 10,
6,
1
&.
30 ,
c'ell–
a-dire
48.
D'alltres difent que
jobtl
fignitioit un
bllitr ,
&.
qu'on
anoon~oit
le
iubí/1
avec un cor fair d'une cor–
oe do bélier, en mémoire de celui qui apparut
~
Abraham
dans le bui(fon. Mafim orolt que ce nom viem de
'}u–
Ita/,
qui fue le premier ínventour de< infirumens de Mu–
fiquo, auxquels pour cene raifon on donno fon nom. De·
li
enfuire les noms de
jobtl
&.
de
ju~i/1
pour figni6er
l'année de la délivrance
&
de rémiffioo, paree qu'on
l'annoo~oir
avec un des
infirumens qui ne furem d'a–
bord que des carnes de bélior
&
fon imparf:.its .
Dí–
llion. dt 'I'rlvoux .
11
cll parlé aflet au long du
Jubí/1
dans le uve chn–
pirre du Lévitique, oii
i1
eO commandé aux
J uifs de
compter fept femaines d'années, c'efl·a-dire fept fois fcpt,
qui font quarante·neuf ans,
&
de fanllifier
la ciuquan .
tieme annéc. Les Chronologífies ne convienuem pa1
fi
cene année jubilairc étoit la quarantc·neovieme ou la cin–
quamieme. Les achats qu'on faifoit chez
les Juifs des
hiens
&
des !erres n'étnicnt pas
a
perpétuité' mais feu–
lemem ¡ufqu'a l'année du
jNbi/1.
l,a
terre fe repofoic
suffi
cette anoée·la,
&
il étoit déiendu de la femer
&
de la cultivcr. Les Juifs ont pratiqué ·ces ufages fort
ox:rélemeot jufqu'i la
captidt~
de Bnbylono. Mais ils
no les ob(eri'OrCOI plUS aprCS )e retoUr, COffi'!'C
j)
efi
marqué dans le talmud par leurs doélcurs, qUI a{)iJrenr
qu'il n'y eut plus de
jt~bil<s
fous le f<eond temple. Ce–
pendam R. M or"fe , fils de Maimon, dans fon abrégé du
talmud, <lit que les Juifs om IOUJOUrs cominu6 de com–
pter leurs
jubilb,
paree que cene fuppuration
leur fer–
volt pour
r~gler
leurs années,
&
f•r-tout choque feptie·
me année, qui éto!t la Cabbatiquc,
&
certaines
f~tes
qui
devoienr
ré~ulierement
revenir a dci tems marqués.
111.
Simon
,[uppl. aux drlmon. dn Jslifs.
On donne aujourd'hui le nom de
iubi/é
a
une folemni·
té ou cérémome eccléfiallique qu'on fair pour gagner
une indulgence plén'ore que le pape accorde extraordi·
nairement
a
I'Eglife univerfolle, ou IOllt
au moios
a
cctrx qui vifitent les égli es de
. Pierre
&
de S. Paul
a
Rome.
Voxn
fNDUr.
r.El'CE.
Le
jubí/1
fut établi p1r Boniface VIII. l'an 1300, en
foveur de ceux qui iroient
ad
limi>ta npojlolornm,
&
il
voulut qu'il ne fe célébrh que de cent en cenr ans.
L'onnée de O<ltC célébration appor·ta tan[ de ricbelfos
a
Rome, qoe \e¡ Allemands l'appelloiom
l'annie d'Qr,
&
que Clémont VI. jugea
a
propas de ródoire la période
du
iubi/1
a
cinquamc •ns. U rbain V
l.
voulut qu'on le
célébrat tous les trenre-cinq ans,
&
Sixte 1V. rous les
vingt·cinq ans, ·pour que chaeun pl\t en jouir une fois
en
ra
vie.
'
On appclle ordinalremenl oe
jubíl~,
le
jt~bíll
de l'an·
née fainre. La cérémanio q11i s'obferve
a
Romc pour
l'ouverture de ce
jubi/1,
canfitle en ce que le
P.' l"'•
ou
pendam la vacance du
fiége,
1:
doyet\ des cardmaur ,
va
:1
S. Pierre pour faire l'ouverturo de la porte faime
qui
eO
mur6e,
&
ne s'ouvrc qu'oo e<tte rencontre . 11
prend un marreau d'or,
&
en frappc u ms coups en di·
fam,
apcrite mihí portar istftití.e, &e.
puis
0 11
acheve de
roonpre fa
ma~onnerie
qui bouche la pr.¡ re.
Enfuio~
le
pope le met
a
genoux devam ceuc porte pendan! que
les pénirencicr de S. Pierre la lavem d'cou-benire, Pli•S
prennm la croix, il entonne le
u
Dtum,
ll;
entro dans
l'églifc aveo le clergé. Trois cardinaux légats que le
pape a envoyés aur u ois outrcs porte> faimcs, les oo–
vr eot avec la meme cérérno11ie. Ces trois portes font
aur églifes de
S..
J.,.o de Lmart, de
. Paul
&
de fllinte
M arie ma1eqre. Cene
ouvenur~
fe fait tOUJr;>Urs
<le
vinKt–
cinq en
~mgr-cin1
aos aux premU!rcs
··~pres
ce "'
f~te
de Noel, [;e lendemain rn.11io, le pape donne 1• béoé–
diélion su peuple tn forme de
jNbí/1:
L'année. f¡inoe
étam expirée, ou rcferme la porte farnoc
la. ve11\e de
Nocl en cene maniere . Le pape bénit le> pterres
&
le
mortier, pofe la_prenúere pierre '·
~
y
met dQQlC c;_:t\fet·
A
~