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J

UD

ltpme,

1

Venife, moyennant de• tributa qu'ils payent

au< princes. lis font auffi fort

r~pandus

en Orient. Mais

' J'inquifition n'cn fouffrc pasen Efpa¡;ne ni. cll Portugal.

P•J<Z

] UJFS.

JUDE,

EpiJre de

S. (Thlol.)

nom d'un des livres

canoniques du nouveau-Tcflament écrit par l'ap6tre faint

J~<de,

furn ommé

Thadle

ou

Lebble

&

le

zlll,

qui ell

"ppellé auíli quelquefois

le

frerc du Seigneur,

paree qu'il

c!toit,

il

ce qu'on crpit, 61s de Marie fceur de

h

fairue

V ierge,

&

frere de faint ]acques

le

mincur

év~que

de

J

érufalem. ( 1)

Ceue épltrl' n'ell adreffée

a

aucune églífe partículicrc,

mais

a

IOUS

les fiddes qui font aimés du pcre

&

oppcl·

lés du

61~

notre-Seigneur .

11

parolt cependanc

par

le

'verfet

17

de ceue épltre oii

il

¡;itc la feconde de

faint

Picrre,

&

par tout le eorps de la lettre oii il

imite les

expreffions de ce prince

d~s

ape.'>tres, comme déja con–

,nues 3 ceux

il

qui il écrit; que fon delfcin a été d'é–

c rice aux ]uifs convertís qui ¿toient répandus dans con–

tes les provinces d'Orient, dans 1' A (je

1nineur

&

:t.u–

dell de l'Euphrate . 11

y

combar les faux doélcurs qu'on

croit

~rre

les Gnofliques , les N icola'ites ,

&

les Simo–

o ien• qui troubloient Mja l'Eglife.

On ignore en que! tems elle a été écrice; rnais elle

.efl

ccrt~inemcnr

depuis

le~

hérétiqocs dnm on vient de

parler; d'ailleurs Caint

']ude

.Y

parle de• apótres com–

rne morts depnis quelque tems; ce qui fait conjeélurer

qu'elle efl

d'apr~s

l'an

Jo

J.

C.

66,

&

mtme fdon

<¡Qelques-uns , écrite apres la ruine de ]éq1falem.

Quelques anciens ont douté de la canonicité

&

de

l'authenricité de cene éplcre. Eufebe témoigne qu 'elle

a

été

p~u

citée par les écrivains ecclér,aniques,

liv. 11.

dap.

13.

mais il remarque en mcme tems qu'on la li–

tbit

publiqu~ment

dans plur,eurs églifes. Ce qui a le

plus contribué

a

la faire rejeuer par plulieurs . c'efl que

1'ap6trc

y

cite le livre d'Enoch ou du moins ra prophé–

.tie . 11 y cite auffi un fait de la vie de Mo'1Te qui ne fe

trouvc point dans les livres canoniques de l'aocicn· Tc–

fi ament,

6t

qu'on croit avoir

été

pris d'un ouvrage apo–

cryphe , intitulé

l'affum{'tio" de Moi/<.

Mais en fin elle

cfl:

re~ue

comme canonique depuis plnfieurs riecles, pn r–

ce que faint

'}ttde

pouvoit (avoir d'ailleurs ce qu'il ei:e

des livres apocqphcs, ou qu'étant inípiré il pouvoit y

difccrncr

leS

vériléS des erreurs

a\'CC

kfquelles elles

é–

toÍent mélées .

Grotius a cru que cette ' épitre u'éroit pas de faint

'!~<r

de

ap6tre, mais de Judas quiozieme

év~que

de ]ertlÍa–

Jem, qui vivoit Cous Adrien . 11 peníe que ces mots

fra–

tcr

rttt/.~m

'}acobi

qu'on lir

3 ll

commencement de cette

ép1tre, ont été ajoutés par le< copiOes,

&

que faint

']u–

,¡,

n'auroit pas oublié, comme il fait, de s'y qualiñer

apótre; qu' en fin

toutes ks églifes aoroient

re~u

cette

c!p1trc des le commencement ,

ti

on e\\t cru qu'elle cut

é1é

d'un

ap(Hre: mais

cet

ao1eur

ne

donne

aucunc

preu·

ve de cette addition précendoe. Saine Pierr•, faint Pan!

&

faint Jean nc

mcucn~

pas

tonj rlurs lcar

quatité d'3-

p6trcs

a

la tete de leurs lettrrs. Entin le dome de quel–

qucs églifes íor l'outhcnticité de cette ép1tre, ne lui doit

pas plus préjudicie; que le

m~me

doute fur lant d'au–

tres livres

canoniques

de Pancien

&

du nonvea'.1 -Tclla–

ment. On a auíli attribué

a

íaint

']ude

un faux

é

vongi·

le qui a été condamné par le pape Gélafc.

Voy.

APo–

Cll

YPHES.

C~lmet,

Dillioil. de

la

Bible.

J UD E'E ,

1.A, (

Glog.)

pays d'Afie fur les bords

de la médirécaunée ,

entre

cene

mer

au

couchanr,

la

Syrie au nord; les momagnes qui íoot au-ddi\ dn ] our–

dain

a

l'orient,

&

l' A

rabie au midi.

Sa longueur prife depuis

la

Syrie antiochicnne jufqu':l

l'Egypte, faifoir environ foixante·dix lieues,

&

ra l3r–

geur depuis la Méditerranée ¡ufqu'a 1'A rabie pé1rée, en–

"iron

trente

lieues ;

J

érufalem en étoit la

capitale.

v~-yez

) ÉRUSALEM.

On appclloit anciennemenc la

'Ju:llc

le

pays de Cha–

naan; cn!uite on lui donna le nom de Palclline, de Tcr–

Tonu

IX.

(l )

11

f:.uc

conYenir

qae

quelques

t!crivain, c:nholiquc.s

ont crn S.

·

juJe

T!1aJ~e

fi ls d'une fa:ur charnellc: Je

la

Vie.rc,

~ Ma~ie ,

C'cR

1tinfi qu'en a pcn(t le (avant Calmet d""' fon D1ébonn;ure de

la

Bible au mot

Jutln

VI.

d'oU l'on a

copi~

cxatlc¡¡¡ent ce que

di.

(em le•

6ncyclop~diftes

de ce faint

&

de fa lettre . 11

eR: ccpen.

do~.nt ~éct:tlement

probable, comme

l'a

~crit

S.

Jcr6rne•

dan•

foo

Ji.

irhad~~"'fu, ~!::~~~~n~·(;~~~

1

~u'~!i}mJc:"jc1:,_r¿)lr;7~:· C~

0

~;~rsS. j~:

feph en fut le pérc: puta

ti(,

quoiquc le• Evangelif\e• appellent qucl–

quefoi• :tbfola•nent celui-ci pérc de nótre Snuveur. Or S. Jude fui–

votnt ce•

:~nteuu

éDont fils de Cleo¡lh.u,

t'

celui-oi

frbe ch

:nnel

de S. Joferh, S. Jutlc !uivant le fens Hebrcu éroit norr.mé

frére

de jefu1 Chritt

éunt

cru fon coulin germain . O!Joíque S.

~uc

ait

ttrlt;

V

!'""'

p1.ttr

~

m•tcr

il/1'141

,¡,;,,uttl f11ptr

bit

qu.•

t/l"ll•

J

UD

re promife, de royaume de Jnda, de terre d'lfracl

&

fio.alemeor de Terre-fainte. Elle efl arrofée par le

J~ur­

d~m

&

quelques torrens; les montagnes les plm hautes

dn pays font le L iban

&

l'anti-Libao.

La

.J~<dh

avant j ofué, fot gouveroée

p>r

des

rois

chananéens; apres ] ofué, les lfraelites forenc concót

íou~

plulieurs fervitodes,

&

tantót eurent pour chefs des ma–

giflrats qu'ils nommerent

juge¡ ,

auxquels fuccé derent

des rois de

leur narion;

mais

depuis-

le

retour

de la ca–

ptivité, la

']ud/e

demcura foumife aux rois de Perfe

aux fuccclfeurs d' Aletandre le grand. cofui1e t>ntót ou;

rois de Syrie,

&

tantót aux rois d'Egypte. Apri:s cela

des Afmonéens goovernerent la

'}udü

en qualité

ck:

princes

&

de

grands-pr~tres,

joíqu'i ce qu'elle fílt ré–

duite en province par les Romaios, Cons le département

de la Syne.

Depuis

11

chGte de J'em¡>ire rom:>in, les

,'\rabes, le•

M~hométans,

les

princ~s

ch rer:ens, les Chorazans, (e

foot rendus malrres de la

Jud/e,

en fin ce pays en tl>m·

bé fous la

domina~ion

de la Porte·ottomonc . Nous

Íf\·

diquerons fon étot préícnt

au moe

PALESrJsE;

&

pour

le rc!lc, noos rcnvoyerons le lcéleur

a

l'excellence de–

feription que

Rél~nd ~11

publié.

( D . 'J.)

)

u

D

É l!:,

Bieu>ne de,

(

H ift. nat

)

oom donné par

Plmc

&

par quelquef aurres natoralilles a une efpcce

d'afphalu· ou de bimme folide, d'un noir luifant , e•tré–

memcnt léger' qui fe trouve en

'}ttdl~

nageam

a

la

fur–

face des eaox de la mer Morte .

Voyn

AsPHALTE

&

ASPHALTIDE.

]UDEN'BOURG. , (

G/og. ) 'Judmburgum,

ville

d'Allema~ ne

dans le. cercle a'Autriche, capitale de la

haute Stirie. Une fiogularité du gouveroement de cetle

vil le, efl que le magiflrat n'y juge point

a

mort ,

&

qne

toures

les

caufcs

crimine! les fe poneut 3 G

ratz;

voyt'Z

Z cyler

Stiri'"' typograph. '}udmbourx

e!l dans un camon

agréable,

ii

t4 milles N . O . de Gratz,

2)

S. O. de

Vienne .

L o"J<·

~L

H ·

lat.

47·

w.

(D.'] . )

]UDICATURE,

r.

f.

('}urifprud.)

c(l

l'état ce

ceux qui font

employ~s

a l'adminitlration de la ju!lice.

On appelle

o ffi ces

de

)11dicaeur~,

ccux qui onc

pt1ur

objct l'adminiftratioo de la junicc, tels que les officcs

de prélideus, confeillers , baillifs,

prev(Hs

t

&c.

L es of–

ficcs

de greificrs, huiffiers, procurcurs , notaircs, font

~uffi

compris daos cette m eme claffc.

Le terme de

jttdhatttre

cfi

quc.:lqucfois pris

ponr

tri–

bunal; op dit la

j:1diuzture

d'un tcl

eodroít,

comme qui

diroic le corps des joges.

QuelquefoTS au!li par

judicat"re

on entend l'étendne

de la jurifdiélion

011

le reffort d'un JUge.

(A)

]UDl CELLO

/~,

(Giog.)

peti•c rtVien! de Sicile,

dans le val de N oto, Celon M . de l'lslc. Elle a fa four–

ce

aupr~s

de la Motta di fanaa Anaflatia, coupc en

<leux la ville de Catane

&

fe perd dans la mer. C'efl

1'

Am~nanuJ

des anciens, du moins de Str3bon

liv.

f/.

pag.

140.

qui remarque,

qu'apr~s

avoir été

i\

fec pcn–

dant quclques

~nnées'

il

avOJt commencé

a

couler .

(D . .J.)

JUDI C IAIRE, adj.

('Jm·ifpr~td. )

efl ce qui fe fait

en JU&ement, ou par autorité de juflice, ou qui appar–

tient a la jufiice; ainfi une requCce

judi&in;re

cll

ccllé

qui Ce fait fur le borreao.

Un bail

ju4icinire

efl celui qui re fait par outorité de

juflice.

La pr:uique

judicíaire

ou

les formes

judiciairu,

font

le flyle ufité dans les tribonaux pour les procédures

&

pour IQs j ugemeo¡ .

(A)

.

*

JUDfC IEUX, adj. (

Grt~mm.)

qui marque do

jugement, de l'e•périence

&

du bon íens. On entcnd

plus de chofes ingénieuíes

&

delica1es, que de chof"'

fcn[ées

&.judic;cHfu.

11 n'impone de plaire qu'au¡ hom–

mes

judicier~-"r;

ce

font leur amorité

qui

enuainc

l'ap·

probation des contemporains,

&

leurs

jugctnctn

Que 1'3.–

veoir

rltifie.

Un

trait

it1génieux

amu(e en converfJ.don;

nuis

il

n'y a

que

le

r,lot

judiciutx

qui fe

f0miennc par

écrit .

A~

]UDITH

ttb.wJuJ<

de

E,,

,

,•oici

comm~

en p:ule S. Jeróror: :

'UU'-t

7•ftth

/'A–

'"

{ttirf

t¡u..

m s.t'sfis

l~tlus

diurt

nq'J

•uJtlt&,·~

.

..A~t

pm aí <flur1 uirm

rp•d• 4ftiTiuntHr

&

fratru,

tfUII

lfft hn•ndl(l

t}t

pattr .

("epc-nd<lnt

le

celebre Guill:tumc Efiius e:n cxpliquant lt's paraJes llc S.

l-':ml Jnns

fa prcmibe lcttrt'

:~.ax

Corinthien• chap. 9· v.

.SU11ri

&

t4ttrt

..Ap•ft•lt' b

frAl' #l

Df1n;,,;,

&

Ca:ph•s

dit qu'ils s'ói!'J'c:lloient

fr~

..

rea de nátre Seigneur

a

caufe de la parenté qu'ils

:wo 1tnt

;:.n:c

lut.

quniqu•.~u troifi~me

dégré : puifqnc fui'f.lnt lui

&

be,,ucoup J",utres

amcurs, M:uh.1n engenJra Ja.cques

&

Anne; j :'lcqucs cngcndr:l.

Clco–

ph

a~, 9."'

engenclr;¡. Tl\adl!e

&

fes fréres : d• Ann::: n:tcquit

!.1

vkr–

ge

Ma.ne

, Je laquclle n2.cquit jerus.Chrifl::

&

ils font de feruiment

que:

1:1 Vi

crgc:

Marie fue h:

(cal

&

uniqae

fruit de Saifl\C Anno ,

&

c¡n'etle

n·~ot

point

f;,utre

61le. ( W}