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LA I

\ uclc!íi~nique

qui tiene la lienne, immc!diatement de Dieu

m~

me, tcls que les

év~qucs,

ou des évcques, comme

l'official.

Voy~:::.

ÜFFt.CIAL.

LAIS,

1.

m.

e

Juri.fprud.)

en termes d'eaux

&

fo–

rcu

fignifie

UH

jume

Úafiveare

de \'age du bois qu'Oil

lailfe quand on coup!! le taillis,

a

fin qu'il revienne en

haute futaie.

Lau

dans quelques coummes fignifie ce que la riviere

donne par alluvion

a

u feigueur haut-;ullicier . Cout. de

Bourbonnois,

.ort.

340.

Lais

Ce

dit auffi quelquefois

au

licu de l:1ie

i

cens ou

bail

a

rente, ou emphitéotique.

Voya.

LAJE.

Tou ce• termes viennent de

lai][er.

(d)

LAIS ,

e

GE•gr. j"aer.)

.,

ph1tc'lt Li\.ISCH, puifqu'il

fuut expri er le

Sbin,

ville fituée

a

l'cxtrémité de

1

a

Terre-fain¡e du cc'lté du nord, "- dan< le territoire affi–

gné

3

la tribu d' Afer. Les lfraelites la nommerent en–

fuitc

D an .

Reland prétend que c'e!l:

la mcme que la

L ij"em

de J ofué,

chap. xix. v.

47·

Les Grecs l'appe\–

lerent

PaHEas, D iofPolis, Cej"arEe de Ph;tippe,

&

en/in

N Eroniade:

Elle eut un

év~que

[uffra_ganr de Tyr, mais

elle ell détruitc depuis

Jon~-ten:>s

.

(D.

J.)

• LAISOT,

C.

m. (

Commerce . )

c'cfl dans les manu–

faél:ur<"s en toilc de Br<ltagnc, la plns petite laife que

les

toiles p<u

ve

m

ovoir feIon les rc!glemens .

LAISSADE, [.f.

eMarin•.)

c'efll'endroit d'une

jurere otl la Jarr,eur des fonds efl diminuée en

venan~

fur l'arriere. L a

laiffade

ell la mén¡e chofe que la que–

fle de

poup~ .

Lf\ ISSE,

C.

f.

e

Cbafl'.)

carde dont on tient un

chien pour le conduire, ou deux chiens accouf?lés .

LAtSSE, (

Cbapdier.)

cordon done on fait plufieurs

tours [ur la forme du chapean pour la tenir en état.

11

y

en a de crin, de foie

).

d'or

&

d'ar~ent.

LAISSE,

eCbaffe .) Voyez

LAI IO

FES,

L AJSSE,

(

GEo".)

riviere de Savoie; elle

fort des

m ontagnes des Deferts, palfe au faubou rg de Chamber–

ry

¡__

&

fe jette, a vec l'Orbane, dans le lac du Bourget .

(V .

J .)

LA

1

SS ES

de la mer,

e

Marine.

)

ce font des rerres

de deffhs lcfquelles la mer s'efl retiréc . On dir

lai/{<

de

baffe mer f'OUr marquer le terrein que la mer dc!cou vre

lorfqu'elle fe retire

&

qu'elle elt

:1

la fin de

[on

retl ux .

L A ISSE', f. m . (

Rubanier.)

ce

[ont

tous les points

blancs d'un patron qui déíignent les hautes liffes , c'cfl–

a-dire les endroits otl

i1

fsut pa1Ter le; trames

a

cc'lté

des bouclettes des hautes liffos,

&

non dedans. Ainfi on

dit, la fixiome haute litre fait un

lai(!E-le .

En un mot,

c'ell le co ntraire des pris.

Voyez

P RIS .

LA

1

S S

E'

E,

C.

f.

e

terme d, Chaffi

)

co font los

ti

emes

des loups

&

des beres noires .

LA ISSER, v.

aa. (

G>·a1111r..

&

Art

>ntl<ban.)

ce

Yerbe a u

u

granó nombre d'acceptions différentes, donr

voici les principales déligntes par des excmples: l'accu–

fation calomnieufe de cet ho mme que j'aimois ,

n1'a

laiffE

une grande douleur, malgrt le mépris que j'en fais

i

pré[ent. On

a

laiffl

cet argcnt en dépót. On

laiffi

tour tp'iner . On

lai.ffe

un homme dons la narre

&

l'on

s'en tire. On

laiffe

fouvent le droit chemin. Malgré le

peu de vraiffemblance, ce fait ne

laiffe

pas que d'ctre

11rai .

11

faut

lai.ffer

a

[es en fans un bien done o n n'efl

qu~

le dépolitairo, quand on !'a re9u de fes pcres.

L aij"–

J<z-moi parlcr, vous direz aeres.

11

vaut mieux

laiffir

aux

pauvre& qu'aux églifes.

Je

me [uis

laiffi!

dire cene

nouvel\e. Cette comparai[on

laiffi

une idée degoiltante.

~e

vin

laiffe

un mauvais goil t. J eme

laiffu

aller, quand

JC

fuis las de reti(ter. Je ne

laiffe

au hafard que le mo ins

que je peus. ll y a dans cet aureur plus

a

prcndre qu'a

/ai/Ter,

&c.

LAI SSER

r.ller

.fon cheval,

c'efl ne lui rien deman–

dar.

&

le

laiffer

marcher

a

fa fantaifie, o u bien c'e!l ne

le pas.

reteni~

de la bride lorfq u'il marche ou

qu'i~

ga–

lope; tl figmfie encore, \orfqu'un cheval galope,

IUJ

rcn–

dre toute

Ia

m

a

in

&

le• fo ire aller de toute f.-. v?tclfc.

L aif[cr écbappcr. Voyez

EcHAPPER .

Lai.ffer tombu.

Voyez

ToMnER .

Lai{fer j"oufj/er

[on cheval .

Voy<>:.

So uFFLER .

LA IT,

f.

m . (

Chimie, Diete

&

flll,lt. med. )

11

ell

ioutile de dtfinir le

lait

par fes qualité• enérieures: tout

le

monde conoo'it le

lait.

Sa confl itution intérieure ou chimique

fa nature n'ell

pas bien difficile

a

devoiler non plus:

C~tte

fub!laoce e(l

de l'ordre des corps

furcompo[és,

voyez

MtXTtON,

&

ml:me de ceux dont les príncipes nc font unis que

par une adhérence tres-imparfaite .

U

nc altération fpontanée

&

promptc que cette Jiqueur

fubit

infaillibl~mcnt

lor[qu'o o la laiffe

a

elle-m éme, c'ell–

~-<\ire

f

ans m

é!ange

&

fans application <le chaleur

·~rti­

T.me

LX,

LA I

IÓI

6 cielle; eerte altératio n , dis je, fu ffit pour défunir ces

principes

&

pour les metJre etl état d'c!.tre

féparés par

des moyens limpies

&

m échaoiques. Les opérltions le•

plus communcs pratiqu ées daos les

laiteries, prou vent

ceue véri(é .

Yoyez

LAIT,

Economie ru.ftirue.

Les príncipes du

lait

ainli maoifeUés comme d'eu:<–

m~mes ,

fo nt une grailfc fubtile, conuue fous le nom de

bmrre, Voyu.

BEu RRE; une fubllance muqueu[e, ap·

pellée

e;zj"Eeu(<

du latio

caftus,

fromage,

voyez

M u–

QUEV,lC

&

FROMAGJ!:;

&

une Hqueur aqueu[e, char–

géc d'une matiere falinc

&

muqueufe. Cctte liqueur c(l

connue fous le nom de

p•tit-lait,

&

fous le no m vu\–

gaire de

¡.,¡t

Je

úeurn;

&

cette matiere falinc-muqueufe,

fous celui de

ji:/

ou de

fuere de lait. Voye:::.

P.ETJT-LAl1."

&

Su.CRE DE LAIT •

3

la [uite du préfcnt arde! e.

Cctte alrc!ration fpo monée du

fait

ea év idcmment uoe

efpece de

f~rmemation .

Auffi

la partic liquide du

lait

ain(i altér¡! , qui

a

été dél>arraffée des mariercs concre–

fcib\es do

m

elle étoit aupara

vam

chargée, efl-elle deve–

nuc une vraie

liqueur fcrmentée , c,efl-3-dirc qu'il s'elt:

engendré ou développé chez elle le produit elfentiel

&

fpéctfique d'une des fermentalions propremem dites,

vo–

y ez

FERM,ENTATI ON . C'ell 3 la fermemation acéteufc

que tourne communément le petit

lait

féparé de foi

m~me, ou

lait

de beurre; mais on pen[c qu'il n'ell pas

impoffible de ménager ceuc altératton de marúere :\ cx–

l!itcr dao$

le

/ait

la fermentation viueufe,

&

a

[aifir dans

la fucceffion des changemens :írrivés dans lo petit-/ai

t,

au moins quelques inllans, pendant Jefquels on le trou–

veroit [pirirueux

&

cnivrant. On ajotlre que de pareilles

obfervations ont été

f.-.ircs plus d'uue fois par hafard

dans les pays olí, ¡:omme en Suiffe,

le

lait

de beurre

efl une boitron commune

&

habituelle pour les hommes

&

pour quelque nnimaux domefliques, tels que les co–

chons,

&<.

On prérend done qu'il n'cfl pas rarc dans

ces contrées de voir des honun es

&

des cochous eni–

vrés par une ab ndantc boiffon de

/ait

de beurrc. On

peut tenter [Ltr ce fujet des expériences trcs-curieufes

&

trcs-iotére!Tant~s.

La fermemation commence dans le

lait,

&

méme s'y

accompl it quan t :\

ron principal produit, celui de l'act–

de,

avant que le beurra

&

fro mage [e [éparent; car le

lait

lailfé

:l

lui-tnéme s'aigrit avanr de tourner , c'efi·i–

dire avam

In defuniou des príncipes do nt nous veuons

de parter:

l'un

&

l'autre

changctnent,

[a voir

l'ai,.erir

&

le

toflrn~r,

font d'alllant plus prompts, que la fai[on ell

plus chaude .

O.n

n'~

pas déterminé, que je Cache, par des

e~¡>é­

rieoces,

(i

une partie de l'acide du

lait

atgri étoic vo–

latile.

Les príncipes immédiats du

/ait

Ce

dcfunilfent :1uffi

par l'ébull ition. Des qu'on fait bouillir du

lait ,

il

fe

forme

il

fa furface une pellicule qui ne differe prefquct

poim de celle qui nagc fur le

lait

qui a fubi la décom–

pofition fpontanéc: cctte maticrc s'appelle

crim~,

elle

n'e!l: autrc chofe que du beurre mi!lé de quelques partics

de fromage,

&

empreint o u

imbibé de petit-/ait. On

peut épuifer le

lait

de

f.-.

partie bmireufc, par le moyen

de l'ébu\l ition. Dans cette opération, le fromage relle

dilfous dans le

pctit-lait

qui n'aigrit point ( ce qui elt

conforme

ii

une propriété conflanre de la fermcntat ion

vineufe

&

de l'acéteufe,

[ovoir

d'~tre

empc'!chée•. pré–

~en

ues, fu[penducs par un mouvement é tntnger),

&

qui

acquiert mé mc la propriétc! d'aigrir beaucoup plus tard,

lorfqu'on l'abandonne enCuite

:i

fo propre peme . Le

lait

qu'on

a

fait bouillir feulemeut Pl'ndant un quart·d'hcure,

fe confer vc fans

ai~rir

ni tourner peod\lnt beaucoup plus

de tems , pendant trentc-íi x

&

me'! me quaranrc·hnit

heu~

res, plus ou n'\oins, felon la

tetnp~rature

de

l'air; au

lieu que le

lait

qui n'a pas bouilli, fe confervc :\ peine

douze hcures. Mais en fin,

coinmc:

nons ''enons de l'in–

diquer, la [épnration du froma" e

&

du petit-/ait arri–

vcnt en fin aum bien que l'nigrilfement du petit· /ait .

On opere encore la décompofotion dn

lait

par

un

mo –

ycn u Cs-connu,

trC.s· vulg:drc ,

mnis dont

11

n'r-xifle en –

care dans

l'arc

aucunc: lhéorie Euisfaifante , je vcux dire,

la coagulation par l'opplicarion de certaioes fubfl:tnces ,

f:tvoir les acides ( foit foibles, foit trcs-fo rts

tc\s que

l'acide vitriolique le plus concentré, qu'Hoffman pré –

tend prodllirc dans le

lait

l'effct direélemcnt contrlirc •

V oye:::.

la differtation

de ji¡/ub. j"eri lllélis virtutc ,

§ .

4 · ),

les alealis, les efprits ardens,

&

particulierement le

ltút

a¡gri dans l'cfloma<; des jeuncs animau • .

a

la mamcllc,

_fa:

Oantium,

&

cc:rtamcs flcurs

&

ét:un111cs, ce

lntt.

a1gn

&

ces tleurs tirettt de l<:ur ulage le nom commnn de

p_rej"t<rc. Voye:t.

COAGULATION, PRESUilE

&

LAtT,

EcoHtmie ruftiquc .

X

Lo