LAG
Cet état ne doit pas étre con(ondu avec l'éraillement
eaufé, commc nous l'avons dit, par la timple Colution
de continuité qui s'étend Juíqu'ao carrilage qui les t.or–
de, comme la feote de 13 levre dans le bec de lievre.
Pourquoi donner le nom de
muti/a$Íon
il.
uoe Jionple
fente? L e renveríemenr de la paupiere, ou l'éraillemeot
qui réíulte de ce qu'on
a
ent~mé
11
commilfurc des pau–
.pieres daos l'opér-ation de
h
61lule lacrymale
étant
foos
déperdition de Cubllonce, peut- étre alfe?. focilemem cor–
'tigé. On
a
dit
J
rart.
EcTROPIU'f que la paupíere a
trop peu d'épailfeur pGUr pouvoir étre retaillée,
u~:~ie,
coofolidée
,&
remife daos l'état qu'elle doit avoir natu–
rellemenr. L a raiíoo montre
la
pollibilité de cene opé–
r:nioo,
&
l'expérience en a prouv.! le fncces ,
[,.e
pre.–
m ier tome des
mlmoiru
de
/'
acad,
royal
e de
Cbirur_{Í<
,contient une obfervation de M. Ledr:in
i\tr
un reil
érllil~
lé,
dans laquelle il décrit le< procédés qu'il a fuívis pour
eorxige.r e.fficacemenr cette difformité . (T')
LAGOS, (
Glo~.)
Lacobrica,
aneienne ville de
Por~
tugal,
au
royaume d'Algarve, daos ·la province de Sey–
ra,
&
dans l'évéché de Coimbre.
a
l O
lieues de la vil–
le de Guarda, íur une f1auteur, entre deux rívieres
&
quelques lac.s, d'ou lui vient fon
ll<i'ID
de
Lagor. L ong.
~-
40·
/at.
p.
(D.
J.)
L .'\ GOW, (
GloJ(.)
ville de la petite Pologne, daos
le lalatinat de ·sendomir .
AGUE,
f.
f. (
M ari11e.) laJ(H<
d'un vaiifeau , c'eíl
.J'endroit par ou íl pa.ife. V enir dans la
lar;w
d'on vaif-
- feau,
e:ea
quand on approche d'un
vailfe~u,
&
qu'oa
.s'e!l m;s cóté 3-travers de luí' ou proue
a
íon cóté'
on revJre
&
on fe met
il
fon arríere, c'e!l-a-dire dans
i'es
eau~
&
daos fon fillage .
_LAGUNA.S,e., <;:KR ISTOVA L DE LA,
(Giog.)
'l<llle dc:s Canancs, ca?•nle de l'ile de Téneriffe, fituée
en p3J't•e fur une ,mantagne,
&
en partie fur un terrein
;uní, pres d'un lac oo é tang d'eau douce, qu'oo appelle
,en cfpa¡:nol
lag~tna;
d'ou cette ville
a
pris Co n nom .
W afor l·'a décrite amplemeot dans fes voyages:
il
dit
qu'a regarder la firuat ion de cette ville
fa
v~e
du cóté
<l~
l'ell, qul s'étend juíqu>ii
la
grande Canarie!, fes jar–
din_s , la
fra rcheu~
de k urs berceaux, fa belle plaine de
trors ou quatre heues de long,
&
de deux milles de_ lar–
gc,
Ca
campagne
ve~doyante,
fon
lac, Con aqueduc,
&
fa douceur de fes brrfes, elle e!l un féjour enchanté pou r
xeller che:r..
foí; mais q•t1íJ efl tres-pénible de voyager
dans
ti?
le m!me, paree qo'elle er1 toute remplie de mon–
tagnes e[carpées
&
raboteUÍCS, QUi obli<>ent
f.1US
eelfe
a
mooter
&
a
defcendre.
L ong.
t8.
39'.
3o". doot
Lagu–
, aD
e!IJ plus
occidental~ qu~
París,
La&,
~8,
¡8'.
ri'.
(
.
.
)
LAGUN~S ,
DI!
VE><UE (LES),
Glo~.
maraisou
oétangs d'ltahe, dans lefquels la ville de Veoife efl fi–
w ée. Ces marais fonr d'one
gr~ode
éreodue
formés
p~r.
la nature,
&
eotretenlli
P'<
l'art, moyennan'r de pro–
d rgreufes dépeofes, qui contribuenr
a
la st1reté de cette
m étropole.
'
L es
lagm:u
du c6té de Terrc-ferme
fontbornées
depuís
~e
M
idi ju íqu'au
N
ord par le
D~~
a.io,proprc–
meot d1t;
13
mer a
Con
entrée
&
Con ílfue daos les
la–
guna
par
fi~
ouches , dont il
y
en a deux nommées
malomocco
&
Ido,
ou les vaiifeaux peuvent mouiller.
L'o n compre une Coiuotaine d'lles dms toute J'éreo–
due des
ltt.~""u;
plus de la moitíé font Mties
&
bien
peuP.Iées.
De too
tes
ces
!les qni bordcnt la mer, la Pa–
lelhme e!l la ¡>lus pcuplée;
&
de roures celles qui com–
poíent le corps de la vil le de Venííe,
Mr~rano
ell la plus
grande
&
la plus agréable; elle fuit les dé!ices des
V~niticns.
Yoyc>t.
M
U
RASO.
(D. '].)
~AGYRA;
(
Glog.
llllc. )
ville de la Queríoonefe
tau':lque,
f~lon Prolom~e,
o u ce quí revient
a
u mérne,
ancreooe Vllle de la Crrmée; N iger croit que c'e!l pré–
femement
Soldaia. (D.
J.)
L HE L .'\ ,
(
Gl~g.
focrle.)
pays de la Palellioe au–
del3 du
Jou~daio,
oñ Teglarphalalar roí d'Aifyrie, tr-anf–
porta les tnbos de
R~tben,
de Gad,
&
le demi-tn'bu de
Man_alfé .
Lt!h<ia.
efl-1lle méme pays que St:tde, ou que
Hév•!•? Les cuneux peuvent lire fur cet article la dif–
fertar::on de dom Calmer, fur les pays oii les díx
tribus
fureor tr.lnfporrt!es .
(D. '].)
LAH~M ,
o"
L~HE
1, (
Glog. facrlc.)
ville de la
Terre-Somte , donr
11
eJl
p1rlé au
li<r~re
du P ara/. cb.
t~·.
";"f
u.
C'efi
la
_mlme ville qne Béthléem, coro–
me
1
onr_P_rouvé Saoaios, Cornelins • Lapide, T1rio
&
:torres crmques . paree qoe fonvent les Hébreux óteor par
aphérefe one
p3rtie
de noms Propres.
( D .
J.)
.
,. LA HE
R
l
C,
f. m. (
Hi{l.
nat.
Bot.m.)
arbre de
1 !le de
ludag:.fcar , door la fooche eJl dtoite
&
crenfe ·
fes_ feuilles croilfenr
a
l'eotour en forme de fpirale
e:.
<JDl
ea reod le ooop-d'ceil
ttC.s
a~bble.
>
LAH
L .\HfJON,
(Gio,t .)
vílle de Perfe, felon T lll'cr·
nier' qui hl met
a
74·
l.
f.
dj:
long.
&
3 37·
1
f.
de
la–
tiludc. ( D .
J.)
LAHOLM ,
C:zbol..,ia,
(Gio~.)
-ville forre de Sue–
de, clans la provioce de l:;{:tllaod, pro che la mer Balti–
que; avec un cbnteau
&
un port fu r le bord fepteorrio–
nal de
Ja
riviere de Laga,
~
20
licues N . E . de Hel–
fingbCU"g ,
4
S.
E.
l!'l:;{dmfiad.
Lo>~g.
30. 18.
les
r6.
3f·
(D.
'J.)
LAHOR P
ROVINCE DE,
(Gior..)
nutrefois .royan–
me '
a
préfenr
p.rovioce de l'cmpire du grand mo¡:o l,
dans l'lndoullan . P line oomme quatrc 6cuves qui l'ar–
rofent;
favoir
l'
AcéCines,
le
Cophe~
,
I'Hydafpe, &
I'HypaGe-:
les voyageurs tnordernes leur out donué raot
de noms pM.ticuliers, qu'on oe peut plus les dí!cerner
les uos des autres. C'ell done alfe:r. de dice, que
ces
qoatre lleuves ont leurs fources dans les monragnes du
N ord ,
&
compoíenr J'lndu , ou
ils
fe
vo~;~t
reodre,
apres
a
voL< _pris le uom de
1'
b•d<
daus un long e.fpace
de pays .
L es quatre del\
~es
dont on vieot de parlcr, fertilifent
merveilleuíement la provioce de
Labor.
Le ris y crolt
en abondance, auffi·bien que le bk!
&
les fruits; le fu–
ere
lf
e(l
en particulier le mdlleur de l' [ndoutlan. C'elt
auffi de cene province que l'on tire le fcl de rocbe,
qu'on tran͡>Grte dans tout l'empire. On y fair des roiles
fin es-
des pieces de Soie de toutes les couleurs des ou–
.vrage's
<te
l¡roder-ie, des tapís pleios, des tapis
1
tleurs ,
&
de gr'Jifes étoffes de laine ,
.
En fin, quoique le pays de
Labor
~art plut~t
unr pro–
vince ou'uo royaume, c'ell une pro.,rnce de
1
lodoullan
fi confidérable, qu'on
h
dívife en
cinq.Jar~atJ
ou pro–
vínccs, daos lefquelles on compre trors ecos qu:uo rzc:
gouvernemeos, qui rendenr en t<?tal au g_rand, mogol
deu~
carolt,
33
lacks ,
&:
cinq m1llc
roupres d argern.
La roupie d'argeot ( car
il
y en .
a
d'or). vaur 38 fols
de France. Le lack vaut
100
mrlle roupres,
~
le caro!
lVaur ceot lacks
c'e!l-a-dire dix neuf míllions. il réfulto
de-13 , que l'ell)'pereur da M ogol re.tire de la proyiocc
de
Lahor
44 million,s
2.
79
mil
le
fOO
lrvrcs de norre mon–
noie.
(D .
J.)
LAOKR, (
G log.)
grande ville d'Afie dans
l'lndou–
lhn , capitale de la provioce de
m~me
nom . D'Herbe–
lot écrit
Lahawar
&
Labavt:r;
Thevenot écrir
L ahorJ.
C"étoir une rres-bet'te ville, quaod les roí
du Mogol
y
faifoieo t lcur rl!lideoce,& qu'ils ne lui avoienr pas encare
préféré D ehly
&
Agra . Elle
a
été ornéc dans ces
t~ms
B
de mofqul!es, de bains poblics '· de. ka1'11vaníeras, de
places, de tanquies, de palais, de Jardtns,
~
•
~e pa~o
dcs . L e' voyageurs nous
parle~!
,avs:c
adm~ran_on
d un
grand
e
hernia bordé d'arbres, qur s <'tendo.t depurs
Lah>r
jufqu'il
h
ville d' Agra,
c'elhl-dír~
l'e[pncc de
1
j'O
licue~,
fuivant Theveoot. Ce cours étort d autont plus magor–
lique' qu'il étoit pbnté d'arbres' doot les branches aurrr
grandes qu'épaiifes
s'élevoienr en
l¡crccaux ,
&
cou–
"ruieot toute la
ro~
te.
C'étoir un o uvra¡;e
d'
AlcJbar,
embelli encore par Con 6ls Géhan¡; uir:
L ohor
cfl daos
un pays abondant en tour, prh du fl euve Ravy, qoí fe
JC~te
daos J'Jodus.
a
7f
licues
o.
de Multan'
t GO
S.
de
D ehly,
&
r ro N . O . d'Agra .
L o,g.
fuivant le
P.
R ic–
cioli,
102
o
lat. ).2.
40·
( D .
J .)
L Ar,
adJ. (
T b ologie .
)
qui n'efl point engagl! daos'
les ordres eccléfiatliques:
«
mot puo!t
~tre
une cor–
ruprioo ou
uoc
abbréviotion du mot
la•'!'"'
&
cll prm–
cipalement en ufage par
mi
les moioes, qui pu le nom
de
fr~n
lai,
CI!Ceadent un homme pÍellX
&
OQO
lettré,
qui fe donoe
3
quelque mo oaflere pour fervir les reli–
gieu:r.
Voya.
F!lERE.
Le frcre
lai
porte un habít un peo dífft!rent de celui
des religieux; il n'a point de plaae au choeur,
'!'•
point
voi.x en chapitre; il n'etl ni dans les ordres ,
01
mtmc
fou vcnt toofuré,
&
ne
faít
YIJ'D
que de llabilíté
&.
d'o–
béilfaoce.
Frere
lai
fe prend auffi poor un religieus non le rrrl!,
qoí • foin do t.emporel
&.
de l'e:rtérieor dn coo'letll, do:
12
coifine, do jardio, de la portc,
&
e.
Ces freres
la
ir
foot les trois va:ox de religion.
D ans les mooaflcrn de relígíenfes, ourre les dame'
de cha!Or, íl y
a
des filies rec;ues po•H le fervice
du
couveot,
&
qu'on nomme
l""'"T
eonturfo~ .
L 'ioflitutioo des freres
lo>it
commen~a
daru
l'oo2~me
fittl e t
=
i
qni l'on c:lonnoir ce
'rre, étoíent de5 re–
ligicux trop
peu
lettrés pour pouvoit devenir
ele.:
es,
6c
qoi par ccue raifun fe do:llino'ent enrieremcnt
an ua a
'1
des mains, oo ao foin do temporcl
des
monaJleres; la
phlpart des la'rqoes dlns ce u:ms-la n'ayant aoCQru: tein–
ture des Lmres. De-J
vint
auli
qo'on appdla
riere
t.
'
cetJlt