LAD
guettes ou
co~uroies
de cuir grollier, qui n'a poiflt
l!tl!
préparf . lis les paffent
&
repaffel)t fur )es ciCles, &
.a
force de les rouler fur ces planees,
.de
les fecouer,
&
de les frotter aux feuil)es de cet arbu/le, leurs courroies
fe chargent de la glu odoriférante, a,.trachée fur les feuil–
les ; c'c(t une panie du fu.¡: nour;icier de l'arbrilfeau,
lequ~J
rranfude au· travers de
)a
tiffu,re de fes feuilles
comme uno
f~¡e~¡r
gralfe, dont l!!S go1,1ttes font h,¡ifao–
•·~
& aullj claires que la térébem
hil)e .L orfque les courroies du ratea\) fo.nt píen chargées de
cene grajífe, op les ratilTe avec un couteau,
&
l'on met
en pail) ce que l'on
en
détache, .c'dl·la
)e
ladami>>J ·.
Un hon¡me qui .travail le avec application en amalfe par
jour
~nviron
trois
livres deux o nces, quantité qu'on
ver¡qóit un écu de Fronc.e
a
Retit¡lO
4\1
tems 9ue M.
de Tournefort y voya.¡_eoi¡.
Cene
r~cult¡: , n'~(l
rude que paree
q~¡'il
faut
la faire
daos
le~
p lus grandes
qleur~,
&
)orfq~¡e
le tems e(l
calme; cela n'em¡><!che pas qu'il o'y
~it
quamité d'or–
dures
d~ns
le
lada11um
le
pl~¡s
pur, · paree que les vents
de~
!l}Ois précédens
Qnt
je¡té beaucqup <;le
pou.ffiere fur
les arbrilfeaux: mats pqur
.au~n¡enter
)e pqids
d~
cette
drogue, les Grccs la pétrilfent avec un (ablon
noir~tre, ferrugineux & tres-fit!, qui (e troqve fur les lieux ,
~omme
(j
)a
llat~¡re
avoit vol,llu leur
~pprendre ~
fophi·
ftiquer
)e~¡r marcb~ndifc.
11 eCl difficil¡: d¡: connultre la
' trorpp,erte
)orfq~e
le foblon e(t bien
m.~l~
avec la réfi–
pe;
~
ce n',!:ll qu'aprcs l'avoir
m~cl¡é lon~·tems
qu'on
fen~
le
ladan''"'
!=raquer fous la der¡r; i) y a 'néanmoius
un bon remC<je, ,c'e(\ de dilfoudre )e
lada,um,
&
le
tiltrer
¡
qr par !=e ¡noyen on
fépar~
tqnt ,ce qu'on
y
a
:ojouré, qui n'eCl pas peu de chofe, puifque, fur
deu~
livres de
/adavum
comtnun, oo en retjre ordinairemeut
Yin¡;t·qualte once• de Cable, &
~c¡u¡
¡tn
plus quatre
on~
ces de vraie ré li ne .
Les femmes grecques portent fouvent dans leurs mains
des bol!les
fai~es
d9
ladanr,m
fimple qu
d~
ladanum
an¡–
l;>ré pqur
)e~
fentjr.
,(D .
J.)
L ADA NUM
ou
LABD~NUM,
(
ftf.f!t.
mld. )
e(l une
gomme réline felon les auteurs de
)~
¡able des
m~dica
rnens , mife
a
la
t~te
de la Pharmacopée de París. On
doit choifir le
ladanm11
pur, tres-aromarique & qui s'a–
m ollilfe facilemenr par la chaleur . Le
Íadanum
en malfes
ou el}' paiÍ¡ doi¡
~¡re
préféré au
lada,mn
commun ou
en
torlii;
s:'d~
pqunanr ·¡;e¡te
derr¡i!!r~ efpe~e
qu'ol}
en¡-
ploie plus fréquemmel'lf ,
·
Le
l.•danum
eCl fort raremet)t en¡ployé d1t¡s les re–
medes magiClraux deflinés
a
l'ufage intérieu,.,
il
a ce–
pendaot les vertus génériques des baumes ou des réfi–
pes mall<!ll
arom~tiques.
Voy.:<.
BAVME
&
RÉSINE .
Quelques auteurs en ont
reco!l}mat}d~ l'~pplication
cxrériel)re CQt¡tre la foibleife d'eflo m:¡c , & daos le mal
des dents ; mais on compte pell ajourd' hui fur de parcii–
Jes applications .
~om-ellef
abfolun¡en¡
in\)tiles
?
Voyez
ToPtQUE .
On
flit entrer le
ladantlm
dan; les fumigations odo-
r~t¡tes.
V qy•z
FvMt GAT¡ o N.
·
11
entre aum daos le baume hyílérique' daos !'em–
pUrre
contra rupturam,
l'empli¡re Clomocal; &
fa ré–
tioe .féparée par le moyeq de l'efprit-de-yin daos la thé–
rilque !=élefle de la Pbarmacopée de PHis ,
l;es produits de fa difl illation qni
font
les memes que
ceux
pe
tome :¡utre ré fine odorqn¡e, ne foot poim d'u-
fas e .
f/qye~·
R ÉS!NE. (
h )
.
L l\
DE, (
Glog. anc.)
isle de
13
mer Egée, devant
M
ilet ,
fttr
la córe d'A lie . Hérodote , Thucydide &
Pallfilnios
m
parl ent ,
(D.
J.)
·
LADENBOURG, (
Gt!ox.) Ladenburgum,
perite
ville d'A llem>gne au palatioat du Rhin, entre
Heidel~
bern
~
IYl •nneim fur le Necker. Elle nppartient
a
l'é–
vc!ché
~e
W orms ,
~
ii l'éleé!eur Palatin.
J.,onl{·
27.
17.
lat.
49·
>,7,
(D .
J . )
LAD
IZ!
N. (
Gt!og.)
yille du royaume de Fo!ognc;
1
daos
1~
peute Rulfie
1
au f'alatinat de Braclow.
,
Lf\DO~ ,
f.
m . (
Hifl.
nat. Comm, )
c'~(l ai~(i
que
1 on qom me
!!')
R uffie un poiQon qui
reifemble beau–
c?up
a~ h~reng .
On le péche daos
le
lac ' pe ·.4adoga,
d
ou
!m Vtent le po m qu'il porte . Les
Rulfe~
le faleor
(}r
le metreot dans qes
paril~
de
la ml!1ñe
fa~on
· que
cela fa
pro
tique
P?""
les
h~rengs ;
& comme
il~
obfer,
yen,t
un
_car~me ngoureu ~
11¡
qes JeGnes tre ··auCleres
ti s·eq fau upe Íl
grande confpmmalion daos
le pays
que
1~
pCcl¡e ne fuffit pas
~
la provtlion que l'on a re,
collrS aux
1\ngtoi~
&
au1: H o llandois. '
·
l¡ADOGA , (
C{t!og. )
ville de l'empire Ruffien, fur
le bord m"éridiooal du lac du ml!me oom.
Lmg.
p :
4·
t.e.
6... (D.
J .)
·
LAD
LADOGl\,
I.4C,
(Giogr. )
~r1nd
lac de l'empire
Rulfien, entre la Carélie au J)a rd, J'lngrie &
la pro–
.vince de Novo)(rac;l au m idi .
11
fe
forme de quantité
de rivieres, & fe décharge daos J¡: golfe de Finlande,
par un canal qae l'on
nom1ne
la
N
uwa oula
Ni~,
fnr
Jeque! la ville de S.
Pétersbuur~
eCl
úru.ée.
ll
a en vi–
roo
t
6o
:wedles ou milies de
M
ofcovie en fa longueur
du .n.ord au fud, entre
69d
&
ftd
6o.
d, latit,
& eo–
:viron ros
1
Werlles
de largeur d'occident en orient., en–
_tre
41~.
39'.
&
fl.
z.o
de long.
Ce lac le plus grand
de l'Europe e/l
j:Xtr~meroent
fertile eu faumons & un
petir poiffo¡¡ gros cott)me le hareng, oommé le
Jadog,
<l'ou
le
be
a tir.é fuo nom.
(D.
J.)
'
l.,. ADON J.E, (
Gtogr, anc.)
riviere de Grece, au
P.éloponnef!! d:¡.ns
Arcadie. Ell!! -ayoit fa
fource daos
les marais de
la ville de Phén!!e, &
fe perdoit daos
l'Aipbée. Paufanias Yal)te la beal,)té de fes eaux fur rou–
res celles <;le la Grcce;
de-1~
vienr que les Mythologi–
f}es firel)t le
Ladon
pere de la nymphe Daphné & de
la ny:nphe Syrinx. ll étQit cou-vert de
m~gnifiques
ro–
[eanx, dont Pall fe ferYit pour fs f!Gte a fept [U"f1UX.
Ovide n'e/l point
d'accord avec lui·meme fur la natu–
.re
du cours eje ce
lj.euve; tant6t il emralne tour par fa
rapidité ,
Ladon rapax
;
tant6r
a
u ¡:ontraire,
i1
roule
tr~nquillemen¡
f\!5 eaux fl,lr le gravier,
4renpf*I, placi-
4us amnis .
11 y :¡.voit une autre riviere de ce nom dans la Béotie,
qu'on appella áepuis
lfmmu¡. (D.
J.)
LADRE,
polez
LEPRE, L ÉJ'Rl::VX
&
E'LÉPHAN–
TIASIS.
L
"- 1?
RE, (
Marlchal, )
fe dit d'uo cheval qui a plu–
fieurs perites taches naturellement dég:¡rnies de poil,
&
de cc¡uleur
)>~l,)ne
aurout des yeux ou au bout du ne7. .
Les n¡arq_ues de
ladr<
for¡t
des índices de la booté d'un
cheval . <..¿uoi qu'eo dife le vulgai.re, ¡:elui qui en a elt
r.~s-fen(jble
a
l'~peron '
Ces marques au reCle fe diClinguept fur quelque poi!
que ce foir
1
r¡¡.ais ph¡s difficilement (ur le )>Janc que fur
tout aurre .
· L ...DRE, (
Vm<r.)
fe dit d'un lievre qui habite aux
lieux mafécageux.
LADRQNE,
(Giog.)
viHe&comté
titu~
dansl'é–
véché de Trente,
Íllr
le lac d'ldro.
· LJEfiN
o!f
LEJiN, (
G~og. )
ville d'Allemagne de
la ba(fe SiléÍie, dans ¡a princtpau¡é de Jauer, fur la ri–
v
ier¡: de Bober •
LA
E P,
r.
· m. (
Comm.)
poids qui e/l en ufage
a
Breslau en Silélic, & qui fait 24 liv. du pays, c'e!l-a–
dire
20
livres du poids de H ambourg.
LJEPA,
(Giog. anc.)
ancienne ville d'Efpagne daos
la l3étiquc, au pays de< Turdepins, feIon Prolomée,
qui la furqorpme la
grand<
¡
cepet)c!am nous igtlorons le
lieu meme qui pourroit lui répondre.
(D.
J .
J
LAERTE, (
Qlog . anc.)
t.~ifT•
;
ville de
1:¡
C ilicie
rpontagnet¡fe , dans la Pamphilie
1
(elon P¡olomée,
lih.
V.
e, v.
C'étoir, felon
~trabon,
une place. forte, Íltuée fur
une colline, & ou on en¡reteuoit ut¡e
g~rnifo¡¡ .
(D.
J .)
LAE;S,
[. · m,
(
Cqmm<ra . )
efpece de moonoie de
compre dont on fe fert cjans quelques endroits des In–
des orientales, particuliereCQent 3 Amadabatl¡ . Un
lan
vaut
100000
roupies; cent
laes
forn un crou, & chaque
crou
va~t quatr~ ar~bs .
Voyez I)il1ipn11.
d~
C ommer–
c•.
(G)
· L4!;SZJN, (
Glog.)
peti¡e yille .de la Prulfc polo–
naife, de la dépendaoce du palatinat de Oulm .
· LAFFA,
f.
m . (
Hifl.
nat.
Bqt.)
arbre de l'lle de
Madag~fcar;
on en tire des .filamens
fembl~bles
a
dn
crin
q~
cjleva¡, dom les l¡abt¡ans font des hgoes pour
la
p~che.
LA
FRANQUAIN,
(Gio¡{.)
JV!ichelo_t,
da~s
fon
portnlan de la 1\ÍÍédlterranée, dtt
la franr¡tl<ne;
e
efi un
mol)illage de Fraqce fur la c6te de Rouffjllon, ou une
anfe de Cable daos Jaquelle on pellt mouiller . avec des
galeres;
m
ai~le vent d'eCl-nord-ell y doone a plein , &
il ne
fuut
p.ass'y laiífer furprendre. Concluons de-lii que
ces forres de rr¡ouil)ages ne font baos qqe dans une né–
ceffité
pre(fiot~
&
dan~
la faifon favorable.
(D.
J .
)
L AGA,
[.
m . forre de feve rouge
11¡
noire qui crolt
en
diverfe~
conrrées des lndes orientales,
&
qui fert en
quelques endroits de pqids pour l'or & l'argent. Les Me–
lais J'appellent
condrHt .
LA~l\N,
r.
m . (
Droit marit. )
terme ancien & hors
d'ufage; .
p
défignoit
1~
droit
qu~
plulieurs . nations ;'ar–
rogeoienl aurrefois fur les l)orr¡tl]CS, les vatlTeaux & les
marchaqdife1 qui avoient
f~it
naufrnge, & dont
la mer
jettoit les perfonnes ou les ¡fébris fur la cóte.
S'il en faut croire
quelqu~s
hilloriens, les peuples ha–
bitaos du
comt~
de Ponthieu ne fe faifoient poinr de fcru-
.
pule,