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LAC

LACHES,

(

Ornith.) Voya:.

HARI!NG ADI!S .

LA C H E' S

1S,

(f.

(

Myth.

)

Lach<}i1

en ladn comme

en grec, une des trois parques. C'dl, felon

H~liodc,

L4<hlji1

qui tient la querioaille; c'etl Clotho qui file lcJ

commencemens de la vie

¡

&

c'etl A tropos qui tiect en

mitl

les farols cifeoux pottT couper le

61

de nos jours.

Cependant les Poere< confondent fans ditliculcé ces fon–

éHons,

&

font qoelquefois filer

La<hiji1,

commc a fait

Juvenal,

/i6. l .

fat.

v .

2

7.

en difanr,

dum fl•p•r

•fl

Lachefis

r¡llod torr¡ueat,

péndanr que

La<hiji1

a encare

de quoi 6kr, pour dire pendam que nous vivons enca–

re .

Lach/ft1

etlun mot grec, quifignitiefort, de

, ..

,.X"''"•

.fortior,

je tire au fort. Le fylteme des Poeces fur les

parques etl un des plus

ingémeu~

&

des plus féconds en

bello< images;

il

leur a fonrni mille penfées brillantes ou

philofophiques, qu'oo ne peuc fe laffer ele tire dans leurs

écrirs .

f/o1n

PARQUES .

(D.

J.)

• LA CHE TE', fubtl, f.

(Mora/e.) Voy.::.

LA

CHE.

LAGHRYMAL

(LE),

adj,

(Ana<.)

fe dit de plu–

lieurs parcies relatives

~ux l~rmes.

//ova.

LAR

M ES.

La

glande

lacry 111ale,

la glal]de innomioée des anciei)S

&

de

Wartbon- elt one petire glande, oblongue, fituée au·def–

fus de l'reil pres du petit angle. Elle ctl congl

0

m¡!rée,

divifée en plufieurs lot>ules, entre lefque)s il

y

;1

de la

grailfe. N leolas, fils de Srenon, e(l le premier qui ait

découvert ces conduits eq prffence de

8orrichio~,

le

1 1

de Novembre

1661.

lis oailfent des iotcrvalles

de~

lo–

bules,

&

s'ouvreot par des orífices

propr~s

dans la par–

tie coocave de la paupiere

fup~rieure,

beaucoup pfus po–

flérieurcment que les cils ,

11

y

en

:r

dans le bamf de–

tJuis

fix

jufqu'a done; ils font a(fe?. gr:mds pour qu'on

y

puifle intr@dulre un brin de

~ergerte;

m:¡is daos l'hom–

me ils font

fi

obfcurs, q11e Morgagoi

&

Haller ne les

ont

Jam~is

vi1"S,

&e. Commmi.

Bóerh.

Voyn.

OE

i

L.

JI

y

~

allffi prcs du gr:rod

ang~e

de

l'reil, une petire

éminence' appellée

<aroncule (ach?male.

f/oyez

e

J\ –

R

ONC U f.E ,

fl

y

a du

m~

me ciSté un petit os, qui etl' du nombre

de ceux de la m1choire fi1périeare,

&

qui elt quelque–

fois oommé

01 laehfymal;

mair

plus ordinairement

01

m¡–

gui1. f/vy<Z

J}NGUIS ,

Les poipts

laehrxmaux

follt d'eu:r p·etites onverturcs

au graod angle de l'ceil; ce font des tuyaux membra–

neux alf<!'z. ouverts, formés daos la fubtlance du mufcle

orbiculaire

&

dans l'extrémité des paupieres; le fupé rieur

defcend un peu en fe courbant; felol] l\llooro, l'inférieur

etl plus tronfverfe. lis marchent fous la peau

&

le mufcle

orbtculaire au fac n

afa!,

auquel ils s'inferent fous l'ex–

trémité

fup~rieu~e,

n.oo

p•r un co!lduit

commu~,

COfr!·

11te le veule\u Branc

ht, A

nel, Wmslo'w

&

Pen¡, mars

par deu:r ditféreos cooduirs, daos lefquels p:¡(fe une hu–

meur aqueufe, faline

&

trªnfp:trente, qui etl féparée du

fung par

13

glande

laehryma(e.

Enfi1ite cene humeur etl

porrée par les conduirs

lach•J ma•x

dans une perite po–

che, appellée

fac la<hrymal,

Citué

ii

la portie fupérieure

du can11l nafa! .

11 ell

placé

CIJ

arriere,

&

en pijrtie en–

dedans du

i~ndon

d6 l'orbiculaire ; fa figure efl pref<¡ue

ovale, fon diametre

~n

a(fez grand,

&

va un peu en de–

fceodant , Bianehi etl le feul qui ait vil des glandes dans

ce fac.

11

a été fort connu de

M orga~

ni ; c'etl pour–

quoi

il

~n

furprenant qu'il l'ait oublié . t1aller ,

Comm<11t .

Boerh,

Ce

fac elt fuivi d'un cu¡1duü qu'on appellc auffi

eond11it /a<hrymal,

&

qui defcend par le canal nafa! dans

le nez, od if va fe décllarger immédiatetTtent au-delfous

de l'os fpongieux inférieur, ou cornet inférieur du ne1..

Voyez

N

t:

z ,

On voit par-li ponrquoi le nez dégoutte

quand on pleure .

L'hllmeur qui fépare

la

glande

ln<hry111ale

fert

a

hu–

meéler

&

ii

lubritier le globe de l'reil, afio

d'emp~cher

qu'il ne frotte rudement . Lorfque cene humeur en fé–

parée en grande

quanrit~ ,

en Corte qu'elle s'épaoche au–

delñ des paupl<res, oq la nomme

larm<1 .

LACHRYMATOIRE, fublt, m.

( An#r¡, rom. )les

/,uhrrmtr~oire1

étoieut des phioles de terre qu de verre,

dans · lefquellcs on a cru qu'op recevoit les !armes ré–

pandue poUT q\lelqu'un

3

fa mort; mais la feu le figu–

re de ces phiolcs qu'oo eQferrnoit dans les 1ombeaux, an–

nonce qu'on ne

pot~voit

point s'en fervir pour recueit–

lir les !armes ,

&

qu'elles éto'ent faites pour

y

meure

les baume ou onguens liquides, donr on arrofo tt les of–

femeos brólé .

11

efl

m~me

vraiúemblable que tom ce

qu'on appelle improprement

l«<br •m-atoire

dans les cabi–

ners des curiett

x,

doit o!rre rapporté

ii

cene efpece de

phioles , uniquement deflinées

i

ces forres de

bao

mes .

(D. '] . )

L

CHTER,

f.

m. (

,1inlral . )

mefure fuivant la–

c¡uelle on compte en

llemagne la profoudeur des puirs

des mines ,

<lU

les dimenfions des galeries; elk répood :\

LAC

135

une bralfe. Cene mefitre fe' divife en So pouces,

&

fait

trois aulnes

&

demie de Mifnie, c'ell-:1-dire enviran fept

piés; ceeendanr elle n'e!l poinr par-rom la méme . (-)

I,.AG!t\DES,

Laciad,, , (Giugr.

aM.)

lieu munici–

pal de Grece daos

1'

Aui4ue, de la tribu GEnéide.

11

y

avoit dans cet endroit un temple du hé ros L>cius, qui

avoit donné le nom au peuple qui l'habirvit . Ce licu

étoitla patrie des Jeux plus grands capirsines de la Gre–

ce, M iltiades

&

fon fils Giman; Cornelius N epos

&

Plurorque oot écrtt. leurs vies; elles font faites pour éle–

ver l'ame

&

pour l'annoblir.

(D.'] . )

Lt\CINIE, adj,

(Gramm. Bot, )

il

fe dit des fcuil–

les. Une feuille

la<inil<

cfl celle qui efl comme déchi–

rée, déchiquerée, découpée en pluiTeors autres fcuilles

étroites

&

lonones. La feu ille dn feoouil c!l

la<mil< .

f/oy~z.

1'

artit!/'

f'E.NOl11L.

LACIN!EN'NE, adj. f<m.

Laci1úa, ( Littlr . )

fur–

nom que l'on donnoit

ii

J

unon, tiré du rromomoite

Lacinium,

ou elle avoit tln

temple refpeélable par fa

fainreré, dit Tite- Live,

&

célebre par les richcs pré fens

dont il étoir orné. Clcéron ne parle

guer~

férieufemem

daos le récit qu'il

foí~,

qu' Aonibal eur grande envíe de

valer de ce temple une colonne qui étoit route d'or

maffif; mais qu'il eo fut détourné psr un

fongc, 01i

Junon l'avertit de n'en rien faire, s'il vouloit conferver

le bon reil qui lui relloit encare.

Vuyez

L.<CI><I v M.

(D.

?f. )

LIICIN!UM

PRoMONTORIV M,

(

Glogr.

""'·)cap

1:.1-

cinien; promontoire d'ltalie dans la grande Grece, ao

pays des Brutiens, au midi

&

~

environ dix..nenf milies

de la vil le de Crorone; c'etl ou comn¡ence le golfe de

'Taren

te,

terminé de l'autre cOté p!r le c•p Salentin.

SeIon Pompon1us M éla, il

l

avoit un magnifique !Cm–

pie de Junon L acinicnne, chorgé de riches otfrandes.

Tite-Live ,

/iv .

XLII. chap . xxviij.

rappor¡e que

Fui~

VÍLlS Flaccus fut puní par une mort

fun~tlc

&

honreufe

pour avoir ofé le piller. On appelle ;mjourd')lui ce p'ro–

montoire,

capa áeJ/e

~.ofonnc,

le

cap des

co/o1J'i1U ,

a

caufe

de quelques colonnes fort halles qui

y

font re!lées , foit

du temple de junon Lacinientte , foit d'un aurre temple

de ce lieu qui étoir dtdié

il

la forrune équetlrc.

(D .] . )

Li\ C IS, fut¡tl. m•;c.

(Are. M lchan.)

ouvroge :\re–

feau faic de til de lio, ou de foic, ou de cotan, ou

Q'amres tnatieres qu'on peut cntrelaccr .

LACIS , (

1/natom.)

1/oye:::.

PLEX US.

L ACKMUS,

f.

m.

/,u ea mu}i<a ,

(

Art1 .)

nom que

les Allemands donnent

il

u¡te couleur bleuc, fcmblable

a

celle qu'oo tire du ¡ournefol. Elle vieot d' Hollande

&

de Flandrcs . G'c1l un mélange compofé de chaull

vive, de verd-de·gris, d'un peu de fel ammoniac,

&

du fue du fruit de myrtille épai ffi par la coéfion , Qúand

¡:e

mélange a été féché, on le met en pstlilles ou en

tablettes quarrt!es. Les Peintres en font uCage ,

&

l'on

en

m~

le dans la chaux dont on fe ferr pour blanchir les

plafonds

&

l'intérieor des maifons ; cela donne un coup

d'ooil

bleu~ rre

an blanc ,. ce qui le rend plus beau . ( -

)

L/10

L U NJE,

(Hi/1 .

wat.) Voy.-:.

LAtT

ne LuN'é .

LACOBRIGA,'

(Giogr. ar.<. )

nom

!e dcu~ anci~n­

nes vjlles d'Efpagoe dans la Luriranie, dour \' une éroit

dons le pronwnrolre facré.

L agobri<a

en enca re le nom

d'uoe ville de I' Efpogne T arragonolfe, au pays des Vac–

céeos. Fetlus dit que ce nom etl cqm pofé de

ltr<f'

&

de

briga. B rig"

fignifie un

pMt ,

&

ce mo1 n'eotre dans

1es mors

geogr~phlques ,

que pour exprimer des licur otl

il

y

avoit un ponr; les Anglois onr pris- de

13

leur mot

bridg< ,

un

po11t,

mot qui enrrc dans

la

col)lpoiltion d.e

plu1ieurs nom propres

géographlque~

de leurs pays , fott

au cotnmeucctnent..., foh 3 la fin de

ces

mors, comme

Cambridge

1

Tumbridge , Bridgcnorth, BridgewJter ;

&

comme ces lieux font

rou~

au

pa!T~t;e

de quelque rivte·

re, il

a

fal~u

y pofer des ponts .

( D .]. )

Lt\GONTCON, f. m. (

L ittlrat.)

le

lacowir¡ru

étoit

l'éru ve feche daos les pllcnre greques ,

&

l'étuve voL1-

¡ée pour faire fuer, ou

le bain de vapeur ponoit che?.

les Latlos le nom di!

trpi:i<Jrium.

Ces deut éruves écoienr

jointes enfen1ble , leur planchcr étoit oreux

&

fufpcndu

r.our rece,·otr

13

chaleur

de

l'hypocauCl

. c'ell -il ·dire

d'un grand f,mrneau

ma~onné

au-de(('ous. O n avo' t foin

de remplir ce fou rneau de bais ,

ou

d

1

autres

m:uicrcs com–

butlibles , .;om l'ardeur Ce communiquoit aux deux étu–

ves,

il

la fa ,•eur du vuide qu'o n lailfoit fous leuts plan·

chers .

·L'idée d'entrerenir la

floté

par la fueur de ces Cortes

d'étu,·es,

ttoit

de Pinvenlion de; L3cc!démone, comme

le

mot

lnco..icon

le témoigoe;

&

M attial le confirme

daos les vers fuivans