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LAC

premier qui tes

~ít

vl1es daos l'homme en

If37·

High–

mor

&

Fotius en

'739·

Vestingius tes a fouvent vues

daos t'homme,

&

il

en a donné la figure. Ce11e que Du–

verney a inférée dans te vol.

l.

des · aéles de Peters–

bourg, dl la mei11eure de toutes. Ces veines, du tems

de Barthotin, onr été te11emcnt coofondues avec les vaif·

feaux tymphatiques, que les

UliS

ont dit qu'e11es fe jet–

toient dans le foie, d'autres dans la matrice, d'autres

en

6

n daos différcntes parties .

Ces vairreaux om des tuniques

ti

minces, qu'ils fom

invilibles, cxcepté

lorfqu'ils fans remplis de chyte ou

de lymphe . lis viennent de tous les endroirs des

inte–

tlins

gr~les'

&

a

mefure qu'ils s'avancent de-la vers

les glandes d11 mefentere, ils

s'unillent

&

forment de

plus 'grorres branches, appe11ées .,.;.,

fatUa

du

pre–

mi<r g<nr<.

Les orífices par lefquels ces vairrcaux s'ou–

vrent daos la caviré des imefiins, d'ou

its

re<;oiveot le

ehyle, fom

fi

petits qu'il efi impoffibte de les apperce–

voir avec le mei11eur microfcope.

11

étoit nécetraire

qu'ils furparrarreot en petitetre les plus petites arteres,

;¡fin qu'il n'y entrat rien quL pl1t arréter la oircqlation

du

fan~.

Cette eurémité des

vein<J lalUeJ

communique avcc

les arteres capillaires des intellins,

&

les

v <inu lalU<i

re<;oi1·~nt

par ce moyen une lymphe qui détrempe te

ehyte, en facilite le cours, les tiennent nettes

etles.mB–

mes,

&

auffi les glandes, de peur que le ch

yte venan

t

i

s'y

arr~ter

quand on jeune, ne les en1barrarre

&

ne

les boucho..

·

Les

v<inn lallln

par leur autre eurémité, déchar–

gent le chyle daos les ccllules vefficulaires des glandes

répandues pa. tour

le

méfemcre.

De

ces gl•ndes vien–

nent d'autres

veinn lalUsJ

plus

grolf~s,

qui portent le

eh

y

le immédiatcment dans te rcfer-voir de Pecquet ;

&

ces dernieres font appellées

VÚt>eJ

lallle~

focondairu.

Les

veiwu lalllu

ont de difiance en dilboce des val–

' 'ules qui empéchent le chyle de rerourner daos tes in–

tefiios.

voyez

VALVULE.

Oo dome encare

li

les ¡¡ros lnteflins oot des

veiner

laélleJ

ou non. L

1

impoffib1lité de ditféquer des corps

humains comme

il

faudroit pour une telle recherohe, ne

permet pas de l'allurer ou de le nier . Les matieres con–

tenues daos les gros intenins no fonr pa propres

a

four–

vir beatrcoup de chJ!Ie; de forte que s'tls ont des

vei–

""

lallln,

ils ne fauroient vrairremblablemeot en avoir

<¡Ue tres-peu.

11

en COO(\aot qu'on )es

3

ObfervéeS daos

plulieurs anlrnau•. Winslow

Bohne, Folius, War–

cher, Highmor les ont vues daos l'hom¡ne. Santorioi,

Leprotti, Drelincourt , Bruoner, prétcndent qu' il o'y

cm

a

point daos les gros imenins; mais, comme t'ob–

fcrve

tres-judicieufement

M .

Haller,

les cooclulions

végatives

doiv~ot

<5tre foute.nues

pa~

beaucoup d'expé–

f iences.

Dans les animaux,

ti

on les ou\'re, up tems raifon–

nablc 3pres qu'its ont pris de la oourriture, com(l\e au

bout de deux ou trois hcures, on apper<;oit

les

v<ine~

lallle~

blanches

&

trils-gonflées;

&

li

on tes bterre, te

chyle en fort abondamment . Mais

li

oo les examine

lorfque l'efiomac de !'animal a été quelque terns vuide,

elles paroirrent comme des vaitreaux lymphatiques, étaot

'Vifibles

il

la V·érité, maís

pJ~iues

d'ut\e ltqueur ttanfpa–

renre.

L e chyte cootenu dans les

v-.inu lallln

,

montre

<!!U'elles communiquent avec

la cavité des

imertíns .

Mais on n'a pas encare découvcct comment leurs orí–

fices font difpofés pour le reccvoir,

&

Qn ne connott

2ucun moyen

d'injeél:er les

veintJ Jaéllu

par

h

~a·vitl

Ju

int<.flim.

Ainli lcur entréc daos ce canal en

~roba­

blement oblique, puifque ni

l'air, ni les

tiqueur~

o'y

peuvent pénétrer de.-lil ;·

&

comme

~~~

v<incJ lallleJ

ne

:re~oivem

ríen que )1_endant la vie de

l'aoirnat, il y a

l ieu de croire

qu~

c'e!l le

mouv~ment

péri(\altique des

intefiins qui les met en état de recevoir le eh

y

te. Ce

qui pem s'exécutcr par le moyen des

libres

~irculaircs

&

longitudinales des imertios, qui appliq.uent fans ce(fe

lcurs tuniques internes contre ce qu'ils contien.nent;

Ct"\

eonféquence de quoi le chyle efi féparé de la matiere

e~crémentiticlte,

&

fe trouve·

forc~

d'en.trer par les orí–

fices des

vei<teJ lalllu .

LA

e

T E'E'

V

OlE' (

/lflrop.).

en la meme chofe

que GALAXIE; on l'appelle aum

vo.i< d<

~ail:.

mais de

c:;es Irois dénominations celle de

'1/V'

l~ll,le

efl ¡.tl!S en

ufage,

m~me

parmi les Artronomes ,

Voy<:t,.

.'areifl<

GALAXI!: .

LACTODORU M, (

Glog. anc.. )

Qll plut().r LA.–

CTORODlJM,

~ocien

lieu de la grande-Breragne.,

qlli

fe trouvoit,

felon l'It;nérairc d' Antonio, entre Bcn–

oavenna

&

Ma¡;ioviqtum . M . Gale rcnd,_

(!cnnav~nna

T•mr IX,

LAC

I

39

par Weedoh,

&

M agiovimum par Dunrtate.

11

croit

que

Lallorodum e(\

Stony-n readfort, un gué fur le che–

mio pavé.

11

aíme mieux Jire

Lallorodrtm

que

Lallo–

dorum

,

paree qu'en

langue brctone,

lerh

fignifie une–

pierre,

&

rhyd,

un

}!rtt.

(D.

J.)

LA C TU R C

1

E, (

Littlr.)

&

ptr d'autres LA–

CTUCINE

ou

LACTICINIE , déerrc des Romains,

qui amolliffoit les blés en lait, aprcs que Flore en avoit

pris foin lorfqu'ils étoient en

fleurs. Varron donnoit

cette charge au dieu

Lallan~ ,

&

felon

les

PP.

Béné–

diélins au dieu

L mflurm.

Tous ces mots qui

renfer–

ment la

m~me

idée, faifoient grand plai lir aux

poetc~

géorgiques,

&

nc pouvoient qu'annoblir leurs écrits;

OOIIS

n'avons plus ces m emes a"antages.

(D.

J.)

LA C

U

N E S,

lacun"',

chez tes

/lnntumifl.s ,

font

certains conduits excrétoires daos les parties namrelles

de la

femme.

Voy<z

/eJ Plancb. anatomiruer

&

leur

ex~lication

.

Entre les libres charnues des ureter<!S

&

la membra–

ne du vagin , on trouve un corps btanch!tre

&

glan–

duleux, d'cnviroo un doigt d'épais, qui s'étcnd autour

du aol de la veffie,

&

qui a un grand nombre de con–

duits excrétoires, que de Graaf appelle

lacuot.s;

lefquels

fe terminen!

:1

la partie inférieure de l'orifice de la ma–

tricc da chaque cOté par un petit trou plus vifible que

tous tes autres qui répondent par deux petits

tuyaux

:1

ce corps folliauleux,

&

y

apportent une humeur vif–

queufe qui fe

m~le

avec la femence áu mile.

Voy<z

G t:NÉRAT ION, CONCEPT!ON, SEMENCE,

&c.

LACUNE

(

lmprinuri< . )

e"

mot s'entend daos

la

p11tique de i'rmprimerie, d'un vuide ou interruption de

difcours que l'on imite dans

1'

irpprellJon

lorfqu'il s'en

trouve daos un maouícrit, que

1

on na pas ¡ugé

il.

pro–

pos ou que t'on n'a pu remplir; arrez ordinairement on

repréfente ce défaut d'un manufcrit,

:1

l'impreffioo , par

des lignes de points.

LACYDON, (

Glor:. nn<.

)

A..,úJ..

c'efi proprc–

ment te nom du porr de MarCeille. La vilte

&

le port

avoient teurs noms parricoliers, comme Athenes.

(D.

J.)

LADA

f.

m. (

Hifl. mod.)

du faxon

ladian,

tigni–

fie auffi

u~e

pt4r,.ation canonif¡ru

ou maniere de fe laver

d'une acoufution

on faifant entendre erais témoins pour

f.1 décbargo.

J?a~s

les lois du roi Erhelred, il en fou–

vent fait mentton de

lada fim pl<x, errplo:

&

plma

.

La

prcmiere étoit apparcmmon¡ colle ou l'accufé

fe ¡urti-

6oit par

Con

feul ferment; la feconde celle ou i.l pro–

duill>it trois témoins, ou comme oo tes nommott alors

oonj11ralo~1111,

&

pout-étr<: étoit-il du nombre.

Quan~

:l

la troitiemc efpcce, on

t~nore

quel nombre de témoms

éroir préciftment roquis pOl\r remplir la formalité nom–

mée

Jada

fJI""' ,

LADAC

ou

LADNEA, (

Glog,)

royaume d'Alie

daos le grand Thibet, dont

il

fait partie: il cll par les

3fd

de latitude fepJemrionale,

&

au nord des deíerts

traverfés par

le chemin de Cachemire al\ Tangut .

(D. '].)

LADANUM,

f.

m.

(Hifl. nae. d<J drog . exot.)

en

<:i

rec

)l,aJ'.,¡,ror

>."t~~~..,.,,

en arabe

laden

,

fue gtuant ou

fubfiance

rétine~íe

qui traofude des feuilles du cifie la–

danifere, que nous appellons

/<de. f/oy<z

LEDE .

On trouvc daos les boutlq11es deux forres de

lada-

11Um

J'nne

Cll

grandes marres

rrio1tcS,

qui approchent

de 1,;

conlirlenc~

d'emplil.tre ou · d'extrait, gluanres lorf–

qu' on les manie avec les doigts '· d'une odeur agréa–

ble

&

d'un roux noir!tre; elles font envetoppées daos

des veffies ou dans des peaux; c'cfi ce qu'on nomme

communément

ladanum

en marre.

L'aut(C forte en en pains entortillés

&

routés' fecs'

durs

ftagi1es

s'arnotlil('ant cepeodant

i

la chaleur du

fcu

' de

coul~ur

naire, d'uoe odeur foible,

&

m~lés

d'u~~

qu_anti'Ié prodigieufe d'on petit f.1ble noir; c'ell

t'cfpece la plus commune, on l'appe11e

lad~'!-um

iH tor–

eiJ .

Nops les recevons

~ames

les deux de 1 tS[e de Con–

die,

&

d_es amres isles de 1'Archipel. On le rccu7ilte

auffi dans

t'isl~

de Chypre du cóté de Boffa, qm c!l

l'ancienne Pophos .

Les ancicns. grecs ont connu c.omme

tlous.

cette ré–

linc graífe,

&

)¡1

maniere de la recueillir; dll tems de

D,ioícoride,

&

m~me

dll tems d'Hérodotc, on n'anuf–

COi~ p~s

feulcment le.

ladanmn

avec des. cardes, on dé•

ucnoit eocore

foi~ ne

ufem

ent

cdui q,ui s'étoit pris

~

la

barbe

c5(

au< cuirrd

d.es

c;hev.res.,

lorfqu'elles avoient

br

omé

le cirte.

L.es

G.recs modernes

ot~

pour fairc cettc récolte urt

inf

lrum

ent

parriculi~r,. qu~ls.

nommeot

.,.,r''',

&

dont

M·. de Tourne(ort a dnnné la figure d•ns fon voyage

du Levant.

C~t

inrtrumont elt

í~mblable

:1 ·

un rateaa

qui n'a point de dents; ils

y

~rt"'ch.ent pl.uíi.e~m tan~

S

:1.

guettes