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LAC

Mill<t~da

efl Jomi11o

;l

~tune

Hunc properate,

puelf.~>,

Q11Jm

primUm

NOJrrti

faél,J

lacerna

manu.

Mais fur la fin de la république, la mode s'cn éta.–

blit

a

la ville eomme

¡

l'armée;

&

cene mode dura pour

les grands jufqu'aux regnes de Gratien, de Valentinien

&

de Théodofe, qui défendirent aux

fénateurs d'en

porter en ville.

Les

femmes s'eo fervoient méme le

foir,

&

daos eertains rende?.-vous de galamcrie,

la

cla–

r a

laurna

d'Horace,

faty r .

1711.

liv.

11.

v.

48,

c'ell–

a ·dire le mantean

tranfparent, V3U! tOU! alll"ant pour la

lec;:on du texre, que la

~/ara

l11urna,

la lampe allumée

de L"mbin.

Il

y

avoit des

lacerHu

a

tnut prix . Martial p3rle

de que ques-uncs qu'on acheroit jufqu-:1 dix m ille fener–

ces. En fin

li vous étes curicux d'épuifer vus recher–

c hes fur ce fujet,

''"J"~;

les auteurs

de

re

1/~fliari,í

Ro–

manorum,

&

Saumaifc d:;.ns fes notes fur Spartien

&

fur L ampridius.

( D .

J.)

LACERT,

dracu>Jc,fm ,

f.

m . (

H ifl.

'"''·

Lytho–

log.)

poilfon de rner aioli nommé paree qu'il rdlemble

en quelque fac;:on

a

.un léfard .

Sa

longueur ell d'uo pié;

il a le mufeau poimu, la téte grande, large, applatie,

&

la bouche petite.

1\

u líeu d'une fente :\ l'endroit des

ouies , il y a au-delfous de la tt":te deux

trou~

qui

y

fup–

pléent , un de chaque c6té. Les y•ux font au ffi placés

for la face fupérieure de la

t~te ;

les nageoires font en

partie de coulour d'or,

&

en partie de eouleur d'argent;

celles qui fe trouvent :m-delfous des nageoires voilines

des ouies, ont plus de longueur,

&

font placées

fort

pres de la bouche. Le dos a deux nageoire :

la prc–

miere ell forl petite,

&

de couleur d'or, avec des trait;

de couleur d'argent :

la

feconde efl rrcs-longtte ,

&

rcr–

minée par cinq pointes;

il

fe trouve au-delii de l'anus

une nageoire dorée dans toute fon creodue, excepté le

bord qui ell ooir; le corps a peu de diametre; la queue

a

une oageoire tr es-longue'

&

naire rur

le bord; la

c ouleur du dos efl d'un jaune verd3tre; les cótés om

d e perites raches argemées

&

bleu3tres; le vemre ell

blanc, large , plat,

&

revt'tu feulement d'une pea1.1 dé–

Jiée; la chair du

laurt

a bC<J.ueoup de rapport

a

od ie

du gouion.

On vo

ir des

lacuss

il

Gene

&

3 Rome .

17oya.

RQDd.

Hi.ft.

du poiffons,

liv.

X. Voyez

Po

1 S·

SON.

LACET, f. m. (

Art. mlcan.)

petit cardan ferré par

les deux bouts' qui fert

a

quelques vétem.:ris des fem–

mes ou des enfans,

&

a

d'autres ufages;

il

y

a des

lac,ts

roods' des

lacets

rlars' & des

lacees

de fil & de foie.

Des lacets de fi

.

On fait avec le til denx fortcs de

lautr,

les uns de fil de plain,

&

les autres de til d'é•

toupes; le fil de plain qui proviem du chanv re, qui porte

le chénevi,

&

que néanrnoins on no m me

m

á{,,

paree

que c'eO le chanvre le plus fort, fert

a

la fabrique des

meilleurs

lauts

,

&

ne s'emploie jamais qu'en hlanc ,

paree que ces

lacets

étant plus fins

&

plu chers, le dé–

bir ne s'en fuit qu'aux gens aifés; le fil d'étoupes qui efl

fait des matieres grofficres qui rcllellt apres que le frot–

teur a tiré la metlleure fil alfe , tant dn chanvre fernellt:

que du male s'emploie pour la iabrique des

lacets

d'é–

toupes que l'on teim de différentes couleurs, paree que

les gens de la campagne donnent volomiers dans tout

ce qui efl apparent; mais la vraie raifon efl que la r<in–

t ure altere beaucoup moins le fil d'é toupes que le blan·

chilfage qui en abrege coofidé rablement

la dt1rée. On

fuit cependant blanchir la lixierne partie du til d'étoupcs,

pour faire u n mél:mge de couleurs done il fera parlé ci–

apres; on teinr tout le refle, mais la moinqrc panie en

rouge avec le bois de Brelil & l'alun, & le furpl"s en

bleu avec le bois d'lnde

&

le verd de gris.

D rt routt.

L e fil étant blanchi on 16 dcvide en bo–

d ines fur un rouet ordinaire, tcl qu' on le voit

a

la

Plan–

che l. fig.

r . Ce rouet

A

en compofé d'une roue

B,

de

dcnx momans

e

qut la fomienneur'

d'un~

piecc de bois

D

qui rerc d'empatcment

a

toute la machine,

&

de quatrc

m orceaux de bois qui fervem de pié pour

~lcver

cene

piece de bois , au bout de laquelle il y a une efpece de

coffi-e

E

daus lequel o n mee la bobineFfur lnquelle on

doit devider le fil. Cene bobine tourr:ie fur fon axe, par

le rnoyen d'une broche de fer

G,

qui parcourt toute la

longueur du cotfre; cene broche traverfe les deux bout s

du coffre .

Voya:.

la bobine

fépa,ré~

de cene broche ,

Planche lll.

pg.

1.

Cene bobine tourne fur clle-menw

par le m oyen d'une petite poulie qui ell

ti

xée fur elle,

&

la

carde de boyau paífam fur cette ponlie, la fait

tourner avec

h

broche . A deux

pié~

de difiance fe erouve

un devidoir

H

fur lequel le fil qu'on doit devider doit

~tre

mi;. Ce qu i étao t difpofé conww ou le voit

a

la

T•nrc JX.

LAC

Plan~~e

l . fig .

1 .

on commence par tirer de la main

droile le fil du devidoir , lequel é1am parvenu au rouet,

on l'ottache fur la bobtrn: , l'ouvrier touroc de la mait1

ganche la roue qni par fon mouvemem fait rourner la

broche,

&

de la droire il tiene toujours le fil qu'il di–

rige

&

emo(!e lilf la bobine ,

E>

u tri .

.{,.e fil étatll dc•·icjé fur plulicurs bobines, on

les mct fur un tri,

Planche

1,

fig.

:t. qui ell au bss du

métier

3

lacets

.

Ce tri

A

dl

compofé de quatre petit<s

<!olonnes

B B B

lJ

rangées en ligne droite,

&

enela

v

ées

fur le marchc.-pié du rnétier

a

lacets;

elles font arrétées

dans le

ham

par une pctite travcrfe qui les embraae

&

leur fert de

chnpitc~u .

Ces colonue

font hautes d'nn

pié

&

demi,

&

éloignécs d'un demi·pié l'une de l'au–

tre;

elles font

perc~es

fur leur

h~<Heur, ~

di!lance

é~ale

de qu:ure pouces. On palfe dans ces

trons des petites

broches de fer dons

lefquelle' on fait palfcr des bobi.

nes,

&

o n en mee entre le

colonnes le uombre dont

on a befoin, ce qui nc va qu':\ trois ou quarre.

P'oye:r:.

Plmtchc

l.

fig,

>. .

[)u

mltier

J

lnut, Plat:chc

l .

fif!;·

il

~ll compof~

de deax colonne

AA

d'un demi-pié d'c!quarilf.tge, hsu–

les de trois piés chacunc. E lle

font fou tenucs par dcux

petites pieccs de bois

B B,

longucs de deu:>¡ piés, qui

font couchées,

&

dans lefquolles font enclavées le deux

colon nes : elles f<lllt éloignt'es l'une de l'autre de erais

piés,

&

arr~tées

daos le bas por dcux p)!lllChes

e

C ,

qui

fom clouées de chaque córé des colonnc , fur

l~s

deux

pieces Q.c bo is fur lcfquelles on IJlet deux poids pefans

chacun cent livres ou enviran.

Voyez:.

ces

poids

mis fé–

parlmnrs, Pla>rche

l.

fig.

6.

A A .

Ces deu.t eolonues

fom:ennont une traverfe

D

qui eil percéc

il

dillance égale

de ving c-quatre

trou~

F,

fur une lig-ne druite,

&

d.: dou?.e

autres

E

rangé égalen-1ent Cur une fcconde ligne'

a

l'op–

pofite des vingt-quaue premiers, oii l'on place les fcrs

a

crochet.

Planche

Ill.

fig.

:>..

D~t

fer

J

crochet.

Le fer

a

crochet,

Planche

11.

fig.

r .

efl une msoivelle qui ibrt ii tordre le

lacee. A

en ell

la p ignée ,

B

le coude,

e

un bouwn qui

~ppuie

conrre

la traverfe du rnétier,

D

le bout du fer ii crochet qui

ayant palfé par IJ traverfe,

P/,m,·he

111.

fig.

3· eO re•

c o urbé

a

la poime; c'erl au bout de ce crochet qu'on

auache le fi l pour le tordre. D erriere cene traverfe

E,

il s'en rrouve une :10rre

F,

de n teme lo ngueur, qui efl

attachée aux deux boms par deux pclits cordous

il

la pre–

mierc traverfe,

&

qui étant percée d'amant de trous qua

la premiere, rec;:oit le bout des fcrs

il

crochet,

&

les fait

tourner tous enfernble. On obfcrve que cene fcconde

traverfe n'erl auachél! que foiblemem, afin qu'elle puilfe

fe pr2.tcr au mou vement. D crrh:rc ce

n1c$ricr

eft une

efcabelle

e,

Pla~nbe

l. fig.

2 .

oii s'affied l'ouvrier.

D rt chnriot.

L e charior,

Planche l . fig.

4-

cll un fe.

cond m étier

:'i

lacct .

qui fe met

a

l'oppulite du premicr.

11

eO cornpofé d'un momam

A,

arreté par denx goulfets

m ontés fur deux rnule[[es,

&

terinlné au-de(faus par une

traverfe

B

pareille

il

cclle du premier méder, laque! le ell

percéc de d trz.e trou qui répondcnt aux douze aurres

tro us de la fecunde

li~ue,

P lanch• lll. fil!·

4· du

pre~

mier métter. 11 y a derriere cetle traverfe, comme

a

celle du premier m éticr' une autr6 doublc trnverfc

e '

que les Fabriquans

ap~ollem

In poignle, Pl.-nche Ifl.fig.

j'.

qui étant percée d amam de trous que cene premierc

traverfe, re90itles fers :\CrOchet, I!Otnmt:je

l'~i

dit dans

cellc du premier mérier. Ueue feconde

tr~\·crfe

du cha–

riot fert

il

accél~rer

le mouvcmem des fers

a

crochet •

en les falfam tomner en fcns eontraire,

P.laHch, l . fig.

7· de ceux qu premter métier,

&

par ce moycn on par-–

viem

a

accélérer du double le tortilleme m d<·s

lacrts.

On ¡net fur ce fccond métier un poids

A

de cent livres

pl!fllllt,

OU

enviran, ¡>OUr oneter la force de l'onrdilfc–

m ent du

lacet,

qui ne doit fe faire femir qu'im¡>erco–

ptiblemem.

Connoilfat~l

ii

préfcnt la difpofitiQn du m étler

ii

laut

&

les

inflrun;tens qu'an

1

etnpl te, il

faut

e~pliquer

comment on le fabrique, Gn commence

ii

placer le pre–

mier mé tier au bout d'une ch.arnbre,

voy•z

Pla»ch•

!f.

figure

J.

que l'on rcnd fo.lide par deux poids

A A

d~

cene livres chacun, qui fe placent de chaque cóté des

eolonoes , afitl qn'il puilfe fupporter tom l'cltort

d~

l'onr–

dilfement des

la~~ts.

On met

il

!'nutre b.ouc

d~

la meme

chambre le fec;ond

tn,étier, que l'on n,ppt;lle

le

chario;

B,

qn'il faut

~loigne~

du premier m étier, en

li~ne

droite,

de t¡ei?.e pié», quoique la longueu r qu

/tiCet

11e doive

~tre

que d'on?.e . Car

il

f.~ut

obferver que; q11and les fil

o m acquis un cc;rcain degré de "fQrce t'lanique por le tor–

tillement , le

lacct

fait efiort pour tourner dans

fa

main de

l'ouvri~r

1 c'ell par cette raifon qu'o;1 a ._,¡s

den~

rou–

letres au mérier appellé le

chariot

~

qui érant

rir~

l?ar l'c( ...

R

tan

,

1