HAR
&
!omment s'schevoit le facrifiee; ils eoncluoiellt d,e-U
pour le boohcur ou
le
m.lheur des
el1treprifc~.
Nous a¡outerons ce que dit fur cette m.tiere M. Plu·
"he
hijl. du ciel, tome l. ('age
443. " La bienféanee,
dlt-iI avoit des
1 ..
premlers tems iorroduit I'ufage de
.. ne prérenter .u
Sci
~nc.urdam I'affemblée des peuplos
" que des viaimes graffes
&
bien choilies; on en exa–
" minoir avee foin les dérallts, pour próférer les plus
.,
p9.rfaires. Ce5 attemions qu'uil cérétn'Jniat o utre!' :!.vaje
:: faie dégénérer en
minl1ties ,
parurent des pratiques im–
.. portames,
&
e~prelfément
eommandées par les dieux .
" ... Quand on re fut mis en
t~te
qu'il l1e f.lloit rien
" atlendre d' eux,
Ii
la viélillle n'étoit pas parfaite, le
" ehoix
&
les préeautions furent ponóes en ce point
.' ¡ufqu" l'extravaganee.
JI
falloit
l
telle diviniré des
.. viélimes blauchcs; il en falloit de noires
a
une htre :
" une troilieme affe.:Honnoit leS
b~tes
roulfes;
.
Nigram hy,mi p,o/dem, zephiriI felieibus alba", .
" Chaque via ime palfoil par
UD
exomen rigoureux
i
.. &
lelle qui devam étre blanehe fe feroit
trouv~e
avoir
'" quclqucs poils noirs) éroir privée de l'hollllcur d'étre
"
~g"rgée
a
I'.utel . La diffieulté de Irouver des
b~tes
tl
Ol1
exaéh!ln ent
blanch: s
ou
cxaét:1U'!nr noíros, nI:!
., laitroit
pas
de f.lirc
113.1tre
quelql1c
eIU
arras en bien
des rencontres, fur-tOut
qll.ndc'¡!toir de grandes vi–
a imes. MJis on s'en tiroit par uu expédiellt qui éroit
de noireir les poils blanes dan s les naires ,
&
de rrot–
ter de eraie tout ce qui fe [(ouvoit
rem~rQni
dans les
gcniff'cs
bl3Dches,
bOJ
~reta';u.
.
'1
Apres avoir
i1l11nolé
les viétiincs les lnieUI cboi–
hes, QJl De re eroyoit eependant pas eueore fuffiram–
ment aequitté. On en v,litoit les enrrailles en les li.
" rooi' pour faire cuire les clqirs:
&
s'il s'y trou:voit
" epeore quelqu'es pa'rties ou viciel\fes ou fi élr!e" ou
.' 111 lladc:s,
on
croyoit
n'avoir
ricn
fait. Mais
quand
.. tout étoit faiu,
&
que les dedalls eomme les dehor¡
., éroient f30S Mfaut, on eroyoir l"s dicux eonrens
&
" touS
les
devoirs
relTI:>lis,
paree
qu'll oc
ln1nql1oit
rien au cérélU()uial. Avee ées .fsuranees d'.voir mis
les dicux dans fe,
inlér~ts ,
on .1I0ir au e(1mbl l, on
faiCoit (Out :lYee \\ne ent:ere eontiance de réuffi e .
.. Cette illlégrité
&
e,'t 3ccord I,. riail des dedans
&
des dehors des viéfimcs .,r, nt le moyen sur de eon-
.•, noitre
ti
les dieux é coient fac;sfairs , on en
tit
COlnlne
" des augures, la
g rande afl:.tire
des
lninillres de
la rc–
•• li)tion :
les rubricaires
idiolS lllireot
toure la pcrfcétioll
pans la eonnoilfance des regles qui
thoi.nrle ehoix
•, &
I'examen univerfel des viétimO'. L ellr grand prin–
" cipe fur que I'état parfail Oll dér'eé'tueux de l'eI,térieur
9'
&
des
entrailles , étoit
la l113rque
d'un
eonfenteluent
" de la part des dieuI, 011 d'ulle qppolition form elle .
. , En con lé "lur llce , tQut devint
n1:u iere
a
obfcrvation;
., tout leur parnt fignifiearif
&
impon a,,! dans les vié'ti–
" mes
pr~tes
:\
~tre inu~
,lées . T ous les O1ouvemens
d'ull
breuf qu'on conduifoi[ 1\ l'autel, devinrem au–
•, tlInt de prophét;es. S'avanqQit-il d'ull air tranquille,
., en
li~ne
droite
&
fans fa',e de réli aanee, e' étoir le
pronollic d'une réumte airée
&
fa ns tmverfe. SO" i,,–
" docilité, fes détours,
G.
man;ere de
t~mber
ou de fe
clébattre, dOllnoicllt lieu
iI
autant d'interprétltions fo-
•,
~o13bles
Oll flcheures .
115
faiCoient valoir le tOut
ta11l
., bien que m al, par des
relfem~lanees
frivoles
&
par
... de
pures poimilleries" .
0"
ne peut
f~"s
dou!e expliquer .vee plns d'élégan–
ee
&
de el2né que fait eet auteur, ce qu'on pourroir
appeller I'hill oire des principes de
I'harufpieine;
mais de
uOUs dé "eiOp?et ces principes en eu x-memes,
&
quelle
relatipn les haru rpiees metloienr entre tel
&
tel ligne
&
tel ou tel é vénemenr, o'ea ce que nous eumons fou–
halló fai re; m ]is n: les Anciens ni les M oderncs, ne
n ous 0111 don"é aueune lumiere
a
eet
égnrd.
(G)
H A RWI C H,
Ha,-wicrtm ,
(G/og.)
ville marítime
d'
Angleterre au cOlmé d'Elfex , avee
t1l1
port
a
l'em–
bouchllre de la Stnre,
filf
les frontieres de Suffolek;
c'e(l d'ou panem les pnqutbots pour
In
Brille en H ol–
lande; elle e(l
l
cinq licues
N .
E. de (;olcht(ler, vingt
~L
E.
de L ondres.
L ong.
,8. 38.
lat.
f'. fío
L~s
ellrieuI ferom bien de lire fu r eette ville
&
fllt
eelle de D ouvres, le livre (uivanr :
th( /fnti'luities aná
hijlory of Hnrvi:4 ':,ná D ot:<reqHrt , by Sam1,,1
Dale.
London ,
' 730 ,
""4' .
{ D .
.'l.)
H i\~BAIN
OH
HASBAYE ." HAC;PENGAW,
1111
latÍn
Ha
pln~a,
(Glog. )
pays d' Allelmgne dans le
eerel/: de vVcaphal ie.
II
fait la principale partie de I'état
de L ;ége, eomprend Liége, Borch-Worme, T " n–
gres,
V ifet,
&e.
Autrefois le cOlmé d'
Hal"ai"
s!~tcn-
- .
'To....
V/U.
.
H A S
doit juíqu"
la
villc de
Louv.in;
il
ell oon1111;;
P._
Kltl HaJpal;li,njil
dans P.1UI L ombard,
&
P"gl<l Ha–
'!panteul
d:U1S les annales
de
Fulde. Ce
pa.ysa pris fOil
oom,
~u!,vanr
M . de Valois ,
N otit.
Gal/i~. ,
pn
.24 1 ,
de la
nV"rc
n001111ée
H aJp(n,
o u
Hefpm ,
qui ¡'a"oro .
N os auteurs
écrlvoient autrefois
HaJbaign~,
c'efi-a-ditc
H afpa:,;'" pagUl;
e' ea ainG qtl'ils écrivoiel1r
EfpaigH(,
Bretm.~'1<,
/fl/,ma,gnc, ( D.
'J.)
HASBAT
ou
HABA
T,
(G/og. )
province d':\fri,
que en Barbarie , au royaume de Fez. Elle ab ",de en
tollt ce qui
di
néedrairc
a
la vie; la rLvkre
J'
Erguil.
l~
Qorne au midi,
&
I'oeéan au feptentrÍDu . Elle a
27
licues dlt couchanr atl Ievam,
<$e
atl-l1l"ins
3
í
du m idi
.tI
nord . -Elle
c:1l
arrorée de plurieurS graoJes rivieres,
~ renf~rm
pluheurs m ' nta)\uos dans f", eneeime. Elle
cOlnprend une petite partie de
l'an.:iclll1t!
Tall .1i[an~
&
OH
particulier
Tingis ,
qui
dUlllloi[
le
nom au:J pays;
oc
qui en ea e(1mme la eapitalc.
M.
de LiOe nomme ceue '
provinee
l'Algarve . (/J . ."f.)
• H .'\SE, r.
f.
( Venerú.)
e'ca ainli qu'on
appell~
la femelle du
¡¡e yr.
ou <ju b pin, !jui porte ou qui
a
poné .
HASEKI,
f.
f.
(hifl.
mod.~
e'd1 ain li _que les Tures
oomment eelles des eoncubines du Sullan qui om
re~!\
ce prince dans leurs bra; ; elles f.'nt dillinguées des autre.
ql1i
n~ont
point
eú
1,:
tn~ll1e
hooneur;
on Jenr donne Ull
appan.ment féplTé dans le férail, avee un train d'eunu,
ques
&
de domelliques. Q'Jjld elles
Ont
eu le bonheur
de plaire
~ll rulr~n, ~our
preu ve de fon amour, il len'r
Jnet une
couronoe f..u la t"ce ,
!!!.
Icur doune
le titre
d'hafeki;
&
alors elles peuvent aller le Irouva . u'ffi
rou~
vem qu'il leue
plait,
priviltEge d
nI
ne joüilfel)[ Roint
les autr.s eoncubines . On leur ae: orde
QrJilla;rem~nt
cinq eens bourfos de penlion.
Voy. h,fl. olbo"!a"e dtl
priuc'e Cfltl,imir· .
H'\SELFELD ,
(Glqg. )
andenne petite "ille d'AI–
lemJgne dans la B
,If: -
:'a._ , au cOlm é de BI.neken–
bOl1rg; eUe appartie"t
l
la m,ifon
¡j~
B ·l1nfwiek. On
dérive fon n
111
des coudriers, qu'otl
nO¡nn11.!
en
allc–
m ll1d
Haf.l ;
dl1- m ,ills eUe a IIne feuille
de
eoudrier .
dans res armes.
(D. .
."f.)
H A "
E
L U
N E
N,
(Gto~. )
"ille d' :\ Uemlgne ell
W e(lllhalie , fur la riviere de H J[e ,
dépend~llle
Je
I'¿v~chó de M onner .
HASENHOLM,
(G/o~.)
¡le de F inlande, formée
par la riviere de N -eva, pr.; du golfo de Finl3ude, ou
le Czar Pierre
l.
eommen~a
a
batir en
1703
!a
vill~
de Pet.rsbourg .
H .'\.SEN f' OT,
(Glag. )
viUe de
Courl~nde.
H :\ 'iL!
le pa)'J de,
ou plUl6t le VAL· HASEL •
QU
le H .'\.SLETH.'\ L,
(Glag.)
petit pays mOnta"oeux
de SuiCIe, au canton de Be",e; les habitans y onrbeau–
eoup de privilé"es, choifilTel1! eu,·
111~l11es
lellr chef,
qu1ils appellent
':.mm"n,
&
qui rene! eompte
a
Berne de
Coo admini(lrarion.
(D.
J.
)
HI\SSELT,
(Gi.g.)
petite ville d' Allel111gne,!U
pays de L iége dans le eo,mé de L of" fur le D émcr.
:\ cinq licues
Jo
M aJlrichr.
l.mg.2.2..
N .
lat.
So.
)5'•
(D.
'J. )
PIASSELTE,
HarTa""m, (G/ug . )
vi!le des Pro–
vinces-Unics dans l'Overilfel , tur le W eeht,
:1
deuf
lieues de Zwol,
&
a
qu~tre
de Sleenwyk.
L o"g.
'3 ,
40. lat.
p.
36.
(D .
'J.)
•
H ,'\SSF
URT.
(Glog. )
petite "ille d' ,\Uemagnc , ell
Franeo"ie
r.trle Mayn,
dans
I'év':ché
d~
Vvirl\bllurg .
H
A
S
S'!
O,
(G¿~~.)
petire ville
d~
Suede, aan; la
provll1ee de Mcdelpadio,
a
l'e,¡droi¡ ou la riviere
d' !n~
dal fe jerte dan, le golfe de 13orhnio.
HASSL <,\ C H,
(Glog.)
¡¡etile villc d'Alle1111g¡¡e,
e~
Souabe, dans la plaioe de Ki"tzing.
.
11 Y
~
a1lili
lIt1C
riviere
d~
ce 110m en Francon,e .
H'\STA1RE
r.
m .
(Art mili",i,..)
les
ha,flqir
a
~rnient
des fold;rs de légions qui fu re'!t fuqJlitués
a.u~
V élites Quand o n ellr . ccDrd<' le dro,¡ de
bour!leOlfi~
rOluaine'
a
toucc I'ltalie . L e.;;
haflai,·o
focm , iem
une
infanterie formidable , eomp" f¿e de fron Jeurs
&.
<le gc'!s
de t,aits, qui
lan~
,icnr le dJnl
&
le ¡avelo t
~"ec
la
maio;
c'en
dt!-la
qu'ils fl1rol)t l10nvné
h.J/lasTeJ. .
lis tf(oiollt
fi
pefan) n ene at m és , que nO\lS avon.;; bIen
de la
p~ine
:\ le comprend re . O 'tre
U!'
eafqnc d'Jiraill
ou d'acier poli
qIJ'il~
porrQicnr,
II~
aVOIcnt
le
corps rc–
vé'tu d!une
corte
de
1111ille ,
ou
d'une cuirarlc
l
foit
d
y
cuivrc foie de fer • f.\itc p:u écai!lc
l
C\)111In :
cclleo; d\m
~oiffoll'
&
(j
arlirt !n e'It
tr•
.,aillée, <ju'oi le (1béirr,it
~
tous
les'
InrmvemCflS
qn
Ct)rps ; les c ni([c$ é coit:llc
c·' u–
vertes de
m<1m' ,
&.
les br. s jUfq'l"U eoude; le deva"t
de jambes étoi, pare'l1ement dérendu pa¡ u'le
~rpe~e
de
botine d'un cuir tres·foe¡ .
.
G . ,
Pplyb;e