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-44

HAR

!aquelle les inégalités 10m caché.. , de m:tIliere qu'ils

f"lJlb 1eOl o'tlre unis que por uoe f",te tigoe, Telte ell

l'articul3.rion qui fe rencontre aux os de 1:1. f!lcc; mais:

on pourroit relrancher

l'harmonie

du nombre des artku·

ladoos

~tabties

por les anciens, paree qu'clle De dilfere

p<>lm de la furnre, lorfqll'oo examioe avec un pro d'.t–

tention tes pieces dét.ebées,

(D ,

J,)

HA R M

o

N lE,

~n t"m~

(47

Ar,hiltélJlr~,

figni6c un

r.lppOrt .gréable qui fe IrOllVe eñtre tes différemes par–

t ies d'uo batimento

VO\·~?

EURYTHMIE.

HA

R M

O N

I

Q

O

E, .d¡eaif,

(Mufi9"")

en ce

qui appparriem

a

t'harmooie,

Prop.rtiol1 harmol1i9'''

,

en

eelle da D! te premier terme ell au troifieme . commc

la

.!ilftreoee du premier au feeood, en

a

ta dilféreoee du

(eeond au troilieme.

Voy,,,,

PRO POR T ION ,

H armo"h"",

pris fubllamivemem

~

3U

fémioin, Ce dit

des Cons qui en aecompa.,oeot uo .utre

&

formem avee

lui I'accord parfait : mais iI fe dit fur-tout des Caos coo–

tomit3ns qui oaturellement aecompagoem toújours uo

fon quelcooque,

&

le reo:klll'p réciable,

Voy.

SON.

(5)

L 'exaae vérité dont ooos f.i oos profemoo, oous obti–

ge

de dire ici que M , Tanioi n'en poim le premier au–

'tur de la découverte des foos

harmo"11,,n

~r~ves,

com–

me nous l'a

\'ions

íinnoncé

:lU

mor

F o

N D A M E N TAL.

1.1.

Romieu, de l. Coeiété royate des Sciences de Moor–

pellior, onos a appris que des I'aooée l7)t,

it

avoit

fail

part de cetle déoou \ferte

a

C~

eompagoie daos un

m~o')Jire

imprimé depolis eo

!7S2 ,

&

dOn! I'elineoce

l1e nous

~toit

pa,$ ennnue .

N

'os igooroos fi M. Tart'oi • eu cooooitraoce de ce

mén¡oire; mais quoi qu'il en fi,it, on oe pem refuCer

a

M, Rpmicu la priorité d'invemioo. Voici I'extrait de

foo mémoire,

, Ay,nt voulu accorder un petir tuyau d'orgoe Cur

.. 11iotlrumem appell é

ton,

que quelques-uns appellent

"

diapa?;QlI;

&

les ayaot embouehéstous deux poor les

"

f~ire

rél"ooer enfemble, je fus furpris d'enteodre io–

"

d~peDdammcO!

de leues dcui Cons partieutiers, un troi-

fi~me

foW

~rave

&

forf feofible; ¡ehaulrai d':¡bord le

" f

o dn pem tuyau.

&

il eo réCutt. uo foo moios gra–

;, ve: ce foo, lorfqu'il en trap bas, paroit maigre

&.

uo

" peu bourdoonant; mais

it

devieot plus oet

&

plus

., moelleux,

i\

mefure qu'iI el! plus élevé.

" P.r pluúeurs e.périeoces réitérées

lo~g'¡ems

apres

" l' obCervatioo de ce foo grave, f.ite iI y a eovlron

" huit ou

o~uf

ans,

&

que j'ai eommuniquées

a

la eom-'

" pagoie le 29 Avril

J

7P ;

je trouvai qu'il étoit tou–

" JOurs ' 1'

harmqni1'"

commuo

f,r.

reoverfé des deux

"

foo~

qui le produifoiellt; enCorte qu'iI avoit pour le

nombre de fes vibrations le plus graod eommuo di–

" vifeur des termes de leur rapport.

J

obfervai qu'il

" diCpgrQitroit; lor[gue ces deux foos foemoieO! uo ill–

" ten'al1e

harmoniqlu;

ce qui oe peut arriver

aurrement,

" puiC'ue

l'harJ1tlontt¡lu

commun fe

trauvalH

ators

a

I'u–

" nirrou du Coo te plus grave de I'.ccord, il n'en de–

" voir réfulter

ri~11

de nouveau dans l'harmonje, qu'un

" peu plus d'imrofilé.

, "L'imeofi¡é ou 'f"ofibilité des foos

harmo1fi~/lu

gra–

" ves va ie exrretne-ment, 'ainti que je

lll'en

Cuis alfil·

ré paF 'ln graod oombre d'e'péricI1ees ;

00

oe tes eo-

" teod poim fur le clavemn; le violoo

&

le violan–

celle les dooneot .lfez foibles ; i1s

Ce

foot beaucoup

m ieu. feOlir daos un ' duo de voix de derrus; les in–

flrumeos

a

vent , I<s fHltes

&

tes tuyaux

'a

anche de

" t'orgl! , les rendem bieo dininélement

a

b plus hau–

" te oélave ' du ciavler,

&

prefque poim aux oa.ves

" m

'yeones

&

barTes; ils réumrrem encare

mi.ux

,

Ii

~,

I'on piend 'les fans de t'.c¡:ord daos un plus graod de–

" gr/: d'aigo, C'"II ce que j'ai obCeev/: avee deu x pe–

" titS f1agcuklS, qui fonooieot

a

la quiotuple

oél.ve

de

"

I'ut

moyen du c1avdrlO

&

méme au-dela; les fons

"

hiú'mfJn;7HU

graves

y

ont paru avec lalll

de

force,

~,

qu'lls cQuvrok m prefq\1e entieremem les deux fans de

" )'accord.

" Tomes ces différences vienneot Catós docte de I'in–

" tenlité particuliere des Ions de ehaque inflrument,

&

" de chaque degré d'élév.tioo, Cuit du

Ca!, harmoni–

" '1'"

grove, foir des Caos de t'aceord :

te

cl3veffio a

" uo

Ítm

foinle,

&

qui fe perd a uoe pelite dHlaoce;

" al)m efl il eo dér¡lUt !loor notre expérieocé:. Au 'comrai–

" re les innrumens

iI '

vent,

d~ns I~urs

,''os

aigu~,

(e

" fom entendre de fort toio; faut - 11 done étre furpus

" qU'lls'

y

fqÍ<m fi propres? Si teurs foos moyens ou

" graves ne le fom pas,

c'

en que leurs

harmo"i'l'''s

" graves tombem dans un rrop grand degré de grave ,

" ou que d'eux inémcs i1s o'on! pas beaucóup d'ioteo–

" lité . Pourlluoi enfio tes

CO,IS

de t'.ceord

rres-ai~us

~

font-ils

lI,~fo[bés

par

l'htUmonil/1'

grave lui-mEme?

HAR

" N

e f.roit-ce

p2S

que leor perception el! eonñtCt',

i

.. raifoo de

t~or

trop

gr~ode

élévlrino, randis que

t'ha,–

m.n,'!,,,

grave fe IrOuve daos uu érat m" yeo qui o'a

H

p:lS cel

~ncon Yén;eu( .

u

La

d~couverte

des fons

hilrmo";~lIn Jt~l'es,

nO'J$

" cooduit

iI

des eooféqueoces tres-clremietks fur I'har–

, monie, oü i1s doiv<m prodUlre ptulieurs effets.

J

" nis les e¡pafer luffi I>rie"em <nr qu'il me fer.l poC–

" fible, pour oe pas .buler plus tone ..m de I'atten–

, rioo de eelte arremblée.

" 11

Cuir de la oature d<s

har",.,,:,!_"

!lnv." qui oocs

" etl

iI

préfent eoooue, t

0,

que d2n tOut aecord :. plu–

(¡enrs fans

t

il

tn naif

autaot

d)b~"",ollit¡lIn

grav "

qu'oo pem cambio.. deu .

~

deux tes CIOS de

I'a~cord,

&

que routes tes fois que

I'b"rmo"'~tt.

grave

" o'en poiO!

3

uoe o ave qudcooque du plu bas d,'s

" deu, rans

t

mais

a

une

dOu1.it'

lne, dh:-fepticme,

d:I~

" oeuvieme, &c. il rélulte rar I'addirion de Cet

bar–

"

mon;(l'u,

un nouvc1

accord. C'efl

ainri que

I'accord

parfaa mioeur doooe dJOs le gr.lVe un foo pornO!

" !'aeeord de lieree

&

Ceptieme m1leores, aeeomp'gné

" de la quinte,

&

que

I'a~cord

de tieree

&

feprielOe mi–

" neures, .nm accompagoé de In quinre, donDe dJos 10

" grave uo fon portant I'sceo,d de Cj:ptieme

&

oeuvie–

" me, !1lodis que d'uo .utre cOté I'.eeord parfait ma–

" jeur , quaod

m~me

on

l~

rendroit diffimoanr eo

y

3JOÜ–

" tam t. feptiemc majenr., De doone ¡ama!s par fon

"

har",o"if'u

grave) aucuo!! nouveJle

harJnonie.

" 2°.

SI I'sccord

cn

flrlné

de

conf.Jllntlnct's

qui

ne

foienc point

harmon;7"n,

ou de

diJTonnance

n)clne

" les plus dnres ; elles fe reColvem eo leur foodemoot,

&

foOl eoreodre daos

t'harmonir/l,

grove , uo Coo qui

fait toújoues avcc ccux de t'accord uo iotervalle

har–

moni~/lt,

dom I'agrémem en, comme

1'00

fait,

fi,–

p~rieur

¡,

tout ce que I'harlnooie peur nous f.ire god-

" ter.

La

feeoode

&

ta

Cepti~mc

mn¡elltes dOlloeO!,

par exemple, ce foo 3

I~

tripte oébve du-moios aigu;

" oons avons I'emploi d'une pareille harmo"i. dans le,

" airs de t:Imbourin, oü le deaus d'un tlageol.! fort éle–

vé, forme fOllveol , .vee la baffe un aecord doux

&.

.¡¡réable, quoique compoCé de "es denx dilronnanees,

qui

C~roient

preCque

infupportabl~s,

fi elles étoiell! rap–

proch~es

, e', fl-il-dire, réduitcs dans la

m~me

oét.–

ve

~ue

la batre,

" 3 .

D eux ou plnfieurs foos qui, ch.cnn en pa.rti–

eulier o'ébr.otoiem daos I'air que les pallicules

har–

mon;"""

a

t'ai~u,

&

qui oc cau foiem r 'ut - au - plus

qu'uo leger frém.tremem nU 11

parqcules

harmo" i'luu

.u grave, devleooelll capables par leur rtuoioo a'l\s

Jes accords,

-

de mettre ces derniers

daos

un

tnouvc.

meor atrez graod pour produire no filO feolible, coo1-

me il coo/le p.r ta préfence du Cuo

h. rmoni7'"

grave.

" 4°. Si les foos d'uo accord que1conÍjue fOnt éloi-

" gnés entre eUI d'un ¡nten alle

hflrmD1ti:¡u~ ,

quoiqu'il

" n'(o nlliffe ¡lucune

nou velte harmonie ;

~cpcndant

les

n

vi~r3tions

du plus grnve en rom beauc

"JUp

renfurcées,

" &

leur réfoooanee totate o' eo aequlert qu' uoe plus

" graode iorenfité.

11

Y

IOOl¡-/em, qu'oo s'el!

apper~u

" que les foos les phI< gra

ves

du jeu appellé

bo"rd."

,. dans I'orgue,

&

qui Conr foibles ,

re~olvent

une aug–

" mentatioo ootable, 10rCqu'ils fomr aeeord avec les fans

" aigus du rneme Jeu ou d'un

3utre ".

It

parolr qu' eo géoél.1, fu iv. ot les . expérieoces de

M. Romieu,

I'harmoni'{u.

gr.ve

en ptus bas que fu i–

vaO! eelles de M. T arlio!. Par exemple, on vieot de

voir que feloo M . Romieu , la fecoode majeure, ou ton

majeur,

doooent' l'harmo~i~,,.

grave

~

la

tri~le

oanve

du Con le m',ios aigu; Cetoo M , T ardni, ce o'ell qu'i

la

double

"a.ve

;

&

ainfi du rene , A ceue différeoce

pres, qui n'en P's

fi>rt

erreotielle, eu égard

iI

I'ideotité

des oaoves, ces deux auteurs fOn! d'accord .

M . Romieu ajoúr. dans uoe lettre qu'il oous a

f.ir

I'honneu~ d~

oous écrire., que la fa"tle quime doooa pour

t'barmo",'!/

ltgr.ve

la qUlmuple oa ave du Coo le plus aigu

des deux; quen ioo que M. Tartioi o'avoit pas r,:COlue,

&

que ncius .vions proppfée

au

' ",0:

FONDAMENTAL,

It

prétend allffi que la dinaoce ou l' uo doit

~tre

des

ionrumeÍts- n'efl point limirée, comme M, ("artini le

préteod, fur-tmit

ti

00

fait I'e¡périellce avee des lUyaor

d'orgue. En60 il en faux, feloll M. Romieu, que les

harm.lliques

graV'es foiem toOjour, la balfe food.meo–

tate des deux delfus, :úoli que le prétend M . Tartioi.

Pour te prouver, M . Romieu oous a eovoré uo duo

de LUlli, oü

iI

a ooté la barre des

ha,,':'o",,!,,"

&

la

roodamentale. Ce duo en du qüatrieme aae de Rolaod :

Q,N.'Já

011 1Ji,lIt

JaJlJ

ce

borage,

&c. Les

dCUI

bn(fcs

dilfereO! en plu6eurs endroits ,

&.

tes

har",0"i9"u

imro–

duiCeor fouveot daos

la

barre, felon M. Romieu, uo

fonde-