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gools

:'i

difcrhion: eeuI-ei 6rcOt pendre les magiflrats,

fe,

p:1lleurs,

&

plus de quin..

e

eems citayens: ils [mite–

rem

&

ceue vllIe

&

le

P.y.s-Bas

eomme il .voieot

u .ité le Nouvc:u-monde. L. plume tambe des mains

quaod on }ic les harrenr qu'iLs

exercereo(:

ou en

con–

ferve encare les plmches grav!es en boi; dans le

p~ys.

Paul

1

V .

avoit érigé

Hor/.m

en éveehé; mais elle

n'a

eu qlle deux éd'ques; elle fe glorifie de l'invemion

de l'J mprinteric : c'eCl

C~

qu'on examiner::!

all m oe

1

M–

PRIMER l E.

H"r',m

dI

(jtuée

a

Iroi. Iieues

O .

d' Amnerdam , (jx

N. E.

de Leyde ,

&

fepl S.

E.

d' Alckmar.

L O>1g.

u.

1".

',lt.

p..

~3 ·

r

8 .

E otre les gens de letlres daD!

Harf, ...

en la patrie,

je me coolenterai pour abréger, de oommer Hoorn–

beek, Scriverius

&

T rigland , qui ont acquis de la cé–

· lébritl! dans les S cieoces qu'i1s ont cultivées . r ai plrlé

ailleurs des ..tlneS .

Hoqrnbeck (Jeao ) a été un des f.mellx Ihéologieos

calvinillcs dll dix-feptieme !iecle; il fut coofécut;"emeD!

profdre'lr en Théologie

a

U lCechl

&

3

Leyde.

II

p"–

blia

'-JO

grand o "mbre de Jiyres didaél:iques, polé miques ,

praliques,

&

hilloriques, t. m en fhmand qu'cn latin.

JI mourut forl eonfidéré eo 1666 , n'ayam eneore qu'en–

v iran quarame-neuf ans. On tronvera fon anicle dans

B.yle.

Seriverius ( P ierre) a rcndn tcrviee

a

la liu ératllre par

les éditions qu'il a données de

V

égeee , de F romin ,

&

d~alltr6S

autcurs fur

l'

.~rt

militairc;

il

publia le prcmier

les

FIIÓ"' "

d' Hygin , mais l' hiOOlre de H ollande lui • des

obli¡ptions plus partienlieres par deux grands ouvrnges ,

doO[ I'un s'appelle

B aeavia ill"flr"ta ,

&

l'aulre,

B ata–

vi,c

,omj¡,tm11~~

omniIlm

hifloria .

I1

lnOtlrut

en

165"3

agé de f" ixaDle-trois . ns , (Clan I-toffmann.

T rigland (Jacques ) fu t profeueu r

a

Leyde eu T héo–

logie

&:

en autiquités eeeléGaíliql!es-;

il

a

mis al! jour

divcrs pc:irs tr:lité fur des fujets curicux

&

cnoi tis,

COUl 1ne

á.:

D oaollc;

de K ,crt2is , de!

corpore

M rljis , de

Qri(i,IC r:t::ltm

Mofaüoyrlm ; &c.

11

luourut en f70S,

¡,

cinquante-quatrc áns.

(D.

J. )

H

A R L

l:

~{

(mer

¿, ) ,

en flati\and

H arl,m

'mmlr ,

(G/"g.)

e'ell .iuO qu'on appelle ulle inondation entre

la

yille

de

H ar/""

dont elle porte le nom,

&

calles

d"Am Oerdam

&

de

Leyd~n

: elle fe forme du c\)Ilconrs

de plulicurs ruitfcaux

.av~c

la mer qui y entre par I'Ye ,

auquel elle communlque au m oyen d' une édufe; ce

qúi [Jit que les ea u,

particip~n,

ii

la falure de la m er.

C clte écJlife de

ma~onnerie ,

qui en je erois la plus belle

du m onde , eau[e une imerruption Héeeuaire ,aux bar–

que;, par IcCqueiles 01\ va de

Harfem

a

AmUerdam,

otl d' Amnerdam

3

H ar/.m .

C OlTIme le tcrrcin en

Ir~s,préeieux en H ollande,

&

que

celte m er en oecupe be,"¡- ,

eoup, 011 •

u>u

vent parlé de lá deffécher,

&

I'enlreprife

p'en el! poiDl d'lIHe difli eulté infitrmont. ble ; les

J

uifs

eux -mémes ilOl offerl d'en faire les

fr.is

, (i 00 vouloit

leur aba ndonner la propriété de ce terrein : mais des in–

t.érets QPpofés

&

des

raifon~

plus fortes eneOre lirées

du d fque qlle courroit A mllerdam

d'~lre

a fon tour

in,,"de , en On! empec hé I'ex¡!cution .

II

en vrai eepen–

dant qu'il y

,3

plus de Irois {jedes que ceue mer étoit

un

pa.)'s cultivé ou l'on trouvoit plu!ieurs bpns vlllages.

(D.

J.)

H A

R

L

1N

G

EN,

H arfinga , (Glog.)

ville forte

l'!–

m arilime des Provinees-

U

nies; dans la FriCe , donI elle

en,

apr~s

L euw"de , la plus grande , la plus peuplée,

&

la pI LIS riehe; elle eO gouvernée par ul) fénal de huir

bourguemeOres,

&

a un porl qui la reud

commer~an­

te .

oSa

po(jdon en 3 une lieue O . de Funeker, quatre

S.

O . de L euwarden, {jx

N .

de Straveren .

L ong.

2~ .

lat.

53.

U.

( D .

') )

H ARM ATAN , f. m .

(Hiflnpt. )

vem qui regne

particulicre¡I\enr fo r la c6 1e de ' Guinée;

iI

fe fall lemir

r éguliere.mem ious les ans depuis la fi n du mois

~e

p é–

.:embre Jufques verS le eomm encemen! de Févtlcr ,

&

eODtinue p¡:nd3nt deux ou trois jours; il en li froid

&

fi

per~ant ,

qu'if fait ouvrir les jOlOlures du plancher des

¡naitoñs.sé

des bordages des navires _ Q uand ce veO!

en paué, ces ouvenures' fe reJqigoent camme aupara–

v anr : L es habilans lIe peuvent lOrtir de ehez eux tant

(¡u.e ce ycni regne,

&:

i1s ' tjen[J!!nt leurs maifnns bien

fermées; ils enfermen! 3Um leurs bel1iaux, qu i Cans cela

eOUl'roieill rifque de j>érir en

qu~he

ou cinq heures de

tems par la m aligqité de cet aiJ [ufiQqlll . !=e vent

fo~flle

emr~

I'ell

.&

le nord-el!; 11 n'en accompagnc

flI

de

pluie, ni d,c nuages , ¡ji de lonnerre,

&

'en rollJours éga–

lcmcrlt frais.

f/oyez Phi(i(Jjre'

g /n/ro

des

'UD

I#gn

7

to-

~.

XI .

.

-

.

HAR

• HARMONIE

f.

f

(Cramm .)

il

fe dil de !'ordre

g~néml

qui regne emre les diverú puties d'un 10ut .

ordrc en eonféquence duquel elles eoneourcDI le plus

p:1rfJitemen¡ qu'i1 en pofIible, foil " ¡'elfel du 10ut, foil

au bllt que I'arúne s'eO propofé . D'ou

il

fuil que pour

prononcer qu'il regne une

harmo"i<

p:1rf:tile dans un

tout, i! mUI connoitre le (

Uf.

fes parties . le mppotl

de res p3rties entre elles, l'effet du tout,

&

le but que

I'artille s'en propofé: plus ou

COIIUOit

de ces chofes ,

plll

on

en

convaincu

qu'jI

y

:l

de

Pbarmolli~,

plus on

y en fentible; moins on en eonDolt , m oins ou en eu

ét.. de fenrir

&

de prononcer [ur l'

h"rmoni•.

S i l. pre–

miere maDIre qui fe 6t f(lt tombée entre les mains d'uo

payfan , il I'auroil eoo(j¡lérée , il' atlfoil

apper~1l

quelque

arrangemeOl entre fes parties ; il en auroil eonclu qu'elle

avoit fon ufage; mais cer ufage lui émnt iuconnu , il

ne feroir poiO[ alié :Iu-dela, o·u

il

auroil eu rort. F ai–

fon p.uer la meme maehine entre les mains d'nn hom–

III~

plus inflruir ou plus intelhgenl , qui découvre au

mnuvemenr tmifarme de I'aiglliile

&

:tux direél:loDs éga–

les .du cadran, qu'elle pourroit bien "Ire dellinéc

a

me–

fltrer le tep1s; fon adll1iratiotl croitr::t. L 'admir.uion eilt

été beaueoup plus grande eneore, !i l'obferv:Jlcur mé–

chaoieien elle

é",

eu étal de fe renJre raifilO de la di–

Cpolinon des panies relal;'·.s

a

l'efiet qni lui étoit eoo–

nu,

&

. in(j des autres

a

qui I'on préfeutera le m éme

inOrumclII a examiner . Plus une maehioe

Cem

eompli–

quée, moins OOI1S (erons en élat d'en Jnger . S'i1 arrive

dans cetre machine compliquéc des phénom énes qoi

nous

plroiffcnt contraircs

a

COIl

haYmo1Ji~ ,

l110ins

le

tout

&

fa deCl inalion nous fone COI1IlUS plus nous devons

~tre

refervés " prononcer

[Uf

ce phénomenes;

iI

pour,

roit

arriver

que nous prcnant pour

le tenne de

I'ouvra–

~e,

nous

pronon~. mons

bien ce qui [eroit mal, ou mal

ce qni fcroit bien, ou mal ou bien ce qui ne feroit ni

l'lIn ni l'autre.

0 0

a

tranfporté le mOl

d'har",oni.

a

I':l!t de gouverner,

&

l'on dil ,

iI

regne UDe grande

har–

>n.nie

dans cet élal ;

a

la fociété de hommes; ils vi–

vent da"s

l'h:;rmOilie

la plus parfailc; atlx ans

&

a

leuri

p,roduél:ioros ,

m.is

fur-.lollt anx arts ,qui onl pour obiet

1 nG,ge des fans ou deS couleurs

~

'/Joy'z

HARMONIE.

il'luJÍ<fllc ,

HA RMON IE,

p.intHre ),

au nylo

( '/Jey.

HAR–

MONIE,

B cller-L. ttr<J ).

On dit au ffi,

l'harmon;'

gé–

nérale des ehoCes ,

I'harmoni<

de ¡' univers.

Poycz

MQK–

DE , N ATU RE, OrTlMISME,

& <-

HAR~roNJE,

(M".ji'l'''')

en, Celon le fens que lui

ont dOllllé les anciens , la pan ie qni

a

pour objet la (uc–

ceffion agréable des fons ,

CntllH

qu'ils r.'nl graves ou

aigus, par oppoGtion anx alltres pari1\,s dc

la

M u!iqu<;

appellécs

rl/hm;cQ

&

mdr ;C'a ,

cadence , tems , merure.

L e mot d

parmoni.

vienl,

Celon

qndques-lIns , dn nom

d'une mnticienne du roi de Phéoicie , laquelle vint en

Grece avee Cadmus

&

y

apporra les premieres con–

ooi([ances qe l'art qui porte fon nom.

L es Grecs ne nous Onr lai([é aucune expllcation

ta–

lisfaifante de loures les parties de leur' mu liqlle, eelle de

l'harmonie

\lui el1 la moins défeél:ueufe , u'a été

mit~

encore qu'en lermes généraux

&

Ihéoriques .

M.

Buretre

&

M .

M alcolm ont f:1i1 dés reeherehos

favames

&

iogénieufes fur les principes de

l'harmo..

¡.

des Grecs. C es deux aUleurs ,

:'i

¡'imil. lian des aocieos.

ont diílribué en fept parties toute leur doél:rine fur

I~

Mufiq\lc ; favoir, les fons, leS inlervalles., les fynemes,

les genres , les rons 00 modes , les nuanees ou ehange–

m ens,

&

la mélópée

011

modul. lion.

Voy'z

10US ces

artic\~s ~

Ieurs m ots.

Harmonie;

felon les modernes, efl propremcDI l'elfct

de plulieurs .tans entendus

~-Ia-fois,

quund il eo réfulle

!In tout agréable ' de forle qu'en ce fens

har",oni.

accord

·Iignitier.t la m eme choCe. Mais ce mot s'eolend

plus conunLmément d'l!ne fueceffion réguliere de plu–

(ieurs aec<>rds . N ou's 3VQns parlé du ehoil des foos quí

doivent e!Jtrer daliS un accord pour le rendre harmo,

oieux.

I/o)'ez.

ACCORD CONSON¡'¡ANCl!: . 11 ne '10us

reOe done qu'a expliquer ici en quoi conCtne la fuccef-

~on

narmonique.

'

L e principe phy(jque qui nous .pprend

a

fnrmer des

accords partaits , l1e nOtlS monere pas de

m~me

a

en

étatllir la fuccefIion, une fuccemon réguliere

&

pour–

lat]t n';ceuaire .

tJ

n diél:ionDaire de mOls élégaos n'eft

pas une narangqe, ni un recuei! d'accqrds harmonieul:

une piece de mu(jque.

11

f.ul

un fens, il

f~ut

de la liai–

[on dans

l!i

MU" que , comme dans le 12f!gage; maisou

prendr>-t-on taut cela , !i ce n'en dans les iaées mEmes

que le fujel doit fournir?

T oules 'les idéés que pellt produire l'accord parf.,il [e

réduifent • celle des fons qui le compofenl

&

des

10-

lervalles qu'i1s forment entre eUl: : ce n'en done 'lue par

0.10-