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HAR

le deos

foblboce~ ,

il o'imit

p25

b'c:n difficile d'iaugi–

oe<

I'bsr"""u

frllt"~/i<.

"y

a Cor·1DIl1

UD

palfag, chns

Genlinas

(Erbu.

" ,,¿¡.

lo

fra.

Ir. ,,0.

7.),

qo. diro–

be •

LcibOJI$ preCqoe 10Dle

la

glo.rc

de 1'lDveD·00 ;

/i

um ell

que ce Coit une

~Ioire

d'avoir inventé un Cylle–

me en bute

i

auUnt de d.fficolté, qae I'ell ccloi-Ji.

Voi–

ci

en

pea de

mm,

eo quoi eoolille ce Cylleme: L'amc

o'ioBue poiru Cur le eorps , ni le eorps fur I'amo . Oieo

n'eJe'!.C poiot noo plu I fenfuions daos I'ame, ni ne

produil les mouvemens dans le e3rps. L',me a ooe for–

ce intrinreqoe

ti.

e/Tent"e"e de « pr¿renrer I'uoivers, rui–

vaUt

11

poli ·on de

Con

corps.

e'dl en

quoi contille

(on c/Tenco . Le eorps

cfl

une m.tchine flile de teJle fa–

~oo

qoe Ces moovenu:ns CniveO! tOuJoDrs

I~ reprére~lalions de ,'ame . Chaeone de ces deul fubllanc«

:1

le

principe

ti.

la

fouree de

C~s

mmalions

en

fui-m¿me.

Chaeune .gil pour (oi

ti.

d (oi. Mals O ieo ayaU! pri–

v/l ce que I'ame penreroil daos ce monde, ,. ce qo elle

voodroil Jibremcnl fo ivam la politi,)n du eorps ,

:1

tel–

temenl aeeommodé le

corp~

1'1me, qo'i1

y

:1

ooc

b"r–

",onie

enae

ti.

connanle emre les Cenfalion de I'ame

&.

I.~

mOllvemens du

co.ps.

Ainu Pame de Virgile pro–

duiCoil l' Elléide,

ti.

f. main éerivoit l' En6ide fans qoe

eelte main obéil en aucune f'ao;on

a

J'iolemion de I'au–

teor ; lOais O leu avoit régté de 10Ut tcms qoe I'ame de

Virgile feroit des ver"

ti.

qu'une main 3".ehée ao eorps

de Virgilc les mettroit par éeril. En un mot, M . Ldb–

nils regarde I'ame

ti.

le eorps eomme deol aOlomales

qui fOIll momés de fao;on qu'ils

Ce

reneontreOI euae–

menl dans leurs mouvemenS . F igorC1.-vous un vai/T. au

qui, C3ns

~voir

aueun fentimenl ni aocune eoonoi/Tan–

ce ,

ti.

Cans

~cre

dirigé par aucun erre eréé ou ioeréé,

ait la vertu de fe mouvoir de lui·meme fi

~

propos qo'iI

.it [oúJours le vent favorable, q\I'iI é\'Í!e le; courans

&.

les éeucils, qu'il

¡me

!'anere on il le faut, qu'iI fe

relire daos un havre précifément lorrque cela ell Déeer–

faire. Suppofez qu'un lel "ai/Te.u vogue de cellO

fa~on

plufieurs années de fu ile, 10/lJours tourné

ti.

liloé eom–

me il le fam

~tre,

eu égard aUI changemells de I'air

&

aux différelltes fitualions des mers

&.

dos terres, vous

conviendrez que l'infinité de Oie.¡ n'en pas trap gran–

de pour eommuni9uer

a

un vai/Teau une lelle fuculté .

Ce que M. Leibnlls fllppoCe de 13 mlchine du corps

humain ell plus admirable eneore. Applíquons

a

la per o

foone de CUar

Con

fyOtme .

11

faudra dire que le eorps

de Cér.r exerp de telle forte fa vertu mOlriee, qUe

depuis fa n.i'fa nee jufqu'a Ca mort jJ Cuivit un progres

eontinuel de ch:U1gemens, qlli répondoient dans la Cler–

niere exaélitode

' UI

eh.ngemens perpétocls d'une cenai–

oc

.me qui De f.ifo;t 'ueone impreffion Cur lui.

11

fam

dire que la regle Celan laquelle cene faculté du eorps

de CéCar devoit produire res aaes , éloit lelle qu'¡1

Ce–

roit alié au fénal Ull tel jour,

a

une telle heure, qu'il

r.

3uroit prononeé telles

&

telles paroles , qU10d meme

II auroil plu

ii

Oieu d'anéamir I'ame de Céfar le len–

demaio qu'clle fUI eréée.

11

faut dire qne eelte vertu

Olotriee Ce

ehan~e"it

ti.

Ce modi60it poniluellemeot fe-

10'1 la " olubilité des pcoCées de eet e'prit ambilieui ,

Une foroe .v<ugle fe pem-elle modifier fi

a

propos en

eonCéquence d'llne impremon eOOlmoniquée trente ou

<¡oarante ans .lIparavalll,

&

qui n'a

jam.is

été renou–

vellée dopuis,

ti.

qui eCl abandonnéc

a

elle-méme, Cans

<¡u'elle ail j.mais eoonoi/Taneo de fa leo;on?

Ce qui augmeme la diffieulté ell qu'one maehine hu–

maine contiem un nombre prcCque infini d'organes,

ti.

<¡u'elle ell eontinuellemen, e.porée

8U

choe des eorps

qui I'environnenl,

ti.

qui par une diverlité innombroble

d'J!branlemcns excilen! en clle millc fortes de

mod.fi

cations . Le moyen de eomprendre qu'il n'arrive

Jam.is

de changemeot dans

~et,e

har",••i, prlltab/i.,

&

qu'el–

le aill. totlJours ron traio pendanl la plus lonlí"e vi.

des 110mmes , nooobCl.m los variétés infinies dc ¡·.aion

r~ciproque

de lam d'orgaoes les.

u.ns

. Cur les aUlres, en–

vironnés

de

tOutes parts d'une IOnllllé de eorpufeules ,

tamOt froids, l.ntOI ehauds , lanlÓt fees, tamÓ! humi–

des, toujours .aifs, toüjours pieolanl les nerfs . J'aeoor–

derai que la multiplicilé des

or~alles

ti.

des agons

c",é–

riems foit un inllrumem néee:ratre de la variété preCque

lofinie des ehangemells du eorps humain;

m.is

ecuc v.–

riélé pourra-I-elle avoir la junc/Te donl 00 a befoio icí?

oc

tro\lblera-t-elld jamais la eorreCpond.nee de ces ehan–

gemens

ti.

de eeUK de I'ame? C'eCl ce qu,i parolt

im-

~m~.

.

C omp3Cons maimenant rame de Céfar, a"ec un .to–

me d'Epicure; j'enlends un atome entouré de vuide de

touleS pans,

ti.

qUl ne reneontreroit jamai. aueun autre

210me . La eomparaiCon ell tres-julle; cae d'un eO,é eel

alome a

Ul)~ v~rtu

naturelle de fe mouvair,

4

il

)'~lé-

T.",e

VIl!.

HAR

43

COte fsns ctce .¡dé de quo'qlle

~

fo;, ,

fln< étre

tNo–

vecfé

par

aneune chofe;

de I'.ut'e eó,é \'Jme d

é–

úr en nn efprit qni •

re~ú

un. i'lcuhé de fe donnee

des pcof¿es,

ti.

qui

I'exé~

te

Cm.

I'inf!u:nce d'IU:U/!

antro efpril,

ni

d"aucu

COtps;

r;en

nc"

IUlle

trien ne

la troverle. i voos confultn les no!i os e mmU.les

ti.

les idées de I'orere, "oos ICoo\·erC1. que cet alome

oc

doit j.mais s'arc':!er,

&

que s'tunl mu dan le mo–

ment préeédaot, il doil

,,~

mouvoir dans ce

momell~

ci,

ti.

dans 10US eeur qui Coivrom,

ti.

que la maniere

de foo mnuvemem doil etre 10üJour

h

m~me.

C 'ell

la

fuire d'un uiome 'pproo\.é par

M .

L cibnÍ! ;

N o",

eo",h-l"ns,

dit-il,

n.1t-[~ulem:lIt

9N'Il1l

(()rps

t¡lti

~fl ~.

r~p,u,

forlJ ' OÚjOllrl

~"

,.,p.f

1

",,J;I allJli

'1N' 1I11

, .rpl fU ;

~fl

elf

m~Mtum'''l,

g:JrJ,rJ ;o;;j'3l1rJ te

»JouVelJf'111

.H

ce

cbang.I1'~"/,

,'cfl·fi·¿"

t

la

mil'1l~ fJ;ltff~

&

la

mb",

Jj–

rcaiolS !

/i

ritl1 Itt [¡¡rVitnl '{ui

r

tmp;,h~.

V OyCl.

Jl11..

",,~jrt

",rt"

d41t1

r

hiJI. irt

deJ

o:t7Jragtl

da

Sat.la1fl,

']«ill<1

1694.

00 fe m0'lua d'Ep.eure lorfqu'il invenlll

le mouvemcm de

dé"IíII~.Con:

il le tüpp

r.

a"IU·I: m_nt

pour tkher de fe tirer du hb)'rimhe de

13

raole nécef–

fil~

de loutes

ohof~s.

On e

Il~Oil

olairement qu'a60

qu'un atome qui auro déerlt un ligne dr'lite pendan!

deUI jours, fe dérourne de foo ehemin au e.)mmenee–

OleR< du troiliome jour ; il faUI ou qu'il reneontre quel–

quo obllaelo, ou qu'il lui prenne quelqu'onvie'!e 'éear–

ler de Ca rOUle , ou qu'jJ renf<:rm: quelque re,rOrt qui

eommence

l

joüer dans co moment-ll: la premiere de

ces raiCons n'3 poim líeu dans "eCpaeo v\l'de; la Cccon–

de ell impomble, puiCqu'un atome n'a point la vertu de

penfer

¡

la troiliame en .uUi impombJe daos

u~

eor;>u–

feule abColument uo. Applíquons eecí

~

notre exemplc .

L'ame de Céf .. ell un

~lre

i

qui I'uoité eOllvielll au

fens de rigueur; la faculté de

fu

donner des penCees ell ,

felon M . Lelbnits, une propriélé de Ca nature: elle

I'~

reo;ue de D ieu, 9Ulnt

a

la po/Teffion

ti.

quant

a

I'eléeu –

tion . Si la perm.ere penfée qu'eJle

Ce

doone en un femi–

meot de plaiúr; on ne voit pas p'lurquoi la feeonde ne Ce–

ra pas aom un feolimenl de plailir; car lorfque la cauCe

lot.le

d'un effet demeure

13

meme, I'effet ne pcm pas ehan,

~er.

O r eeue ame au feeond moment de

Can

exilicoac no

rco;oit pas une nouvelle faculté de penfer ; eUe ne

f.il

que

relenir la faeullé qu'clle .voil au premier momenl,

ti.

elle

efl auffi indépendaR<e du eoneours de toute autre e.uCe

au Cecond momem qu'au premior ; elle doit done repro,

duire .u recond momen!

13

m~me

penfée qu'elle venoit

de prodUlre . Si je Cuppofe que dan

s

eertain inllaDl I';l–

me de C éfar voit un arbre qui • des Oeurs

ti.

des reuil–

les, je pui, coneevoir que loul auUi,to'¡l eUe fouh.ile

d'.n voir un qui n'ail que des feuillcs,

ti.

puis un qu;

n'.it que des Oeurs;

&

qu'ainli elle fe fera fueeeffive,

ment pluliturs images qui nahroR< les unes des .lItres;

mais on 'le f.uroit fe rcpréfenter eomme poffibles le¡:

changemens biCarres du blana au noir

ti.

du oui au non,

ni ces fauls lumultueux do la lerre'u eiel, qui

fon~

or–

dinaires • la pen(ée d'un homme. Par quel re/Tort une

ame Ceroil-elle dércrmillée :\ interrompre

C.S

plaifirs,

&

a

Ce

donner toul-d'un-eollp un femimem

de

doulcur.

r.1ns que rien I'eut avertie d. Ce préparer au ehaogement,

ni qu'i1 Ce füt rien pa/Té de notlveau dans Ca

fubfbnec~

Si vom pareoure7. la vie de CéCar, \'oos

Irouvere~

i

ehaque pas la matiere d'uoe abjeaion.

M . Leibnits propofa Con fylleme pom la premiere

fois dans l. Journ.1 des Savans de Paris,

1

69l'.

M . Bay,

le propofa fes domes fur eette hypnrhe(c daos I'artiel e

Bor"r;uJ

de Con diéliono.ire. La repl ique de M . Leib–

nils pana daos le mois de Julllel de I'hilloire des ouvrages

dos Savans , aou.

1698.

Ce Cyneme fm .naqué fueeeffi–

vement par le pere Lamy, dans fon trailé de la connoiC–

ranee de foi-meme , par le pere Turnemine; Newloo.

Clark, Slhal, parmenl fur los rangs on différons lems.

Le principa( défenrellC de eettc ")'p()lh1:Ce fu,

M .

Wolf

dans Ca M éraphylique allcmande

ti.

13!ine; e'ell eelle

hypothcCe qui

Cen.it

• Ce; ennemis de principal chef d'.c–

curalion calme lui. Apres bien de. peines inutiles qu'ils

s'éloient donnécs pour le faire pa/Ter pom athée

&

fpi,

"ofine,

M .

Lan!: zélé théolog:in s'.viC. de I'maquer

de ce ellté-Ia .

11

lil voir

a

F'réderic feu roi

d~

PruCT

fe, quo p:u le moyen de l'

har",ol1;e prHtab/ie,

telus le.

défe¡;teurs étoicnt mis :\ CO\lvert d,¡ ehatÍmenl; les eorps

des foldals n'ét>1lt que des machines fur leCquelles I'a·

me n'a poim de pouvoir , i1s déCertoient néeeffairemenr .

Ce raiConnemel1l malin frapp. de telle

«n

te 1'.GCprit du

roi qu'U dono> ordre que M . W olf fUt bann. de tOOi

Ces

'ét.ts

dans !'eCpaee de trois jours .

H A R

~,

o

S

lE,

(OIUo/~~;e.)

articublion immobile

des os par une eonllexion ferrée; felon la doélrine des

anciens , e'en eC-\te u\lioo

(err6e

d~s

os, lau moyen

d4

F

J.

!aquelle