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llAR

imperfeaion, en ajoll!am des

péd~le; ~

cet inlhwnent;

&;

on dit alors qu'il

eU

org.!'iCé.

~ous all~lOs

expoCer

J'art ave< Jequel ces pédalcs lon¡ falles; enfulle r

¡ol1s.ex

pliqucrops laur méch,niCme:

~611

dj! ne pas embro,!lller

la

ligllre, nous ne Iracerons qu'UDC !les pédales; le le,

aeur [uppl

é.ro

f.cilemrnt les autres;

1)

lUl fulE t de fa–

,'oir qu'jl doit y en avoir

3ujanJ

que de.

nores

daos P0:

aave c'eCl-a-dir¡: repl .

E F

eCl un levler dont l'appm

G

e(l'

dans une ch. ppe qui tiem au fond

.~1

,V

dI' la

caiffe rooure. Ce levi<!r cornmuoique 3

QO

autre

F 1 ,

donl )'.ppUl

!i

dI

3Um dans une chappe qui t,en¡ au

JI1eme fond.

4

l'e1tr~mité

{eCl anaché uu fi l-d'archal

I O

d1cnviror¡ une

li~ne

de diame;re, qui ricor:lU bom

O

d~

bras

Q

P

d~1

levier coudé

O P

Q.

Au poinr

Q

tiene par une pc:tite charnierc fimple, une mince

lame

de

fer qui s'anache de

m~me

au levier compofé

R,

S

r,

<lonl la partie

sr,

qui eCl a,peu-pres

p~rpendicul.ire

a

la mince' lam,e

Q

R,

efi la queue d'un des crochelS

dieCes: UIJe pareillo lame tient de

m~ me

au poim

R,

&;

,::omrnunique

il

un

levier rcmbh bk au précédenr; ainli

<le ruile . Le poinl

V

du dcrnier levier comporé fe joim

loujours par IJlle 13me de rer a un relron

X

roulé en

fpirale

i

&

c'ef\-la I'alremblage de. routes les pieces qui

CQmpOr~nJ

une pédale dans eet i"arument.

V

cnons main–

tt!n3n[

a

ron Jeu, je

dis

a

Jon

jt:ll,

p'arce

qu'on ne f'lu–

roil

e~piiquer

le méch.nifmo de l' une, qu'en meme tems

on n'elpliqlle lOe1ui des aUlres .

Si l!on mer le pié rm le bras

E

G

elu levier

EH,

que

j~

fuppofe

~re

la pédaJe d'"e, le poinl

1

dercendra, de

rn~m/!

que

1

extrémité

O;

alors ifs poines

R

r

Z,

&c. .

des leviers comporés décrironl des arcs en s'approch3nt

de la lele de la

barpe;

&

les queues

S

r

des crochets

forliron! par rapporl

ii

la face

A

de la bande, ou ren–

uerpnt pat

r~pport

ii

la face

W :

.lors les crochets

D

fom montés" vis Cur lems queues, de maniere qu'ils

toueheropt tolltes les cordes

"t,

leCquelles .u lieu de vi–

brer depuis la table jurqu'sux obllacles

2,

no vibreronl

que depuis la table juCqu'aux obfiacles

3,

c'ell-a-dire

'1u'elles f.rom raccourcies de la panie

3,

2,

qui en égale

... un feiziémc de loute la corde : mais la tenfion reClant

la m.!me, O une corde fe raccourci¡, elle doil rendre

en nOUVf3U fon qui foil 3U

p'~emier

ré,iproquement com–

me les loogoeurs des cardes. Or

p~r

la Cuppofition, la

,",arde ell raccourcie d' un feizieme; donc le premier fon

en

au fecond comme

J

S

e(l

i

J

6,

c'ea-~-dire

que le

dernier efi plus haut que l'autre d'un fe mi-Ion majenr; '

n.ais le premier par l'hypothere en

1'lIt

naturel; donc le

fecond ell

I'ut

diefe:

&

c'efi ce qu'il falloil expliquer .

En cemm d'appuyer le pié fur la pédale, le relrorl

fpiral , que

la

prellioo du pié avoil forcé a re b. nder ,

remenra , en

Ce

rétablilrant, les chofes eomme elles é–

toient auparavaoc. Mais s'il

y

a des diefes loul le long

<le la piece, par exemple, O

13

nole

Ht

el! par-loul diefe ,

quand on aura baiITé la pédale, p.our n' elre pas

obli~é

d'avoir roüjours le pié poré de(Tus, on la poulfer.

a

c6-

lé . Pour favorirer ce

mouvem~l1I,

le levier

E F

eCl briCé

en

K;

de maniere que fa portie

E K

pCUI fe mouvoir

horironealement aUloqr du poim

K,

mais fculen¡em d'un

C;Óle : ét.m poull!!e, comme nous venons de dire, la

pédale nc pouera remonter, a-caure qu'elle rencqntrcra

la cheville

L,

placée expr.s pour cela en oet endrpil :

par ce moyen, roos les

tte

rerom dieres;

~

1= pié qui

fera libre pourra faire les dlHes accidentels qui pourroient

fe rencontrer daos la piect'.

p our <mpecher que le bas des p¡'dales

nc

re détmire,

foii

pa~

l:humidité, par la pou niere _ ou par le choc de

quelques autres corps élrangers , 011

:¡daple un double

fond

4,

S,

i

la

harpe,

&

on en" eloppe l'entre-deux par

une bandé légcre de bOIS, Oll par la conriouilé des faces

latérales de la eai{[e rOllOre, cn I.'lranl de pedIe. fené–

tres pour pa{[er les queues des pédale,. Enfin on COIl–

vre le devanl du

mon¡~l1t

B,

de meme que le devam

de la bande

e,

!lun

&

1'.lItre d'une planche mince, afin

<le g"amir d'illfulte ce que chaeune de ces

p.iec~s

eon–

tient dans rOIl imérieur .

fI

na US rene ellCOre

a

dire pourquoi la bonde

e

ea

courbée en-dedans,

&

pourquoi la ca¡{[e fonore el! plus

grolr" vers le bas.

1°.

Ceux qui joüem ele cel inam–

menl om remarqué, lorfque la bande

e

di

droite, que

quoique les

eorde~

les plus minees foiem beaucouo plus

counes que les grorres, .cependallt elles ca{[oiem ' con–

fiammenr plus fouverJ[ que les .utres: d'ou ils

001

eon–

clu qu'il falloil, pour leur donner plus de "Hillance,

les raccourcir davam3gc ;

&

c'ell ce qn'on a

f:lit

en

COl1r–

banl la tr.verre .

),0 .

CQmme les petites cordes s'atla–

chenl vers le haut de la cailre ronore ,

&

les gro{[es vers

le bas,

&

que les rons que rendent celles-ci onl plus

~nole~~u! ~I!e le~

fplls

q)lF

rend=ot

e~lles;la

i

il

~lOjt

né-

HAR

cel1aire de faire la cailfe plus vaCle

&

pltlS

Corte

au~

en–

droits ou rom .uachées les

~rolr""

q\l'" ceux ou rOnt

.Haché.s les pe,iles: a6n qu'll

y

eut dans

le

bois de la

eailfe une inenie proportioDDée

a

I'intenlilé de$ fans,

&

que le volume d'air renfermé , de

m~me

que eclu; qui

environne la cai(fc

immédiatement,

fot

daos

ene

efpc::o

de proportion avec la force de ces

flJIIS.

La meiHeure

harpe

fans doute feroil eelle ou la f1tce du ron f« oit

en équiljbre avee les parties correrpondames de la eaiITc

fonore.

Ce: inl!rument rend des Cons dOllx

&

h.rmonieux;

il ell rres-roucham

&

plus propre ;\ exprimer la reodrelfe

& la dou leur, que les aUlre< affoéHon, de 1'3m:. L es

cardes de

lo

barpc

velllem 4Etre ,ouchées

av~c

mndéra–

tion;

lutrem~nt

elles readroient des fons confus 'l camine.

feraie le clavecio'l

fi

les vibratinns del cardes o'éroicllC

p-JS

arré,ées par un obClac1e . Enfin je dira; pour tin;r.

que les Irlandois fom entre rous les peuples ceux qui par–

{eot poor joüer le mieux de cet infirumem .

C~t

arti–

cI~

a

Itl

donal par M .

le

cornte.

d~

H JGHENS\.j ,

qu;

V~~t

bien

n~lt.J

?ermdlr!

de fu; rendre

id,

en le

nOhJ–

mane, un

.tlm(Jjglla.~e

plÚJ/ic de recfl",!oiffancc:

c'efl pul! ...

¡tre le plllJ modcfle

&

le pllu

b~b'¡e

/o¡leur de harpc.

1/

Y ;oint la co""oiffanc< de la pluf prof.nde

&

hri/la"e"

harmonic

all

go4e floble d'1t1l homme de f{lta./itl

qlli

&

bien profitl d'une 'dueatioN p"oportio¡lllle

ti

fa haute

l1aif~

[""ce.

(B)

H ARPE,

(Mythologi,.)

c'ea

un rYlObole d'A pollon ;

de

rOrt~

que rurles médailles , une ou del1x

barpn

m?s~

quent les villes ou ce dieu éloit

ador~

comme chef des

Mufes. Quand la

harpe

ea emre les mains d'un cen–

taure, elle déligne Chiron, maine d'!\chille; quand elle

ofi joime au laurier

€oc

au

coute~u,

elle

m~rque

les jeux

apolliOlires.

(D . 'J:)

H AR PE,

(Hifl.

nat. )

e'ea le nom que l'on donne

i

une coquille bivalve,

a

c'.uCe d. fa relremblance . vec

une

harpe:

il y a des aUleurs qui l'appelkm

la lire.

• HARPE,

(Art milie.)

efpece de ponl-levis ainO ap–

pellé de ra relremblance avee

lo

.barpe,

innrulOeoc do

MlIfiqlle. Ce ponl de membrures ,appliqué perpendicu–

Iairelnent contre

la

tour, avoit, cOlnlne

la

hffrpe,

des

cordes qui I'abaitroienl rur le mur

~

par le moyen de pou-

- lies;

&

auffi-tol des foldals forloiem de la iour pour

e.

j elter eur le remparl par ce palrage.

Diai."".

de Trlv.

H ARPES,

(Map.n"eri•. )

PIerres qU'(1¡l lailre alterna–

tivement en Cail1ie

a

l'

épaiffel1r

d' nn mur ,

pOllr

fuire

liaifon 'vec un aUlre qui peut

~Ire

conltruj, dans la rui–

le. On appelle aum

barpu

les pierres plus lar¡¡es que

les carreaux dans les ehaines , jalT\b'i?s-bomi{[es, jambes

rous poutre,

&c.

pour faire liaiCon avee le

rcae

de la

ma~onnerie

d'un mur .

(P)

HA

R

PE',

C.

m .

(L ittérature . )

ce mol re

trouv~

dans Ovide

&

dans Luoain; c'éroil· une efpece d. grand

eoutelas doO! M.rcure

&

Perrée re fervirenl , difem le$

poctes, l'un

~our

luer .-\rgus,

&

l'autre pour eouper la

tele a Médure . Mereure

en

fut furnommé

harp/dvphor< .

V.,tit

¡"

hu",

I]a!pen

fPfElatt{

,,,,de

M,duj",.

Ovid. Metatn. liQ.

V.

v.

69 ,

PerfeoJ 4vtrfi Cyllenida dirigit

hlrpen.

Luc. lib.

IX.

v.

676,

C'boil aum cette

~pée

recourbée doO! les gladia- -

leurs nommés

ebraceJ

s'eferimoieO! dans les j eu. puQlics.

(D .

'J.) •

HARPÉ, adj .

(V/nerie.)

On dir d'un ehieo qui

a

le'.

hanches larges qu'il efl bien

harpl.

HARPEAÜ,

(Mari,u . ) voy""

GRAPa! n'ABOR-

DaGE .

.

HARPEGEMENT,

r.

m.

(Mllfi'luc . )

ce

mOl vieut

de l'italieQ,

&

IigDi!ie une mamere paniculiere de tou–

cher ruecemvement les dilférens tons d" \lt un accord etl:

comporé, au lieu de les frapper

il

la-fois

&

en plein _

CQmmunément on monte

d~

la lonique

~

la tierce

quinle, oaave, ou feplieme,

&c.

d'o u I'on redereend

e'leUile par les l1lemes intervalles : cela fail

l:harpegem."t

complet d'uo aecord.

L'harpege",ent

efi foumis au

doi~ler

de l'inn rumenl,

fur les inflrumens qui onl un grand nombre de eordes,

cOQ1me le elavecin, la harpe, le lllth,

&c.

on ne changeo

g!!~re

la marche d'un accord; 1'011 monte

&

de[cend uni–

formémem de la tierce a la quinte, de la qUllJle

a

1'0,

aave,

&c.

mais fur les

inClr~mens

de peu de cordes,

cqllllTle le yi010n, le yiQloncclle,

&c.

le doigrer oblige

fouvenl, pour rendre uf! accorel complel,

IlI'

ch.tr

"h.~r

un~