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"1-1 A V

H _ .. T Z F E L D ',

(Géug.)

gros bouig

&

chaleau

d'

Allem.gnc, chef-lien d'un comlé de

m~me

110m, ell

V

c!l~r.vie,

an eerdc du haut-Rhin.

Lo;¡g.

26. 53.

lat.

fa 43.

( D .

'J.)

.

H

A V,

il bat I'cau,

(Ve;:crie .)

eri du chalfeur 10rC–

que le eerf eCl dans I'eau .

HA

V

AGE

O"

H A V

E'E, C m .

(J:lrifprttd.)

qui

dalls la ba(fc l:ttinité

~'appelle

/ulv t1j!.Í¡on

on

bavaditon ,

tignific lo dror[ que certaincs pcrfonncs

OlU

de prctldrc

fur les grains

&

frui,s quo I'on e.pofe en vente dans los

nllrchés ,

autallt qu'on

en

pent prclldrc

avec la main.

Quc1qucs-uns crovene que ce (crme vient du

vieUI

'I11ot

ba1Jir,

en

tant

'ql1~il

re:

diroir:

pOll r

prendre..

Mais

ji pomroit bien 5\'oir été formé par

eorrup~ion

du ver–

be

,:vo;r,

comme qui diroit ce que I'on a droit

d~avoir ,

o'ou

Pon a fait

tí'Vagc

1

&

p:u

corrl1ption

hi!vI'Ige .

En quc!qucs

lieu~

ce drair

appartient

au roi;

&.

dans

quelqucs-uns il a élé céd¿

~

d'autres perronn.. , com–

me

1

París

& ¡¡

PontuiCe ou il a"oit été abandonné

¡¡

}'exécutcur.

¿e

la hnule-juflice; celui de Paris le

f.~iroit

percevoir par

Ces

prépofés; &

a

caure

de

l'averiion que

1'on

3

pour les gens de cm état,

011

nc leur

laiíloit

prcn–

drc ce dro;t

qu"~vcc

une

coillere

d~

fer-blanc qni ft::r–

voic de me[urc:. 00 en ure

encare

de meme dans quel–

<]ues amres l1larchés oó. l\exéccteur joiiit de ce

tneme

droit. Mais

ii

P aris il a été Cupprimé depuis quelque

[cms

a

cauCe des riA:cs que

I:l

pcrccption de ce

deoit

cau–

foit; la plnpart des "endeurs dI! denrées ne voulant pas

foufirir que le bourroau ou ron prépoCé les marquit ¡ur

le br:ls avec de

la

crnic,

cOlnrnc

il

3l'oit

CO~[U1ne

de

fdire pour rcconnO!lre ceux qui lui avoyent payé fon

dIoit :

.

A PontoiC" ou le bourreau le percevoit pareilloment,

ce

dro¡t

a

été ctdé plr accommodcment

1t

l'hÓ?ital-gé–

o éral .

D.efcripe. géoSr.

&

bifl. de la bl11".-N. rm.

t.m.

Il.

p.

20 f.

.

VOln

aulli ce <¡ui a été dil el-dev,nt u ce fuje.

afl

m.e

EXÉCUTEUR DE LA HAlJ llE-] USTICE.

Le

hll.vagt!

n'eft pourtant pas de

r.'\

nature un droit ro–

:pI;

car en pluCteurs lioux il appartiem

a

de Ctmplcs fe!–

gneurs p:arricullcrs .

Bemud

en

donne

un

oxemple

fur

l'ar–

#;cI~

109.

d~

la

cotítume de N ormal1dic,

ou

i1

rapportc

&la

:lrr~;

du 24

Novombr~

J

SS>,

qui

maimint un

Cci–

gll~ur

au droit de

havage

pu lui pr6telldu fm les per–

fonncs

apporr311S

frtl irs

&

é[

:ll3.ns

vendage

en la

roire

te–

n ue rur

f.'l

[erre! , encore

qu'il nc fir

apparoir d'aucunc

cO!leeffion,

&

qu'il Ce ftmdh fculemelll fur une polfeC–

bon

immémorialc.

V!J)'cz

le Gloffaire

de D ucangc

!lU

mor

havlIgilJYA;

le

GI•

.uni,~

de la Thaumalfiere, qui eCl

a

la

ruite ¡¡es cou–

tumes

de

B e:luvailis;

le dil!ionnaire d e

Trlv ollx

au mot

;ltn'agc.

(A)

H f\

V ANE

(LA),

Géog.

grande

&

riche ville do

1'1I.médque Ceptentrionalc. Elle el1 firuée

fur

la cÓte du

I'ord de 1'?le de Cub" vis-u-vi, la Floride, avec un

po rt

lres-renOm1l1é,

forcifié,

&

li

v:\fle, qu'il peut eon·

renir mille v:lifTeaax . Ce

pan,

ou

plu::6t

celrc

b:lic, s'cn·

ft1llCC!

une licue au

fild,

&

forme

comme

différens bras

u l'oueCl

& :;

l'efl_ Le mouiHage on eCl bon,

&

on y

en

en sureté contre les vants les pi", violens;

la

ville

en

tI

es-eommer~allte,

&

a trois forts pour Ca défenCe .

00

y

compte lix maiCo ns de différens ordres, trois mo–

nafieres

de

religieufes ,

environ rro ls ecns

fótmiltes

erpa–

gnole"

&

grand nombre d'efclaves; cetle ville eCl com–

¡ne le rendez-vous de toutes les tlottes d'Efpollne,

&

lui apPollient.

Long.

[uivant Callini, 2.96.

J

f.

IIIt.

23 .

11.

p.

(D .

'J.)

HA V ANT,

(Glog.)

ville d'Angleterre, dans la

provinee

G~

H amoshire,

~

Ctx mille, de Portsmoulh.

H A U B A N

S·, C.

m.

(Ma.ir.e.)

gros cordages

a

troi, torons, qui Ccrvent

ii

C0l1tenir les mats' bas \1Qrd

&

i

Clribord. l is fom attaeh¿s au-haut des mats

&

ii

l'cIldro;t des barres de hune,

&

raidis eo-bas cOOlre le

bord du vaifleau par

le

moyen des c"ps-de-mouton.

De petits cordalles qu'on appel le

e4J.echllrcs ,

les

Ira–

verlcm depuis le haut Jurqu'cn-bas,

&

forment de. ¿che–

lons par le moyen de(quels les matelots montenr aux

bunes .

.

Les

ba"baJ1s

001

double rang de caps-de-mollton , les

\1115 renaot

au

corps

du

v~i(feau,

&

Les aunes

amarrés

3UX ·hunes, Cavoir au graud hunier quatre par bandes, au

petit hunier trois,

&

au perroquet de miCene deux, Ce–

lan la graudeur du vailfeau .

Voyez.

la polít¡on des

h,rl1lbR>Jf ,

PI. l . de

Mar;'", fig . 2.

v.ilfeau do guerre avec .outes fes mau,!",vres

&

fes cor–

dag... Les

haubans

corés

39

Com ceux du grane mat,

du

mar

de m irene , de l'animon, du m!it de hune d'a–

vam, du gtaod mat de hune. 4u

pCfroq\l~1

ol'ayallt, lps

Tord.

f(lli.

HAU

b":lba"J

de

fangue. ou de perroqucl de

fa~gue .

A

I'¿–

gard de la proportJon

&

mero"e de ces cardanes elle.

varienr

Cuivant

la grofTcuf du vailfc:m.

VCJye~ a;~

mol

CORDA G I!.

(2)

1-la" bn"J de bea"prl, (Mari"e. )

ce Com dellx cfpe–

ces d.c.

b3lancin~s

qui CraÍ{Hrent

la

'.'ergl1c

.d~e

civudicrc par

le

mJlIeu; au

Ileu

que

]es

bal:w eJocs CaJhCfe:;r:

verS

le~

boUls. 11 Y a pour tenir cct

hduba11

un e:1p de nwuto ll

qui el1

fr~pp~

au b,:"upré,

&

un autre frappé

ii

l. Yer–

gue de clvadlere; aln o cene m:1nceuvrc au l¡cu de renir.

le mh comme les autres

hauhanJ

y eCl au achée

&

ai–

de

a

rOUten!r la vergue.

(2) ,

l-lad"m, d. chalor,pe'

ce Com les cordages dont on

Ce

Cer~

pour CaiCtr la

ch~lotlpe

qu.nd

elle eCl ClIt le po::t

du

vaírreau :

ce

rOnt

auffi les cord:1ges qui

rervcnt

a

tC–

nir le mh de

la

chalollpe lorfqu'el le efl mhée .

(2)

H

A U B A N, (

Arc¡'jutll/r~ .

)

vo)'ez r"rtidc

ffliv.nt

.

H

A

U

B

A N E

R,

"orbe aél:if; c'eCl

arr~ter

d

UIl

pi–

quet, otl

:l

une grolfe picrre, le

btluban

ou cordaue d'un

engin OU

d'un

gruau, pour le

tcnir ferrnc ,

lorrqu'o~

mon--

te guelque fl rdcau .

.

H A.U

13 A

N I

E R,

C.

m.

{Gommaa.)

on nommo"

au[refols

on

France

btluhal1/ers du roi.

des

marchand:i

privilégiés <¡u! .voient 1 .. privilége d'acheter

&

de vell–

dre dan. l. vil le, f' lIx bourgs & banlieue de

P~r¡s,

toU.'

tes forles de hardcs vieilles

&

nou velles , en payam

Ull

ccrtain droir: :U\ domaiHe ou an

grand-chambrier.

C'é–

toit-

d~s

erpece. de fripiers, ou plUt()t ce qu'on a Jppel- ,

depnis dans

,cene

communallté, des

11l3i"tres

de L Cl–

tres',

c'e(l-,:.a-dirc qui

n'ayant pas éré

re<;t'l.s

a

la mairei""""t

fe

par

1:1

Illcmc voie que les

::lUtrcS,

~oüiaaien(

de

la.

plupart des

avant'gcs

<¡ui y Cont ,machés eu vertu de

ccrtaines L ettres du

prince.

Diélionnairr: de C lFmmer-–

u.

(G)

H A U 13 F R,

C.

m.

(HifI. do Arnrtlret Fr,;"p.

)

Cot–

te de, maille

a

manches

&

gorgerin, qui tenoit tieu de.

hauffe-col, brelfarts,

&

cuilfarts.

'

C'étoit une ancienne "rnure

défenr.ve

, f,ite de p1t\–

lieurs mailies de fcr, cornme

h3mec;:ons

3ccrochés

en...

(emble . " Ton> lelldes & nobles de ce tems-Ia, dit F au–

chet, é"toient

ho mlne:;:

d'armes,

&

fcr"vans

a

cheval;

la

force des

Fran~o:s

nobles gilfoit en geudarmes

&

., chevaliers

v~tus

de loriques , appellées

h..

tá"l,

po[–

lible paree qu'ils étoienr bJancs,

&

reJuiroient

a

cau–

" fe des mailles du fer poli, dout étoient faite, lerd!,

" tes Jariques ".

I

Cen e eott. de maille de fer

:l

l'épreuve de l'épée,

faiCoi t une des parties principales de l'armute des cheva–

lices, en particlllier

dans

le tems de l'anc1eone chc\'ale–

rie;

M .

le Labou eur eroit que le

baubu

des éCltyer>

éto't plus leger

&

de melindre r':finallce c ontrc

les

coups ,

que celui des chevoliers; il

dI

dumolns certain, que pour

3rtnurc

de téte,

ils

ne po rtoient

qu'u n

bonne(

00

cha–

peau

<;le

fer, moins fort que le csfque ou le helumo du

chcv3.!ier,

&

qui nc pou

voit

c!cre

char~é

de titnbre ,

d–

mier, ni d'autres

Ornemen5

. 11

rérulte de·la, qll'il

yavoit

des

haubCrJ

de

ditrértntes forc.:s,

&

ql1'iI n'app:lrtenoit

pas aux pauvres écuyers

d'~tre

olllli invulnérables que

leurs maleres; CIen ce que Sanc\¡o PanCa. repréremoit

quelquefoi<

i\

don Ql1ichole.

H A U BE R E A U,

r.

tn.

fuhhtl$<o ,

(HiJI.

nat. )

VO)'"''

HonEREAU.

l-:IAUBÉRGEON, Cm.

(Art

",ilit.

&

Hifl. ) ·

::mcienne arme défenlive qui

cOInme

le

hauber

étoit une

cCpece de cotte ou de chemife de mailles faite de plu–

(iCut,

petits annelU¡¡ de fQr eom me

hame~9ns

accroché.·

enCemble.

H auberg <011

eCl le diminutif de

ballb.r,

&

.déCtgne la,

m eme ch Jfe ;

Duc~nge

dérive ces deux

mol~

de l'alle–

mand

bnlsberg,

qui

fi~nifie

" é¡."re de

col,

&

il aj o ute

qu'oll a

dit

dans la

blff"e

l:uinité

h:llsberga, ha/bu-gjuY,.7 ,

olln:rgcl/1/.m,

f.5lc.

no~

latinillei diroicnt

lorica

f~rr~4 ,

1m- o

l1u1aris. (D.

"f, )

HAUBITZ,

vOY!",

OnUl! .

*

HAUDRIETTES,C.

f.pl.

( H ifl.

udl(.) r~ligiel1res de I'ordre de

l'

Atromptio n -de N o tre- Dame,

fundées par la femme <I'Etienne Hl\udry, l1n des Ceeré–

taires de S. L ouis. Ceue f,mme tit vecu de chafteté

pend'l1t la longue abCence de [on mori;

.&

le

pope ne

lten

releva qll'a

oondition

que

la

mairOll ou

elle s'étoic

retirée Ceroit bilféc

¡¡

dou2c pauvre.' fbmnes , avec des

fonds pour leur

rllbr.Clan~e.

Cet é"bliffemonc fut co n"

firmé dans la [uite par les

Souver~ins

&

les .pontifes;

le g;and· aumonier eCl

l~ur

Cupérieur n¿;

&.

ce f,lt

el~

cette quaiité, ql1e le cardinal de la

Roc~efoucau.l. le~

rUo rml . Elles ont été aggré)lées

i

l'ordre de S. Au–

guClin,

&

transférées

ii

l' Alfomption rue S. H o nore,

011

elles [om .8ueIJeCF,em •.

Elle~.

(on.:

h~b¡¡l~es

d!: Jlojr •

' 6

2. -

,

~vc:.o