HAV
innrumen! de ce nom dans l'oxploitation de l'ardoiCe .
Voy'z I'a,·ticl<
ARDolsE.
HA
V
RE,
r.
lO .
(elog.)
ce mot que les Latins ex–
priment par celui
dc.portTtf ,
émit. appellé par les Grecs
).Jfltll 1
&
ó,,.UJC;
il
ne
répond pas au
flaeio
n 'lviltn1
des
L 3tins, comme l'a penCé le pere Lubin. L e port OU
le
ha'lJre
l11arqllc
un lIeu fermé, ou cap3ble d'étre fer·
mé;
Jlatio J1avillm
fignific au contraire, une rade
1
un
~bri,
un moüil lage, ou les vaiífeaux Conl Ceuiemen¡
a
couvert de certains vents . L'
uf.gedu mot
havr,
s'é –
tend
iI
quelques fa.'Y0ns de parler, qui el1
marq\l~nt
les
,,"vantages
011
les
IOconvémctls .
On appelle
hav," d, bar,.e,
un
havr,
dOllt l'emrée
en fermée par un baDc de rocrlQS ou de fable,
&
óns
leque! on ne peut aQorder
qu~
de pleine mer. L e
ha–
vr,
de Go. en
Utl
hav ,"
d,
barre ,
quoique ce foit un
des plus beaul port. du monde.
Le
ha'lJr~
de tfJU,to
mart a
dl:
cell1i ou
Pon n'efi pas
obli".é d'atlendre pour entrer oa poor Conir, l'l com–
modlté de la moré., mais ou l'ol! peut e\Jtrer égal<–
mem de haute
&
de balfe mer.
L e
ha",,,
d',,,trl,
figoifie ·la
m~me
chote;
~'en
Ufl
havr,
ou. il
y
a tm'ljol1rs arrh d'eau pour
y
entrer Q¡\
pour en
tonlf 1
méme en p-affe 111arée.
L e
havr, brftt,
ou
" ''{/I'
en celui qu.e la
n~ture
fcu–
le a formé,
&
auquel l'inllnOrie des
homme~
llla
enca–
re den ajouté poor le rendre plus sur
cr.
pluS eommo–
de ;
les Fran90is qui uavigent ell Amériqu\" appellent
cnl-de-rae
U\~
hav,"
de
\l~tte
e[pece .
Que1quefols le
havr~
I'n reffcrré
~
fon entr!íe par une
longue .digue qui s'q \'ance dans la mer,
QU
m~me
par
deux
dlg.u~s
qu' on
~ppelle
¡,tel a .
V.y''?
J ET T
É
E .
QudquetolS, fur '¡Out en Italie
&
dans le Levant, au
lieu de jottées i1
y
a
UI1
mole qu!
ferm~
le pqrt.
Voye:¡;
MOLE .
(D.
'J.)
HAVRE-DE-GRACE
(le),
e .!og.
ville maritime de
F
rance dans la haute -
N
ormandie, au pays de Caal:,
avee
u~
excellenr pOrt, une
citadell~.
&
Utl arfenal pour
la m3rille. Elle doit fon origine
a
Fran~ois
1. qui la
nt batir
&
fortifier ; les Anglois· la bo mbarderent en
1694..
Elle en
a
l'embouchure de la Seioe, dans
U"
endrolt.. n¡arécal1.eux,
i\
q,
Ii~ues
de Caen,
18
N .
O.
de Rouen,.
8 .,. O.
de Fécamp, ]. d'Harfleur,
4l' N.
O .
de Pap•.
Lo"g.
17.4°.
l O.
lat.
49. 29· 9.
M.
&
Mademoifelle de Scudery fQm de cette
vill~;
M .
de Scudery
(Georg~)
y
oaquit en
1603.
FaTori
du
car~il1al
de
l\ic~elieu,
il balao9a
ql.\~lque
tems la
réputanoo de Cornedle; fon 110 m en '!ujourd'hui plus
connu
qu~
Ces o\!vrages, fur lefquels al! Cait les vers fa–
Iyriques de D efpréaux . 11 n¡ournr
¡¡
l'age de
64
ans.
Scude~y
(Magdelail1e)
f~
freur , en née en
1607;
elle
pubh~
quc1ques vers agréables ,
&
les énormes ro;
mans de Clélie, d'Artamene, de
Cy~us,
&
autres, Oll,
tee dix vo lumes d'entr<;tiens. Elle remporta en
1671
le
premier pdx d'éloqueoce fondé par l'aqdémie franCioi.
Ce; elle a joüi d'.une penlion du cardinal Maurin, 'llune
3utre du ehaneeher Boucherat fur le feeau,
&
dlune
~mi/jerhe de dellx mille livices que Louis
XIV .
lui donoa
en
[683.
..
• .
On nous a confervé fon aventure dans un voyage
qu'elle
tit
en Provenc'!; elle eaufoi¡ avec foo frere daOl;
l'hÓtellerie de fon
roma
n de erru.,
&
lui domandoit
ce
qu'i! peoroit qu'on devoit fai,e du prince Mazar"
llO
des hérQs du ro man, dom le dénoüen¡ent l'embar–
roffoit. lis convinrem de le fair« aff.tli ner; des gens
qui élOient dans la chalJ1bre voifi'1e
ayao~
emendlI la
eonvcrfat:pn, crurem que c'éroit la mort de quelq'JI!
prillce
app~llé
Mazart, dom C\O complotoir la perte ; ils
en avertirent la Junic,. du lieu; M .
&
Mademoifelle de
Scudery rilrent mis
6 (1
priCou;
&
eurem befoin de quel–
que 'tems pour prouyer. leur
inoC\c~nce :
cene Daq"!e
rnourut en
170 1.
(D.
'J.)
H A U
S, .(
f!i(f.
n~t. )
nom allo
!l1.ndd'on poiffon
cétaeé dollt on fait eo Allemagne
&
eo Rufiie 1. calle
de poi(fon ou I'ichtyoeolle .
Voja
I'art.
H
U
s o.
H
A
U S S
~,
C.
f.
(:ol1f .mra .)
c'en le prix qu'on
met au-de(fus d'un autre dans les yentes publiq.ues pour
Ce faire
adm~er
la chofe qui di
crié~
par l'huifiier-pri–
feur. C'en ee qu'on
app~lle
autremen!
",ebere.
foya
ENCH;ERE.
(e)
.
• HAUS:SE,
eu
t~rme
de C hauJeronnier,
fe
d-it
d'lln
cerc1e de euivee qui fe mer immédiatemem fur le food
d'une chaudicece de teiotuder ou de
\>.r~ffenr,
&
(e
r~~
bat [ur
le.
premi'lr~s
calendes dOn! elle
ea
comp~f~e .
Voyez
161
PI,,,,~h,,
dH Cba"dero,,,,;'r.
HA.USSE ,
en Imprimerie , foie lettru ,foie
ta;II~":.doN-:
u . Les Imprimeuts appelleor aiofi de petits morceaux
<le papier grIS ou blanc qu'Us colent
<;a
&
Iii.
[ur la gralld,
HAU
53
tympan, pour r.aitíer Jes
~l1droits
oq ils rccoonoif]"enr
que l'impreffion vien¡ plus foible 'lu'elle ne doit
~tre
par eomporaifon
~l!
relle de
la
feuil1~
qu'ils impriment.
f/O)'e:¡;
CARTQN.
H AUSSES,
(F."d, r;e
'"
e"ra~", , )
fom deux peti–
tes pieoes qui s'ajot1rent au moule
i\
fond,e los caraae–
res d'lmprimerie , Elles
(~
po[em entrl'
le
jet
&
les lon–
gu~~
picces dI! I¡1011le,
&
fe,vem
a
prolol1gér la longueur
au plqnc pour .faire les \emes plus
h~utcs
en papier qu'd–
les nc ferQient fans cela. L es
caraéler~s
fom ñxés
a
dix
Jigne~
&
demie géométriques de hauteur; ¡n. is il arrive:
que des
I
mprilJ1eurs, Cans
3
voir égard aux ordonnances,
veulellr
l~lIrs car~éleres
pl\ls
h.msou plus bas;
&
e'en
par
l~
moyen
d~
ces
hauUú
plus ou moins épailfes,
qu'on fait lervir un
memc
maule
a
fondrc ces cara–
éleres p:us ou Inoios
haurs .
VO)I~~
M
o
U LE, JET,
L
O. lí
¡;
U
I!
S PIE
<;:
¡;;
S ,
Pla",h"er , é:f figltres de Pm.–
d~rt~
en
G
araé!er r.f
I
HAUSS!:;,
(L llth"i, . )
c'c(l un petit morceau de bois
plaeé (ons
l'arc~>t
de la viole, du violon ,
é:f<.
. • H A
U
S SE S,
cbn les R"banirrr ,
Ce dit de petit.
morc~au~
de
~ois
Qui fe placellt ordinairement fur les
potenceaux; ces
hal!ffa
por¡ent des broches de rer pour
porter elles-memes de petits roquetins 10rfqu'iI
~o
faut
pour les ouvrages que
l'<ln
veue
fair~.
*
HA U&SES,
(tum, de
manufqa"re rn Joie , )
il
Y
eo a de deuK for¡es; la
haflffe
4.
earctt"
&
la
ba,tjj~
d,
&aJli".
V')'r:¡;
CA·RETTE
é:f
CASSq¡. La pre!Tliere
fe dit
d~
peqts soins qui [erven!
a
élever la qrctle
i
mefure que le rquleau de l'étoffe groffit, .!in que les
lifres
f<)i~nt
tol1lours
a
/leur de la chalne . La Ceconde
fe dit cjes traverfes de bois qu'on met au brancard
da
eaffin poor l'élever quand les Ccmples font trop longs '.
l/oye::.
L[ SSES , SEMPLES
é:f
SO[ E .
.
"H!,!USSE' , adj .
m
1<;>11"
de
ElaJo",
Ce dit du che–
vron
(x
de la faCce, qual!<\. ils font plus hau!s que leur
fituation oldina"e.
Voyez
<";HE YRON,
FiI.~cE,
é:fe. .
RoOaing eo
F
ores, d' a,¿ur
¡¡
une roue d'or
4<
une
faCce
hall}[I,
demc!me. '
.
1:If.
U
SSE;CO~,
r.
¡n0
(Art
milit.) c'ef\
un dimi;
nuuf ou un
r~Oe
des a'llles défeqfives
q'l~
les officie,s
de l'infamerie étoient autrdois obligés de porter
loúqu'il~
étoient de ¡-e,vice, ou que leur troupe étoit de garde
Le
ba"ff,,~1
n'en plus
qu~un
mOrceau de euivr<; que
l'0l! pOrle au cou, qui ea arrondi d'un c6té ,
(x
qui a
de l'au tre une éehancrure poor pouvoi, embraifcr la par–
¡ie eX lérieure du cq\\,
~e
haHffefol .ell
doré pour le.
olliciers de l'inf"qterie
fran~oife,
&
11
en
~rgemé
poue
les offic;iers S uilfes .
L.esmajors
&;
les
aides-majQr~
des régimens ne por"
rem point le
baufff&ol .
La raifol! en eO vraiffemblable–
mem de ce que ces officiers étant obligés d'etre
a
che–
val pour faire manreuvrer leues g oupes dans
le~ 9~tail
les , ils n' étoielll poinr armés comme le
r eíl~ d~,
of–
ticiers de l'infanterie; c'en pporquoi 10rCque
l~
halljfe–
~o/
a
été
eqnC~ryé'
comme un rel!e des anc!ennes armes
péfenJivcs ,
l~s
majors
&
les aides-mijors \le
[o
Con¡
pOÍllr tronvés dans le cas de poner le rene ou le
[yoo–
bale de ces armes , qui n'éroiem poilU
a
l'tur \lJagé .
On appelle ordinaireme\l t
~tfiej<"f
,¡
haJl.D"ol ,
les of–
ficiers qui qO[ droit de le poner, comme les colonels,
les c:J.pitaines , lieutemms , Co us-lieutenans
&
cnfei,gnes ,
lorfqll'il
y
e~
a. On les
dif\i"~ue
par·l' des bas o$ciers
ou des fergens , caporaux,
r;;re.
qui ne
fo~t
pas bre\'c-
!és du roi.
(O) ·
.
HAUSSEPl.!;D, f. m .
(F,uuo"""ie .)
c'enlepr~
.•
m ier des oifeaux \lui aHaque le bé'Oll dans foo vol.
HAUSS iPJED,
( Cbdff'
)
en ouffi une e[pece de pié–
ge Ol! de lac cq\llant, dont voici la de("cripliqn.
01\
l'répare deux picqx de b." is
a
crochets longs
de
quatre
a cinq piés poimus par les bouts
~'~I1-~as
pQur
etr~
en–
foncés el) te[re; deux b.3.tons,
gro~
comme le puuce qui
foiem droits
&
bien unis,
~
de long"eur eonven,¡blc,
pOllr fervir de tra verfes allx IIeu
x
pie\l.X
a
crochet, on
petit
mo.ro,"u de bois
pJ~t
caché
p~r
le milieu, pour
etre attaphé
a
un endroit d'une carde qu'on attaóhe au–
haut d'tin baliveau qul fai, agir le reflo,t,
&
qqi Cert de
défenCe; il faut de plus quatre ou cinq bft.rons gros com–
me le pooce, long" de c;nq
a
lix
piés , fuivaqt. que le
juge a-propos eelu! qui telld, pou, f.rvir de marchene;
on les éguifera par les boUls. d'en.-bas;
~l~
dqivem étre
égaux en longueur, on prcn.d les loups avec ce piége.
Voy'z
la
".uvel/, ",;airo" ru(fi'l'I<, ton" 11. 'lIJRtrieme
part",
livrc ll.
ehap..
;x.
pa.?,
709.
H A U S, SE
MENT
O"
E' L E
V AT ION,
C.
m.
(Hydr.)
dans l'opération du nivelle"1em on appelle
hallr–
flmmt,
la partie du terrein ou
l~
niveau s'éleve en Cor–
IaOI
d'une gorge
gU
d'un fQnds . Ce
h4ltlJemem,
(~ mar~
q~