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HAU

feigneur do Iieu,

&.

le feul qui puilIe régulierement s'en

dire feigneor puremem

&.

fimplemem ; celui qui u'en a

que la direae, ne peot fe di,e que feigneur de tel fief.

L.

hO/lt-jujliciu

Joüit des droits hono,ifiques apres le

patron;

iI

a droit de ch.ffer en perfonne dans tOUle l'é·

tendue de f. junice; enfin il a tous les aurres droits qui

Mpendent de la haute·junice , telle que les dcshéreoecs,

bltardifes , co06fcation .

V.5"'" ci-.pres

JUSTICE .

(/l j

HAUT-PALATINAT,

(G/ ag.)

Voycz

PAL A–

TI N A T .

H A U T - P E N D U ,

(Marin•. )

les matclots

2P–

pellem aioli un petit nuagc, qui occafioooe un gros

veoL

(G)

HAUT-RHI ,

(lc

urde

d,,) Gl<;g. 'VoY"'"

RHI~ .

HAUTE-CONTRIi

l

(Mufirut.) al"lI

ou

con'ra;

celle de: parties de la Mufique qui appanient aux voix

d'hommes les plus aigues ou

1.5

plus hautes,

par

op–

politiou

a

la

bajJe-cont~e,

qui ea pour les plus ¡lraves ou

les plus ba(fes.

V0J."'"

PA RTIES .

Dan~

les opera Italiens , ccne panie qll!ils appellent

,ontr-ol,o,

ea fouvent chaorée p3r des femmes; au lieu

qoe les deffus les plus aigus fOil[ plus communélllent

chantés par des hommes deainés des leur eufJoce

:1

eet

ufage.

(g)

HAUTE-CO~TRE

de vi,'oll, (MlIfiqu• . )

c'efl

la

mllmc chofe que la quinte de vi"loo.

Vo)'cz.

QUINTE

DE VIOLON .

HA UTE-CO~TRE

de f1úu

J

bu, (M4iqlle.)

innru–

ment

a

vem, dont la forme

&.

la tablature efl eu tOut

femblable

i

celle de la tlílce

ii

b<!e appellée

toil/e d.

rite,:l

l'arcic1e

flúte

ti

bec.

Gel

inflrumcnt qui a une

quatorzieme d:óteodue fonoe la quinto au-deffus de la

taille de flilte,

&.

l'uni(fon de J

!oa.ve

des de(flls

&

des

par-deffus du clavecin.

V-Oyct. la

table

drt rapport

de

r

Itendlu del inflrumell1.

'" HAUTESSE ,

f.

f.

(Hift. mod. )

titre d'honoeur

qll'on dOllOe au grand-feiglleur . Nos rois I'ont

re~u

;

mais il n:a guere été d'ufage que faus

la

feeonde race .

HAUTE-FUTAYE,

v?J'z

FORET

&

fUTAYE.

HA

U

TE-

J

U

STICE,

(J"riJpr~d.,,,c.)

v.o)',<.

ci-

dpreJ

JUSitCE .

-

.

HA UTE-LISSE

&

BASSE-LISSE,

-vo)'"=<

/'ar–

ticle

TAP ISSERIE .

. •

HAUTE-LIS~IER,

r.

m.

(Mn>JIif.)

ouvrier qlli

travaille

a

la ' tapiff.,ie appelléc

d.

houu-li[[.;

00 don–

ne le tnc!me Dom au marchlnd qui la vend .

H A' UTE-MA

RE' E '_

01<

HA UTE-MER,

(M

ari",.)

e'efl le pllls grand aec,oiffement de la ma–

rée,

&.

le ¡ems ou elle mOnte le plus hour. La pleine

mer ou

la haute.·mer

arrive dcux fois le jour

1

de dou'l.c

hellres en' dou.e heure<; mais

l~s

jours de la nouvelle

&.

de la 'pleille luoe elle mome plus haut que les autres

jour~ ;

'&,

les jau," ' des 'f"lfliees

&.

des

équioo~es,

elle

monte enoore davantagc.

e

Q) .

HAUTE-PAYE,

(Art milita;" . )

folde plus forre

que l'ordinaire .

V9yez

PAYE.

H A UTE5-PU rSSANC E5,

( Hifl.

mod.)

titre don–

né par touees

ks'

cours de

l'

Eurape aux Erats G éné,

rau ~" des

P,ovinces-Unies des Pays-nas. O" les appelle

en s'addreJTant

:l

eux,

l/aut¡

&

PUjffl111S

Sú,gntTIYJ;

&

en p:lrlanr

d"'l!l1x, 00

dit

Ie..ltr.l H llliuJ-PuiffauuJ.

HAUTF-RI\!E,

/lita-RipIO,

(G/ug.)

petite villede

France dans le

haU[- Lan~lledoc ,

furl'Ariege,

ii

qua–

tee lieues S. de Tonlou(".

Long.

19. 10.

lat.

43.

2"

(D.

'J.)

.

'

HAUTE-SOMME,

C.

f.

(Marine.)

e'efl la dé–

penfe que 1'011 falr pour li reunire

&

I'avamage

de

I'en–

trepríf. projenée,

&

dans laqnelle tous les imérerrés

encrcnt .

Orpioairernent le

maltee

en

fournit

.UI1

tiers--,

&.

les Marehands

le

f\ltplus; mais Qn ne eomprcnd pos

daos cet areicle la dé'peMe faite tant pour le eorp ... du

navire , la Colde des équipages, que pour les vivre¡

né-

ceffaires.

(Z)

'

,

HAUTE~T!\ILLE,

t<JIor,

(M,,/i'l"c.)

efl eCtte

partie de la Muliquc qulon appolle (implement

tai/I,.

00 peut concevoir la partie d. l. taillc comme fubdi–

"iféé on deux autre,; favoir la balfc-taille ou le con –

cordant,

&

la

ha",,-tail/•.

Voyc",

PAR TtES.

(S)

HaUTES-VOILES,

(Marint.)

ee font les hu–

Iliers

&

les perroquets.

HA UTE'O R,

r.

f.

(G¿'m.)

fe dit en général de

I'élévation d'lIn

eo~ps

au-deffus de la fu,-fac.e de la ter–

re, ou au-deffus d'un plan quelconqne.

C 'efl dans ce fens qu

1

0n dit qulllll oifeau vale

a

uoe

graode

hall¡",r,

que

les

nllées fom

:1

une grande

hou–

teur.

HAUTEUR, fe dit aum de la dime>lfion d'un eorps

cmmée dan¡ un feos perpendiculaire

ii

la ¡¡Irface de

I~

'romc VIII.

..

HAU

terre _ C'efl dans ce feos, qu'on dit qu'un mur o be.u–

coup de

haulellY.

HAUTEUR ,

en A{1rQ)Jomie ,

ell

la

m~me

chofe

fu'l–

Jlvath,lI.

Ainli

0 11

dit la

kautntY

du po:e, la

baute:lr

de JléquOJepr.

Voyez

E' d i

V

ATI O

~ _

Pro,dr~

h.'llettr,

rcrme dont fe rerveot les

M3rin~

&

qui lignifi c mefu rer la

hau',"r

du Solcil fur

I'bori~

fon ; e'efl principalement

ii

midi que I'on prend

hall–

tmr

en mer . L es

M

arins fe fervem pou r cda de dif–

férens in(Jrumens ; l' arbalellrille , le quartier anglois,

poaam,

& c.

17oya.

AR BALESTRtLLE, Q UARTIE R

A~GLO(S, OCTA~T .

17_y<":<:

aua¡ le

Traitl dc

Na~,i­

go!ion de

~1.

Bouguer .

(E )

H4I1tr!HT

d'unc figure,

en G/Dmétrie,

ell la

difbnce

de fOl) fQmmet

ii

fa bafe , ou la longueur d'une perpen–

diculoire abJirIée du fommet fur la bafe.

Yoyez

F,Gu–

RE , BASE,

&

SOMMET.

Ainli

K L ( Planchc l . Glom.

fig.

19.)

étam prifc

pour la bafe

~:un

triangle reébngle

K L M,

la perpen –

diclllairc

K M

Cera

la

hOllUllr

de ce trianglc.

Des triangles qui om des baCe

/ &

de'

b'llttUlrJ

éga–

les, ro nt égaux en Curfaee,

&

les parallélogrammes fOil[

doubles des triangles d. meme

b~fe

&.

de meme

hort–

teur. Voycz

TRI 4-NGL ¡¡,

P"'R~LLÉLOGI

AM–

ME,

&c.

H altteur,

en

Opti'l1te ,

fe

die

.ordinairernem

de

Pall–

¡;Ie compri, entre une ligne tirée par le centre de i'ceil

p.arallélemem

a

l'horiCon,

&

un rayon vifuel qui viene

de I'objct ;\ I'ceil.

Si par les deu r extrémirés

S T,

d'un objet,

(PI.

d'Opt. fig.

13. )

on tire deux paralleleo

TI/,

&.

S

Q.,

I'angle

TI/S,

intercepté entre un rayan qqi paffe par

le fómme,

S,

&

qni en termine I'ombre en

1/,

efl ap–

pellé

plr

quelques

autellrS

13

hauteuT

df~ I~mi~ellx.

11 Y a

trois moyens de mefurer les

ba"tcllrJ;

on peur

le faire glÍo métriquement, trigooom"triquemcnt,

&

par

I'optlque.

Le

premier moyen efl un peu indireél,

&

de,

mande pell d'appr.'; le feeond fe fait avec le feeour,

d'in(Jrumells deflinés

a

cet

uCage ,

Se

le tmilieme par

les Ql11bres .

-

L es illflrurpens donr on fait principalement uCage pou\"

me[urcr les

houteurs,

fotlt le quart dt: cerole, le gra–

phometre,

&c.

VO·.'et.-en

les dcfcr iptioos ou les appli–

eations

a

leurs anicle, «fpeaif" Q u A

R T D

E

e

E R–

eLE, GRAPH OM ETRE ,

&<.

Prendre des

h"uteltrJ

accembles. Pour meCurer géo"

métriquemem noe

halltenr

3eeemble, fuppofans ¡¡u'il

s'agiffe de trouver la

hallecur'A

B,

E

PI.

G/om.

fig .

&8.)

plaote'll un piquet

DE

perpcndiculaircment

a

la furfaee

de la

lerre,

dIez

long

pOl1r montcr

3 la

hauuur

de

l'mil

~

étendez-vOllS'

enfuite par: tene, les piés

cuntre

le

piquel;

Ii

les pOlnts

E B,

fe trouvcm dans la meme li–

gne droite avec I'ceil

e;

la longueur

e

/1

efl

~gale

i

la

haut.1Jr A B;

(j

quelqu' autre puiuc plus bas, com–

me

F.,

fe "ouve dans la

mcm~

ligne que le PQint

E;

&

I'ceil, approehez le piquet de l'pbjtr : au contr1ire,

Ii

la ligne menée de l'reil par le poiut

E,

rencontr~

qqelque point au-deffus de la

ha"t",r

che,cpée, il fau t

éloigner le

~iqllet

jufqu'. ce que la ligne

e

F.-

raJ:e lé

v,ai point qlle 1'011 demando. Alors mefuront

I~

diflan:

ce de I'a:il

e

3U

pié de Jlobjct

A,

on a la véritablc

bau–

teur

c~erchée,

¡¡uifque

e

A

=

A B .

Ou bien qpérez de

I~

maniere (uivame, A la dinao–

ce sic

¡r~l1te

al! qllarante piés , Oll

me

me plus, plantez

uq pj<¡.uet

De

(Jig.

89.)

&

ii

la pUlancc de ce; piquet

au RqiJlt

J;,'

plame.-en un aun'e plus cou, t, de lI\)ll1ie–

re que I'ceil é,ant-en

F,

les p.aints

E B,

p.uilfeilt ctre

daos la meme ligqe droite aveo [, ; mefu,ez la diflanec

entre les dcux piquets

G

F,

&.

la diflanee enlre le plu,

eou!! ¡>iquet

&

I\~bjet

HE,

de

m~me

quo la différen–

ce

~es

h¡u,tc.'lrJ

des piquc\s

G E;

aux lignes

G

F,

C;;

E,

1-(

f

,.ch~(chez

uue

q~alrieme

proportlonncll!,

El

H,

.JOlir

te.-y la

hallteltr

du phI, cqurt pique!

FC,

la Cgmme

efl l.

haltt",r

eherehée

A B

,

,

l\1efurer uqc

baute"r

apeeffil>le trigonornétriquemcnt .

SuppoCons 4u'il s' agirre do trouver la

btl." " I¡r A

B,

(PI.

Trig.,! ,

fig .

23.)

choifiIT-.. une (jalitw en

E,

&.

avec un qU3rt

de,

cercle, un

gr:¡pho:nc{re., 0ll un

autrc

inflrumem gradué

4

dilpofé d' une manrere convella–

ble ,

déternli~e.

la quantit" de l'an61e de

halletrt, A

De \

Vo)'<z

ANGLE .

Mefu,'er la

plu~

petite diflance dll point de (Jatjoo

~

I'obje! , favoir

De,

qtli ell

p.ar

eonféql1em perp,endi–

culaire

Ji

-1

C. I/oyn

DISTA!'GE.

Maimenant

e

¿tant

U~

angle deoit , il efl aifé de troll–

ver la

li~ne

A C,

puifque dan¡ le tríangle

A

el),

nou~

avons les deux angles

e

D.,

&

un cOté

e

D

oppoCé

4

l'un de ces aogles; POU(

trouv~r

le cOté opppfé

~

I',\ur

11

tre