HAZ
aófolumenl;
~
re IrO\1"anl ehfin pen de ·cho'1<:, fe p'erd
dans les fables, comme
ti
elle ."oil houte, dll
1\11.
Lu~
dolf, de ne porter
a
la
mer qu'un tribut indigne d'el–
le.
(D.
'j. )
,
HAXBERGEN,
r
Glog.)
vitt~
d.esPays,-Bas, d:Uls
la provinee d'Overy!fel, dans le dtfl:rta de Twento .
H
A
Y,
r.
m.
(Hift.
nat. )
animal des lnljes ql1i
!"ef–
f."mble
a
un finge, mais dont la téte elt difforme.
Il
a
une marche fi lemo, qn'on
di~
qu'i1 ne pOOl s'av..ncer
de plus de douze
a
quinz. pas en un jonr. On prétend
qu'il en fi parefTeux, qu'il en <;juelquefois qu¡me jours
fsns manger . C'en fi Cobre qu'iI fuUoir dire: fi la na–
rure lni etlt donn'é plos de vorad,é, iI eüt été plus
aéHf.
HAYN
011
GROSSEN-HAYN,
(G/ogr.)
viHe de
Saxe, dans le marql1ifat de Mifni•.
H .!ITN.!I, (Glog.)
viUe de Sitéfie, dan5 la prino;,
pauté de Licgnitl..
H A Y N
1
CHE N,
(G/.g.)
vitte de Sue, daus le
~ercle
des montagnes en M ifoie,
3
deux lieues de
F
rey–
berg fur la Stricgnitz.
• H A Y O N,
r.
m.
(Chandelier.)
efpece de ahan–
delíer double
a
longues cnevilles, fur lequel on met en
étalage les ehandelles ",ommunes, encore entilées fur la
broche.
On nommoit autrefois du
m~me
nGro .de
hayon,
le,
éehoppes ou étaux portatifs des marehands aux haUes.
HAZ
A
R D, fubn . mafc.
(MltaphiJi'lue.)
terme
qui fe dit des
évenem~ns,
pour marquer qu'ils arrivent
fans une caufe ntceffaire ou prévde.
Voy""
CAUSE.
Nous fommes portés
a
a{tribuer au
ha"arti
les cho–
res qui ne 10m poim produiles n6cefT.iremem eomme
effels naturels d'une caufe parliculiere: mais c'en botre
ignorance
&
notre précipitation qui nous fom amibuer
de
I~
forte au
h""ard
des effets 'lul om auffi-bien que
les autres, des cauCes néceITaires
&
·dé-rerminécs .
Quand nous dilons qu'une chofe arrive par
h.."ard,
nous n'entendons autre chofe, linon que la C<iufe nous
"n en. ineoDnue,
&
non pas comme quelques perfonnes
l'imaginent mal-a-propo., que le
Ita"ard
lui-meme puif–
fe étrc la eaufe de quelque chofe. M. B'entley prend
oeeafion de eNle obfervation de faire fentir
la
folie ete
I'opinion ancienne que le monde ail ¿té fait par
ha?"r".
Ce qui arriva
a
Ulj peintre, qui
n~
pouvant repréfenter
I'écume
a
la bouehe d'un cheval qu'il avoit point, jet–
ra
de dépit fon éponge fur le tableau,
&
tit par
ha"ard
ee dont
il
lj'avoit pd venir
a
bout lorfqu'il en avoit le
de(fein, nous foumil un exemple remarquable dn p<,!u–
voir du
ha".rd;
cependant
iI
ea évident que 10lit ce
qu'on entelld ici por le mot de
h,,?~rd,
c'en que le pein–
tre n'avoit point prévd eet effet, ou qu'iI n'avoit point
jetté ('¿ponge dans ce defTeill,
&
nOIl 'pas qu'il ne tit
poim alors tout ce qui éteit néce(fai.c p0ur produire I'cf–
fet, de fayon qu'en faifam altelltion
a
la direétion dans
laquelle
iI
jelta l'éponge,
a
la force avcc laq!lelle il la
lanya, ainl; qu'a la forme de
l'épon~e,
:l'
fa gravité fpe–
cifique, aux couleurs dom elle étcit imbibée,
a
la di–
flanee de la main au tableau; I'on trouveroit en calcu–
lam bieu 'lu'tl éroil
~bfolumenr
impoffible, fans chan–
ger les lois de la nalure, que l'effet n'anivh point.
~ous
en dirioAS
autant de
l'llnivers,
ti
tautes les pra–
priétés de la matiere nous étoient bien counues.
On perfonnrtie fouyent le
ha!l;a,d,
&
on le prend
pour une efpeee d'élre ehimérique, qu'on conr¡:oit com–
me agifTam arbitrairetnent,
&
produifanl tous
~es
ef–
fets aoO!
le~
eaufes réelles Ile le montrem PQinl
a
nous;
dans ce Cens, ce mot ea équivalenl au grec
~'''',
ou
¡oreune
des andens.
V.ye:¿
F
OR
TUNE.
Ha"",d,
matque auffi la mat,iere de décider des cho–
tes dont la conduite ou
la
direétion ne penvent fe
ré–
duire
a
des regles Oll meCures d¡!terminées, ou dans lef–
quelles on ne peut poinr trouver de rai[on de préféren–
!:e, eomme dans les cartes, les d\!s, les loteries,
&c.
Sur les lois du
~a"ard,
ou
I~
prQportion du
h""ard
dan, les jeux .
Voye;¡;
]EUX .
M.
Plaoet!e
o~ferve
que I'aooielj fort QtI
hazdYll
avoit été inflilué par Dieu méme,
&
que dans l'anden
Tenament nous trouvons plul;eurs lois formelles ou
commandemens expres qui le preCerivent en eertaines
peeatiolls; c"ea ce qui fait dire dans PEeoiture que le
fort ou
ha"ard
tomba fur
S.
jvlarrhias, 10rfqu'i1
fm
que-–
flion de remplir la place de ] udas dalls l'apo'Oolal.
De·la fOllt venus eneore les
fortu
f~l1/florum,
ou la
maniere dom
I~
anciens chr-étiens fe fervqient pGttr con–
jeaurer [ur les évenemens
¡
favoir d'onv,rir un des Iivrcs
de l'Eeritqre-fair¡te,
&
de regaraer le premier verfel
fur lequel i15 Jetteroiem les yeu,", : les
{ortes
homeric~,
'Virgiliand!
,
preneJii"""
&
c.
dom fe [ervoiem les Pa–
yens, avoient le meme objet,
&
éroiem parfaitcll\Cnt
~emblable5
a
eelle.-ei.
VOJe>:,
S
Ql<
T .
HEX
S.
Aogunin fumble approuver cette
~hod"
de M–
tCrI)liner les événemens futurs,
&
iI
avouc
'l.u'i1
J',.
pratiquée
lui-m~me,
fe fondam fur cerre fuppofitton 'lIJe
Diell préfide au
ha"a,d,
&
fur le
'lJe"f~t
33.
cho;"""
XV;.
d-es
Pro'lJ~rbel
•
l>lufieurs théologiens modernes fodticnnent que le
ha–
"ard
ea
dirigé d'une maniere parliculiere par la Proyí:
dence,
IX
le regardem comme un m0yen enra:ordinaire
dOD! Dieu fe fert pour déelarer fa volonté .
Vbye>:.
P
U
R–
G A T 1
o
N,
J
1)
D 1
ct
1)
lo{
f)
El,
C
o
~l
B A T S,
C
R A 11-
P10N S,
&C
r
HAZ A
R
D S, (AlCALYSE DI!S) e(l la fcknce du
<lalcul des probabilités.
VOY'>:' 1 ..
,,,ticlos
]EU, PARl,
PROBABtLlTE,
&c.
HAZ
A R
D, ."
faie
de
Comm.,.ie;
011
dit qu'on a
Irouvé \In bon
ha':l:.ua,
pour fignlfier qU'\lD '" fait un
bon marché,
&:
fur lequel
i1
y
a beaueoup
iI
gagner.
On appelle marehandife <te
ha",.rd,
eelle qoi n'etant
pas neuve, n'en pas nEanm0im gitée,
&
l>eul
tue
cn–
eorF de fervice.
HE
HE'A,
r.
m.
(G/og.)
provinee d'Afriqul!, fur la
etlte de Barbarie,
d.nsla parrie la plus occidentale dll
royaume de Maree; elle a par-tout
de
hautes monta–
gnes, qoantité de noupcaux de cllevres, des cerfs,
de~
.chevretlils] des fangliers,
&
les plus grands lievres
d~
Barbarie. I n'y crolt que de I'orge 'lui fait la nourri–
ture ordinaire
des
habitans. l1s font robu aes, tres-ja–
lous,
&
les remmes fort adonntes
¡¡
I'amour: quoique
Mahométans, ils ne favem ce que c'ea que Mahomec
&
f.. [eae; mais ils font
&
difem tout ce qu'ils voyenc
faire
&:
encendem dire
a
leurs alfaquis; i1s R'om ni
me–
decins, ni
ehirur~iens,
ni apatieairos,
&
n'en
COn!
pu
plus malheureux. Marmol " décrit atl\plemel1t Icura
mreurs
&
H:ur
f3~on
de vivre; confulre'l.-Ie. Tednen
en la copitnle de certe pro'Vince, qui oecup' la poime dll
grllnd AtlaS,
&:
e1\ botnée par l'oeEall
la
concham
&
:lU
fuptcntaon.
{D.
'J.)
, HE'A N , (
Glog. )
vl11e d'Afie dan'S le Tonquin;
c'en le
fi~g-e
d'un mandaria
de
gucrre li,ui
'en
en le gou–
vetneur.
(D..
1.)
H E'A TO TOT
L,
f.
m.
(Orlrilho/~~.)
oifeall d'.'\.–
I!lériq~e d~ertt
par
Niér~mb·erg., ~
qu'il nomme
en
1":–
tID l'OIreau du vent,
a'lJu 'lJ."fl;
tI eft retnarquable par
une 11Irge
-&
longue crtle de plumes
~lanches
<¡u'iI
porre
fur fa
t~te;
fa gorge ea d'un ceudré
bru~;
fon venir"
ea blanc,
&
fe~
piés font jaunes; fa queue mj,partie
noire
&
blanclle, ea ronde quand "lIe en déployée; fOil '
dos
&
fes atles font noires.
(D.
'J.)
HEAVME,
f:
m.
'VOY'"
CASqUE.
HEAUME,
(Marine.)
dans les petits bhimens on
al'·
pelle ain6 la barre do goovemail.
(R)
*
HEAUMERlE,
f.
f.
(Are
mkhlllr.)
ut defnbri–
quer les armures tant des cavaliers
&
de
l.unchevRur,
que des hommes de pIé; ce mot vient dc
hl!tJHmc
OU
caf,!ue;
d'o'ii l'on a fai! encore
hta"mier~
ou
¡.*"rs ti,
beau",.;
ce 1'onl n'Os 'Armnriers qtli leur Ollt fuccédé.
• l'1EBDOMADAIRE, adj.
(Gr,,"'.) de 11lf<11lai–
"'; ainfi des nonveHes
hebdomsdairet,
des gazettes
h.b–
domadaires,
ce font des
nouvell~,
des
ga1.eltcs qui fe
diftribuent toutes les O:maines. T
Q\lS
tes papiers
Cont
la p!ture des ignorans , la re!follfce de
ceU¡¡
qui 'Veulent
parter
Ilt
juger fans lire,
Ilt
le tlenu
Ilt
le dc!gotlt de
ceux qui traVaillent. I!s n'om jamais fait produíre une
bonne Iigné
a
un bon efprit; ni
emp~ehé
Un mauvais
aUleur de faire un mauvais ouvrage.
• liEBDOMADIER,
f.
m.
(Hifl.
etcllf.)
celui <¡ni
ea de femaine dans uoe églife, un chapitre, ou un COll–
vem, pour faire les oflices
&
y
pr~filler.
On rappelle
plus
communémentf.mai"ier:
i1
a en plufieurs endroits
des prlv';léges particuliers, tels que de, c011atians,
&:
des
"étributions parriculieres.
On appelle auffi
hebdomadicr
dans quelque!i man.aere;
celui 'lui fen au réfeétoire pendant la (emaine.
On a étendu ameurs eetre déllomination
a
toutes les
fon6lions auxquelles on
Ce
fuccede • tOtlr' de rOle.
Ainli dans l'atltiquité ecc\éfiafilque, Oh trouve
un
chantre
hebJomadi.,y;
nn
bebdomsdier
de chalur,
nn
heb.
domadi,r
de cuifioe,
&c.
D'~ebdomadiff',
on
a
fait dans les
to\)
vens
de religieu–
res,
l'~ebdomad;ere,
HEBDOME'ES,
r.
f. plur.
(Anti'l.)f~tequi[e
Ion Suidas
&
Proclus, fe célébroit
i
Délphes le (eptie–
me
jeur de
~que
meis IUllaire, en I'honncl\r d'Apol.
Ion, ou feulemenl fclon P>lutar'lue
(I¡
d'auttes aUleul'S,
.
le
Ce,