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66

HEB

lías de erouver un livre de 10 ,fe

&

que fous E fd....s

iI

fallul renouvelle, 1" ¡¿le des l!lbeTmcles , qoi n'.voil

paiol I!II! cl!lcbrl!e depo

s

JoCul! _ La eo nduile des j ,,:¡;

dsus 10US les lems qui

0 01

précédé le relOur

de

&–

brlone, eO done un monnment eon(but de la rare I! 00

Out d li élre le; OUvr3j(es de fon premier lé;¡iOaleor _ Oé–

l,iITés dl ns I'arche

&

d. ns le fan uaire"

11

garde des

enfans

d'

A'2ron, ceu

· ci

qui De

~rlicipertnt

qoc lrop

fouveol eux-mémes

'!lX

defordres de leor nation, pri–

,em rsns doure aufli l'efpril myOérieux des miniOres ido–

Utres : peul-ttre qu'en n'en lailfaut p:lroilre que des

exempl. lres fans voyelles peur fe reodre les mdlre

&

les

arbilres de la lo. des peuples, eonuibu..eOI-iJ, :; la

/':tire méeonooílre

&

oublier; peul-érre ne s'en f..voient–

ils dcOors que pour la rccherehe des ehor. s oeeulles,

eomme leors

defeend.ns

le font cucore

,&

ne les 6renl–

ils fervir de meme qu" des éludes :tbfurdes

&

puériJes

iudignes de la majeOé

&

de

la

gravilé de leurs Jivrcs _

C e

foup~nn

ne fe juOifie que trap,

qu.nd

011 fe rap–

pelle IOUles les antlQues /':tbles dont

la

Cabale s'aUlorife

fous les noms de Saloman

&

des prophcles ,

&

iI

duil

nous /':tire enlrevoir quellc fuI

la

raifon pour laquelle

E2éehias

61

briller les ouvr"ges du plus favant des rois :

e'eU que les efpril$ /':tu.

&

fuperOitleux abufoi<m faus

doule denor de fe, haUles

&

fublimes reeherches fur

la

ualure, eomme i1s abufem eneore de fOil nom

&

des

I!erils des prophetes qpi l'om fuivi ou préeédé _ Au re–

Oc, que ce foil I'idor. lric d'lfrael qui ail oee:tfionné la

rarelé des Jivres e M oy fe, ou que leur rarclé 3;1 oe–

ca!ionné cette idola rie, il fam encare

ici

convenir que

la

nalure

m~me

de l'écrilure a ptl oeeafionner l'une

&

1',ulre . j am.;s eeue aUlique f3,on de peindre

b

parole

en abl

é~é

, n'.

~ré

faile dnns fon origine pour

~rre

eom–

m une

&

vul ga;re parmi le peuple: I'écmure fans eon–

fonnes en un énigme pour lui ;

&

ecHe méme qui por–

te

des poinrs voyellcs peuI érre fi faeilemen l allérée dans

fa ponéluarion

&

dan toutes fes minuries grammatica–

les , qu'il • dtl

Y

avoir un grnnd nombre de r3ifons ef–

fenrielles pour 1'<'\ler de la

m.in

de

b

mullitude

&

de

la main de l'élranger_

Un efprit inquiel

&

furp ris pourra nous dire : Se peut

il faire que O ieu ayant donné une loi

a

fnn peuple,

&

lui en ayam fi fé véremenl recommandé l'obferv3rian,

"ie ptl permettre que I'éerirure eu fI'l l obfeure

&

la le–

aure difficile? commenl ce peuple pouvoil-il In l11édi–

ter

&

la praliquer ? N ous pourdons répondre qu'il a dé–

pendu de eeux qui Ont élé les organes de la fcieuee

&

les

C.1Il3UX

pubJies de l'io(1ruaion , de prévenir les

é~a­

remens des pellples en remphíJ"ane

eux-m~mes

leurs de–

v oirs fel on la raifoo

&

feloo la vér;lé: mais

iI

en eO

fans donle une eaufe plus haute qu'il ne nous apparoenl

{'as de pénérrer _Ce n'eO p.1S " uous , aveullles morlels,

a

queUr:moer la Providellce : que ne lui demandoos-oous

aufli pourquoi eJle s'eO pHI. ne parler aux Juifs qu'en

parab'>le ; pourquoi elle leur a dooné des

Y""l

afio qu'ils

ne vilfem poim,

&

des a rcilles

. 6 ..

qu'lls n'enlendilTenl

point,

&

pourquoi de toures les nalioos de I'autiquilé

elle a ehoifi particuJierement eelle doO! la

1~le

I!loil la

p lus dure

&

la plus gromere ? C'eO ici qu'il faul Ce

u.i–

re, orgueilleufe raifon; eclui qui a permis I'égalemem

de fa n3rion favorile, eO le

m~me

qui

a

puni l'égare–

m em du premier homme,

&

perCunne o'y peue conool–

tre que

C.

fagelfe érernelle_

Si les eriines

&

les erreurs des Hébreux, femblables

3UX

crimes

&.

aux

ern~urS

des autres nations, naus in–

diquenl qu'i1s onl pendam plulieurs

')les

négIigé les Ii–

v res de M oyfe,

&

abufé de l'ancienne éerilure pour fe

repai"e de ehimeres

&

Ce livrer aut me mes folies qu'

eneenr.,il le rerIe de la lerre; la couCeivation de ces Ii–

vres précieux qui n'ant

pu

parvenir

jufqu'a

naU$

qu'a–

travers une mulrimde de

ha~3rds,

eO eependanr une preu–

v e fenlible que :a Provider¡ee n'a Jamais edré de veil–

Ier fur eux eornme fur un dépÓr moim fai¡ pour les

anciens hébreux que pour leur paOérilé

&

pour les na–

tions iutures_

Ce ne fut que daos les (jecles qui fu ivirent le retour

d~

la eaptivilé de Babylooe, qu¡:

les

]uifs fe IivrereQI

a

.. 11 elt vraifTembl,ble que le uom d'

Eldral

a donnc! ¡¡eu

a

toutes )es tradjtions qui le

conc~ment.

Ce nom,

tel

qu'iI

en écrit

dans le:

~exte

J

fe devroit dire

E~,.a;

&

d~rivé

d~at..41·

J

il

11

(uouru,

on 1'interprete

ftamrs,

paree qu'Efdras

• éu!

d'uo Ilrand (ecour. aux }uif. au retour de leur ca–

p,ivité _ Mais

iI

y

en a eu d'autres 'lui ront aum ehercbé

dans

t.tlJar,

il

a

;"PiIUl,

iI

4

t ,,!cigni

t

&

qui fous ce point

de vúe onl regndé Efdra. comme J"ionituteur de l. plú–

pan de Icors uf.ges,

&

eommc Icor plus granó doéteur_

HEB

l'l!lude

& •

1.. pr:aoque de leor loi , faus sucu

mour

v« I'idol"r'. _ OUtr.

le

fou\'álir

d~ ~r.nds

eh a mens

que leors

percs

avoienr eOu

is,

&

qui I!t il bICU

""pa–

ble de

ks

retenir d'ob",d; il

e"n~orenl

C. os dOUle

3Utli

'luelque c!mula -on pour l'l!rudo, . r

k ur

eommerce

avce les

grsnc tS natitln

de l' .\tie

~

(Ur-IOlH

p:u 11

frc!quenraoon de

G

reC5 ,

qui ""r!erenl b

<iI

Ór daos cel–

te p¡."ie du monde leur politelfe leur

0111 •

leur em–

pire _ ' e fUI alors qoe lo Judc!e 61 valuir les li res de

t

10yf.

&

des propheles : elle les c!rudi. profvndc!mcol :

elle eUI une foule de rommemllcurs, d"nlcrpr<l""

&

de

[avao : il fe forma

m~me diri~rcole

lea. de tag s u

de philofophes;

&

ce Ro-dl

~énl!ral

poUI le_ leure

la

fcience fuI une <"auCe (cc" nde, mo" puilranre , qui rt m

le< Juifs pour jamais dans I'e er6ce cc ollant de leur re–

ligion: ram iJ en

vra.

qu'uo peuple idi",

&

!Iopide

De

peuI

~rrc

un pcuple

reli~;eux,

&

que I'cmpire de 1'Íl\uo–

lance ne peUI

~rre

eelui de 1" vérilé _

Les premiers fiedes apres ce relour furenl Je bd age

de l. nalion Juive : .lors l. loi triomphl eomma li Mo)'–

le ne I'e(jl doonc!e que dons ces inlbns PlelOs de

é–

nbarion pour fon nom

&

poor fa mémoirc, les Juifs

rra vaillerenl avee 'Ul:lnt d'ardeur

:'i

la

recherche de r.

!ines qo'.

1"

reconOruaion de leor lemple .

o i nore

par quelle voie, eu quel lems

&

en qucJ líeu ces

ivr~

li long-Iem

n~gli!:és

fe relrOuverent _ Les Joif

~

e

I

éQard

exaltcm

peuI-~rre

Irop les fervices qu ils om re–

<;0

d'ECJras dans ces premie.s lems;

iI

leur tinl prc(–

que ¡¡eu d'un feeond M oyre, •

&

c'en

a

lui aio!i qu'.

13

grande fy03gogue qu'ils nltribuent la celleaion

&

la

rc!vifion des Iivres faelés,

&

m~me

l. poofrullion que

nous y voyons .uJourd'hui _ lis prélendenl qu' il tul

a.ce

fes eollegues fecoudé des lomieres

Curn'l~rell

pour en

retrouver I'imell igenee qui S'éIOIl perdue : quclques-uns

nnr meme

poulT~

le mefYeilleux au poinr d'.llOrer qu',l

les 2\'oil éerit' de mémoire film la diCtée du

aint–

E fpril _ Mais le Penraleuque entre les

m.im

des Sa–

mariroills ennemis -des Juifs démenl une mble

u.IIi

ab–

furde: nous devons eone erre cemins que IJ •dlaur:¡–

tion des livres de MoylC

&

le pmouvcllemelll de la loi

n'om élé fa;ls que fur de rres'llnt"ques exempl."es

&

Cur des lextes pooélués, fans Icfquels il eOI I!lé de

lUU–

le imp" fllbiitté

a

w. peuple qui avoie négli¡;é les Ji

v

res ,

Con écrirure

&

Ca langue, d'en rerrOuver le fens

&

d'en

aceomplir les

préee~'e

_ O epuis eelre I!puque , le ..ele

des Juifs pour leurs livres faerés ne s'ell j. nwis r3leo–

li . Dé"uils par les Romains

&

dit p~rl és

p. r le lIlonde ,

ils en

0 01

mUJours eu un foin reli¡( e\IX , les om étudi6s

fátls eeffe,

&

n'oO! ¡31lUis íi>utfele qu'vo

lit

le pi", lé–

ger ehaogemenl non-feulemenl dans le tond ou

b

101111e

de leurs livre" mOls eoeore dans les e.laclcres

&

la

ponauorioo;

y

toucher, feroil eommellre un i3erilégc;

&

ils Oot

i\

l'ég3rd du plus peot aeeeO! ce reCpea Ido–

latre

&

fupe, Oirieux qu'on leur coonoll pour IOUI

ce

qui

apparriem

:l

leOls am qui c!s.

JI

n'ya pO:1lI pour cux de

leure qui De 10'em t:Ull les, quj ne renr"ermem que.qne

myaere ¡;>articulier ; chaculI\, d'elles

a

m~me

lit lc¡¡eude

&

Con htllOlre _ M" s

iI

ell fuperrlu d

'ellt.cr

dans eel

étonnalll

d~I" I :

lOUI rtel qu'll ell, il pJ"¡lrroil lUero–

yaole, 3ulli-biel! 4ue les peines inlinies qu'lls fe COO! doo–

nées pour fair!! le dénumoremenl de 10US les '",raélccas

de la Bible, pnur Cavoir le nomble géoéral de ¡nus en–

femble, le nombre parriculier de eha.:un,

&

leur poli–

lion rc(peaive

3

J'é¡;ard les uns deS .uues

&

3 I'égu.d

de ehaque portie du livre; ..afies

&

m;nutieu{es entrc–

prires, que des- j uifs feuls ¿IO¡CllI capabies de cúucevoir

&

d'etécUler

_B.en

éluignés de celle fervilllde JuJaiqu ,

nos favans eommeneelll

:l

prendre le g .ilr des Blbles

Cans ponélualion,

&

peul-elre en eel. tombent-II

d'uo

exces dans uu aurre _ '>i nous n'érions point dans un

00-

cle éclairé, 00 iJ n'ell plus au puuvoir de hommes

de

ramener l'age de l. fab'e, nous penferions

i

I'.fpea de..

nouvelles éditions des Bibles oon ponauées, que la My–

Ihologie voudroil renaitre _

11 n'eO ras néeelfaire Cans dOGle, en lerminan! ce qUI

eoocorne l ¿eritore hébraique, de dire qu'eJle fe fi&Qre

de droile agauche; e'en une lingularilé que peu

~e

gens

Igno-

Le ehaogemenl de dialetle d'S:;'A en

SIdrA,

parce que le

'1'

toume en

Id

eomme en

dI ,

r.

f.il

encare ehercher danl

{aJllr,

il

a IfTr"'"gl,

;/

a mil tn ,,¿rt .

O'OU

lis

ont ,",uffi

tiré cene eonféquenee , qu'Efdras avoie élé I'ordonnareur,

le révifeur ,

&

l'édileur des Jivres (acrés. Tel en le grand

an des J uifs dans

la

eorupofition de leurs hiOoires lradi–

rionnelles: c'e(1 daDe avee bien de 1, ral(on que les Chré–

ritns ont rejettc! ce qu'i1s

débtr.nl

(ur Efdras ,

&

"'nI <I-,u–

tres all. edoles qui n-ont pa.s de m.illeurs (onderneos. _