1000000039

HEB

firOlle,

o'clle

o'~

chc:rc

U'IlDC

~lIu(jon

' né•• e

va • .:

ó¡J,.

retlrrr . .

12'S

un:

lu-

lioo

uqoelle le Dom de

_U.rrWb

nvieol davm

~c,

chn.

ces endroitS

frc!qoms, ou il c,l do ,

-U. 'f <

f.;

'f!'. J

'1111

. ,1tJ

r~tirb

ti'

E,(\'pu.

1·21

u–

Iion el! "rJuneol

g~mmoúole

rq¡utictt, po'fqo'elle

peut

pr~rm

tinéralemcnt,

ret;r~JIT ~

••

".1

,.r–

' T,b ,rE" ,-pt<,

C'eO on genre de pléotUfme hill o-¡oe

fort com moo dm. l' Eeolore,

duqoel

flUI bim d:–

Iliogc~

les

pl~olUfmes

de RhéIOriqu" , '10i

foO[ en–

eDre plos commans; faos quoi on eoorro t

. ilque de

peñonni6er des ve.bes

3Utre> e prem ns du difroun ,

'nli qo'il el1 a.

'v~

doos

r-Iytholog'e d... pe pI..

qni ont abufé des langues de I'orient,

Cene fréquence d':illulions . echerchées doos une Ion–

goe ou les confonnaDc" éto;"nt d'oilleun

ooturell.. ,

clofe du fréql1ent relOOr des

m~mes

espreffiol1s , s

de quoi noos étooner

60S

doute; m:ili il eO vraiOcm–

blable quc b Oéfllité des mots qoi obligeoit de les

<3-

mener louv.m, ell e" qoi a donné líe.! p3r la fu're

les recherch.r avee empr"lfemem, Ce qui n'éloit d'abo,d

que l'cRe t de b né

emt~

3 élé rC1\ordé eomme un 2!;.é–

m em;

I'oreille qoi ,'h.bitue

rout y • trnuvé une

grace

une harmonie dont il a fallu o.ner une mulli–

tude d'end.o;ts qui pouvoiem 'en p3lfcr, Au rene, de

10US les

.gr~mens

diaion, e'ell

c"lui-liI p3ni,

eulie.ement que tOl1 les anciens pcuple. fe font pHI,

pa,ee qu'il etl prefquc O1turel .ux p,emie,. elfo, de

I'efpril humain;

que I'abond.nee n'. aOl po;nr été

un, des cara

e~es

de leur bngue primillve, ils n'oOl

polOt era devo" ufer du

peu

qu' ils :I\'oiem

~vee

eWc

fobriété

cene délieotefTe moderne, enfans du lu e

des langues

,05

en voyons

m~me

eneore tOUS les

j oues des exemplC$ parmi le peuple, qoi eO

I'égord

du monde poli ce que les premiers

~ges

du munde re–

nouvellé font pom le nOlres,

le voir chC1. tOlltes

les notions qlli fe forment, ou qui ne fe fenr pas en–

eore, li\'fées •

1'~lude

, On ne trouve plus

d.ns

Cicé–

rOo ces Jeux fur le noOlS

fur ,les mots

fréqllcm

dans P laUte;

ehel nous les

progr~s

de I'efprir

génie nO! fupprimé ces

con«U'

qui ' ont fuit les ' llré–

mens de nOlre premiere litrérarure, ous remarquerons

feul cmenr que nou . vons eonfervé la rime qui n'eO

qu'une de cOi .nciennes eonfonnanees

familieres aUI

premiers peuples, dont nos peros I'onr fans doute hérr–

tée , Quoique fon origine fe perde pour nous d. ns des

liecles rénébreux, nous pouvons

fOllp~onncr

que celle

rime ne peur elre qu'uo préfeot orienral, puifque ce nom

m~me

,;m<

qui o'a de radne dans aucune langue

d'Europe, peut 611nifier dans celles de I'orient

l'¡¡'va–

Ji."

de la voix , ou un fon

¡¡",I,

Nous ne fommes poim entrés daos ce détnil pour

faire des reproehos

. UI

éerivains hébreux qui n'onr po;m

été les invemeurs de leur langue,

qui onr élc! obli–

g~s

de fe fer vir de eelle qui éhlir en urage de leur rems

dans leur norion lis n'ont fait que fe eonformer .u

génie

.u e.raaere de la laogne

re~(\e

a la lOur–

DU' . de I'efpril nalÍonal dont D ieu a bien voulu cm–

prumer le goOt

le langage , ToUles les natioos Oroen–

tales

00[

eu, eomme les A ébrcul, ce tl yle f.m ilicr en

allufion ;

eeux d'enlre eux qui om voulu éerire en

13ngucs européennes , n'om pas manqué de fe dévoiler

par la; rels 100[ entre aurres eeu qo i om compofé les

libylles vraies ou fauCres doOl nous avons quelques

fra¡¡mens ,

De faut que ce

parT.ge

apocalyplÍque pour

reeonnoh re le pays de leurs .uteurs :

trie

SamoJ

aTUI.

erit

D~ftll

ignota,

Roma

vicus.

Noos De devon dooe trOuver rieo d'eltntordiooi–

re oi de p.rrieuli.. d.lls le tl yle des Iivres f.ims; il

faUI tol1jours 'VOor égard aUI tems

aus peoples: la

feule difUreoee que nous devions mellre emre les .uteurs

faerés

les autres orieoraux, e'ell que eomme pour le

fond des ehofes ils 001

tt~

infpirés, ils n'oOl j.mais fa–

crilié la vérilé aUI allutioos

.Ul 'Utres 3¡¡rémens de

la diaion; en quoi ils auroiem dl1 eore p'

ur mo–

deles des aUlres écriv.ins de Icur n.úon , qui n'ont fou–

vem ufé do car.aere

dl1 goat d. leur langue, que

pour inventer des fubles, N ous pouvoos meme dire en

f.veur des .uteurs faerés qui fe l'lOr ordinairement con–

formés • ee lleore de lIyle , que l'on Juge par une mul–

tilude d'endrons, qu'ils ont eu la

f.ge

diferél'oo d'é–

viter lrCs-feJuvent

cernines 1111u(jons

qui devoient

D3(U–

ceHemenl fe préfeottr

leurs yeux,

leur olfrir des

HEB

r~tIio

qud

od"oi

,,~,,~'

.....

qu Is

1"oralt

rr.Utct .

Eotl"C

~ ~l~m

pro 'mle

ret~oe,

d Ot

"mil

tTl

Eentu~,

¡.>nIt

'et

'ficmc

d\a

' tlOC

enefe , qol conDcaI I'hi lo

de ...

ille eb le dé o

remk"

pe.es;

ce ré.::

ell de

r'u>

k I,m I e

os le

IOC

re:

mene dln I r

J,' ,

f.n

CODe

tfrtl '

daos

1 m' ,. 1

:\ue polrNe I'hé eo

.t>pCT~

,ailétnc:nl

q~c:Ilc:.

I ."cori,," del',ulCUr O! éeanc:r (éHremclIl I<lUI

expreffions an lo ues so oom d' E,. IU IIIJel h 110-

rique de ce ehlpi,re, quoiqu'eles ti: prt ..,nr'R! 'elles-

mes

qu'elles fo'col

mme IUIllDI

e up de

pioceou fiogul;"remcnt pro

ou tIbie u de b I urce

e tOutes nos miferes,

oos en rap ne n quelques-

unes, pour fJ re onoottl"C

"m~n

r:rücurere

ttu.. faeró ,

leor fa "rTe

il<r e mo otone,

eh:úTer des m I qll' auroirot

p>rU

II~rieur

u.. peu-

p'e qui ne ehereh " que

p le m 11' re

""',

ba~ob,

E, e, la "le ,

de plu ,e illtne" fuuf ..

franee; ' "',

b, 'Jlb .

b~te,

III ehn les Phélli -ien>

<".

un ferpen(; · , ¡,.,

,,1,

m ncrer, indiquer j

: I't,

rt' ,

2r–

brirTClIu

fon "roit;

,J."..

ah ,

le bien

m,l, la

mircre

rich~Ue;

:'\:JC,

t""I

6' ", ..

.l• .,

p:affion trdente ,

concup¡fccnc~

I ..

mOllr;

y ,

4,~,ah,

COnunt:ltrc

le mal,

rervc:rúr; .

y ,

I1l2lic(' ,

vice

¡niquité;

Iit~,

hav4,

cacher;

n\~,

hit ,.",

e -

ch~ne;

j>,

le crime

pe'ne. le peché

111 doo–

ICUr ' I

'.lit,

r1U;Oll I

miferc

m¡l~rlblc,

p:lu\'rc

plU–

"relé;

!\l'.,

<vob,

h.ioe,

injmil¡~ ,

I'el", 10m e,1

I~'ríe les elpreffion que la f. erTe des amem 1: eré

é vilées; ce qu'i1 n'OR! pd faore f.o dome fan 'luclque

. trenrion, ur n'employer que des fynonym", rnditté–

reos, duOl le

Cen.

é~1

en valeur a rcndu l'h'llorique,

en ép3rgnam OUt ore,lIes

l'.rprn le

m,)not" n~

liogulier , Ceut

d~s

rabbins qui o'"

~ré

le> premien

aureurs des contes Ju4a'iques, n'eurT ..

Jamlis élé elpa–

bIes d'uoe fembl ble

diCer~rí" ,;

chereha", Eve

fon hilloire dnos les mOls

m~tt1e

nu la

fin.le

varie fc–

loo l. lieenc. <ju'ils fe donne",

,il

auroil ,·11 <ncore,

flV4/,

IrompeO! , féduaeur;

,..

,.1,

fédull.ion;

a<'<I',

mm–

fonge;

( 1)/u ,

s'cnorgudllir;

blfflQr

rougir;

bt1JIJ

pu–

deur, home

confufion;

tJtl./ ,

pleurer,

g~mir' b~fJel.

douleur, . ceouehemeOl douloureux;

avú/ah.

(erv.me

avaá,

travaillcr, labourer;

AVIIJ.

r~dr,

Inuurir;

(IV"

/ .

pouffierc;

bdval ,

renrrer

~u n~ant ,

1:Ir.

Que ce f"it l.

p.uvr.té

I'"!la~e

qui .i, •.!duit les

éerivains

orieOl.ur

iI ces eonfonn.nccs , .inl; que nou<

• venons de le di,e,

le peu de v.riéré qui fe trOuve

tres,fouvenr omre des mOls

~ui dtli~neR!

del choCos

tr~S

eomraires, il en C"rt:lOO qu'oIs .volcnr pea d'mutre mo-

en d'orner

d'cmbellir leUf di ion , L'hébrcu m.n–

que de ces mOIS rompgCé qui

001

fon enrichi le

.nciennes l.ogue. de I Europe : il • fallu qtl'il lir t 10ut

d'un

cerfalO

nombre

ncines

qui

n'ont ordiniJircm nr.

que lroi leerres,

d' uo nombre tres-bo",é de dé,lvt

qui v.rienr peu leur fon , L es fubUantifs n','DI que le

I'lurier

lin~uFer ,

fon r d'.ilIeues itldéelon1bl ;

lIs fom mafeulills

feminins ,

J.onai ncurfCs, POllr

diRinguer les eas , on re fe, t d'. rt;"l.. u de lellre5 pr\!-

6xes, doOl I'u fage varie

dont 1'.pplie'lÍon ell

rl in–

eerraine, L es verbos manqueO[ des mndes

le,

plus

n~er llaircs ,

o'oO! que le parTé

le furor , On ne peot

pas

dire

"ime

maisl '

[111./ lIi",lIlIl :

de-Il ,,¡cm PCU[–

~rre

qu'ils,ufeO! louvent du tutor eo fa place, Pour e,–

primer les 'utres lemps, on ell

tlblíg~

de fe I"rvir de

divers ' Ulre5 rournures , ou de letlre< pré61cs qui cara..

élérifcnr .um les pe.-fo nnes, Le prétéril, dont l. troi–

fi eme perConn_ eO IOQJUUrs la neinc ou le

Iheon~

dtt ver–

be,

eomme I'inlinieif eha les LlIins , fon encore d'lm–

porf.ir

, de plufque'p3rfuj¡, de prétérit OI'téricur ,

condilioonel parTé : .inliI.Mtld. il a viiité, m.rque .uni

túfitOIl)

aOJo;'

vifil

, ,1

cúl

1/1litl,

aÑo,,:

vi/;II ;

d'ou il fuir néeerTajremeO! un mouolone daos le 011e ,

quelquefois de I'ineertitud" pour le fens , Eofin pref–

que t"aJou, privé d'adJeair'l fans eopulatif

f~"s

de–

gré de eo onp:tr1lifon, ce n'e\l que par des cireonloeu–

tions pmrrielllieres,

par des

rép~tillolls

qoi ne peuven r

poiOl toOJoues .voir de

I'~lég.nee,

'jue ee"e bngue .!erit

",,,111111;1 maNv"is

poor

Ir;

l-m.lI

'Uall, plUI/

plltll

po'1r

pIJl!it llr( PUill,

humme

ti'illi'l"i,1

pour

homm(

III1'1lre,

tUTe

á~

[ D;IIltll

pour

ttrrt failltt,

m OItIIlf.IIU

J(,

Ditll,

~("ru

Dic",

pour

Irh-h".ul mantax"rs

tr,s-vand, udrn,

CeO . infi que l'emphaCe

l'hyrcr–

bolo'

m .um fortiCj d'u"e vériuble

in~nirion ,

Au mi–

lieu de ecuo diCclte, \'hébrcu

ecpen::UlI l.

!lnt:~la:it~

d'avoir