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HEB
quelques-ons de; roeeles précéJeos .
"is, oous le ro!–
pétoos, ces cxpremoos ne Com p2s le livre;
&
quoiqu'oo
puifre nommer en
génér~1
un graod DOlObre de COree–
a ion< faires depuis le coocHe de Treore,
la
vulgate
qu'il a approovée n'en
el1
pas
moiDs one Bible fidde ,
%I1thenuque
&
clnDoique; paree qoe 1. foi ne dépcnd
pa
fans doute des progres de
l~
Grarnmaire, . que leS
réviCeors modernes n'om pll s'é""rter des trtduaion
primiri ves qu'ils ool tollJoors eues devaot les yeux pour
étre leofs goides
&
13
b.fede leor tr2vail . La Bible,
rclle que nOU5 l'avons, eíl done tutee qu'ellc doit
ltre
&
tCkJt ce qu'elle peot étre; elle n'a jamlis ét.! au–
tr. qu'dle eíl préfentement,
&:
ne fera ¡:lIlll1is rieo de
plos . Emonée de l' Efprit·[aim,
i1
faut qu'elle foit iro–
mtr.lble eomme loi, poor étre
a
¡amais
&
eomme par
le pa(fé, le premier monuroeOl de la religion,
&
le
Ií–
Vre [acré de I'inflruaion de oations.
. Si ooe multitude de ""balifles de
t~[es
creofes
&
[u–
pc:rftitieuCes om eepend.m été dans eeue opioion, que
le texte facré nous cache des fciences profondes, des
"érités fublimes,
00
une mo",le my'lique eoveloppée
Cous une apporence hillorique,
&
qu'il y faut chereher
loute autre chofe que ce que le romple vulgaire y voi[ :
ce o'efl qu'une folie
&
ql1'UO abos, dont il fau[ eo pu–
tie ehercher les fourees dans le génie de ces I.ngues pri–
m itives;
&
l'.ntiq~i[é
meme de ces opinions
&
de ces
tradit'on; inlrnlées plouve en effet ql1'on ne rl!.uroit re–
momer
11
op
h.utpour en trou ver
l'ori~ine.
L. varié–
lé des fen s que préfeote
a
uoe imagina!ion éch.uflee
I'écriture .ncienno
&
le langage qu'elle exprimoit,
00l
dll produire, comme nous avons di!, ces Cciences .b–
Curdes
&
frivoles qui ont conduit I'homme
a
la rabi<'"
&
a
la M ythologie, en réali[aot
&
perConni6anr les Cens
doublcs, t"ples
&
qu.druples de chaque mor. En le fa–
m iliarif.,\Ot par-Ja
l;i.VCC
I'illnliun
&
Perreur, 1'!.ln s'efl in–
Cenroblement m is dans le n0tlt de parodier les faits par
des fi gures
&
des .lIégo nes, comme
011
.voi! parodié
les muts en
abuI.ntde leur v.lem,
&
en les' déguifam
par des met.tbeles
&
des .nagr.mmes . L e premier p.s
3
conJui! 3U lecond,
&
I'hi(loire a de
m~me ·
/!!é re–
gardée comme une éuigme Ccienrifique
&
eomme le voi–
le de la eagorre
&
de la morale . Telle • été fans dou–
te I'orilline de lOUS les Conges rnyfliques
&
cabaliíliques
des chuneres, qui depuis une multitude de roeeles OOt
eu un reltne preCque cominu . 11 efl • la vérité pre[que
éteitll
l
mais on connoie eneore des eCprits foibles qui
en relpeaent 13 mémoire.
.
N uus n'avoos point id
~u
en vae de blSmcr géné–
r.llemem tOUS cellX qui om cherché des doubles fens
dans les livres e,ims . L es
~v.ngélifles
&
les [aints do–
d eues de la primitive églire, qui en Ont doooé q"c1que–
fois cnx-mémes une dnuble interptét.tion, nous mon–
trem que ce n'a pas tolljou rs été
01\
abUS. Mais ce qui
~toit
rans d.,ut" le don p3Cticnlier des ces premiees
A~es
du ChdflianiCme,
&
ce
qui étoit l'effet d'nne lumiere
furnaturelle
d.nsles aplares
&
ledrs fuece(feurs, n'ap–
partient pas
a
tous les
homme~:
pour trouver le double
fens d'un livre infpiré, il faut
·~tre
infpiré Coi-meme;
&
dans un roeele . um religieux qu'éc1airé,- on doit por–
ter a(fez 'de reCpea • l'inrpiratio n pour ne point I'affe–
der Ib rCqu'on n'en a point une mimon particuliere. A
q uoi d'all1eurs .poureoit
[ervi~
de
cherch~r
de
nouve:t~x
fcm dans les- Itvres de la B,ble? D epuls !>tn de
lOo!–
Jiers d'années' qu'ils fom répandus par tout
le
monde]
ils fom COllnus
C.nsdou!e, on ne le [erom jamais:
i
efl donc tems de renoneer
a
un ·
trav.ildont on doit
reconnoltre I'inutili!é
&
redouter tous les dangers . Puif–
que la religio" a
ti:
é de ces livres !OU! le fruit qu'el1é
devoit en auendre; puiCque les eabaliíles
&
les myfli–
ques s'y ltint épuifés par leur illuroon,
&
s'en foO!
a
la fin dég01ltés) il convien! aujourd'hui d'étudier ces
monumens .rerpeaables de I'anliquité en littérateurs; en
philnfophes
~€me,
&
en hilloriens
~e
1'.lprit humaín.
C'ell, en rerminant notre
anicle,
i
quoi noos ind–
IOOS forte ment tOUS les Cavans. Ces livres
&
cette lan–
gue , qu<}ique con[acrés par la religion, n'om été que
trop ab.ndoonés aux réveries
&
.ux
f2mc
myrteres des
pettts génies: e'ell
:i
la· [olide Ph'lofophie
a
les re ven–
diquer
á
Ion tour, p..ur en f,ire l'objet de fes veilles,
poor é!l1dier
d.nsla
langue
hlbra,¡ue
13 plus ancienne
des I.ngtles lavanteS,
&
pOllr en lirer en faveor de la mi–
foo
&
du pro¡¡res de l'erprit humain, des connoi(fances
qni correCponcleot dignement
a
cel1es qu'y ont puilées
dans toos le, tems 1. M 'leale
&
la Religlon .
• H E' B R A l S M E, Cubíl. m .
(Gram.)
maniere
de parler propre
¡,
la langole hébraique.
Jam.isaucuoe
!aDgue o'eut auullt de tours p.rticuliers; ce COn! les
HEB
e.",deres de I'an ·qoité
&
de l'indi
eo~e.
V.y.::.
ItI
..ruc/tI
H
E lO R A
i"
Q.
U E
L A "
G E ,
t3
1DIO TI )(
E.
• HE' B
R
IZA
T,
F.rtiep. pri lilb
(Gr",,.. )
O n di! d'un homme qUI 3 IJi! une é tude
tic uliere
de
131an~ue héorii~ue,
c'ell
00
hl.r..,:...u<'·. '
1i com–
lOe les Hébrcux étoieO! [crupuleofem<ot anaché. :\ l¿
leu re d leor éeritures,
IU
c 6 ém OIes qUl leur étoiem
pre! cm ,
&
a
toutes les m'Duries de la
1
i ;
00
dit auffi
d'un oblervateur
teO?
fcrupuleux des pre!c:eples de l'E–
Y3ngile ,
d'on homme
qui ruit en
~vcu ~'e
les m:u:imes
t
I.nsreeoono!tre aueune circoflance ou il foil permis
i
fa raiti," de les int<rpreler, c'ell un
hlbr",~"t .
HEBRE,
(GI.~
.
..r<.)
Bcuve de Tbrace , ql1i preod
fon nom des tOUrnaos qu'il
a
daos fon cour , fu
;v.ntPlut:lrque le
géo~mphe.
11
o'y a guere de riviere dOn!
les anciens 31em tam parlé, clt doO! ils ayeot dit
(j
peu
de chofe. Pltne,
liv. XXXfll.
el".p.
iij.
le nomme en–
tre les rivieres qui rouloienr des Ptllllettes d'or: ce 8eu–
ve • toOjours eu la r/!putatiOll
d'~tre tr~s-froid .
Virgile
C
Egl.
X.
11.
8r.)
oous en .lrOre:
Na
ji
[rigori"Ms
m.di;',
Hebrumque
biha/Jfsu.
Et H oraee enehérilram fur Coo 3mi, n'en p.r1e que
COOlme s'il étoit couveu de oeige
&
de 6laee :
. HebruCque
"illdli
eoml"'"
lIi"Olls.
Ep. 111. v.
3.
M. DeliOe a elOaemem déeril l'origine
&
le cou..
d~
ce Beuve, qu'on oomme aujoord'hui
1 .. M ..,h".
Nous oous eomemerons de dire ici '1u'il a
C.
fouree
al1 pié du moO! DerveOl, traverle l. Romanie, palre
i
f'hillippopoli,:\ Andrinople,
:l
Trajanopoli,
&
fe déchar–
ge daos l' Arehipel,
a
I"entrée du golfe de Méganífe,
vis-a-vis Sammandraki.
C
D.
J. )
HE' B R E U, fubfl . m.
C
Hifl.
&
Gr.m . )
nom pro–
pre du eeuple dur qui deleendit des dauze patriarches
fils de Jacob, qui (ment les fhefs d'autant de trious.
V oyez
HÉBRA"iQUE LAN G U E
&
JUIFS.
HgBRIDES, HEBUDES,
WEST~RNES,v.y.~
(~ ,ürl1i~Y'.
.
HE' B R O N ,
Otl
CHE' B R O N ,
(Glo/{.)
ancien–
ne ville de la p.leíline, dont il efl beau.:oup parlé dao,
I'ancien Tellamem. E lle ét .it litué fur une hauteur,
a
22
milles de JéruCalem ·yers le midi,
&
1
10
milles
de Berllbéo vers le n rd . E lle fd't
am~uéc
.ux
Pr~tres pOllr leur demellre,
&
d~c1arée
viIIe de réfuge .
David y ét3blit le ro/!¡¡e de fon roy,"m apres
h
mort
de Saül. On dit qu'
Hlb, on
efl aUI" urd'huI decoré d'u–
ne grande m >Cqllée, ou les Mahom/!tans viennem d' Alep.
de Dam1s,
&
d'autres pays. Le P. Nau dans Con vo–
ya~e
de
la
Lerre-faiote, avoue C
1i1l.
¡Y.
ch.
xvii;.)
qu'il n'a ¡am1is pl1 voir
Hlh,.,,;
&
les détails qu'il en
donne, De ront fondés que [ur les rclations d'un de Ces
.mis.
(D.
7.)
• HE:BRUUN, fúbfl . m .
(Nallig.)
C'eíl en Bret1-
gne l'officier ou eommis qui délivre aux m,lrres des na–
vires les coogés doot ils ont beroin a-ant que de me!tre en
mer. Ce mot vieot de colui du
, ongl
qu'on appelle un!,,,f
Ou
brieNX.
HECIlERGUE,ouHECAERGE, adj. pris
Cubfl.
(Gr.,m.
&
M¡ehoi. )
éplthe!~
qu' Homere doone
fOllvent:\ Apollon, a Diane,
&
8UX autres divinités ar–
mées de Beehes
&
de carquois:
m.iselle convient furtout
ii
Apollon qui étoit 3Um diell de la lumiere . Elle ligui6e
'1"i frapp.
';,,,
I.in.
On 3 fai[ d'
H"atrg.
une nymplie des
bois, frenr d'Opis .
• H E
e
A LE, furnom de Jupiter,
CMythol-),
11 avoit
un tem ple
a
HI<a/~,
bnurg d' Auique,
&
on 1 honoroil
dans ce! endrojt par des f€tes nomm¿es
hlca/Ift",
voya:.
H
É
e A
L E S
J
E
S,
&
on le
déri~noit p~r
Jupita HI,a/• .
H EC A LES [ES, rubfl . fém . pI.
CAnti'l. gre'l. )
f~tes qu~on
célébroit
a
Héeale, bourg de l' Attique don,
la tribu L ¿unride, en I'h tlneur de Jupiter qlli avoit un
temple daos ce lieu , ou il éoit adoré
r.
us le nom de
JM–
pit" H"al•.
M. Spon nomme ce
bour~
E<ali,
d'.pre.
la prooonci.tion vicieufe de quelqucs /!eoles.
(D.
7.)
HE'U A TE, Cubíl.
f.
C
Mytb. I.)
dlyini!/! du Paga–
niCme. Rieo n'eíl plus ineertain que (a oa,(fance; MuCée
la déelare tille du Soleil, d'.utres de la Nuit, d'nuues de
Cércs
&
de J upiler ,
~'autres
encore de ce dieti
:5l
de
La–
tone: mois la plllpart pr/!tendent qu'elle étoit filie de Per–
lée
&
d'Aílérie, dont Jupiter avoit eu ks taveurs, avaot
que de faire lui-méme ce mariage.
Suivant I'opinion communc,
H"at.
en la mc!me que
Prolerpine, que Diane,
~
que la LUDe ;
c'efl.-~-dire qu'~I
le avoit uois noms, eeluIde la
Lun.
daos
le elel, de
D••-
nt