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7 4

HEB

quelques-ons de; roeeles précéJeos .

"is, oous le ro!–

pétoos, ces cxpremoos ne Com p2s le livre;

&

quoiqu'oo

puifre nommer en

génér~1

un graod DOlObre de COree–

a ion< faires depuis le coocHe de Treore,

la

vulgate

qu'il a approovée n'en

el1

pas

moiDs one Bible fidde ,

%I1thenuque

&

clnDoique; paree qoe 1. foi ne dépcnd

pa

fans doute des progres de

l~

Grarnmaire, . que leS

réviCeors modernes n'om pll s'é""rter des trtduaion

primiri ves qu'ils ool tollJoors eues devaot les yeux pour

étre leofs goides

&

13

b.fe

de leor tr2vail . La Bible,

rclle que nOU5 l'avons, eíl done tutee qu'ellc doit

ltre

&

tCkJt ce qu'elle peot étre; elle n'a jamlis ét.! au–

tr. qu'dle eíl préfentement,

&:

ne fera ¡:lIlll1is rieo de

plos . Emonée de l' Efprit·[aim,

i1

faut qu'elle foit iro–

mtr.lble eomme loi, poor étre

a

¡amais

&

eomme par

le pa(fé, le premier monuroeOl de la religion,

&

le

Ií–

Vre [acré de I'inflruaion de oations.

. Si ooe multitude de ""balifles de

t~[es

creofes

&

[u–

pc:rftitieuCes om eepend.m été dans eeue opioion, que

le texte facré nous cache des fciences profondes, des

"érités fublimes,

00

une mo",le my'lique eoveloppée

Cous une apporence hillorique,

&

qu'il y faut chereher

loute autre chofe que ce que le romple vulgaire y voi[ :

ce o'efl qu'une folie

&

ql1'UO abos, dont il fau[ eo pu–

tie ehercher les fourees dans le génie de ces I.ngues pri–

m itives;

&

l'.ntiq~i[é

meme de ces opinions

&

de ces

tradit'on; inlrnlées plouve en effet ql1'on ne rl!.uroit re–

momer

11

op

h.ut

pour en trou ver

l'ori~ine.

L. varié–

lé des fen s que préfeote

a

uoe imagina!ion éch.uflee

I'écriture .ncienno

&

le langage qu'elle exprimoit,

00l

dll produire, comme nous avons di!, ces Cciences .b–

Curdes

&

frivoles qui ont conduit I'homme

a

la rabi<'"

&

a

la M ythologie, en réali[aot

&

perConni6anr les Cens

doublcs, t"ples

&

qu.druples de chaque mor. En le fa–

m iliarif.,\Ot par-Ja

l;i.VCC

I'illnliun

&

Perreur, 1'!.ln s'efl in–

Cenroblement m is dans le n0tlt de parodier les faits par

des fi gures

&

des .lIégo nes, comme

011

.voi! parodié

les muts en

abuI.nt

de leur v.lem,

&

en les' déguifam

par des met.tbeles

&

des .nagr.mmes . L e premier p.s

3

conJui! 3U lecond,

&

I'hi(loire a de

m~me ·

/!!é re–

gardée comme une éuigme Ccienrifique

&

eomme le voi–

le de la eagorre

&

de la morale . Telle • été fans dou–

te I'orilline de lOUS les Conges rnyfliques

&

cabaliíliques

des chuneres, qui depuis une multitude de roeeles OOt

eu un reltne preCque cominu . 11 efl • la vérité pre[que

éteitll

l

mais on connoie eneore des eCprits foibles qui

en relpeaent 13 mémoire.

.

N uus n'avoos point id

~u

en vae de blSmcr géné–

r.llemem tOUS cellX qui om cherché des doubles fens

dans les livres e,ims . L es

~v.ngélifles

&

les [aints do–

d eues de la primitive églire, qui en Ont doooé q"c1que–

fois cnx-mémes une dnuble interptét.tion, nous mon–

trem que ce n'a pas tolljou rs été

01\

abUS. Mais ce qui

~toit

rans d.,ut" le don p3Cticnlier des ces premiees

A~es

du ChdflianiCme,

&

ce

qui étoit l'effet d'nne lumiere

furnaturelle

d.ns

les aplares

&

ledrs fuece(feurs, n'ap–

partient pas

a

tous les

homme~:

pour trouver le double

fens d'un livre infpiré, il faut

·~tre

infpiré Coi-meme;

&

dans un roeele . um religieux qu'éc1airé,- on doit por–

ter a(fez 'de reCpea • l'inrpiratio n pour ne point I'affe–

der Ib rCqu'on n'en a point une mimon particuliere. A

q uoi d'all1eurs .poureoit

[ervi~

de

cherch~r

de

nouve:t~x

fcm dans les- Itvres de la B,ble? D epuls !>tn de

lOo!–

Jiers d'années' qu'ils fom répandus par tout

le

monde]

ils fom COllnus

C.ns

dou!e, on ne le [erom jamais:

i

efl donc tems de renoneer

a

un ·

trav.il

dont on doit

reconnoltre I'inutili!é

&

redouter tous les dangers . Puif–

que la religio" a

ti:

é de ces livres !OU! le fruit qu'el1é

devoit en auendre; puiCque les eabaliíles

&

les myfli–

ques s'y ltint épuifés par leur illuroon,

&

s'en foO!

a

la fin dég01ltés) il convien! aujourd'hui d'étudier ces

monumens .rerpeaables de I'anliquité en littérateurs; en

philnfophes

~€me,

&

en hilloriens

~e

1'.lprit humaín.

C'ell, en rerminant notre

anicle,

i

quoi noos ind–

IOOS forte ment tOUS les Cavans. Ces livres

&

cette lan–

gue , qu<}ique con[acrés par la religion, n'om été que

trop ab.ndoonés aux réveries

&

.ux

f2mc

myrteres des

pettts génies: e'ell

:i

la· [olide Ph'lofophie

a

les re ven–

diquer

á

Ion tour, p..ur en f,ire l'objet de fes veilles,

poor é!l1dier

d.ns

la

langue

hlbra,¡ue

13 plus ancienne

des I.ngtles lavanteS,

&

pOllr en lirer en faveor de la mi–

foo

&

du pro¡¡res de l'erprit humain, des connoi(fances

qni correCponcleot dignement

a

cel1es qu'y ont puilées

dans toos le, tems 1. M 'leale

&

la Religlon .

• H E' B R A l S M E, Cubíl. m .

(Gram.)

maniere

de parler propre

¡,

la langole hébraique.

Jam.is

aucuoe

!aDgue o'eut auullt de tours p.rticuliers; ce COn! les

HEB

e.",deres de I'an ·qoité

&

de l'indi

eo~e.

V.y.::.

ItI

..ruc/tI

H

E lO R A

i"

Q.

U E

L A "

G E ,

t3

1DIO TI )(

E.

• HE' B

R

IZA

T,

F.rtiep. pri lilb

(Gr",,.. )

O n di! d'un homme qUI 3 IJi! une é tude

tic uliere

de

131an~ue héorii~ue,

c'ell

00

hl.r..,:...u<'·. '

1i com–

lOe les Hébrcux étoieO! [crupuleofem<ot anaché. :\ l¿

leu re d leor éeritures,

IU

c 6 ém OIes qUl leur étoiem

pre! cm ,

&

a

toutes les m'Duries de la

1

i ;

00

dit auffi

d'un oblervateur

teO?

fcrupuleux des pre!c:eples de l'E–

Y3ngile ,

d'on homme

qui ruit en

~vcu ~'e

les m:u:imes

t

I.ns

reeoono!tre aueune circoflance ou il foil permis

i

fa raiti," de les int<rpreler, c'ell un

hlbr",~"t .

HEBRE,

(GI.~

.

..r<.)

Bcuve de Tbrace , ql1i preod

fon nom des tOUrnaos qu'il

a

daos fon cour , fu

;v.nt

Plut:lrque le

géo~mphe.

11

o'y a guere de riviere dOn!

les anciens 31em tam parlé, clt doO! ils ayeot dit

(j

peu

de chofe. Pltne,

liv. XXXfll.

el".p.

iij.

le nomme en–

tre les rivieres qui rouloienr des Ptllllettes d'or: ce 8eu–

ve • toOjours eu la r/!putatiOll

d'~tre tr~s-froid .

Virgile

C

Egl.

X.

11.

8r.)

oous en .lrOre:

Na

ji

[rigori"Ms

m.di

;',

Hebrumque

biha/Jfsu.

Et H oraee enehérilram fur Coo 3mi, n'en p.r1e que

COOlme s'il étoit couveu de oeige

&

de 6laee :

. HebruCque

"illdli

eoml"'"

lIi"Olls.

Ep. 111. v.

3.

M. DeliOe a elOaemem déeril l'origine

&

le cou..

d~

ce Beuve, qu'on oomme aujoord'hui

1 .. M ..,h".

Nous oous eomemerons de dire ici '1u'il a

C.

fouree

al1 pié du moO! DerveOl, traverle l. Romanie, palre

i

f'hillippopoli,:\ Andrinople,

:l

Trajanopoli,

&

fe déchar–

ge daos l' Arehipel,

a

I"entrée du golfe de Méganífe,

vis-a-vis Sammandraki.

C

D.

J. )

HE' B R E U, fubfl . m.

C

Hifl.

&

Gr.m . )

nom pro–

pre du eeuple dur qui deleendit des dauze patriarches

fils de Jacob, qui (ment les fhefs d'autant de trious.

V oyez

HÉBRA"iQUE LAN G U E

&

JUIFS.

HgBRIDES, HEBUDES,

WEST~RNES,v.y.~

(~ ,ürl1i~Y'.

.

HE' B R O N ,

Otl

CHE' B R O N ,

(Glo/{.)

ancien–

ne ville de la p.leíline, dont il efl beau.:oup parlé dao,

I'ancien Tellamem. E lle ét .it litué fur une hauteur,

a

22

milles de JéruCalem ·yers le midi,

&

1

10

milles

de Berllbéo vers le n rd . E lle fd't

am~uéc

.ux

Pr~tres pOllr leur demellre,

&

d~c1arée

viIIe de réfuge .

David y ét3blit le ro/!¡¡e de fon roy,"m apres

h

mort

de Saül. On dit qu'

Hlb, on

efl aUI" urd'huI decoré d'u–

ne grande m >Cqllée, ou les Mahom/!tans viennem d' Alep.

de Dam1s,

&

d'autres pays. Le P. Nau dans Con vo–

ya~e

de

la

Lerre-faiote, avoue C

1i1l.

¡Y.

ch.

xvii;.)

qu'il n'a ¡am1is pl1 voir

Hlh,.,,;

&

les détails qu'il en

donne, De ront fondés que [ur les rclations d'un de Ces

.mis.

(D.

7.)

• HE:BRUUN, fúbfl . m .

(Nallig.)

C'eíl en Bret1-

gne l'officier ou eommis qui délivre aux m,lrres des na–

vires les coogés doot ils ont beroin a-ant que de me!tre en

mer. Ce mot vieot de colui du

, ongl

qu'on appelle un!,,,f

Ou

brieNX.

HECIlERGUE,ouHECAERGE, adj. pris

Cubfl.

(Gr.,m.

&

M¡ehoi. )

éplthe!~

qu' Homere doone

fOllvent:\ Apollon, a Diane,

&

8UX autres divinités ar–

mées de Beehes

&

de carquois:

m.is

elle convient furtout

ii

Apollon qui étoit 3Um diell de la lumiere . Elle ligui6e

'1"i frapp.

';,,,

I.in

.

On 3 fai[ d'

H"atrg.

une nymplie des

bois, frenr d'Opis .

• H E

e

A LE, furnom de Jupiter,

CMythol-),

11 avoit

un tem ple

a

HI<a/~,

bnurg d' Auique,

&

on 1 honoroil

dans ce! endrojt par des f€tes nomm¿es

hlca/Ift",

voya:.

H

É

e A

L E S

J

E

S,

&

on le

déri~noit p~r

Jupita HI,a/• .

H EC A LES [ES, rubfl . fém . pI.

CAnti'l. gre'l. )

f~tes qu~on

célébroit

a

Héeale, bourg de l' Attique don,

la tribu L ¿unride, en I'h tlneur de Jupiter qlli avoit un

temple daos ce lieu , ou il éoit adoré

r.

us le nom de

JM–

pit" H"al•.

M. Spon nomme ce

bour~

E<ali,

d'.pre.

la prooonci.tion vicieufe de quelqucs /!eoles.

(D.

7.)

HE'U A TE, Cubíl.

f.

C

Mytb. I.)

dlyini!/! du Paga–

niCme. Rieo n'eíl plus ineertain que (a oa,(fance; MuCée

la déelare tille du Soleil, d'.utres de la Nuit, d'nuues de

Cércs

&

de J upiler ,

~'autres

encore de ce dieti

:5l

de

La–

tone: mois la plllpart pr/!tendent qu'elle étoit filie de Per–

lée

&

d'Aílérie, dont Jupiter avoit eu ks taveurs, avaot

que de faire lui-méme ce mariage.

Suivant I'opinion communc,

H"at.

en la mc!me que

Prolerpine, que Diane,

~

que la LUDe ;

c'efl.-~-dire qu'~I­

le avoit uois noms, eeluIde la

Lun.

daos

le elel, de

D••-

nt